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jeudi 21 novembre 2019

Méta-analyse : il n’y a pas pire système, mais nous n’en connaissons pas de meilleur ?




Londres, le samedi 23 novembre 2019 – A l’exception de quelques esprits marginaux et décalés, la grande majorité de la communauté médicale est convaincue que la médecine doit être fondée sur les preuves. C’est-à-dire qu'elle doit s’appuyer sur des recommandations adoptées par des sociétés savantes certifiées qui elles-mêmes reposent sur des travaux concordants dûment publiés dans des revues à comité de lecture, dont la relecture par les pairs garantit le sérieux et la cohérence.

Fraudes intéressées à tous les étages

Un édifice parfait s’il n’était truffé de failles qui conduisent régulièrement à remettre en cause ces preuves et qui donnent du crédit à de nombreuses critiques, même quand elles sont en réalité mues par des intérêts très différents que l’établissement de la vérité scientifique. Classiquement, les preuves sur lesquelles se fondent les autorités médicales pour établir leurs recommandations sont issues de méta-analyses et des revues systématiques réalisées par les institutions les plus fiables en la matière. Cependant, ces revues systématiques sont entachées de nombreux biais.
D’abord, les risques de conflits d’intérêt sont régulièrement signalés et face à des sujets tels que la vaccination de masse ou la supplémentation de certaines populations, ils sont susceptibles d’être tout à la fois fréquents et prégnants et en même temps difficiles à réellement dépister. De fait, la protection d’un groupe de population est d’une importance telle qu’il peut être périlleux de remettre en cause le bien-fondé d’une campagne au motif qu’il existe des liens d’intérêt avec les auteurs d'un travail, liens d’intérêt difficilement évitables compte tenu de l’enjeu et qui donc ne peuvent à eux seuls totalement remettre en cause l’efficacité et l’innocuité d’une pratique de masse. Néanmoins, le nombre de personnes concernées est tel que les intérêts financiers sont tout autant importants et que l’on ne peut nier qu’ils aiguisent des appétits qui pourraient potentiellement faire passer au second plan la santé publique. En tout état de cause, l’existence de liens d’intérêt fonctionne comme un élément de blocage complexe : elle permet la remise en cause, de manière éthiquement légitime, mais sur des fondements non scientifiques et médicaux, de programmes qui pourraient pourtant être efficaces.
Parallèlement aux liens d’intérêts, les travaux sont également minés par les fraudes, fraudes favorisées par le système de financement de la recherche qui incite à la publication et qui peut conduire certaines équipes à maquiller leurs données ou à les gonfler artificiellement, faisant passer leurs travaux par exemple pour des essais randomisés, quand ils n’en remplissent nullement les critères.

Trouver la faille

Liés à ces liens d’intérêts (qui entacheraient par exemple la crédibilité des méta-analyses du groupe Cochrane à propos de la vaccination HPV) et à ces fraudes, les doutes rejaillissent sur la constitution même des méta-analyses.
Par ailleurs, la qualité des études incluses peut être sujet à caution, soit parce qu’elles sont décalées par rapport à la réalité clinique, soit parce qu’elles manquent de robustesse statistique. Or, en se concentrant sur ces éléments, l’ensemble d’une méta-analyse peut être discréditée, même quand certaines des motivations des opposants ne sont probablement pas toutes liées à la rigueur scientifique. Ainsi, les méta-analyses soulignant les risques liés aux traitements hormonaux substitutifs sont régulièrement remises en cause en France par ceux qui prétendent que les travaux inclus ne correspondent pas à la réalité des patientes françaises. Or, ces critiques sont formulées par des personnalités qui défendent par ailleurs la nécessité d’un accompagnement des patientes au moment de la ménopause. N’utilisent-elles pas à leur profit la critique d’une faille (peut-être vénielle, voire inexistante) des méta-analyses en question pour assoir leur position ? De la même manière, récemment, des chercheurs ont remis en cause la pertinence des travaux affirmant la dangerosité d’une sur consommation de viande, observant la faible significativité statistique des études utilisées et l’existence de biais. Néanmoins, n’est-il pas possible de considérer que ces méta-analyses s’inscrivent dans un contexte fort d’éléments (physiologiques et  épidémiologiques) concordants ?

