Pendant longtemps, on a pensé que l’ADN, c’était la vie. Que nous étions déterminés uniquement par notre génome, que tout était écrit, dans ces brins, noir sur blanc, en quatre lettre et puis c’est tout. Du coup, les cancers étaient eux aussi, pour beaucoup, liés à notre génome. Comment pouvait-il en être autrement ? Et puis petit à petit, cette forteresse génétique a commencé à se fissurer, à être prise d’assaut. Par quoi ? Par l’environnement. C’est le début de l’épigénétique et avec elle, l’espoir de pouvoir influer, directement, sur le développent épigénétique des cancers. Et s’il était possible de contrer l’influence de l’environnement sur les gènes. Et s’il était possible d’inventer des épimédicaments ?
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 21 janvier 2021
Crise sanitaire et liberté d’expression : laissons les Trump de l’épidémie parler !
Ce bracelet connecté permet à une entreprise d'évaluer le moral de ses salariés
FUTURA TECH
Fabrice Auclert Publié le 23/01/2021
Pandémie oblige, les employés sont plus stressés, et ce bracelet permet à un patron de jauger le moral de ses troupes. Conçu initialement pour les enfants ou les personnes âgées, le bracelet Moodbeam est aussi utilisé en entreprise.
Parce que le moral des salariés n'est pas au mieux avec la crise du Covid-19, conséquence d'un sentiment provoqué à la fois par la crainte de perdre son emploi mais aussi à cause du danger d'aller au bureau ou en raison du sentiment d'isolement en télétravail, une entreprise a décidé de lancer un bracelet qui lie chaque employé à son patron.
De prime abord, il s'agit d'un simple bracelet en silicone, comme on pouvait en voir il y a une dizaine d'années, mais on distingue deux boutons sur le dessus : un jaune et un bleu. Ce bracelet est relié à une application installée sur son smartphone, et toute la semaine, le salarié peut ainsi indiquer à son supérieur son « état émotionnel ». S'il appuie sur le bouton jaune, c'est qu'il est heureux. S'il appuie sur le bouton bleu, c'est qu'il n'est pas au mieux.
Covid-19 : Pr Chakali explique l’impact psychologique de le pandémie
Par Nour.C 23 janvier 2021
Le professeur Mohamed Chakali, spécialiste en psychiatrie, est revenu sur les séquelles et les retombées psychologiques de le pandémie de Coronavirus (Covid-19), notamment sur le lien de causalité entre le confinement et l’atteinte psychique.
Dans un entretien accordé à nos confrères de liberté, le professeur Mohamed Chakali, spécialiste en psychiatrie, a expliqué qu’ « après chaque épidémie, marquée pas l’augmentation les cas de conaminations, s’ensuit une vague psychosociale », rajoutant que « cette pandémie a aussi un impact psychologique dû à les raisons sociales, économiques et politiques ».
Pour ne pas déprimer, bougez. Et si vous l’êtes, bougez quand même !
Pascale Santi Publié le 20 janvier 2021
CHRONIQUE
En temps de Covid-19, propice à la morosité, il n’est pas facile de maintenir une activité physique régulière. Or, celle-ci prévient et combat la dépression.
C’est une évidence : le sport, c’est bon pour le moral. Marcher en forêt, faire une séance de yoga, dévaler une piste de ski… goûter ces plaisirs fait du bien. L’universitaire anglais Robert Burton n’écrivait-il pas dans son livre Anatomie de la mélancolie, publié en 1621, que le manque d’activité constituait l’une des causes de celle-ci ? « Il est impossible de préserver sa santé sans exercice physique »,disait-il. Une référence citée dans une étude parue le 5 janvier dans le British Journal of Sports Medicine, qui confirme cette intuition.
mercredi 20 janvier 2021
Epimédicaments : y’a pas que l’ADN dans la vie
LE 13/01/2021
À retrouver dans l'émission
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
par Nicolas Martin
A quoi sert l’épigénome ? Dans les cas de cancer, quels sont les mécanismes et les acteurs qui viennent perturber l’épigénome ? Quels sont les moyens de diagnostic et de thérapie épigénétiques actuels ?
Cannabis récréatif
Assemblée nationale
Information sur cette consultation
Période de consultation : du 13 janvier au 28 février 2021
Origine : Mission d’information commune sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis
La mission d’information commune sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis a été créée en janvier 2020. Composée de 33 députés issus de tous les groupes politiques représentés à l’Assemblée et de six commissions permanentes différentes ( voir la composition). Présidée par Robin Reda (Les Républicains), la mission a pour rapporteur général Jean-Baptiste Moreau (La République en Marche).
