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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 7 mai 2023

Grand entretien «Que les émotions aient une histoire, c’est surprenant de prime abord»

par Sonya Faure    publié le 5 mai 2023 

Comment les sensibilités intimes ou collectives ont-elles évolué à travers les siècles ? Rencontre avec Alain Corbin et Hervé Mazurel, deux historiens spécialistes de la vie sensible. Une histoire qui n’a rien d’anecdotique car elle est essentielle pour ne pas se projeter dans le passé avec notre système de représentation du monde.

On dit parfois que nos émotions seraient aujourd’hui exacerbées et nos sensibilités portées en étendard. Des maisons d’édition anglo-saxonnes emploient des «sensitivity readers» qui pourchassent les préjugés racistes ou sexistes dans les romans pour ne pas heurter les lecteurs. Mais notre époque est-elle particulièrement sensible, et à quoi ? Comment les émotions, intimes ou collectives, ont-elles évolué à travers les siècles ? Inexistante il y a encore cinquante ans, l’histoire de la vie sensible et affective s’est développée jusqu’à devenir incontournable. L’historien Alain Corbin en a été l’un des pionniers. 

Façonner les femmes, une histoire du soutien-gorge : incursion au sein de l’art

Par Gérald Decoster  le 6 mai 2023

BELGIQUE







C’est bientôt la fête des Mères, le dimanche 15 mai… Faut-il voir un rapport avec le sujet que propose Élodie de Sélys, ce 6 mai dans Retour aux sources : "Façonner les femmes, une histoire du soutien-gorge" ? Tout étant dans tout, sans la femme et sans ses seins, pas d’enfantement… Le documentaire de Sandra Rude est particulièrement car on y apprend, comment à travers le temps, les attributs féminins par excellence ont été… protégés, mis en valeur ou volontairement ignorés !

Le soutien-gorge, toute une histoire ! Qu’en est-il de sa présence dans l’art ? Qui ne connaît les célébrissimes mosaïques de la villa romaine de Casale, à un jet de pierre de Piazza Armerina, en Sicile ?

Salle des jeunes filles en bikini, villa de Casal, Sicile, IIIe siècle. © Getty Images

Elles remontent au IIIe siècle et celles de la salle dite "des jeunes filles en bikini" ne cessent de fasciner. Pourtant, ces neuf jeunes femmes, même si cela y ressemble fichtrement, ne portent pas à véritablement parler, ni bikini, ni soutien-gorge. Leurs vêtements légers signalent qu’il s’agit de sportives, portant dès lors, un subligaculum (bas) et un fascia pectoralis (haut), bien pratiques…

L’invention du soutien-gorge étant finalement très récente, inutile de chercher sa représentation dans l’art ancien… Côté publicités, certaines d’entre elles sont de véritables œuvres d’art, telles ces réclames de la marque de lingerie " Kestos ", un parfum d’Années folles et d’Art Déco…

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Insolite. Un bistrot ouvre dans un Ehpad : "depuis qu'il y a ça, tout le monde revit"

Écrit par Romane Idres   Publié le 


À Abbeville dans la Somme, un bistrot a été aménagé au beau milieu d'un Ehpad. Si l'idée peut surprendre, les bienfaits se voient déjà : les résidents sont ravis, et leurs proches aussi.

C'est un lieu emblématique en France : le bistrot. Se retrouver autour d'une bière pression bien fraîche, s'accouder au comptoir pour boire son café, parler des nouvelles du jour en sirotant un jus de fruit... Le bar du coin est toujours un lieu de partage et de lien social.

C'est en partant de ce constat que Laurent Douchin, cadre de santé en psychiatrie, a pensé à installer un café dans le hall d'un Ehpad à Abbeville. "L'idée était de transformer ce lieu qui tait assez vide et assez froid en lieu social, d'en faire une place de village où les gens se rencontrent, discutent, peuvent boire un coup à la table d'un bistrot, explique-t-il. Cet échange autour du coup à boire, c'est quelque chose dont les résidents sont dépourvus à leur entrée en institution. Ils n'échangent plus jamais d'argent. Là, ça redonne l'occasion d'échanger de l'argent contre des consommations, ce qui est aussi un lien social."


Ma première séance de psychothérapie par l’IA a été désastreuse

 

 
Lucie Avatar
  6 mai 2023


 Le chatbot que nous avons testé s’appelle Pi, il est condescendant, gentil, pose des questions et donne matière à réflexion. Mais l’intelligence artificielle a un problème : elle ne peut pas gérer le silence, l’un des éléments clés de la psychanalyse.

