À Cadillac, les soignants de l'UMD, unité des malades difficiles, se mobilisent ce jeudi 24 septembre. Ils dénoncent un manque de personnel qui génère de l'insécurité pour le personnel et une dégradation de la prise en charge des patients.
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À Cadillac, les soignants de l'UMD, unité des malades difficiles, se mobilisent ce jeudi 24 septembre. Ils dénoncent un manque de personnel qui génère de l'insécurité pour le personnel et une dégradation de la prise en charge des patients.
La structure de 85 lits de la Fondation Bon Sauveur d’Alby sera opérationnelle le 8 mars 2022. Fondations et murs progressent. Hier, les élus ont procédé à la pose de la première pierre.
Gilbert Hangard, directeur de la Fondation Bon Sauveur Alby, n’a pu cacher une certaine émotion. "C’est une nouvelle phase de l’hospitalisation en psychiatrie au Bon Sauveur qui s’ouvre au travers d’une nouvelle modalité architecturale et de prise en charge. On passe du XXe siècle pavillonnaire à des services en double étoile amenés à œuvrer plus étroitement ensemble. Cet hôpital qui devrait sortir de terre d’ici 18 mois, c’est le résultat de dix ans d’effort, d’économies."
À ses côtés, Michel Bruel, président de la Fondation insiste : "Ce bâtiment monobloc hébergera la psychiatrie de demain. C’est un site révolutionnaire qui a pour objectif d’améliorer les qualités de vie conjointes des patients et du personnel et donc des soins."
Quatre unités vont être regroupées dont une dédiée à l’accueil une fois que les urgences psychiatriques auront rejoint l’hôpital.
"Cela va permettre de mutualiser les soins. Chaque service correspondra à un lieu géographique. Les patients suivis à l’extérieur, en ambulatoire en consultation ou à leur domicile, auront les mêmes soignants s’ils sont hospitalisés. Il n’y aura donc pas de rupture dans les soins avec un suivi amélioré" insiste Michel Bruel.
La rénovation et l'agrandissement de l'unité d'hospitalisation à temps plein de psychiatrie du CH d'Arles est désormais achevée. Les équipes et patients ont intégré le 11 septembre cette structure de 24 lits.
Face au Covid-19, les directeurs d'hôpital n'ont eu de cesse depuis mars de mettre en avant le sérieux de leur gouvernance. Aux journées de l'ADH, ils ont appuyé ce constat, défendant un métier de santé publique qui "enrichit le collectif hospitalier" en tant qu'acteur à part entière d'une véritable "chaîne d'union de soins".
Par Sonya Faure —
Lors du rassemblement organisé par le collectif «Vérité et justice pour Adama», le 13 juin, à Paris. Photo Cyril Zannettacci. Vu
Nathalie Barrès 23 sept. 2020
À retenir
Aujourd’hui il est admis que l’âge avancé, le sexe masculin, les comorbidités, l’origine ethnique, le surpoids/l’obésité constituent des facteurs de risque de mortalité suite à une infection à SARS-CoV-2. Une étude française a explorée non pas les facteurs humains, mais les facteurs structurels de la contamination, de la propagation et de la mortalité par COVID-19 en Île-de-France. Fait étonnant, la Seine-Saint-Denis où la surmortalité par COVID-19 a été très forte, la proportion de population âgée de plus de 75 ans est inférieure à celle des autres départements de la région. Plusieurs variables socio-économiques distinguent la Seine-Saint-Denis des autres départements de la région Île-de-France, notamment une population plus pauvre économiquement, des logements plus insalubres et des logements plus souvent surpeuplés qu’ailleurs. Nombre de ces variables caractérisent également dans une moindre ampleur le département du Val-d’Oise. Ces données sont intéressantes pour mettre en œuvre des mesures adaptées aux différents profils populationnels des départements d’Île-de-France.
Publié le 23/09/2020
Infirmiers, aide-soignants… L’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) recherche 500 soignants pour combler la pénurie de personnels et pour faire face à la pandémie de Covid-19.
Par Marlène Thomas —
A l'entrée du centre Flora-Tristan du CHU d'Angers. Universal Images Group via Getty Images
Mercredi 23 septembre 2020 de 17h15 à 19h15, site universitaire de Gennevilliers et en direct sur YouTube, avec Dominique Samson et Virginie Dufournet Coestier
La notion de transversalité est proposée en 1965-1966 par Guattari dans le premier numéro de La revue de la psychothérapie institutionnelle puis dans son livre Psychanalyse et transversalité en 1972. Lourau lui consacre plusieurs développements dans L'analyse institutionnelle en 1970. Par la suite, cette notion continue à apparaître dans les travaux du courant "vincennois" de l'analyse institutionnelle, mais semble s'éloigner de plus en plus de l'acception posée par Guattari. Il s'agira de mettre en regard les différentes définitions et usages de cette notion avec sa genèse sociale, c'est-à-dire avec les pratiques professionnelles et militantes qui accompagnent son élaboration ; et ce, afin de prendre la mesure des continuités, des divergences et des tensions entre les différents courants d'analyse institutionnelle, notamment en termes de posture.
Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous passons de vie à trépas ? Y a-t-il un moment précis où l’on glisse irrémédiablement d’un état à l’autre ? Et qu’est-ce que mourir, au fond ? Professeur de neurosciences, Stéphane Charpier fait le point sur ce domaine insondable.
Propos recueillis par Fabien Trécourt Publié le 23 septembre 2020
Aussi étrange que cela puisse paraître, les frontières de la mort restent mal définies. Et pour cause : depuis la « résurrection » d’une pendue en 1650 et les électrisations de cadavres menées par Galvani, elles n’ont cessé d’être repoussées.
Professeur de neurosciences à Sorbonne Université, Stéphane Charpier vient de publier La Science de la résurrection, chez Flammarion, un essai à la fois personnel et rigoureux sur le passage de la vie à la mort, l’histoire de la médecine et les exploits des « docteurs Frankenstein » qui se sont efforcés de repousser l’irrémédiable. Une passionnante épopée aux confins de l’existence.
Publié le mercredi 23 Septembre 2020
BELGIQUE
06/09/2019
L'Éducation nationale française a-t-elle un problème avec le clitoris ? La question se pose tant il est absent des manuels scolaires. Depuis des mois, plusieurs associations féministes se battent pour une meilleure représentation du clitoris dans ces ouvrages.
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