blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 6 mars 2019

Les locaux de l'ARS à Caen envahis par des salariés en psychiatrie

Résultat de recherche d'images pour "tendance ouest logo"

Publié le 


Les manifestants devant l'entrée de l'ARS de Caen © Charles de Quillacq


Ce mardi 5 mars 2019, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant les locaux de l'agence régionale de santé à Caen (Calvados). À l'appel de la CGT, infirmières, aides soignants, médecins sont venus dire leur ras-le-bol. Ils protestent contre la détérioration des conditions de travail dans les hôpitaux psychiatriques de la région. Les manifestants voulaient transmettre une motion aux responsables de l'ARS.


Lewis Carroll (3/4) Pour les petites filles et pour Dieu

LA COMPAGNIE DES AUTEURS par Matthieu Garrigou-Lagrange
06/03/2019
58 MIN


Nous proposons aujourd'hui une approche psychanalytique de l'oeuvre de Lewis Carroll.


Illustration d'Alice au Pays des merveilles par John Tenniel en 1889.
Illustration d'Alice au Pays des merveilles par John Tenniel en 1889.  Crédits : Photo by The Print Collector/Getty Images - Getty

Sophie Marret-Maleval est directrice du département de psychanalyse de l'Université Paris 8. Elle a notamment publié Lewis Carroll. De l'autre côté de la logique aux Presses Universitaires de Rennes en 1995, et co-dirigé les actes du colloque Lewis Carroll et les mythologies de l'enfance (Rennes, 2003). 
Avec elle, et à travers le prisme de la psychanalyse, nous faisons le lien entre les deux pans de la production de Lewis Carroll : la littérature et les mathématiques. 


Yvette Roudy : «Il faut d’abord atteindre l’égalité professionnelle»

Par Catherine Calvet et Léa Mormin-Chauvac — 
Yvette Roudy, alors ministre déléguée chargée des Droits de la femme, le 6 avril 1984.
Yvette Roudy, alors ministre déléguée chargée des Droits de la femme, le 6 avril 1984. Photo Julien Cassagne. AFP


Entretien avec Yvette Roudy, première ministre des Droits des femmes, à l’occasion de la reparution de «la Femme mystifiée», classique féministe de l’Américaine Betty Friedan durant les années 60, qu’elle avait alors traduit et préfacé.

La féministe américaine Betty Friedan a déclenché en 1963 la «deuxième vague féministe» en publiant The Feminine Mystique. Elle y décrivait l’étrange «problème sans nom» dont souffrent les femmes au foyer américaines, les «desperate housewives»des années 60. Le retentissement du livre aux Etats-Unis sera tel que Betty Friedan créera par la suite la National Organization for Women (NOW, ce qui signifie aussi «maintenant»). NOW jouera un rôle essentiel sur la scène politique et culturelle américaine dans les années 60 et 70. L’ouvrage est encore un best-seller aujourd’hui outre-Atlantique.
Les éditions Belfond profitent du lancement du mois féministe (dont le mot d’ordre est «Féministe n’est pas une insulte») pour rééditer pour la première fois la Femme mystifiée depuis sa traduction de l’américain par Yvette Roudy en 1964. Aujourd’hui âgée de 89 ans, première ministre des Droits des femmes nommée en France en 1981 par François Mitterrand, elle en a écrit la préface dans laquelle elle raconte sa formation et son parcours. Issue d’un milieu ouvrier, elle passe son bac par correspondance et entre très jeune dans la vie active. Pour elle, tous les apprentissages se font dans l’action. C’est elle qui fera voter en 1982 le remboursement de l’IVG, ainsi qu’une loi sur l’égalité professionnelle en 1983 dont elle regrette qu’elle ne soit toujours pas appliquée aujourd’hui.

