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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 23 novembre 2021

Dans l'Aude, 2000 œuvres d'art de la collectionneuse Cérès Franco léguées à un musée


 




Odile Morain  publié 

La galeriste et collectionneuse Cérès Franco est décédée le 16 novembre à l'âge de 95 ans. Elle avait choisi Montolieu, petit village de l'Aude, pour y exposer ses milliers d'oeuvres d'art brut rassemblées pendant plus de 50 ans.

Elle aura voué toute sa vie à l'art brut et à sa passion de la peinture. Cérès Franco est morte, mardi 16 novembre 2021 à Toulouse, à l'age de 95 ans. Sa passion l'aura animée jusqu'à la fin de ses jours : en octobre dernier elle inaugurait sa dernière grande exposition dans l'enceinte même de l'Ehpad où elle résidait. "Regardez les tableaux et ils vous regardent. Essayez d'établir un dialogue entre vous et les tableaux", confiait-elle en admirant le lieu rempli couleurs.  

Une passion pour l'art brut

Fervente amatrice de création contemporaine, l'art n'avait pas de frontières pour Cérès Franco. C'est à Montolieu, dans l'Aude, que l'ensemble de sa collection est aujourd'hui regroupée. Peintres ou sculpteurs de la Nouvelle Figuration, expressionnistes, surréalistes, naïfs ou autodidactes de l’Art brut... de nombreux artistes inclassables ont trouvé refuge dans le lieu qu'elle a créé. 2 000 pièces de 350 artistes à travers le monde que la galeriste a choisi d'offrir au public dans ce musée qui porte son nom.

Le musée-coopérative Cérès Franco à Montolieu dans l'Aude  (France 3 Occitanie)

Le musée-coopérative Cérès Franco à Montolieu dans l'Aude  (France 3 Occitanie) 

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Autisme : la télémédecine pourrait aider au dépistage précoce chez les nourrissons

Jeudi, 25/11/2021 

Autisme : la télémédecine pourrait aider au dépistage précoce chez les nourrissons

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’institut MIND de l'Université de Californie à Davis, aux États-Unis vient de montrer que la télémédecine peut aussi s’avérer être un outil précieux pour diagnostiquer de manière précoce l’autisme. Ces recherches montrent que l'évaluation par e-medecine pourrait contribuer à améliorer l'accès aux soins pour les nourrissons présentant une probabilité élevée d'autisme, en aidant notamment les familles isolées ou placées sur de longues listes d’attente à obtenir un diagnostic et une prise en charge précoce.

« L'objectif n'est pas de diagnostiquer l'autisme chez les nourrissons », explique Meagan Talbott, chercheuse professionnelle adjointe au département de psychiatrie et des sciences du comportement et membre de la faculté de l'Institut MIND. « Il s'agit de fournir une évaluation du développement pour aider à combler le fossé auquel nous savons que les parents sont confrontés lorsqu'ils remarquent les premiers symptômes jusqu'à ce que leurs enfants reçoivent finalement un diagnostic d'autisme ».

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Chaque cerveau possède sa propre empreinte

Lundi, 22/11/2021

Chaque cerveau possède sa propre empreinte

Des chercheurs du Centre de neuroprothèses et au Laboratoire de traitement d’images médicales de l’EPFL ont découvert que chaque individu possède sa propre empreinte cérébrale et que celle ci peut évoluer dans le temps. Ils ont utilisé des IRM qui mesurent l’activité cérébrale sur une période définie. Grâce aux données obtenues, les chercheurs se révèlent capables de produire un résumé de cette activité qui se traduit sous la forme d’un graphique représenté sous forme de matrices colorées. Ce type de technique de modélisation est connu dans les milieux scientifiques sous le nom de "neuroscience des réseaux" ou "connectomique du cerveau". « Tout est dans ces graphiques qui sont communément appelées "connectomes cérébraux fonctionnels". Le connectome est une carte des réseaux neuronaux. En l’observant, il est possible de déterminer ce que la personne est en train de faire durant son scanner. Si elle est inactive ou si elle exécute une tâche par exemple. Les connectomes changent en fonction de l’exercice cérébral et des régions sollicitées », résume Enrico Amico qui a participé à ces travaux.

