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lundi 26 octobre 2020

Apprendre à faire face à la schizophrénie avec Profamille

Journal France-Antilles

Valérie DURU   23 octobre 2020

Apprendre à faire face à la schizophrénie avec Profamille
Les animateurs du programme Profamille sur la Grande-Terre, infirmiers et psychiatres. - DR

Profamille est un programme qui vient en aide aux proches de patients schizophrènes, très souvent en souffrance. Il leur permet d’apprendre à faire face à la maladie. Deux sessions de formation sont à venir et il reste de la place.

La schizophrénie touche 1 % de la population, « soit environ 4 000 personnes en Guadeloupe », estime le Dr Nicolas Vincent, médecin psychiatre. Cette pathologie, « très stigmatisée et qui frappe tous les milieux, peut prendre différentes formes. Il n’y a pas deux malades pareils. » Les manifestations de la maladie sont variables d’un patient à un autre : idées délirantes, hallucinations ; retrait social, perte d’intérêt ; ou désorganisation de la pensée, perturbation du raisonnement. « Ce sont les trois familles de symptômes. »

La prise en charge d’un malade est lourde et a des répercussions sur l’ensemble la famille. « Souvent en grande souffrance, avec une baisse de la qualité de vie, des conséquences socioprofessionnelles, financières, somatiques et psychiatriques (anxiété, dépression...) », note le Dr Nicolas Vincent. Pour apporter des solutions  et soulager les proches aidants, il existe un programme : Profamille. L’Etablissement publique de santé mentale (EPSM) soutient sa mise en place en Guadeloupe depuis 2017.

« C’est un programme de psychoéducation familiale. Il ne concerne pas le patient lui-même, mais s'adresse aux proches aidants (parents, conjoints, frères, sœurs, cousins...). » Dans 8 cas sur 10, constate le médecin psychiatre, « c’est la maman qui y participe ». Depuis la mise en place du programme, trois sessions de formation ont déjà été proposées. « D’abord en Basse-Terre et depuis l’an dernier également en Grande-Terre, avec une seconde équipe d’animation. »


Des techniques pour mieux communiquer


Cette formation, explique le Dr Vincent, permet aux aidants d’apprendre à faire face à la schizophrénie. Ce n’est pas juste un cours sur cette maladie. On donne des outils, on apprend des techniques pour mieux communiquer. On y traite aussi la  la gestion du stress et la dépression des aidants qui sauront mieux réagir à la maison, par exemple si la personne malade refuse de prendre ses médicaments et en cas de crise, d’hallucinations, etc. » Cette formation est bénéfique pour les aidants, mais aussi pour les patients, note le praticien.

« Les études montrent la création d'un cercle vertueux au domicile, explique le Dr Vincent. L’aidant va aller mieux, y compris physiquement. Moins déprimé et moins stressé, il va réussir à mieux communiquer avec son proche malade, qui lui se sentira plus apaisé et pourra donc plus se confier. Du coup, on constate une nette amélioration de la qualité de vie. Et il est démontré que le taux de rechute est plus que divisé par deux dans l'année qui suit. »

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L'Association hospitalière Sainte-Marie développe des applis pour la schizophrénie avec Lojelis

Accueil

20/10/2020

L'Association hospitalière Sainte-Marie (Puy-de-Dôme -AHSM) détaille dans un communiqué diffusé le 6 octobre son travail réalisé avec l'éditeur de logiciel santé Lojelis dans l'objectif "de développer des outils sur mesure de prévention et de suivi des personnes atteintes de schizophrénie pour ses établissements de Haute-Loire et du Puy-de-Dôme".

Les outils s’appuient "sur la technologie Ho&Me développé par l’éditeur de logiciel" et "l'AHSM apporte la pertinence médicale et scientifique […], le tout orchestré par la DSI [direction des systèmes d'information] du groupe". Deux projets sont en cours, pilotés par les équipes soignantes et médicales des centres hospitaliers Sainte-Marie de Haute-Loire et du Puy-de-Dôme.

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Un Belge sur six souffre de troubles mentaux

 Fichier:L'Echo logo.svg — Wikipédia

20 octobre 2020

BELGIQUE

Karel Coudré, directeur Pension & Health chez AXA Belgium

La pandémie de coronavirus laisse des traces, y compris sur notre bien-être mental. Ce que nous suspections déjà est à présent démontré sans ambiguïté par une étude européenne de grande envergure réalisée par AXA.