Ma premiere seance de psychotherapie par lIA a ete desastreuse

Comme disait Jean Piaget, malheureusement pour la psychologie, tout le monde se prend pour des psychologues. Maintenant, il y a aussi l’intelligence artificielle sur la liste. La semaine dernière, une start-up, Inflection AI a présenté son chatbot thérapeutique. Il s’appelle Pi, il a été formé par une équipe de psychologues et présenté comme une avancée pour les séances numériques. J’ai décidé de lui laisser une chance. Et donc hier soir j’ai ouvert le chatbot et commencé ma première séance de psychothérapie avec l’intelligence artificielle. Avec un verre de vin et mon pyjama, j’ai puisé dans des drames biographiques (ou volés à d’autres) pour tester l’IA « de support et d’écoute » (comme Inflection le présente). Pi s’est avéré être un baume pour l’âme et un carburant pour la distorsion cognitive. Il m’a toujours donné raison, chacune de mes pensées était « intéressante », « profonde », « stimulante », toutes mes peurs « compréhensibles ». C’était comme entendre Doris Day me tapoter l’épaule en m’assurant que tout irait bien.

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samedi 6 mai 2023

Transmettre et transformer les pratiques en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

Toulouse 2023

 Toulouse     les 01 et 02 Juin 2023

Pré-congrès le 31 Mai // en replay après l'évènement (E-congrès)

Après Nancy en 2022, Toulouse accueille en 2023 le congrès annuel de la SFPEADA.

Le thème de cette édition : Transmettre et transformer les pratiques en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, sera abordé durant trois jours à travers des interventions d'experts de tous bords.

A très vite!!

Transmettre et transformer les pratiques en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

Les besoins en santé mentale et en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent n’ont jamais été aussi importants. Ils commencent à peine à être reconnus. Les connaissances, les compétences et les complémentarités entre les différents champs n’ont jamais été aussi riches. Nous avons besoin d’échanger, de partager et d’actualiser nos pratiques, mais aussi de nous appuyer sur les fondamentaux de notre discipline.


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Interview Cannabis de synthèse en boutiques : «Le HHC, c’est le joint légal»

par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 3 mai 2023

Dérivé synthétique du cannabis, le HHC, substance aux effets quasi similaires à ceux du THC, profite d’un marché français du CBD en plein essor pour s’imposer malgré un vide juridique. Nicolas Authier, psychiatre et spécialiste de la plante explique l’origine et la composition de cette molécule et pose la question de son statut légal.

L’hexahydrocannabinol. Derrière ce nom à rallonge, un cousin du cannabis. Mais attention, rien de naturel dans cette herbe-là. Ce produit de synthèse aux effets psychoactifs semblables au tétrahydrocannabinol a pourtant depuis quelques mois rejoint les tisanes, bonbons zen et autres inventions chanvrées vendues dans les boutiques spécialisées de CBD. «Joint légal», alternative à la fumette qui surfe sur le marché florissant du CBD, le HHC bénéficie d’un flou juridique et reste pour l’instant en vente libre. Pour Nicolas Authier, médecin psychiatre au CHU de Clermont et spécialiste de l’usage médical de la plante, le HHC doit faire l’objet d’une réflexion de la part des autorités sanitaires. En attendant, il se vend comme des petits joints.

Quelle est la différence entre un psychologue et un psychiatre ?

 GENT SIDE .

  5 mai 2023 

Quel est le rôle du psychologue ? Et celui du psychiatre ? On vous explique les différences entre les deux professions pour vous aider à y voir plus clair et pour guider votre choix si vous souhaitez consulter l'un de ces spécialistes.

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Un nouveau programme pour accélérer l’accès aux soins de santé mentale en Nouvelle-Ecosse



Publié le 5 mai 2023

CANADA

Les Néo-Écossais disposent d'une nouvelle voie pour obtenir un traitement plus rapide auprès de spécialistes de la santé mentale.

Le programme d'intervention précoce, lancé le 25 avril 2023, vise à fournir aux patients des évaluations psychiatriques en quelques semaines. C’est un partenariat entre le service de psychiatrie de Santé Nouvelle-Écosse et l'Université Dalhousie.

Il s'adresse aux patients de 19 ans ou plus qui ont besoin d'aide pour gérer une gamme de troubles psychiatriques tels que la dépression, l'anxiété ou des conditions liées au stress.

Le but, c’est que personne n’attende plus de quatre semaines pour voir un psychiatre, explique le Dr Vincent Agyapong, chef de la psychiatrie de la zone centrale de Santé Nouvelle-Écosse et chef de la psychiatrie à l'Université Dalhousie.