Objectifs de la consultation
La mission a d’abord consacré ses travaux au cannabis thérapeutique, publiant un premier rapport sur cet enjeu ( disponible ici). Elle a ensuite mené un cycle d’auditions sur chanvre dit « bien-être » (cannabidiol, composé du cannabis sans effet stupéfiant) qui donnera lieu, en janvier 2021, à la publication d’un rapport de Ludovic Mendes, rapporteur thématique sur ce sujet (La République en Marche).
Depuis novembre 2020, la mission d’information a entamé un cycle d’auditions sur le cannabis « récréatif » – entendu comme l’ensemble des usages actuellement illégaux du cannabis en France – plus particulièrement conduits par la rapporteure thématique, Caroline Janvier (La République en Marche). L’ensemble des auditions a fait l’objet d’une diffusion sur le site de l’Assemblée nationale (consultables ici), dans un objectif de transparence.
[...]
Accéder à la consultation
Psychologue: une profession en voie d’extinction dans le réseau public
Lundi, 18 janvier 2021
En plus d’observer une augmentation de l’utilisation des antidépresseurs chez les Québécois pendant la pandémie (0, 8 janvier 2021), on note une hausse des symptômes compatibles avec une dépression majeure ou un trouble d’anxiété généralisée dans les derniers mois.
Un jeune adulte sur deux est maintenant affligé par de tels symptômes. De plus, les idéations suicidaires sérieuses sont plus répandues et les homicides intrafamiliaux plus fréquents depuis la pandémie. Derrière ces chiffres d’une tristesse infinie se trouvent des gens qui souffrent, des gens qui ont souvent essayé plusieurs choses pour aller mieux par eux-mêmes, mais qui n’y arrivent tout simplement pas. Certains prennent leur courage à deux mains et demandent de l’aide psychologique, une aide essentielle à laquelle ils ont droit. Et que leur offre-t-on en retour ?
[...] Des psychologues désertent la profession
Au Québec, plusieurs psychologues ont donné leur démission à la suite de l’implantation de ce programme dans leur milieu de travail puisqu’ils n’étaient plus en mesure d’aider les gens comme ils devaient être aidés. Et malheureusement, plusieurs autres psychologues songent à emboîter le pas puisqu’on exige d'eux de terminer une psychothérapie, alors que la personne est encore en souffrance ou d’utiliser une approche spécifique ou des questionnaires qui ne correspondent pas aux besoins de l’individu.
Enfants en détresse : «on ne sait plus trop comment les aider»
Lundi, 18 janvier 2021
La santé mentale des enfants et adolescents a été mise à rude épreuve depuis le début de la pandémie, mais les ressources mises à leur disposition sont limitées, particulièrement dans le réseau public. Une situation «alarmante» qui pousse plusieurs professionnels à lever un drapeau rouge.
«Il y a beaucoup d’enfants qui viennent nous voir pour des problèmes de santé mentale. Il y en avait déjà beaucoup, mais depuis la pandémie, leur nombre a augmenté. Les enfants sont en détresse et leur famille aussi.»
[...] Manque criant de psychologues
C’est justement ce manque de suivi par des psychologues qui inquiète le milieu de la santé mentale jeunesse. Lundi, 904 membres de la Coalition des psychologues du réseau public québécois (CAPP) ont signé une lettre concernant le manque de psychologues dans le réseau public.
mardi 19 janvier 2021
Sept films qui nous font éprouver le confinement
Publié le 12 janvier 2021
La menace d’un reconfinement plane au dessus de nos têtes épuisées. En langage cinématographique, le confinement s’appelle un huis clos et prend souvent la figure du cauchemar. En voici quelques uns, pour mieux exorciser le nôtre.
« Fenêtre sur cour » (1954) : chef d’œuvre de l’immobilité
En temps de confinement, tout le monde n’a pas la chance de posséder un appareil photo muni d’un puissant téléobjectif et de fréquenter Lisa Fremont, une fille intrépide.
Psychologues et psychothérapeutes
CNESST
QUEBEC
En tant que psychologue ou psychothérapeute, vous intervenez parfois auprès d’une travailleuse ou d’un travailleur qui a un accident du travail ou une maladie professionnelle. Trouvez dans cette section tout ce que vous devez savoir sur la tarification, la facturation et la fourniture de soins de psychologie ou de psychothérapie.
Du Covid à l’écologie : "Le confinement est définitif" alerte le penseur Bruno Latour
18/01/2021
Par Frédéric Martel
Entre écologie et humanités numériques, Bruno Latour repense nos vies à l’heure du Covid. Figure atypique venue des sciences, catholique pragmatique, il dénonce à la fois les dérives de la mondialisation comme le retour au "local". Et publie son nouveau livre : "Où suis-je ?"