Quelque 17% des Belges sont atteints de troubles mentaux, soit presque trois fois plus qu'avant la pandémie de coronavirus. C'est l'un des résultats les plus inquiétants d'une vaste enquête menée auprès de 5.800 personnes dans six pays d'Europe occidentale, et qui inclut un échantillon représentatif de 600 Belges.

Parmi les questions de l'enquête, on pouvait trouver celle-ci: “Comment décririez-vous votre état d'esprit général, avant et pendant la pandémie?” Avant l'apparition de la pandémie, 6% des Belges interrogés décrivaient leur état mental comme “très mauvais”. Pendant la crise sanitaire, cette proportion est passée à 17%.

Deux millions de Belges souffrent de troubles mentaux. C’est particulièrement inquiétant.
KAREL COUDRÉ
DIRECTEUR PENSION & HEALTH CHEZ AXA BELGIUM

Des chiffres similaires sont observés dans d'autres pays. D'ailleurs, pour six travailleurs sur dix souffrant aujourd'hui de problèmes mentaux, c'est la première fois qu'ils y sont confrontés.


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SANTÉ MENTALE ET STRA­TÉ­GIES DE RÉDUC­TION DES IMPACTS À L’U D’O

La Rotonde

Par Rony Fotsing    Publié le mercredi, 21 octobre 2020

CANADA

La santé mentale est un état de santé invi­sible qui est plus répandu dans toutes les tranches d’âge que les gens ont tendance à l’ima­gi­ner. Elle résulte d’une multi­pli­cité de facteurs, notam­ment physio­lo­giques, les marqueurs ADN, socio-écono­miques, les traits person­nels uniques, le stress de haut niveau et les événe­ments stres­sants tels que les examens ou les grandes tran­si­tions comme le passage du secon­daire au post­se­con­daire. 

Selon l’As­so­cia­tion Médi­cale Cana­dienne, deux personnes sur trois souffrent en silence, crai­gnant d’être jugées et reje­tées en raison de la stig­ma­ti­sa­tion liée à la santé mentale. Les statis­tiques de plusieurs orga­ni­sa­tions telles que le Cana­dian Natio­nal College Health Assess­ment, les Insti­tuts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Centre de toxi­co­ma­nie et de santé mentale sur la santé mentale dans les écoles post­se­con­daires, où les campus forment la majeure partie des établis­se­ments, sont effrayantes.

Le tableau ci-dessus résume les résul­tats d’une recherche menée en 2016 sur ce que les personnes inter­ro­gées ont ressenti au cours des douze mois précé­dents, ce qui, si cela devait se repro­duire aujourd’­hui à l’époque de la COVID-19, serait astro­no­mique.

Il montre que la santé mentale est l’une des condi­tions les plus mal comprises par les gens, car elle n’est pas appa­rente à l’ob­ser­va­tion et, lorsque les condi­tions s’ag­gravent et commencent à présen­ter des symp­tômes obser­vables, il peut être trop tard pour offrir une forme d’aide. Il convient de noter qu’a­vec des inter­ven­tions hâtives, une majo­rité de patients se réta­blissent et mènent une vie produc­tive.

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Centre d'Excellence Autisme - Tours et Troubles Neurodévelopmentaux

 Excellence Center in Autism of Tours      

CORONAVIRUS] Covid-19 et émotions chez l'enfant : un guide pratique pour  les parents - CHRU de Tours

Présentation d'exac.t
 
Centre d'Excellence sur l'Autisme et les Troubles du Neurodéveloppement

Le gouvernement français a lancé en 2018 la Stratégie Nationale pour l ’Autisme au sein des troubles du neurodéveloppement, dont l'une des étapes a consisté en l’identification de Centres d’Excellence dans ces domaines. 

Le projet ExAC-T (Excellence in Autism Center -Tours), porté par le CHRU de Toursa été sélectionné au printemps 2019 pour constituer l’un des 3 centres d’excellence français.

Reposant sur un noyau d’équipes ayant depuis de nombreuses années des collaborations transdisciplinaires actives, ce projet vise à fédérer, grâce à une expertise reconnue depuis 50 ans dans le diagnostic, les interventions, la formation et la recherche dans l’autisme, un ensemble d’équipes hospitalo-universitaires et de recherche, labellisées, tourangelles, régionales et interrégionales.




L’auteur des mystérieux “Barbus Müller” est enfin connu

LeJournaldesArts.fr - 1er site quotidien sur l'actualité du monde de l'art  et son marché

PAR INGRID DUBACH-LEMAINQUE, CORRESPONDANTE À NEUCHÂTEL (SUISSE)   LE 25 OCTOBRE 2020 

Un spécialiste des arts populaires a enquêté et identifié le créateur de ces sculptures remarquées par Dubuffet et collectionnées avant lui par Josef Müller. Une petite vingtaine de ces pièces sont présentées au Musée Barbier-Mueller.