Mères seules, pensions à elles

Par Virginie Ballet — 
Le non-paiement des pensions alimentaires touche environ 35% des familles monoparentales.
Le non-paiement des pensions alimentaires touche environ 35% des familles monoparentales. PHOTO ANNE BOUILLOT. HANS LUCAS


Alors qu’un tiers des parents solos, pour la plupart des femmes, vivent sous le seuil de pauvreté, Terra Nova propose dans une note publiée ce mercredi de mieux lutter contre les impayés de pension alimentaire, dénonçant notamment la charge mentale qu’elle constitue.

Pour un enseignement du clitoris dans tous les manuels de SVT

change.org



" Quel est le point commun entre Maé, 15 ans, Nora, 20 ans, Anne-Laure, 36 ans, Aissatou, 41 ans, sans oublier Huguette, 65 ans et Li, 85 ans ? "
Jusqu'à la semaine dernière, elles ne savaient pas à quoi ressemblait un clitoris.
Que voulons-nous ?
Dénoncer l’Analphabétisme de la sexualité Féminine en France et revendiquer le droit à l’égalité d’éducation sexuelle.
  • Le clitoris est l’organe essentiel du plaisir sexuel des femmes, pourtant, il demeure un organe oublié des manuels scolaires. Selon un rapport sur l’éducation sexuelle remis en juin 2016 par le Haut Conseil à l’égalité, un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles possèdent un clitoris et 83% d’entre elles ignorent sa fonction érogène.
Ce que nous demandons:
  • Nous demandons officiellement à Marlène Schiappa, Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, ainsi qu’à Monsieur Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education nationale que l’anatomie du clitoris soit  fidèlement représentée, comme un organe faisant partie intégrante de l’appareil génital féminin, et ce dans tous les  manuels scolaires de SVT. Et nous leur demandons aussi d'inscrire la mention du clitoris dans les programmes scolaires de SVT, et d'accompagner cet enseignement d'une formation solide des enseignants pour une éducation à la sexualité sans tabou ni censure.
  • Lire la suite ...

Quand les parents prennent du cannabis

Publié le 06/03/2019



La consommation de cannabis débute presque toujours à l’adolescence ou chez l’adulte jeune alors même que le cerveau se modifie dans sa structure et ses fonctions. Une initiation précoce et une prise journalière augmentent le risque de problèmes cognitifs, comportementaux et de santé mentale. Les dérivés actuels ont une teneur en cannabinoïdes et une durée d’action plus prolongée. La légalisation du cannabis réalisée ou envisagée dans beaucoup d’états pose la question de l’incitation à la consommation pour les enfants dont les parents prennent cette drogue.

Aux Etats-Unis, le cannabis a un goût de luxe chez Barneys

THE ATLANTIC (WASHINGTON)

Le prestigieux grand magasin Barneys ouvre un rayon consacré à l’herbe, signe de la respectabilité croissante de ce produit de l’autre côté de l’Atlantique.

Il n’y a pas si longtemps aux États-Unis, les Américains n’avaient pas intérêt à publier une photo de marijuana sur Internet. Leur employeur risquait de la voir. La police risquait de leur rendre visite. Le jeu n’en valait pas la chandelle si le seul objectif était d’avoir un compte Instagram un peu rebelle.

Pour la plupart des gens, rien n’a changé. Même dans les États où le cannabis est légal, fumer [au travail] peut vous coûter votre emploi. Si la police pense que vous avez de l’herbe à la maison ou dans votre poche, elle s’en servira de prétexte pour mener un nombre incalculable de fouilles, dont les conséquences touchent avant tout les minorités.

mardi 5 mars 2019

Loi de santé : Agnès Buzyn et Frédérique Vidal assurent le service avant vote

Loan Tranthimy
| 06.03.2019
commission affaires sociales
Crédit Photo : S. Toubon

L'audition d'Agnès Buzyn, ministre de la Santé, et de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, sur le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé a fait salle comble.
Hier, durant trois heures, les ministres ont tenté de rassurer les députés de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale du bien-fondé des réformes envisagées « pour garantir l'accès à des soins de qualité sur tous les territoires ».