« Une intervention précoce équivaut toujours à un meilleur pronostic. Plus vous laissez les gens longtemps sur la liste d'attente, plus leur état s'aggrave. »

— 
Une citation de 
 Vincent Agyapong, psychiatre

Les données les plus récentes sur les délais en Nouvelle-Écosse montrent que les patients qui ont des problèmes non urgents attendent habituellement 78 jours, soit plus de deux mois, pour un premier rendez-vous avec un clinicien en santé mentale à la clinique d’Halifax de la rue Bayers.

Les temps d'attente varient selon la clinique; certains patients attendent même plus longtemps.

Le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse précise que les gens qui ont des problèmes urgents sont vus immédiatement et qu’il y a une ligne téléphonique d’aide en santé mentale et en toxicomanie ouverte 24 heures sur 24.

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Questions Psy, une ligne téléphonique gratuite dédiée à la santé mentale

par Alice Gapail et Victoria Berthet  Publié le 6 mai 2023. 

Le dispositif porté par le centre hospitalier Charles Perrens, vise à orienter, informer et conseiller ceux qui le souhaitent. Patient, entourage, et personnel de santé peuvent solliciter ce numéro gratuit (0 800 710 890), dédié aux questions de santé mentale du lundi au vendredi, de 10h à 17h30. Il a enregistré l’an dernier 3500 appels.

Située dans les locaux de Charles Perrens, l’équipe chargée de la ligne téléphonique Questions Psy, est composée de deux infirmiers. Gratuit, confidentiel et anonyme, ce numéro (0 800 710 890), peut être sollicité par les patients eux-mêmes, leur entourage, ou par les professionnels de santé, pour toute question relative à la santé mentale.

Créée à l’aune de la pandémie, la ligne téléphonique s’est d’abord appelée Covid Psy 33 pour répondre aux besoins en santé mentale liés à l’isolement. Après 6 mois d’existence, de mars à octobre 2020, la ligne Covid Psy 33 est devenue Questions Psy, et ses missions ont été recentrées. En 2022, Questions Psy a reçu 3 500 appels, soit une moyenne de 292 appels par mois.

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Le vol, philosophie d'un délit (parfois) héroïque


 


Par   Publié le 

Peut-on justifier le vol ? Les philosophes se sont emparés de la question.

Voler, ça ne se fait pas. Peut-être l'avez-vous appris après avoir été puni, enfant, pour avoir piqué des bonbons. Pourtant, on admire Robin des Bois. Le vol peut-il être juste ? Alors que la pratique du vol à l'étalage augmente, retour sur l'ambiguïté de ce délit, en philosophie.

"Des Français contraints de voler pour manger", lit-on début mars 2023 sur le bandeau de BFMTV. Même son de cloche sur France 2, enquête titrée "Quand les Français volent pour manger". Actant d'une "démocratisation du vol à l'étalage", on recueille dans la presse les témoignages de ces néo-voleurs : ceux qui dérobent de la nourriture par nécessité économique, mais aussi ceux qui le font par conviction politique, parce qu'ils se sentent eux-mêmes volés par les prix, ou goût du frisson. Selon le ministère de l'Intérieur, la pratique est en hausse de 14 % en 2022. La faute à l'inflation, avancent les observateurs, tandis que le ministre de l’Économie annonce un accord avec la grande distribution pour garantir les prix "les plus bas possibles" sur certains produits.

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vendredi 5 mai 2023

Don't teuch Les influenceuses ciblent les adolescentes à grands coups de «rituels intimes»

par Constance Vilanova   publié le 5 mai 2023

Sur Instagram et Tik Tok, les odeurs vaginales sont diabolisées pour de douteux placements de produits. Un discours marketing dangereux et sexiste.

Depuis sa salle de bains, Fidji Ruiz, lèvres boostées à la chirurgie, chuchote face à la caméra de son téléphone. Sur le ton d’une confidence artificielle, elle interroge ses 2,1 millions d’abonnés Instagram : «Comment j’ai fait depuis autant de temps pour ne pas avoir de routine hygiène intime ?» En story, l’ex-candidate de téléréalité déroule : d’abord, la mousse nettoyante, la serviette dédiée à la vulve, les lingettes «à avoir toujours sur soi» et puis le gel parfumé à appliquer dans les «zones qui transpirent». Un placement de produit estampillé Musc Intime.