Grâce à ce tableau, il a pu être établi que chaque cerveau possède sa propre empreinte, comme une empreinte de doigt. Pour arriver à ces conclusions, des scientifiques de l’Université de Yale ont, il y a quelques années, étudié les connectomes issus de deux scanners différents d’un même sujet, réalisés à plusieurs jours d’intervalle. Sur la base des courbes, les chercheurs ont été capables de faire correspondre les deux scanners dans près de 95 % des cas et donc d’identifier la personne à partir de son empreinte cérébrale. « C’est vraiment impressionnant, car on ne se fonde pas sur une image du cerveau, mais uniquement sur les connectomes, qui sont essentiellement des ensembles de scores de corrélation », précise Enrico Amico.


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« Décarboner la santé pour soigner durablement »

 

Chères amies, chers amis du Shift,

Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport « Décarboner la santé pour soigner durablement », quatrième publication du vaste Plan de transformation de l'économie française (PTEF). 

Fruit d’un an et demi de travail ayant mobilisé des dizaines de professionnels du secteur, cette publication présente les principaux enjeux énergétiques et climatiques auxquels est confronté le secteur de la santé, ainsi que les leviers de décarbonation à actionner dès 2022.

Un webinaire de présentation est organisé ce soir à 18h :

La conférence de ce soir se fera en compagnie de Laurie Marrauld, Thomas Rambaud et Mathis Egnell (auteurs du rapport), Jean-Marc Jancovici (président du Shift Project), Patrick Pessaux (Chef de service de Chirurgie Viscérale et Digestive au CHRU de Strasbourg, Président du Collectif EcoResponsabilité en Santé), Zaynab Riet (Déléguée Générale de la Fédération Hospitalière de France), Brigitte Seroussi (Directrice de projets à la Délégation ministérielle au numérique en santé), Ghislaine Sicre (Présidente de Convergence Infirmière).

Bonne lecture et à tout à l'heure !
L'équipe du Shift



Jacques Rancière en discussion avec Étienne Balibar : que dire de “notre présent ?”

publié le 
Jacques Rancière (à g.) et Étienne Balibar (à dr.). © Aude Guerrucci via CitéPhilo © DR via CitéPhilo

« Quel est notre présent ? » Tel le thème de l’échange qui a eu lieu entre Jacques Rancière, invité d’honneur de CitéPhilo à Lille, et Étienne Balibar, samedi 13 novembre dernier, dans le cadre de ce festival dont Philosophiemagazine est partenaire. Nous vous proposons de revivre, en vidéo, cette discussion entre deux philosophes d’une même génération, proches l’un de l’autre par leur affiliation au marxisme, qui s’interrogent sur notre rapport à l’actualité et à ce qui nous relie collectivement.

Le terme de « présent » ne lie-t-il pas, dans la simultanéité, des temps qui sont hétérogènes ? Et qu’est-ce qui fait qu’on puisse dire qu’il est « le nôtre » ? La crise sanitaire et les enjeux politiques du moment, qui inquiètent les deux philosophes, sont évidemment au centre de cette discussion au sommet. 

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Le Sénat supprime l’article 28 du PLFSS 2022 sur l’isolement et la contention



André Bitton

André Bitton  22 NOV. 2021

Cette suppression sur amendement de la Rapporteure (Les Républicains) a été votée eu égard au fait que cet article est un cavalier législatif qui n’a pas à voir avec le vote du budget de la sécurité sociale et qu’il aurait dû trouver sa place dans un projet de loi distinct sur la santé mentale.

 

Salle de shoot, réduire les risques malgré la polémique

 

21 nov. 2021








Immersion dans une salle de shoot. Ce lieux ont été créés pour limiter les risques sanitaires liés à l'injection.

Nous rencontrons Yves, toxicomane depuis 25 ans. Il vient régulièrement se piquer dans cet endroit dédié.

