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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 juin 2012

QUEBEC
Le ministre de la Justice annonce l'encadrement de la pratique de la psychothérapie au Québec
MONTRÉAL, le 18 juin 2012 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Justice et ministre responsable des lois professionnelles, M. Jean-Marc Fournier, annonce l'entrée en vigueur de l'encadrement de la pratique de la psychothérapie au Québec. À partir du 21 juin prochain, cette pratique sera encadrée par le système professionnel québécois. Ce changement majeur s'inscrit dans la foulée de la Loi modifiant le Code des professions et d'autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines.
« Dorénavant, au Québec, les patients vulnérables seront mieux protégés contre des individus qui se prétendent spécialistes. Alors qu'auparavant la psychothérapie n'était pas réglementée, il faudra désormais détenir un permis pour utiliser le titre de psychothérapeute et pour exercer cette activité. Notre gouvernement est très fier de cette avancée significative pour le système professionnel qui permettra d'assurer la protection du public québécois », a déclaré le ministre Jean-Marc Fournier.
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Radio-Canada.ca
Il faudra un permis pour pratiquer la psychothérapie au Québec

Mise à jour le lundi 18 juin 2012
Entrevue avec la présidente de l'Ordre des psychologues, Rose-Marie Charest
Dès jeudi, un permis sera nécessaire afin d'utiliser le titre de psychothérapeute et d'exercer cette activité au Québec, a annoncé lundi le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier.
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Benicio Del Toro et Mathieu Amalric dans le prochain Desplechin !
18 juin 2012

L'acteur Benicio del Toro va s'illustrer sous l'œil du cinéaste français Arnaud Desplechin et aux côtés de Mathieu Amalric, fidèle du réalisateur, dans un film intitulé Jimmy Picard qui relatera la relation d'amitié qui s e noua entre un amérindien traumatisé de guerre et le psychologue Georges Devereux.
Benicio Del Toro et Mathieu Amalric dans le prochain Desplechin !




















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40 000 appels traités en 2011 par Violences conjugales Info (3919)

lequotidiendumedecin.fr 18/06/2012

Près de 2,5 millions de femmes sont victimes de violences conjugales, selon les estimations de la Fédération nationale Solidarités femmes. Ce réseau d’associations, qui gère la plate-forme d’écoute 3919 depuis 20 ans, a traité plus de 40 000 appels en 2011. Le 3919 est une plate-forme anonyme et gratuite, qui a une mission d’écoute, d’information et d’orientation.
Sur les 42 140 appels, la majorité des coups de fils pertinents, soit environ la moitié, concernait directement des cas de violences conjugales. Le reste des appels portait sur des demandes d’information ou d’autres violences.
Les victimes sont en grande majorité des femmes, entre 30 et 50 ans, qui travaillent et ont au moins un enfant. Mais il arrive aussi que la situation soit inversée, dans 2 % des cas en 2011, un homme était victime d’une femme. Il peut s’agir également d’une femme victime d’une femme, 1 %, ou d’un homme victime d’un homme, 0,7 %.
Pour déterminer le nombre de femmes victimes de violences conjugales, Solidarité femmes a rapporté les données dont elle dispose aux chiffres de l’Insee sur la population, et elle évalue la proportion de femmes victimes à 9,1 %. Les violences subies peuvent être psychologiques (87,8 %), physiques (79,4 %), verbales (72,3 %), économiques (7,5 %) ou encore sexuelles (6 %), et certaines femmes subissent plusieurs types de violence. Encore très peu d’entre elles portent plainte (seulement 9 %) et elles sont 18 % à avoir obtenu un certificat médical.

Les violences psychologiques en hausse.

Les victimes signalent de plus en plus de violences psychologiques et verbales, des injures, du harcèlement, des menaces ou du chantage. Solidarité femmes a également constaté une augmentation de la gravité des violences physiques, avec l’utilisation d’arme.
Les violences sexuelles sont présentes dans 6 % des situations, et sont plus souvent révélées qu’auparavant : 433 femmes ont déclaré avoir subi un viol conjugal et 71 une tentative de viol.
L’auteur est la plupart du temps plus âgé que sa victime, de quatre ou cinq ans. C’est aussi très souvent le partenaire régulier, et dans 58,2 % des cas le mari.
L’association tient à préciser que, dans ces situations, les enfants sont en première ligne, et peuvent être des victimes, directes ou indirectes. Environ 15 % des enfants qui résident dans le domicile où se déroulent les violences sont eux-mêmes victimes de maltraitance. Solidarité femmes souligne la nécessité de prendre en compte leur situation, car au-delà du risque de maltraitance, les enfants peuvent subir un traumatisme.
Selon Solidarité femmes, le nombre d’appel est étroitement lié aux campagnes d’informations. L’association estime donc qu’il est important de faire des rappels réguliers dans les médias, mais également au niveau local, via les services de police, de justice, de santé ou les collectivités.
› CÉCILE RABEUX