Bruno Latour a le don d’ubiquité. Cet hiver, il est partout à la fois – ce qui veut dire nulle part. Il est le principal curateur de la biennale de Taipei, qui a ouvert ses portes le 21 novembre, mais elle sera, faute de touristes, essentiellement réservée aux Taïwanais. Il co-dirige l’exposition « Zones critiques » au Zentrum für kunst und mediem de Karlsruhe, présentée jusqu’en aout 2021 de manière intermittente, en fonction du confinement allemand. Il enseigne à Sciences Po Paris, où il a créé SPEAP, un enseignement « d’expérimentation en Arts Politiques » – qui n’a plus lieu que sur Zoom. Il est aussi le fondateur du Medialab français, un « laboratoire de recherche interdisciplinaire sur la place du numérique dans nos sociétés », confiné lui aussi.
Lire la suite et écouter le podcast ...
Les privations de liberté en raison d’un handicap : causes, freins et leviers
n° 254 - Janvier 2021
Les hospitalisations sans consentement en psychiatrie et l’accueil d’adultes en situation de handicap – majoritairement psychique ou mental – dans des structures d’hébergement médico-social recouvrent des situations souvent traumatisantes et douloureuses pour les personnes et leurs familles, mais aussi pour les professionnels. Selon le rapport de l’Orga- nisation des Nations Unies (Onu) sur les droits des personnes handicapées, ces situations peuvent constituer des privations de liberté spécifiques au handicap, contraires à l’article 14 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. A partir d’entretiens réalisés avec les différents acteurs impliqués dans ces situations (personnes en situation de handicap, proches, représentants d’associations, professionnels de santé, directeurs d’établissements sanitaires et sociaux, décideurs politiques et la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté), cette étude cherche à mieux comprendre les causes de ces situations et les moyens de les éviter.
Les premiers pas de la psychiatrie en lien avec les auteurs d'abus
Présentée par Marie-Jo Thiel
L'Eglise catholique face aux abus sexuels sur mineurs
Trois collégiens mis en examen après le suicide d’Evaëlle, victime de harcèlement scolaire
Le Monde avec AFP Publié le 18 janvier 2021
En juin 2019, la collégienne de 11 ans s’est pendue au barreau de son lit. Trois élèves, âgés de 11 ans au moment des faits, sont mis en examen pour harcèlement.
Un an et demi après le suicide d’Evaëlle, une collégienne de 11 ans, ses parents cherchent toujours des réponses. Trois adolescents de 13 ans ont été mis en examen pour harcèlement, rapporte lundi 18 janvier le parquet de Pontoise, confirmant une information du Parisien.
Les vrais jumeaux, des « doubles » pas tout à fait parfaits
Par Florence Rosier Publié le 19 janvier 2021
En moyenne, le génome des jumeaux monozygotes diverge par cinq mutations très précoces, qui peuvent être transmises à leurs descendants, montre une étude dans « Nature Genetics ».
Les « vrais jumeaux », des doubles parfaits ? Pas tout à fait, confirme, chiffres à l’appui, une étude publiée le 7 janvier dans la revue Nature Genetics. Ces « clones naturels », à la ressemblance si troublante qu’on les confond souvent, sont issus de la fécondation d’un seul et même ovule par un seul et même spermatozoïde – comme tout enfant. Sauf qu’ensuite, au moment du développement des cellules embryonnaires, celles-ci vont se scinder pour permettre le développement de deux embryons : les futurs jumeaux. On les dit « monozygotes » (issus d’un même œuf). A priori, ils partagent donc un même génome : celui de l’embryon initial, avant sa division.
Mais il faut nuancer, comme le montre cette étude islandaise dirigée par Kari Stefansson, de l’université de Reykjavik. Pionnier dans l’utilisation de la génétique à l’échelle de la population pour comprendre les variations de séquence du génome humain, il est aussi le fondateur et PDG de la société biopharmaceutique deCODE genetics.
Troubles de l'apprentissage de l'enfant : fait-on trop de diagnostics ? L'avis d'une psy
Sophie Carquain
Multidys, TDAH, haut potentiel… de plus en plus d’enfants relèvent de ces troubles de l'apprentissage, selon des bilans effectués par des professionnels. A tort, d’après la psychologue Emmanuelle Piquet, qui, avec son dernier livre, jette un pavé dans la mare.