Laura Mulvey: «L’image de la femme ne changera pas, tant que les femmes ne contrôleront pas la machine»

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Laura Mulvey: «L’image de la femme ne changera pas, tant que les femmes ne contrôleront pas la machine»
Laura Mulvey: «L’image de la femme ne changera pas, tant que les femmes ne contrôleront pas la machine» Illustration Fanny Michaëlis

Inventeure du concept de «male gaze», qui théorise le fait que le cinéma est conçu quasi exclusivement selon une perspective d’homme hétérosexuel, imposant aux spectateurs une vision du monde purement masculine, la cinéaste et féministe britannique, qui prône l’avènement d’un «regard féminin», poursuit sa déconstruction de l’industrie du film et décrypte, dans un ouvrage de 1996 enfin traduit en français, les liens entre marchandise et image du corps.

Laura Mulvey
Pour faire vaciller le cinéma français, rien de plus simple qu’une paire de mots. Il y a #MeToo, qu’on ne présente plus. Et il y a «male gaze», ou regard masculin, concept devenu un classique de la déconstruction genrée des films, qui a resurgi au moment où le milieu s’interroge sur sa violence structurelle. Forgée en 1975 par la Britannique Laura Mulvey (photo DR) dans un essai retentissant, Au-delà du plaisir visuel, mêlant théorie du cinéma, féminisme et psychanalyse, l’expression révélait une évidence devenue invisible à force de crever les yeux : le cinéma impose à ses spectateurs d’adopter une perspective d’homme hétérosexuel. L’idée a mis du temps à traverser la Manche - la version intégrale du texte n’a été traduite qu’en 2018 - et ces jours-ci paraît la traduction d’un autre ouvrage passionnant de Laura Mulvey, Fétichisme et curiosité (éd. Brook), datant de 1996, où elle pointe notamment les liens entre fétichisme des corps et de la marchandise. La cinéaste (1) et universitaire y revient plus longuement sur le regard de la spectatrice, dont la curiosité est «mise en éveil par la vision spectaculaire de la femme», et rappelle que le cinéma, industrie de l’illusion, a toujours attisé «le désir de mettre au jour».

L’expression «male gaze» fait désormais partie du discours cinéphile contemporain. Quel regard portez-vous, quarante ans plus tard, sur la longévité du concept ?
Je crois qu’il est utile de revenir sur le contexte dans lequel je l’ai élaboré. L’idée d’un regard masculin est évidente, quand on y pense, il suffit simplement de changer de perspective politique et idéologique. Cela a été possible pour moi, dans les années soixante-dix, car j’avais auparavant passé énormément de temps au cinéma. Avec un groupe d’amis, nous suivions religieusement les préceptes des Cahiers du cinéma, qui avaient redécouvert le vieil Hollywood des années cinquante. Lorsque je me suis intéressée au féminisme, cela m’a conduit à opérer un changement radical dans la manière dont je regardais les films. Je suis passée d’un état totalement absorbé à un état plus détaché et critique, où soudain les films que j’avais adorés me semblaient irritants et misogynes. Ce fut un changement assez abrupt, mais qu’il faut remettre en contexte. Le vieux cinéma se mourait, un nouveau cinéma, expérimental, était en train de naître, et l’on commençait à voir des films passionnants signés par des femmes : Chantal Akerman, Yvonne Rainer…

Peut-on être médecin et tatoué ?

Medscape Logo

Siobhan Harris   8 novembre 2019

Peut-on être médecin et tatoué ? Il n’est pas question ici du petit tatouage discret gravé sur l’épaule ou la cheville, bien souvent invisible pour les non-intimes, mais bien de motifs prenant une large place sur une ou des parties du corps et difficilement dissimulables hiver comme été aux patients et aux confrères. Dans quelle mesure ces représentations artistiques corporelles entravent-elles la pratique de la médecine ou la relation à l’autre ? Les mentalités sont-elles en train d’évoluer ? Le médecin est-il à l’image de la société ? Ce sont les questions que se sont posés nos confrères de Medscape UK. Pour y répondre, ils ont interviewé le Dr Sarah Gray, une jeune australienne de 31 ans, interne en chirurgie, qui s’est vue attribuer le titre de « médecin le plus tatoué au monde ».SL
Royaume-Uni/ Australie Les médecins peuvent-ils avoir autant de tatouages qu’ils le souhaitent ? Sont-ils une forme d’expression de soi acceptable chez eux comme chez n’importe qui d’autres, ou existe-t-il des règles particulières pour les médecins ?
Tatouages colorés dans la zone grise
C’est une zone grise. Il n’y a pas de recommandations de bonne pratique de la part du General Medical Council (l’équivalent britannique de l’Ordre des médecins, ndlr), c’est vu comme un sujet qui a à voir avec la personne et son employeur.
A un niveau local, les entreprises peuvent avoir des politiques particulières concernant l’apparence, lesquelles « couvrent » les tatouages.
Par exemple, un groupement hospitalier dépendant du système public (NHS) dans le Oxfordshire considère que tout tatouage potentiellement agressif ou intimidant doit être recouvert, tant que cela n’infère pas avec les protocoles concernant l’hygiène des mains (port de manches longues et risque de contamination qui en découle).
Une étude parue en 2018 sur les perceptions des étudiants en médecine et du personnel médical de l’Université de Dundee suggère que pour certains médecins certaines représentations tatouées ne seraient pas très appropriées. Les uns et les autres ont considéré d’un commun accord que les tatouages qui représentent des visages sont les plus controversés.