Antoine Rabany, sculpture Barbu Müller, France, Auvergne, Chambon-sur-Lac ?, fin XIXe début XXe siècle, roche volcanique (trachyte), 42 x 23 x 20 cm, anc. coll. Josef Müller, acquise en 1939 de Mme Vignier. © Photo Luis Lourenço / Musée Barbier-Mueller
Antoine Rabany, sculpture « Barbu Müller », France, Auvergne, Chambon-sur-Lac ?, fin XIXe début XXe siècle, roche volcanique (trachyte), 42 x 23 x 20 cm, anc. coll. Josef Müller, acquise en 1939 de Mme Vignier.
© Photo Luis Lourenço / Musée Barbier-Mueller

Genève. « Ce sont des statues de granit […] de hauteur environ 60 à 70 centimètres, peut-être sculptées dans des bornes arrachées aux chemins. On dirait que plusieurs sont l’œuvre d’un seul homme. Tous éléments d’information sur ces statues font défaut. Aussi bien s’en passent-elles allègrement. Que nous importe si leur auteur était bureaucrate ou vacher, vieux ou jeune ? » C’est avec cette description de figures en pierre de lave naïvement sculptées que Jean Dubuffet publiait son premier numéro des Cahiers de l’Art Brut aux éditions Gallimard en le consacrant aux « Barbus Müller et autres pièces de la statuaire provinciale ». Nous sommes en 1947 et l’artiste parisien, passionné par les créations d’art spontané, venait de découvrir, avant d’en acquérir lui-même, quelques exemplaires de ces figures sculptées – pour certaines portant la barbe – qu’il baptise ainsi en hommage au collectionneur suisse alémanique Josef Müller (1887-1977) qui possédait alors sept d’entre elles. Ce dernier, féru d’« art primitif », avait acheté, pour compléter sa collection d’artefacts, ces pièces à la provenance dite « vendéenne » auprès d’une antiquaire parisienne.

Covid-19 : il serait temps de changer de test de dépistage …

Publié le 16/10/2020

Le dépistage de la Covid-19 s’inspire de la démarche adoptée en clinique face à des maladies le plus souvent chroniques dans des situations qui n’ont rien à voir avec celle de la pandémie actuelle (1). Il est temps de changer de braquets si tant est que l’on veuille ou puisse appliquer le mantra: “tester, tracer, isoler “à l’échelon de la population, en supposant qu’il soit ainsi possible de terrasser un dragon qui a plus d’un tour dans son sac à dos…

La santé mentale éprouvée par l’épidémie de Covid-19

L’émergence rapide de la pandémie de Covid-19 et les mesures de contraintes prises pour l’enrayer depuis plusieurs mois ont aggravé les troubles de l’anxiété, du sommeil et les états dépressifs d’une partie de la population.

Par  Publié le 24 octobre 2020

Un patient dans les jardins d’un centre psychiatrique à Bondy, le 7 mai.

Au printemps, jusqu’à 4,6 milliards de personnes ont été confinées à leur domicile dans le monde, soit presque 60 % des habitants de la planète. De nombreux pays ont pris des mesures coercitives afin d’imposer un ralentissement de la vie sociale, dans le but d’enrayer la pandémie de Covid-19.

Les conséquences sanitaires et économiques de l’épidémie sont criantes, mais cette crise a également des répercussions psychologiques sur les populations touchées. Plus difficiles à mettre en évidence, mais pas moins importantes, ces conséquences sur la santé mentale des populations inquiètent de plus en plus les professionnels.

« L’une des principales caractéristiques de cette pandémie est la masse d’informations associée à une évolutivité inégalée des informations, que ce soit de la part des experts scientifiques, médicaux, des décideurs ou entre pays »note une équipe française de chercheurs en psychiatrie dans la revue L’Encéphale.

A cela s’ajoutent les troubles psychologiques associés à la perte d’un proche, à la peur d’être contaminé ou de contaminer son entourage, et à la raréfaction des relations sociales (amicales ou familiales). Autant de facteurs qui favorisent la montée des états anxieux, dépressifs, des problèmes de sommeil ou du stress.

Clofoctol : la mystérieuse molécule anti-Covid de Pasteur Lille ?

Lille, le mercredi 14 octobre 2020 - Fin septembre, la presse (dont le JIM) faisaient ses choux gras de la découverte d’un mystérieux « médicament miracle » à l’Institut Pasteur de Lille (IPL).