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Le concept des "Ateliers du rétablissement" est lancé par la Fondation de France. Objectif de ce cycle de rencontres dans toute la France ? Ensemble, s'inspirer pour changer les pratiques de chacun. La première a lieu à Lyon le 18 novembre 2021.

16 novembre 2021

Illustration article

Après les ateliers « Parlons Psy » en 2018, le concept des « Ateliers du rétablissement » est lancé en novembre 2021 (site web en lien ci-dessous). Objectif de ce cycle de rencontres régionales ? Repérer, rassembler et valoriser les pratiques participant au rétablissement des personnes concernées par les maladies psychiques avec l'ensemble des acteurs de la santé mentale. A l'issue de ce tour de France, un recueil des bonnes pratiques sera réalisé, dans le but de les essaimer à l'échelle nationale. On doit cette initiative à la Fondation de France, qui a signé un partenariat avec Santé Mentale France pour trois ans. Top départ le 18 novembre 2021 à Lyon (de 8h30 à 17h30), au sein de la Manufacture des tabacs, où 400 personnes sont attendues pour « mettre les expériences et initiatives en commun ». Des prix « coups de cœur » décernés par le public récompenseront les actions les plus inspirantes. Les inscriptions sont closes mais, à compter du 22 novembre, les temps forts seront disponibles sur le site santementalefrance.fr.

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Isabelle Teillet, experte judiciaire : «De nombreux rapports psychiatriques n’ont pas le sérieux minimal»

Par Florian Loisy et Julien Constant Le 21 novembre 2021 

Experte judiciaire depuis plus de dix ans, Isabelle Teillet vient d’écrire un courrier au ministre de la Justice pour dénoncer les conditions d’exercice des experts psychiatres.

«Je vais grossir le flot des experts qui arrêtent», se désole la psychiatre Isabelle Teillet, qui ne parvient plus à cumuler ses missions auprès de la justice et ses activités hospitalières. LP/Jean-Baptiste Quentin
«Je vais grossir le flot des experts qui arrêtent», se désole la psychiatre Isabelle Teillet, qui ne parvient plus à cumuler ses missions auprès de la justice et ses activités hospitalières. LP/Jean-Baptiste Quentin

En sa qualité d’experte auprès de la cour d’appel de Paris, Isabelle Teillet a suivi de nombreux dossiers médiatiques comme celui d’Ines Madani, la terroriste de l’attentat raté de Notre-Dame. Elle alerte sur les conditions toujours plus difficiles dans lesquels les psychiatres doivent préparer leurs expertises judiciaires, qui demandent « un travail fouillé, rigoureux » de plusieurs jours mais sont payées « un peu plus de 300 euros »…

En quoi consiste une expertise judiciaire ?

ISABELLE TEILLET. Il y a les expertises dites de réquisition pendant une garde à vue. Elles durent peu de temps, devant être rédigées au commissariat. La première question étant de savoir si le sujet est en état de rester en garde à vue ou s’il présente une pathologie mentale qui l’en exclue. Nous répondons aussi à la question de la responsabilité et parfois même de la dangerosité du mis en cause. Après, il y a surtout les rapports que l’on nous demande dans le cadre d’enquêtes afin d’aider, d’éclairer la justice, sur la personnalité du mis en cause et sur les motifs de son passage à l’acte. Et rémunérées au même titre que les expertises de réquisition. On lit les pièces du dossier constitué parfois de plusieurs milliers de pages. Puis on rencontre le sujet, cela peut prendre une dizaine d’heures parfois et, pour ma part, trois jours de parloir. Il importe de se plonger dans la biographie du sujet pour comprendre les soubassements de la personnalité. On a une telle responsabilité… Elle doit être étayée par un travail fouillé, rigoureux. Ensuite, on rend notre rapport de plusieurs dizaines de pages. Cela peut nous prendre plusieurs jours pour analyser, réfléchir et rédiger.

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Carta Academica : Les internés en annexe psychiatrique de prison: a never-ending story ?

Publié le 27/11/2021

BELGIQUE

Tous les samedis, « Le Soir » publie la chronique d’un ou plusieurs membres de Carta Academica. Cette semaine : les problèmes que pose en Belgique la détention des auteurs d’infractions pénales atteints d’un trouble mental.