Procès de la maltraitance : la passivité des services sociaux en question

lequotidiendumedecin.fr 18/06/2012


Les services sociaux sont convoqués devant la cour d’assises du Mans, où se tient depuis une semaine le procès de Virginie Darras, 33 ans, et Éric Sabatier, 40 ans, accusés de « torture et actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans par ascendant ayant entraîné la mort ». Leur fille Marina est décédée le 6 août 2009 après six ans de maltraitances.
Pourquoi les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) du conseil général de la Sarthe ont-ils tant tardé à agir, alors que le calvaire de Marina, née en 2001, est ponctué de signalements ?
Les premiers soupçons de maltraitance datent de 2006 : la grand-mère compose le 119, le numéro d’Enfance en danger, service rattaché au conseil général. Les assistantes sociales ne la croient pas et l’accusent de vouloir récupérer Marina, a-t-elle expliqué la semaine dernière au procès. Ces services ne seront pas entendus à la barre. Seule l’aide sociale à l’enfance témoigne ce lundi après-midi.

Registre des blessures

Les signalements commencent vraiment lorsque Marina est scolarisée à 6 ans. À l’école de Parennes (Sarthe), elle vole les goûters de ses camarades. « La mère disait que sa fille était boulimique, qu’elle mangeait tout le temps. Les parents avaient toujours des explications », se souvient une des enseignantes, auditionnée la semaine dernière. La démarche de l’enfant interpelle : « un pied rentrait dedans, un doigt ne fonctionnait pas, elle avait très peu de cheveux ». Deux institutrices commencent à tenir un registre au jour le jour des blessures qu’elles observent.
Mais elles se heurtent à l’immobilisme de la médecine scolaire et du directeur d’école. La première examinera 2 fois Marina sans constater de marque de sévices. Le second a reconnu s’être « senti rassuré » par les explications des parents, qui, devant le visage tuméfié de leur fille, parlent de « conjonctivite » et de « maladie immunodéfensive ».

Signalement à la justice

Les enseignantes de Parennes transmettent la liste des blessures à l’école de Saint-Denis-d’Orques où les parents déménagent. Sans attendre la rentrée des classes, la directrice de l’école fait un signalement au parquet et à la protection de l’enfance en juin 2008. Un autre médecin scolaire l’examine et découvre une profonde ecchymose sur le dos de l’enfant. Elle fait aussi un signalement, qui aboutit à l’examen de Marina par un médecin légiste en juillet. Il recense 19 lésions « d’allure ancienne qui restaient très suspectes du point de vue de leur nombre ». Dans une vidéo en date du 23 juillet 2008, Marina, auditionnée par deux gendarmes, raconte qu’elle tombe ou se brûle en prenant sa douche. « Dis donc toi, tu es une sacrée cascadeuse », lui fait remarquer un gendarme. Rire mécanique de la fillette, qui, sauf un lapsus, défend sans faillir ses parents. Le procureur de la république de la Sarthe classe l’affaire sans suite le 10 octobre. Aucune saisine du juge des enfants ni mesure d’assistance éducative n’est lancée.
En 2009, Marina change à nouveau d’école. La médecin scolaire qui la suit depuis un an parvient, avec le directeur de l’établissement, à la faire hospitaliser 5 semaines à l’hôpital du Mans, pour des plaies aux pieds lui faisant courir un risque vital. Praticien, enseignants, directeur d’école et hôpital : tous lancent un nouveau signalement aux services sociaux.
Lorsque Marina finit par sortir de l’hôpital, elle est de nouveau confiée à ses parents. Elle décède 3 mois plus tard.
Les services sociaux ont-ils été piégés par le syndrome des enfants battus, dit de Silverman, dont souffrait peut-être Marina ? « Elle ne donnait pas d’explications. Elle disait qu’elle les aimait », déclare la médecin scolaire. Ont-ils été bernés par les explications du père, décrit par son entourage comme « manipulateur et menteur » ?

Pas de « danger immédiat ».