Briser les stéréotypes

On assiste à une « renaissance » du tatouage actuellement, ils ne constituent absolument plus une « niche ». On estime qu’un adulte sur 5 au RU a un tatouage et chez les plus jeunes, la proportion est encore plus grande. Si les médecins sont représentatifs de la société dans son ensemble, la question de porter ou non un tatouage, et quel type de tatouage, doit-elle encore se poser ?
Nos confrères ont interrogé sur la question le Dr Sarah Gray, 31 ans. Outre le fait d’être interne en chirurgie à Adélaïde (Australie) pour être chirurgien orthopédique, elle est aussi « le médecin le plus tatoué au monde » et souhaite briser les stéréotypes de ce à quoi un médecin traditionnel devrait ressembler.

Comment vos patients et vos collègues réagissent-ils à vos tatouages ?

Dr Sarah Gray : De façon positive. On me complimente souvent sur mon apparence colorée. Les patients, surtout la jeune génération, trouvent que c’est un bon moyen de casser les barrières et disent que je suis plus abordable que certains médecins plus traditionnels.

Fatoumata Ba, la Sénégalaise qui perce les secrets du sommeil

En Afrique, la science au féminin (5). La chercheuse, devenue spécialiste de l’apnée du sommeil, n’avait jamais entendu parler de cette pathologie avant que sa sœur soit diagnostiquée.
Par Victoire Achard  Publié le 22 novembre 2019
La chercheuse en physiologie Fatoumata Ba.
La chercheuse en physiologie Fatoumata Ba. Layepro pour la Fondation L’Oréal
Pour Fatoumata Ba, tout commence par une histoire de famille. L’apnée du sommeil, la chercheuse n’en avait jamais entendu parler avant que ce diagnostic ne soit posé sur la pathologie dont souffrait sa sœur. Quelques années plus tard, la voilà récompensée par la Fondation L’Oréal et l’Unesco, jeudi 21 novembre à Dakar, pour ses travaux sur ce trouble méconnu auquel elle consacre sa thèse de doctorat.
La Sénégalaise est reconnue comme une des spécialistes du sujet. Une des rares chercheuses africaines en pointe sur ce syndrôme, dans un pays où « les études sur le sommeil sont très récentes et peu approfondies, faute d’équipements adéquats », explique la jeune quadragénaire : « Bien que cette pathologie soit fréquente et entraîne des complications telles que l’obésité, l’hypertension et le diabète, elle est sous-diagnostiquée car les professionnels de la santé ne la connaissent souvent pas. » Et c’est ce qu’elle voudrait contribuer à changer.
En s’intéressant à ce sujet, la chercheuse n’a pas choisi un chemin facile. Elle se rend vite compte que mener des études sur le sommeil est un défi au Sénégal, même si elle est rapidement remarquée par le professeur Lamine Gueye, directeur de la chaire de science de la santé à l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis, qu’elle rejoint.
Il lui faudra pourtant apprendre la patience. Alors qu’elle a commencé ses recherches en 2011, le laboratoire de l’UGB ne dispose d’un appareil de polysomnographie, primordial pour ses expériences, que depuis trois ans. Et neuf ans lui seront nécessaires pour venir à bout de sa problématique et écrire sa thèse, qu’elle espère soutenir en 2020. « C’est long », concède celle à qui ses pairs ont si souvent conseillé – en vain – de laisser tomber et de passer à autre chose.
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CAFÉ JOYEUX AIDE À REDONNER CONFIANCE ET DIGNITÉ À DES PERSONNES PORTEUSES DE HANDICAP MENTAL OU COGNITIF EN LEUR OFFRANT UN TRAVAIL EN MILIEU ORDINAIRE

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Claude Legault : plonger dans l’univers psychiatrique

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PUBLIÉ LE VENDREDI 22 NOVEMBRE 2019