Chronique - 

Harold Sax.
Harold Sax. - D. R.

Dans un communiqué publié le 20 octobre 2021, la section belge de l’Observatoire International des prisons tirait la sonnette d’alarme : malgré plusieurs condamnations par le Cour européenne des droits d’homme (CrEDH), des auteurs d’infraction pénale atteints d’un trouble mental continuent à être détenus durablement en annexe psychiatrique de prison, sans recevoir le niveau de soin requis[1]. Pire, vu le caractère illégal de cette situation, le gouvernement a déposé un projet de loi le 9 septembre 2021, dont un volet visait à légaliser l’illégal, en dépit des condamnations répétées des juges de Strasbourg. Finalement, les dispositions relatives au volet « internement » ont été retirées du projet de loi. Comment comprendre cette situation ? Tentative d’éclairage, en revenant sur les rétroactes, les enjeux et les dérives de l’internement en Belgique.

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Promouvoir la place de la psychothérapie dans le réseau public québécois

 Métro

Jorge Vasco - Psychologue et président du RADAR.Psy




LETTRE OUVERTE – L’épreuve pandémique actuelle perturbe la vie de bon nombre de nos concitoyens, les plus vulnérables comme les plus jeunes. Nous partageons les inquiétudes exprimées par Karine Gauthier et sept autres signataires de la Coalition des psychologues du réseau public québécois. Ces collègues dénoncent, dans un article paru dans La Presse + du 13 novembre dernier, le peu d’accès à la psychothérapie comme alternative de soins alors que nous observons une «augmentation de 27 % de nouvelles ordonnances pour des antidépresseurs chez les jeunes de moins de 18 ans, selon la Régis de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)».

Les demandes de consultation auprès des psychologues et autres psychothérapeutes connaissent une croissance significative depuis quelques mois. La conjoncture pandémique actuelle semble déclencher, exacerber ou réveiller des tensions psychologiques diverses : traumatismes et hontes, négligences et violences, tensions relationnelles et déceptions, solitude et isolement, précarité financière et revers inattendus, contraintes physiques et pressions situationnelles. En temps de crise et de stress, comme ce que nous traversons actuellement, ces sources potentielles de détresse et de désespoir ont des impacts particulièrement bouleversants sur l’humeur, sur la confiance en soi, sur le bien-être psychique.

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lundi 22 novembre 2021

Peut-on se révolter contre ceux qui nous veulent du bien ? L’hypothèse Dostoïevski

Michel Eltchaninoff publié le 

La grogne contre les mesures sanitaires – obligation vaccinale ou nouveaux confinements – enfle un peu partout. Aux Pays-Bas, où des manifestations sont parfois violentes, en Belgique ou en Autriche… La situation semble également chaotique en Guadeloupe : l’obligation vaccinale des soignants provoque un fort mouvement de mécontentement.

Comment comprendre ce refus d’appliquer des mesures de protection de la population, alors que l’on sait que les non-vaccinés sont les premiers touchés par le rebond épidémique ? Peut-on refuser en toute conscience des décisions, pénibles, mais visant à la santé de tous ? Oui, c’est possible. Celui qui l’a le mieux décrit est le romancier russe Fiodor Dostoïevski (1821-1881), dans un étrange récit qui a fasciné les philosophes (Nietzsche notamment), Les Carnets du sous-sol (1864). Voyons.

Sans archives, pas d'histoire : il y a un siècle, des pionnières archivaient le féminisme comme une urgence

22/11/2021

Par Chloé Leprince

Si nombre de figures du féminisme sortent aujourd'hui de l'oubli, et si les travaux universitaires qui leur sont consacrés sont aujourd'hui moins confidentiels, c'est parce que la trace du féminisme a été sauvegardée, préservée, conservée. Derrière ces archives, on retrouve d'autres pionnières.