« En recevant les bulletins de CE2 de Tibo, j’ai pensé qu’il était flemmard et n’avait pas assez travaillé. Mais la professeure m’a convoquée pour me dire qu’il avait un comportement bizarre, agité et fanfaron. Elle a émis l’hypothèse d’un trouble de l’attention. On a consulté un neuropsychologue dans la foulée, qui a confirmé le diagnostic », raconte Coralie. Dyslexie, dyspraxie, précocité, TDA avec hyperactivité ou non : en une petite dizaine d’années, les troubles liés aux difficultés d’apprentissage ont flambé. Alertée par ce phénomène, la psychothérapeute Emmanuelle Piquet publie avec Alessandro Elia, psychologue, Nos enfants sous microscope. TDA/H, hauts potentiels, multi-dys & Cie : comment stopper l’épidémie de diagnostics (Payot). Un livre qui risque de créer la polémique…
Une explication qui peut soulager
« Ce qui pose d’abord problème, analyse Emmanuelle Piquet, c’est le fait que l’on psychiatrise et médicalise les états d’âme. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le DSM-5, le catalogue des affections psy, pour y lire de nouvelles “maladies”, comme “trouble oppositionnel”, “hyperphagie incontrôlée” (le fait de manger trop) ou “tristesse pathologique” (quand on continue à pleurer deux mois après un deuil). C’est comme l’horoscope, tout le monde peut s’y retrouver ! ». En outre, selon la psychologue, cette épidémie de diagnostics ne permet pas toujours d’améliorer les troubles. « Dans mon cabinet, confie la psychothérapeute, je vois arriver pléthore d’enfants qui, après avoir été testés, cherchent encore une façon d’aller mieux ».
Un avis que ne partage pas la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, spécialiste des enfants surdoués et en difficulté d’apprentissage. Pour elle, mettre le doigt sur un trouble permet de le soigner. « On a une cartographie nette de ce que l’on est et, au moins, on cesse d’accuser l’enfant d’être “paresseux”, ce qui est la double peine pour lui », souligne-t-elle. Nombre de parents peuvent le confirmer. « Adèle était en grande souffrance à l’école, raconte Elyane.Quand nous avons su qu’elle était multidys et souffrait d’un trouble anxieux, on a pu demander une prise en charge. C’est un soulagement énorme ».
Emmanuelle Piquet le reconnaît : « Je ne nie pas du tout que ça puisse être aidant dans certains cas. Comme dans celui de June, qui, à 13 ans, était en grande difficulté dans sa relation avec autrui. Quand elle a su qu’elle était “Asperger”, ça l’a beaucoup aidée. Elle savait qu’elle ne pourrait être comme les autres et qu’il lui faudrait impérativement apprendre certains codes pour pouvoir communiquer avec eux ».
Attention à l’effet Golem
Mais, Emmanuelle Piquet n’en démord pas, souvent, la désignation du trouble ne fait qu’aggraver la situation : « Le diagnostic n’est pas psychodégradable, regrette la psychothérapeute, et poser une étiquette risque de figer un comportement à un moment donné, alors que chez l’enfant tout est en devenir ». Et la psy d’insister : « Le risque est de paralyser l’enfant dans son symptôme. Et de l’empêcher d’évoluer. C’est ce que les spécialistes nomment la prophétie autoréalisatrice. Dites à un enfant qu’il est timide ou anxieux, il peut s’en persuader. On appelle cela l’effet Golem, l’inverse de l’effet Pygmalion », dénonce Emmanuelle Piquet.
A Sevran, un jardin maraîcher pour allier deux « besoins essentiels » : se nourrir et travailler
Par Mathilde Gérard Publié le 21 décembre 2020
REPORTAGE En Seine-Saint-Denis, le jardin Aurore produit des légumes bio distribués à petits prix à des familles à faibles revenus.
Par un matin frais de décembre, à l’heure où la terre givrée crisse encore sous les pas, Samuel bêche et griffe le sol, tandis qu’Angelica s’occupe du monticule de compost et qu’Erdinc surveille les plants de mâche sous serre. A Sevran (Seine-Saint-Denis), à quelques minutes de la gare de RER, entre le stade Jean-Guimier et le quartier du Pont-Blanc, le jardin Aurore est un lieu à part : ici, on produit soixante-dix variétés de légumes bio sur un peu plus de 1,2 hectare. Pas de professionnels du maraîchage, les dix-huit salariés sont en insertion, en contrat aidé sur plusieurs mois, le temps de remettre le pied à l’étrier et de bénéficier d’un accompagnement social.
UNE JOURNEE UNIQUE AVEC ... FREDERICK WISEMAN
E-tickets ICI
lundi 18 janvier 2021
"Le colibri" de Sandro Veronesi
publié le
"Le colibri" raconte un monde en morceau, un amour et une famille atomisée, une tragédie familiale sur fond de psychanalyse… Un roman qui interroge la question de la transmission, une grande fresque sur un amour manqué. " Augustin Trapenard