par Estelle Aubin le 10 juin 2022
«Si le dispositif MonPsy passe, dans trois ans, à la fin de son expérimentation, je peux vous dire que je pars travailler au Canada, lance Jennifer, 25 ans, sourire narquois. Et ça, vous pouvez l’écrire dans votre article.» «Moi, je deviens coach de vie, écourte Magali Foynard, 42 ans. Qu’on ne me parle pas d’être psychologue si c’est pour faire huit séances de 30 minutes maxi, sur adresse d’un médecin qui ne connaît rien à mon job.» Jennifer et Magali, cheveux longs, lunettes de soleil sur le nez et maquillage léger, sont psychologues en libéral. L’une à Nice, l’autre à Chartres. Mais toutes les deux sont montées à Paris, ce vendredi, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.