Des psychologues demandent des structures d'hospitalisation de proximité en psychiatrie

Publié le 05/03/19

Pour le Syndicat national des psychologues des "maisons d'accueil psychothérapiques de proximité" permettraient des hospitalisations brèves en psychiatrie. Ouvertes 24h/24, elles pourraient réduire les longs séjours en EPSM.
Avec l'arrivée prochaine au Parlement de la loi de Santé qui entend réformer en profondeur les soins de proximité, l'organisation de ceux-ci occupera sans nul doute une large part des débats. Si pour l'heure la santé mentale n'est pas directement évoquée dans le texte gouvernemental, les acteurs concernés entendent bien qu'elle ne soit pas occultée. Ainsi, explique le secrétaire général du Syndicat national des psychologues (SNP), Jacques Borgy, lors d'un entretien avec Hospimedia à la mi-février, il sera proposé vraisemblablement des amendements spécifiques. Il souhaite par exemple que les psychologues puissent faire partie des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Le SNP a aussi plaidé auprès de plusieurs députés pour mettre en place de nouvelles organisations multiprofessionnelles pouvant prévenir les séjours longs en psychiatrie. Ces derniers sont extrêmement coûteux et souvent considérés comme inadéquates par les professionnels de santé (lire notre article).

Réforme de l’hôpital public : les propositions de l’Académie nationale de médecine

Univadis

Serge Cannasse    5 mars 2019

Dans sa séance du 12 février 2019, l’Académie de médecine a adopté par une très large majorité le rapport présenté par un groupe de travail sur la crise de l’hôpital public. Pour ses auteurs, elle a cinq dimensions : perte de sens, crise financière, managériale et de gouvernance, organisationnelle, sociétale. Le diagnostic porté est sévère. Dans ses grandes lignes, il reprend des constats déjà faits à maintes reprises par d’autres rapports.


Une insistance particulière est cependant accordée à certains d’entre eux. En premier lieu, les auteurs opposent deux « visions » de l’hôpital  : médicale et managériale, « à dominances économique et budgétaire ». La prédominance de la seconde conduit à une « éthique médicale bafouée ». À noter cependant que ce constat n’est pas partagé par certaines des 32 personnes interrogées par le groupe de travail : directeurs d’établissements, représentants de la FHF (Fédération hospitalière de France) et de l’ANAP (Agence nationale d’appui à la performance). Ils y voient plutôt une « mutation des pratiques ».


Arrêt des crises pour 30% des patients Les thérapies cognitivo-comportementales efficaces dans les crises non épileptiques psychogènes

Dr Irène Drogou
| 04.03.2019


Les crises non épileptiques psychogènes (CNEP), la troisième cause de malaise avec perte de connaissance, entraînent une stigmatisation et une forte anxiété anticipatoire chez les patients concernés. Pourtant, des solutions existent, comme s'en est fait l'écho le colloque « Épilepsie et émotions: prendre le contrôle de ses crises » à l'Institut du cerveau et de la moelle (ICM) le 18 février.

Bohars. Des ateliers thérapeutiques pour soigner la maladie mentale

Publié le 


Le 17 mars, l’association Avel Vor mettra en lumière le savoir-faire déployé par les patients de l’hôpital psychiatrique lors de leurs activités à médiation thérapeutique. Le Forum des loisirs créatifs se déroulera à la salle Roz-Valan à Bohars (Finistère), de 10 h à 18 h.

Participer à un concours de soupes, se lancer dans l’écriture à l’occasion du Printemps des poètes, préparer un forum de loisirs créatifs… À l’hôpital de jour de gérontopsychiatrie Trielen, toutes les occasions sont bonnes pour mettre en projet des patients de plus de 70 ans qui présentent une souffrance psychique.
« Les activités sont à médiation thérapeutique, expliquent Olivia Brémond et Véronique Renier, infirmières. Nos patients, qui vivent à domicile ou en structures, viennent ici une à trois fois par semaine. »
Le panel d’activités est varié : tricot, couture, mosaïque, jeux de société, relaxation, réflexologie, jardinage, marche… Chaque fois que c’est possible, l’équipe soignante fait en sorte que les patients « in t ègrent la vie du dehors »  : à l’occasion d’un pique-
nique, d’une sortie aux Capucins, d’une escapade au Fonds Leclerc ou à la SPA (Société protectrice des animaux) de Landerneau… En groupe, « la motivation de certains porte les autres » , constatent-elles.