La cadre des services sociaux, en charge de la prévention et protection de l’enfance, assure qu’il n’y avait « pas de danger immédiat repéré »par l’assistance sociale et la puéricultrice, le 17 juin 2009, lorsque Marina rentre de l’hôpital. Sans cette condition sine qua non, aucune mesure de protection sans délai ne pouvait être envisagée, a-t-elle expliqué aujourd’hui devant la cour d’assises. La puéricultrice est pourtant retournée le 25 juin au domicile des Sabatier, confirmant le premier diagnostic tout en parlant de vigilance. Les rendez-vous suivants sont reportés par le père. Les services sociaux effectuent 2 autres visites en août et septembre. Marina est déjà décédée.
Virginie Darras et Éric Sabatier, en procédure de divorce, encourent la réclusion à perpétuité. Les services sociaux pourraient aussi ne pas ressortir indemnes d’un procès où éclate leur cécité.
› COLINE GARRÉ

Suisse: le suicide assisté légalisé dans le canton de Vaud

17 juin 2012
Clinique d'assistance au suicide près de Zurich.
Clinique d'assistance au suicide près de Zurich. ( © AFP Sebastian Derungs)
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Sunovion Pharmaceuticals Canada Inc. annonce que Sante Canada a approuve l'administration uniquotidienne de LATUDA(MC) (chlorhydrate de lurasidone) dans le traitement des patients atteints de schizophrenie

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NEURO: La théorie freudienne du conflit inconscient liée aux symptômes d'anxiété

La théorie freudienne du conflit inconscient vient d’être liée, par des mesures physiques de l’activité cérébrale, aux symptômes de l'anxiété. Cette expérience que Sigmund Freud n'aurait jamais pu imaginer il y a un siècle, apporte une preuve scientifique à l’une de ses principales théories et contribue à connecter encore plus étroitement psychanalyse et neuroscience. Ces conclusions, qui montrent aussi la capacité de la recherche fondamentale à démontrer certaines théories psychanalytiques, viennent d’être présentées au 101è Congrès annuel de l’American Psychoanalytic Association.
Ce professeur de l'Université du Michigan, le Pr Howard Shevrin, a passé des décennies à appliquer des méthodes scientifiques à l’étude de la psychanalyse. Ces  nouvelles données soutiennent le lien de causalité entre le concept psychanalytique connu sous le nom « conflit inconscient » et les symptômes conscients vécus par des personnes atteintes de troubles anxieux comme les phobies par exemple.
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Anders Breivik, la prison ou l'asile ?

Au terme d'un mois et demi d'audience, le procès d'Anders Breivik touche à son terme avec le réquisitoire du procureur attendu jeudi matin

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AFP
Tuerie en Norvège: la santé mentale de Breivik, un casse-tête pour les psychiatres

samedi 16 juin 2012



La nouvelle loi sur l'hospitalisation sous contrainte risque de créer de l'emploi. Mais plutôt dans la justice et la police que dans le secteur psychiatrique. Par Frédéric Martin, infirmier à Paris


Mes amis, réjouissons-nous, car en ces temps de crise, il est enfin un secteur qui revitalise notre marché du travail. Un secteur surprenant, d’ailleurs, tant la psychiatrie est connue pour s’inviter au journal de 20 heures et non pour créer des emplois. La dernière loi relative à l’hospitalisation sous contrainte offre en effet des retombées inattendues. Conçue afin de satisfaire à la mode « ceinture et bretelles » en vigueur dans le monde politique actuel, elle met en œuvre des compétences professionnelles particulièrement aiguisées…

La loi prévoit l’audition des personnes hospitalisées sous contrainte par le juge des libertés dans les quinze jours suivant la mesure. Si le patient n’est pas en état de comparaître, ou s’il s’en moque, il est représenté par un avocat payé par l’intéressé, ou par l’aide juridictionnelle en cas de revenus trop faibles. Premier bénéfice en termes d’emploi : du boulot pour le barreau. Du boulot spécialisé, très précis, presque de la nanotechnologie : il est demandé à l’avocat d’examiner, non pas la pertinence de la mesure, mais le respect de la procédure. Le voilà donc traquant le vice de forme ou la faute de frappe ; la date doit correspondre, le numéro du décret doit être à sa place… Un travail d’orfèvre, où l’on coupe les cheveux en quatre. La nanotechnologie judiciaire demande un personnel hautement qualifié ! La loupe est indispensable, le microscope vivement recommandé. En cas de virgule oubliée, ou si la photo du passeport est dans le mauvais sens, il est prévu de remettre le patient en liberté, dans son biotope habituel. Résultat : avocat 1- juge 0. Le prochain match se déroulera à l’occasion de la prochaine hospitalisation.