Cette molécule « anonyme » avait été identifiée grâce à des recherches de repositionnement menées sur près de 2 000 médicaments testés in vitro sur le SARS-COV2.

« Nous avons démontré in vitro qu’une molécule est active contre le coronavirus. Nous l’avons testée sur des cellules humaines du poumon et les résultats se sont révélés très prometteurs. Pris aux premiers symptômes de la maladie, ce médicament réduit la charge virale du porteur de la maladie, évite la contagion. Pris plus tard, il contrecarre ses formes graves. Son action est bien celle d’un antiviral et non celle d’un anti-inflammatoire » expliquait alors le Pr Benoît Déprez, directeur scientifique de l’IPL.

Plus malades, plus précaires : le Covid cisaille les pauvres

Par Tonino Serafini et Aude Massiot — 

A Saint Etienne, le 22 octobre. La métropole détient le taux d'incidence le plus élevé du territoire.

A Saint Etienne, le 22 octobre. La métropole détient le taux d'incidence le plus élevé du territoire. Photo Hugo Ribes. Item pour Libération

Près de Saint-Etienne ou dans la métropole lilloise, certains des quartiers les plus défavorisés sont aussi les plus touchés par l’épidémie. Les facteurs aggravants liant pauvreté et maladie ont fait l’objet d’une étude de l’Inserm.

En l’espace de dix jours, la situation épidémiologique a pris un tournant plus qu’inquiétant dans certaines régions de France. Entre le 15 au 21 octobre, les métropoles de Saint-Etienne, Lille et Lyon ont atteint des taux d’incidence extrêmement élevés, respectivement de 962, 806 et 721. Cet indicateur correspond au nombre de personnes positives au test PCR pour 100 000 habitants, sur sept jours. En comparaison, le Grand Paris est à 426… Comment expliquer de telles différences avec le reste du pays qui, lui aussi, vit sa deuxième vague, mais à un niveau pour l’instant moins élevé ? Un facteur déterminant semble se démarquer pour éclaircir les raisons d’une telle situation : la précarité des populations touchées.

Andrew Edlin Gallery

 Paris - Outsider Art Fair

October 21-30, 2020

Andrew Edlin Gallery

Andrew Edlin Gallery was established in 2001 in a loft space in Chelsea with a program focused on outsider artists. In 2002, the gallery relocated to 20th street and received acclaim for being the first to exhibit the works of legendary Swiss artist Hans Krüsi in North America. In 2006, the gallery was awarded exclusive representation of the estate of Henry Darger. In 2009, the gallery moved to a light-filled ground floor space in lower Chelsea where it continued to hold provocative exhibitions of both trained and untrained artists. In subsequent years, the gallery has come to represent and exhibit...

  • James Castle, Untitled (Yellow car and two figures), n.d.
    James Castle
    (1899-1977)
    Untitled (Yellow car and two figures), n.d. 




  • L'insoutenable légèreté des soirées pyjama du couvre-feu

     SLATE

    Clémentine Gallot — 

    Une bouteille de vin et des charentaises. «C'est un apéro où l'on emmène sa brosse à dent et son produit à lentilles», résume Pauline, Parisienne de 28 ans. La France de 2020 rivalise de petits arrangements pour réenchanter des soirées écourtées par le couvre-feu. Ce vivre-ensemble nocturne aux allures de conciliabule a l'avantage d'être discret.

    Une intimité retrouvée après le lien social distendu pendant le confinement: «C'est un moyen de se réconforter, une question de santé mentale», confirme Pauline. On se souvient que «dès le début du confinement, l'une des plus grandes craintes était de perdre le lien social, au-delà de la crise économique, on pensait surtout à continuer à être une espèce sociale, rappelle Fanny Parise, anthropologue à l'Institut lémanique de théologie pratique de Lausanne. Il y a d'abord eu la continuité numérique puis, avec le déconfinement et le couvre-feu, les individus s'adaptent et mettent en place des stratégies.»

    Thomas, 31 ans, installé aux Lilas (Seine-Saint-Denis) a ainsi accepté l'invitation à dormir chez son cousin. Après cette séance d'introspection matinale et familiale, il est formel: «Je trouve que la tranquillité du matin aide aux discussions un peu plus profondes, hors de la frénésie du soir.» L'occasion, également, d'une séance de rattrapage entre parents débordés. «On se connaît depuis onze ans, beaucoup sont mamans et la possibilité de passer ensemble du temps long est précieuse», confirme Ornella, 34 ans, à Villejuif (Val-de-Marne), qui a combiné, pour cinq convives, le temps d'une nuit, raclette et petit-déjeuner.

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