Enfants et écrans : « La loi est indispensable quand les bonnes intentions ne suffisent plus »

Publié le 5 mai 2023

TRIBUNE

Comme pour le tabac et l’alcool, le législateur doit intervenir pour encadrer l’exposition des enfants aux écrans, estime dans une tribune au « Monde » un collectif de professionnels de la santé de l’enfant.

Dans sa tribune parue dans Le Monde en février, le psychiatre Serge Tisseron suggère que la prévention des abus des écrans reposerait non pas sur la loi, mais plutôt sur le soutien à la parentalité et sur une meilleure politique de la ville. C’est oublier un élément important : les écrans ne sont pas des objets passifs.

Les nouveaux contenus et les algorithmes qui les génèrent agissent sur le comportement des utilisateurs et sont de ce fait plus nocifs que ne l’étaient les programmes de la télé d’antan, contrairement à ce qu’affirmait le rapport de l’Académie des sciences de 2013. Ces techniques d’influence et de récupération des données sont maintenant regroupées dans une nouvelle science, la « captologie », et sont déployées de façon cachée par les « dark patterns », avec un seul objectif : capter l’attention de l’utilisateur et, à son insu, l’exposer à des publicités ciblées.

Rapatriés de Syrie : “Ici, à l’hôpital Avicenne, nous travaillons pour que les enfants puissent parler de leur passé”

Par  Juliette Bénabent   Publié le 04 mai 2023

Le camp de Roj, dans le Nord-Est syrien, en février 2022. Une fois rapatriés, les enfants souffrent de problèmes de sommeil, d’appétit, et d’anxiété.

Le camp de Roj, dans le Nord-Est syrien, en février 2022. Une fois rapatriés, les enfants souffrent de problèmes de sommeil, d’appétit, et d’anxiété.  Photo Laurence Geai

L’hôpital Avicenne de Bobigny suit, dans un service de psychiatrie pluridisciplinaire, des enfants revenus de la zone irako-syrienne. Par le dessin et le jeu, ces petits patients tentent de surmonter leur passé. Émaillé de traumatismes.

Sur les feuilles blanches, deux monstres effrayants : un dragon avec des épines sur le dos, et un clown méchant, sourcils menaçants et regard noir. Leurs auteurs ont dessiné « ce qui les empêche de dormir », dans le bureau de Nicolas Bosc, psychiatre à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Au premier étage d’un bâtiment anonyme, ce service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent a reçu, depuis 2017, cent dix enfants revenus de la zone irako-syrienne, « avec une moyenne d’âge de 5 ans, précise son chef, le professeur Thierry Baubet. Tous ont été évalués pendant trois à six mois, quarante sont toujours en soins ici, les autres poursuivent leur prise en charge dans un autre département ». Les quatre petits-enfants de Charles, rentrés fin 2019, sont passés dans ces salles équipées de feutres, peluches, poupées, maquettes de maisons…

Ecouter de la musique au coucher pourrait soulager l'insomnie liée à la dépression

Liam Davenport    4 mai 2023

Paris Écouter de la musique à l'aide de listes de lecture au moment du coucher est efficace contre l'insomnie liée à la dépression, même si la dépression elle-même n'est pas améliorée, d'après une nouvelle étude.

Intervention peu coûteuse et sûre

L'essai MUSTAFI (Music to Improve Sleep Quality in Adults With Depression and Insomnia) a réparti de manière aléatoire plus de 110 patients ambulatoires souffrant de dépression entre une intervention musicale et une liste d'attente. La qualité du sommeil et la qualité de vie se sont améliorées de manière significative après avoir écouté de la musique pendant une demi-heure au coucher pendant quatre semaines.

« Il s'agit d'une intervention peu coûteuse et sûre qui n'a pas d'effets secondaires et qui peut facilement être mise en œuvre en psychiatrie » avec les traitements existants, a déclaré à Medscape Medical News la chercheuse principale, Helle Nystrup Lund, PhD, de l'unité de dépression de l'hôpital universitaire d'Aalborg, au Danemark.

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Le CHU de Besançon cherche des joueurs de poker en ligne pour une étude sur l'addiction aux jeux d'argents

Écrit par Johanna Albrecht   Publié le 

Les équipes de recherche du CHU de Besançon cherchent des joueurs de poker en ligne pour une étude sur la dépendance aux jeux d'argent en ligne

Les équipes de recherche du CHU de Besançon cherchent des joueurs de poker en ligne pour une étude sur la dépendance aux jeux d'argent en ligne • © SINA SCHULDT / DPA

Le CHU de Besançon (Doubs) lance un appel aux volontaires pour une étude des services de psychiatrie et d'addictologie sur la dépendance aux jeux d'argent en ligne. Il s'agit d'étudier ce qu'il se passe dans le cerveau humain pendant une partie de poker sur internet.