L’adoption de la loi de bioéthique de nouveau repoussée

Elsa Bellanger
| 05.03.2019


La date d’examen et d’adoption de la loi de bioéthique par les parlementaires demeure incertaine. Hier, Marc Fesneau, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, a évoqué « un horizon de douze mois » pour une adoption définitive par le Parlement de ce texte qui prévoit notamment la proposition controversée de l'extension de l’assistance médicale à la procréation aux couples de femmes et aux femmes seules.

Grève : les infirmiers des urgences psychiatriques sur les nerfs

Publié le 

Un Nobel pour la féministe Loujain al-Hathloul, le prix de la liberté

Par un collectif d’enseignantes et enseignants , de Sorbonne Université — 



Image extraite de la vidéo publiée par Loujain al-Hathloul, avant sa première arrestation, en 2014, en Arabie saoudite.
Image extraite de la vidéo publiée par Loujain al-Hathloul, avant sa première arrestation, en 2014, en Arabie saoudite. Photo Loujain al-Hathloul. AP


Détenue depuis dix mois par les autorités saoudiennes, torturée, la militante paie son expression libre, dans l’espace public et sur les réseaux sociaux, pour faire avancer les droits des femmes.

PMA : la révision de la loi de bioéthique adoptée d'ici un an

04.03.2019



  • FIV
SPL/PHANIEZoom
Marc Fesneau, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, a fixé lundi « un horizon de douze mois » pour une adoption définitive par le Parlement de l'extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules.
Le projet de loi de bioéthique, où figurera cette mesure emblématique, « sera en Conseil des ministres avant l'été comme prévu » (et comme indiqué par Agnès Buzyn en janvier, NDLR). Ensuite « il suivra son chemin parlementaire », a précisé le ministre.

Agressions sexuelles et viols dans l'Ecusson : Lahcen Aghrod est condamné à 12 ans de réclusion

Publié le 


20 h 25 - La condamnation


La cour d'assises rend son verdict : Lahcen Aghrod est reconnu coupable de l'ensemble des infractions pour lesquelles il était jugé. La cour retient l'altération de son discernement, à cause de sa maladie mentale, ce qui en théorie doit faire diminuer d'un tiers la peine encourue.
Mais la cour, comme la loi le lui permet, décide de lui infliger une peine supérieure à cette peine théoriquement réduite : Lahcen Aghrod est condamné à douze ans de réclusion criminelle. Il est en outre condamné à un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans, avec une obligation de se soigner. Si il ne respecte pas ces obligations, il devra purger une peine de cinq ans de prison supplémentaire. En revanche, la cour a décidé de ne pas le condamner à une peine d'interdiction définitive du territoire national, ce que l'avocat général avait demandé.


lundi 4 mars 2019

Contre la stigmatisation de la psychiatrie, une spécialiste défend une meilleure coordination avec les généralistes

Sophie Martos
| 06.03.2019


Grèves de la faim, manifestations, happenings médiatiques… Les actions des professionnels de santé de la psychiatrie, déterminés à défendre leur spécialité, ont fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois. À plusieurs reprises, le secteur n'a cessé d'alerter le gouvernement sur la réduction des moyens et la charge de travail qui les étouffent à l'hôpital comme en ville. Invitée ce mercredi du Café nile (un think tank en santé), le Pr Marion Leboyer*, PU-PH à l'université Paris-Est Créteil et responsable du pôle de psychiatrie et d'addictologie du CHU Henri-Mondor est revenue sur les attentes de ces professionnels devant une salle comble, où plusieurs membres des ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur étaient présents.

C'est une première: des médecins vont prescrire légalement de la MDMA à des patients

Cover image
© iStock

On imagine toujours l'ecstasy tourner en festival plutôt que dans les cabinets des médecins. Mais cela pourrait changer. Israël a approuvé au mois de février la demande de traiter 50 cas de stress post-traumatique avec de la MDMA.