Hubertine Auclert
Hubertine Auclert  Crédits :  Ullstein Bild - Getty

Dans l’histoire des féminismes, Hubertine Auclert fut longtemps l’une des rares figures (à peu près) préservées de l’oubli. Grande suffragiste et ardente défenseuse des droits civiques et politiques des femmes, on a même souvent dit qu’elle était la première. A tort, à vrai dire : Olympe de Gouges (qui meurt en 1793 sous la Révolution) et, plus encore, Jeanne Deroin (qui milite en 1848 et pose même sa candidature à une époque où les femmes ne votent pas), comptent parmi celles dont Auclert s’inspirera justement. Mais c’est elle qu’on appellera souvent “la première suffragiste”.

Or, sans être autant tombée dans l’oubli que Jeanne Deroin par exemple, Auclert, qui était née en 1848 et mourra en 1914, ne sera jamais tout à fait une figure de premier plan. Ni une priorité archivistique. Comme nombre de pionnières dans le cours du XIXe siècle qui, souvent, tiendront ensemble journalisme et engagement féministe, elle a pourtant laissé de nombreuses traces de son engagement pour le droit de vote des femmes. Une vie tout entière à vrai dire, et Auclert qui était à la fois contre le mariage et contre l’union libre (contrairement à d’autres militantes de la cause des femmes), tardera à épouser, quatre ans avant sa mort, ce magistrat dont elle était éprise. Elle n’aura pas d’enfants.

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Annie Ernaux et Audrey Diwan font l'événement

LE 22/11/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE CULTURE

par Olivia Gesbert

En 1963, avant la loi Veil, une jeune étudiante cherche à avorter clandestinement pour poursuivre ses études et échapper au destin de son milieu prolétaire. "L'Evènement", un film d'Audrey Diwan d'après le récit autofictionnel d'Annie Ernaux. Toutes deux sont nos invitées.

Extrait de "L'Evènenement" réalisé par Audrey Diwan (Wild Bunch distribution)
Extrait de "L'Evènenement" réalisé par Audrey Diwan (Wild Bunch distribution) Crédits : Audrey Diwan / Wild Bunch

Après Mais vous êtes fou (2019), Audrey Diwan a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise pour son deuxième long métrage : une adaptation cinématographique du roman autobiographique d'Annie ErnauxL'Evènement,écrit un avant la loi Veil. 

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Trois livres jeunesse sur les déboires de l’amitié

Par   Publié le 28 septembre 2021

Les copains censés cultiver leur camaraderie « toute leur vie » se déchirent souvent « pour toujours » à la fin de la récré. Chagrin, jalousie, culpabilité, harcèlement… Des émotions abordées sans jugement dans ces trois albums.

> Chercher en soi

« Amitiés », de Charlotte Zolotow et Benjamin Chaud.

LA STIMULATION MAGNÉTIQUE TRANSCRÂNIENNE PROFONDE DANS LA DÉPRESSION MAJEURE ET LES TROUBLES OBSESSIFS-COMPULSIFS PHARMACORÉSISTANTS

Avril 2021

Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (UETMIS)

Centre hospitalier de l’Université de Montréal

RÉSUMÉ

Le trouble dépressif majeur (TDM) est une affection répandue qui a un impact considérable sur la qualité de vie des patients et se caractérise par des niveaux importants de morbidité et de mortalité. Au Canada, le trouble dépressif majeur (TDM) est courant (10 % à 15 % au cours de la vie d’une personne) et coûteux pour le système de santé. Le traitement médicamenteux par antidépresseurs et la psychothérapie sont considérés comme la première ligne de traitement du TDM, mais une rechute survient chez environ 20 % des patients et 30 % des TDM sont pharmacorésistants. En cas de TDM grave ou qui ne répond pas aux traitements, l’électroconvulsivothérapie (ECT) peut être proposée. Malgré son efficacité, ses effets secondaires rendent les patients intolérants au traitement ou qui refusent de l’utiliser.

