Dans une tribune au « Monde », l’économiste Marie-Anne Valfort estime que l’on ne peut pas opposer ces deux tendances. Il faut les prendre en compte dans leur complémentarité afin de lutter contre la violence terroriste et l’exclusion sociale.
LE MONDE | |
Par Marie-Anne Valfort (Economiste, Ecole d’économie de Paris-université Paris-I-Panthéon-Sorbonne-IZA)
Tribune. Toutes les grandes religions sont traversées par des courants sectaires prônant une lecture littérale et absolutiste des textes sacrés. Dans l’histoire récente de notre pays cependant, comme dans celle de nombreux autres, c’est au sein de l’islam que ces tendances radicales ont pris le plus d’ampleur.
Depuis le 11 septembre 2001, les travaux de recherche se sont multipliés pour identifier les facteurs pouvant amener des individus à perpétrer au nom de l’islam des actes terroristes contre les pays mêmes qui les ont vu grandir.