Il porte des lunettes, un pull par dessus une chemise et a l'air sérieux.
Claude Legault dans le rôle de Henri Lacombe Photo : Sphère Média Plus
Une rencontre déterminante
Au début de l’aventure Cerebrum, Richard Blaimert et Claude Legault ne se connaissaient pas. Lorsque l’acteur a appris qu’on avait pensé à lui pour ce rôle, il a tout de suite voulu discuter avec l’auteur. Leur première rencontre a eu lieu un soir d’hiver, lors d’une grosse tempête de neige : « On est allés manger ensemble un soir, se souvient Claude Legault. On était à peu près les deux seuls caves qui essayaient de se rendre quelque part ce soir-là! (rires) Je l’ai initié au dry martini et il a trouvé ça rough un peu. Je voulais voir quel genre de bonhomme c’était. J’aimais déjà ce qu’il faisait; j’appréciais beaucoup son écriture, et pour moi ça compte beaucoup. »

mercredi 20 novembre 2019

« Je suis très choquée » : passe d'armes entre Agnès Buzyn et un député PS sur le plan hôpital [vidéo]

PAR 
ANNE BAYLE-INIGUEZ -  
PUBLIÉ LE 21/11/2019

Crédit photo : Assemblée Nationale
« J'étais à l'hôpital public pendant que vous étiez aux affaires. Je l'ai vue, moi, la dégradation, je l'ai vécue ! » C'est une ministre de la Santé extrêmement agacée qui a défendu son plan hôpital ce mercredi 20 novembre face aux critiques acides du député socialiste Joël Aviragnet. En fin de journée, Agnès Buzyn a subi pendant 45 minutes les foudres de plusieurs élus de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale à propos du contenu du plan hôpital présenté le matin même avec Édouard Philippe.
Parmi les élus qui ont pris la parole, Joël Aviragnet a été le plus vindicatif. « Mépris et suffisance »« inconséquence et désinvolture » : le député PS de Haute-Garonne a reproché à la ministre de la Santé de ne pas avoir pris en compte, dans l'élaboration des nouvelles mesures pour l'hôpital, le plan d'urgence « financé, solide et ambitieux » que le groupe socialiste avait rendu public trois semaines plus tôt« Non seulement votre plan est moins ambitieux que le nôtre, mais il s'appuie sur du déficit public ! », a jeté le député, accusant le gouvernement d'avoir « perdu trois semaines » pour un résultat « très insuffisant » et qui « laisse à désirer sur l'attractivité des carrières »
D'ordinaire calme, Agnès Buzyn a haussé le ton pour répondre : « Si vous pouvez me citer une seule mesure du gouvernement précédent qui concerne l'hôpital public, vous me le dites ! J'aimerais bien savoir ce qu'on a investi dans l'hôpital public dans ces 5 dernières années [à part] les ONDAM [évolution des dépenses maladie, NDLR] les plus bas et les tarifs les plus bas. C'est le quinquennat précédent qui a aggravé la dette hospitalière comme jamais ! » Très remontée, la ministre a continué sur sa lancée en invoquant l'héritage. « Quand je suis arrivée, j'avais un milliard d'euros de déficit dans les hôpitaux publics en 2017. Je l'ai réduit de moitié l'année dernière ».

Où la TCC éloigne les cauchemars

Publié le 14/11/2019




The Canadian Journal of Psychiatry évoque un thème assez peu abordé dans la presse médicale, malgré son aspect pratique et son caractère « assez commun » : quel traitement proposer aux patients psychotiques souffrant de cauchemars ? Réalisé « à l’insu de l’évaluateur » et concernant « 24 participants avec des cauchemars et des délires de persécution », cet essai évalue les bénéfices potentiels de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) focalisée sur l’imagerie pour traiter les cauchemars, relativement à leur gravité et à celle des délires de persécution. Les auteurs précisent que des cauchemars non traités peuvent d’ailleurs « alimenter des délires de persécution en incarnant les peurs par des détails sensoriels abondants », autrement dit en leur donnant une apparence angoissante de réalité.

Pour le patron du MEDEF, l'hôpital public a « un problème de management » et non de moyens

PAR 
ANNE BAYLE-INIGUEZ
PUBLIÉ LE 19/11/2019

Crédit photo : AFP
Le président du MEDEF Geoffroy Roux de Bézieux ne tient pas en haute estime l'idée d'un « plan d'urgence », assorti de moyens financiers supplémentaires, pour résoudre la crise à l'hôpital public. « On met beaucoup d'argent dans le service public, mais plus on en injecte, plus il dysfonctionne ! », a-t-il lancé ce mardi lors d'une conférence de presse, à la veille des annonces du gouvernement, mercredi.