Les progrès technologiques ont vu l’avènement de nouvelles approches dans le domaine de la psychiatrie, telles que la reprise de l’ECT, la stimulation magnétique transcrânienne répétée (SMTr), la stimulation électrique transcrânienne en courant continu ou encore la stimulation magnétique cérébrale profonde (SMTP). Les données et les recommandations de bonnes pratiques pour l‘utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) chez les adultes sont largement disponibles. La SMTr, utilisée dans certaines indications de maladies mentales, est une approche de neuromodulation cérébrale non invasive et approuvée par l’U.S. Food and Drug Administration pour la gestion du trouble dépressif majeur (TDM) et le trouble obsessionnel- compulsif (TOC).

Les effets de la SMT dépendent de la durée, de la fréquence et de l’amplitude (intensité) de la stimulation. Différents types de bobines (H1; H3; f8; etc.) sont utilisés dans divers appareils pour produire des champs magnétiques électriques distinctifs qui permettent une activation neurologique variable et une pénétration magnétique. En outre, il existe une hétérogénéité importante dans les protocoles de traitement par SMT en ce qui concerne la durée et ou l’intensité de la stimulation et sa relation avec la gravité et la durée de l’épisode dépressif. Il existe peu de données sur la durée de l’efficacité du traitement et sur la planification des traitements récurrents ou d’entretien. De plus, les différents dispositifs offrent des expériences variées aux patients et aux techniciens sans qu’une supériorité globale puisse être démontrée pour un appareil particulier.

Compte tenu de la différence potentielle des résultats qui existe dans la manière dont la SMT stimule les régions cérébrales ciblées, les objectifs de cette analyse sont d’évaluer l’efficacité et l’innocuité de la SMTP dans le traitement des troubles obsessifs-compulsifs et dans la dépression majeure pharmacorésistants et de les comparer aux résultats obtenus lors de traitements médicamenteux et des thérapies non pharmacologiques comme la SMTr. Il faut souligner que les études incluses dans cette évaluation de la SMTP montrent certains biais méthodologiques et un risque de biais important lié aux conflits d’intérêts financiers, car 14 des 18 études examinées ont démontré une relation financière avec BrainsWay Ltd.

Notre revue révèle que la SMT a une certaine valeur thérapeutique dans le traitement de la dépression majeure et d’autres problèmes de santé mentale, mais souligne également la nécessité de poursuivre les recherches dans ce domaine. Il existe de multiples combinaisons bénéfiques possibles avec la neuro-imagerie, la modélisation informatique et les thérapies de modification du comportement, qui ont le potentiel d’améliorer la précision et l’efficacité thérapeutiques. L‘utilité à moyen et long termes de la SMTP doit être élucidée. Des essais cliniques indépendants du soutien financier des fabricants d‘appareils sont encore nécessaires pour évaluer rigoureusement ces appareils. Le CHUM, en tant que centre de référence tertiaire mandaté pour évaluer les nouvelles technologies, devrait acquérir un dispositif de stimulation magnétique transcrânienne à la fine pointe de la technologie afin de poursuivre la recherche sur des indications cliniques potentielles et de développer de nouvelles stratégies de traitement pour cet important domaine de la santé mentale.

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CheckNews Une dose de rappel est-elle pertinente si le taux d’anticorps est encore élevé ?

par Emma Donada  publié le 18 novembre 2021

Les personnes les plus fragiles et celles qui ont été vaccinées avec Janssen sont appelées à recevoir une nouvelle dose de vaccin contre le Covid-19.

100 RIRES, LA FABRIQUE À RIRES

 La Maison de la Vache qui rit

100 Rires ! n’est pas qu’une simple exposition… À Lons-le-Saunier, berceau de la naissance des premières boîtes de Vache qui rit ®, c’est une véritable fabrique à rires que vous allez découvrir ! Plus que des portions de Fromage, ce sont des sourires, des secrets, des histoires, des anecdotes, que renferment ses milliards de boîtes déjà produites dans le Jura.

Tout le monde a déjà croisé cette petite boîte iconique de la grande Vache qui rit ®. Ce sont ces expériences que l’on vous propose de partager. Découvrir qu’en 100 ans elle a eu mille visages, qu’elle a croisé bien d’autres célèbres rieurs, que si elle rit c’est surtout que c’est une grande joueuse et qu’elle adore partager ses sourires !




 

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