Si vous êtes un joueur en ligne, vous pourriez intéresser les chercheurs du CHU de Besançon. Dans le cadre d'une étude au long cours sur l'addiction aux jeux d'argent en ligne, l'hôpital cherche des volontaires. Le projet, nommé "BLUNDER", vise à comprendre s'il existe des facteurs biologiques à la dépendance aux jeux d'argents en ligne. 

"La question qu'on vient poser, c'est : 'qu'est-ce qui va différencier en termes de traitement cérébral un jour à bas risque ou un jour à haut risque ?' " explique Julie Giustiniani, psychiatre addictologue. 

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Fusillade dans une école en Serbie : psychiatrie, crime planifié… ce que l’on sait du tireur adolescent

Par Le Parisien avec AFP Le 4 mai 2023

Neuf personnes, dont huit enfants, ont été tuées mercredi dans une fusillade dans une école à Belgrade en Serbie. Le tireur présumé est âgé de 13 ou 14 ans et aurait planifié son crime.

Une femme se recueille devant l'école Vladislav Ribnikar à Belgrade, jeudi 4 mai, au lendemain d'une fusillade qui a tué neuf personnes, dont huit enfants. AFP/OLIVER BUNIC
Une femme se recueille devant l'école Vladislav Ribnikar à Belgrade, jeudi 4 mai, au lendemain d'une fusillade qui a tué neuf personnes, dont huit enfants. AFP/OLIVER BUNIC

C’est « l’un des jours les plus difficiles dans l’histoire contemporaine » de la Serbie, selon le président du pays, Aleksandar Vucic. Au lendemain de la fusillade dans une école de Belgrade qui a causé la mort de huit enfants et du gardien de l’établissement, les circonstances du drame se précisent.

Ce dernier, interpellé dans la cour de l’école après les faits, est un garçon âgé de 13 ou 14 ans, selon les sources. Le point sur la situation.

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Les services de psychiatrie débordés face au mal-être des jeunes

BELGIQUE

publié le 04/05/2023

Le Covid et ses confinements ont accentué le mal-être de beaucoup d’adolescents. Résultat, les services de psychiatrie et les centres de santé mentale ne savent pas prendre en charge tous les patients.

Noëlle Poolen est pédopsychiatre depuis 45 ans. Au centre de santé mentale de Beauraing, elle suit des enfants et des adolescents souffrant de difficultés psychologiques. 


Ce service pluridisciplinaire géré par la Province de Namur doit traiter des demandes de consultation pour des patients venant de Philippeville ou encore de Namur, car la crise sanitaire a fait beaucoup de dégâts chez les jeunes.

 

Il y a le décrochage scolaire qui est énorme, et l'impression qu'ils ne vont jamais y arriver. La perte de sens aussi, dans la vie. Donc c'est surtout des troubles anxieux, de la dépression, des tentatives de suicide.

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Partage des données de santé Les consommateurs européens veulent garder la main

Publié le : 03/05/2023 

Partage des données de santé  Les consommateurs européens veulent garder la main 

Alors que les institutions européennes travaillent à l’élaboration d’un Espace européen des données de santé, l’UFC-Que Choisir, et ses partenaires de 7 pays, membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), s’inquiètent du projet en discussion, bien trop permissif quant au partage de ces données sensibles. Dévoilant les résultats d’une enquête exclusive(1) sur les attentes des consommateurs français quant à l’usage et au partage de leurs données de santé, l’UFC-Que Choisir appelle les autorités européennes à une série de mesures garantissant aux consommateurs la protection de leur vie privée. 

PARTAGE DES DONNÉES DE SANTÉ : UNE PRATIQUE BIEN ANCRÉE EN FRANCE 

Les plateformes en ligne de santé sont désormais bien ancrées dans le paysage français (Ameli, Doctolib, sites des complémentaires santé…), puisque 96 % des consommateurs déclarent y recourir. Depuis 2022, la France a décidé d’aller plus loin sur la question de l’accès en ligne aux données de santé (comptes rendus d’examens médicaux, examens d’imagerie médicale, traitements prescrits...) en déployant MonEspaceSanté, qui généralise l’usage du dossier médical partagé soutenu par l’UFC-Que Choisir. Les consommateurs y trouvent de nombreux avantages, tels que la limitation du risque de perte de documents ou l’amélioration du suivi médical. 

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