La MDMA est une amphétamine qui peut te faire serrer les dents, sauter de joie, défaillir, transpirer, déprimer et peut te donner envie de faire l'amour avec tout le monde. Mais depuis quelques années, des études très sérieuses sont réalisées sur l'usage de cette molécule psychostimulante dans le milieu médical.
En Israël, une cinquantaine de patients vont être soignés dans les prochaines mois avec de la MDMA. Le Ministère israélien de la santé a approuvé l’utilisation de la MDMA pour traiter ces patients atteints de troubles de stress post-traumatique (TPST). Cette administration se fera au centre médical Rambam de Haïfa et dans les hôpitaux psychiatriques de Be’er Yaakov, Lev Hasharon et Be’er Sheva.

Devant l'Autorité de la concurrence, Édouard Philippe plaide pour libéraliser certains secteurs de la santé

Marie Foult
| 05.03.2019


Édouard Philippe veut s'attaquer aux « angles morts du pouvoir d'achat » par une série de mesures libéralisant les secteurs de la santé, de l'automobile, du logement ou de la banque, a-t-il annoncé ce mardi lors d'un discours devant l'Autorité de la concurrence à Paris, à l'occasion des dix ans de l'institution.

Cancer : l’INCa s’attaque aux idées reçues

Elsa Bellanger
| 05.03.2019
Des « actions simples » peuvent « prévenir 40 % des cancers », martèle l’Institut national du cancer (INCa). « Chacun d’entre nous peut agir sur son risque de cancer grâce à des changements de comportements et habitudes de vie. » L’institution lance une campagne d’information pour « combattre les idées reçues » sur le cancer, alors que 33 % des Français pensent que l’on « ne peut rien faire pour éviter un cancer ».

Politiques du symptôme, symptômes du politique- journées d'Espace analytique 2019

15 - 16 - 17 mars 2019

Campus des Cordeliers,
15 rue de l’école de médecine, 75006 Paris

De toujours le symptôme est politique. Autrefois toute maladie était perçue comme un dysfonction- nement social supposant des stratégies collectives pour réintégrer le malade dans son groupe. Avec l’essor du capitalisme, il a pris la forme moderne de la biopolitique, c’est-à-dire une gestion des corps permise par l’avancée du discours de la science. La subversion freudienne, qui saisit le symptôme comme expression d’un désir refoulé et son accomplissement, soit une façon de jouir, n’est-elle pas elle-même un symptôme de ce dispositif venant l’interroger ? Lacan donnera à cette découverte toute sa portée, repérant Marx comme son inventeur, symptôme dé ni comme ce qui ne va pas dans le Réel. Dès lors, la psychanalyse comme discours s’articule en les écrivant aux autres modalités de lien social, lui donnant une autre dimension politique, sensible à l’évolution des discours.


Dans la peau d'un schizophrène : pour briser les tabous

Handicap.fr

3 mars 2019 • Par Cassandre Rogeret 

Dans la peau d'une personne schizophrène ? Cette expérience immersive est proposée à l'occasion des 16e Journées de la schizophrénie, du 16 au 23 mars 2019. L'objectif : briser les tabous et éradiquer les clichés.

Hallucinations auditives et visuelles, idées délirantes, propos incohérents, perte d'émotivité... La schizophrénie est un trouble psychique qui touche environ 670 000 personnes en France. Traités de « malades mentaux » (article en lien ci-dessous), de « fous », assimilés à des « psychopathes » dans des séries télé et propulsés à la une de la rubrique « faits divers», les personnes schizophrènes souffrent avant tout d'une stigmatisation bien ancrée. Un fléau contre-productif qui freine leur rétablissement. Pour ses 16e Journées, l'association dédiée propose une expérience immersive pour mettre à mal ces clichés. Du 16 au 23 mars 2019, elle permet à chacun de se glisser dans la peau d'une personne schizophrène.