Deuxième bénéfice en termes d’emploi : il faut du personnel pour ramener le patient à l’hôpital dès qu’il se remet à troubler l’ordre public. Un boulot moins spécialisé ; un flic un peu réactif suffit pour faire le job. Bref, la psychiatrie et la justice s’unissent pour créer des emplois, et c’est là l’essentiel.

Prise en charge du diabète

L’Igas tacle l’éducation thérapeutique

Dans la synthèse du rapport rédigé part l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), les auteurs tirent à boulets rouges sur l’éducation thérapeutique chez les patients diabétiques de type 2. Leur efficacité serait non démontrée. Quant à l’adaptation aux besoins des malades, elle est qualifiée d’insuffisante. Sans parler du coût jugé important. L’Igas lui préfère le concept dans cette indication de gestion thérapeutique porté par le Haut Conseil en santé publique (HCSP). Dans ce modèle, le médecin traitant collabore avec un infirmier. Avantage, elle serait « ciblée sur les patients qui ont le plus besoin ». Elle est enfin décentralisée sur les cabinets médicaux.
Les établissements hospitaliers ne sont pas oubliés dans cette critique à charge. Le nombre d’hôpitaux impliqués dans la prise en charge du diabète de type 1 chez l’enfant est pointé du doigt. Selon le président de l’aide aux jeunes diabétiques (AJD), le professeur Jean-Jacques Robert, « il est excessif que 35 services hospitaliers prennent en charge à l’heure actuelle le diabète de l’enfant en région parisienne, les trois quarts de ces services possédant une file active inférieure à 50 enfants ».
Éducation, management et psychanalyse : des liaisons heureuses

© CRDP de l’académie de Dijon - 2002


[...] C’est en octobre 1991, à Rennes, que se crée l’institut de recherche, psychanalyse, éthique et management (IRPEM). [...] L’arrivée de l’IRPEM a tout de suite suscité de nombreuses réactions et résistances dans les milieux universitaires et chez les psychanalystes traditionnels, dans le monde des affaires et dans celui des consultants en entreprises. En revanche les étudiants étaient favorables à l’introduction d’une approche qui mettait le sujet et son histoire au centre des perspectives pour les managers de demain en interrogeant leur désir véritable. [...]

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Hausse des arrêts maladie chez les fonctionnaires hospitaliers

lequotidiendumedecin.fr 15/06/2012


La progression des absences pour raison de santé se poursuit dans la fonction publique hospitalière, annonce une étude (1) menée par la société d’assurances Sofaxis et disponible en ligne (format PDF). « Les agents sont plus nombreux à s’arrêter, plus souvent et plus longtemps en 2011 qu’en 2007 », résume le document. Depuis cinq ans, la durée des arrêts (toutes natures confondues) est en hausse de 9 % et leur nombre a augmenté de 12 %.
Plus précisément, le nombre d’arrêts maladie connaît une hausse de 10 % sur cette même période.
Si leur fréquence reste stable, une augmentation de 22 % de la durée des accidents de travail est aussi à constater.
« Le vieillissement de la population employée dans les établissements hospitaliers et la pénibilité élevée des métiers à forte dominante soignante contribuent certainement à la progression des absences au travail, analyse Sofaxis. De plus, l’augmentation du temps de travail consécutive au recul de l’âge de départ à la retraite devrait peser sur les absences, notamment celles liées aux risques longs (longue maladie/longue durée et maladie professionnelle) ».
› A.B.-I.
(1) Étude menée sur l’ensemble des arrêts de travail de 114 500 agents de 900 établissements, déclarés entre 2007 et 2011.

Suicide assisté : des médecins choisissent la neutralité
La dépénalisation de la pratique du suicide assisté est un choix de société dans lequel le corps médical doit rester neutre. Tel est le sens de l’appel que vient de lancer le British Medical Journal (BMJ, lien payant). Cette initiative coïncide avec l’ouverture à Zurich du congrès annuel de la Fédération mondiale des associations pour le droit de mourir.
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«Le prosélytisme d'Exit est dangereux»

INTERVIEW
  
Le scrutin sur le suicide assisté proposé aux Vaudois dimanche donnera un signal à la Suisse entière. Pour le nouvel évêque, Mgr Charles Morerod, un oui serait une catastrophe.





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Suisse : les chrétiens dénoncent une "banalisation du suicide"

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BELGIQUE

Réaction des psychologues: la ministre Onkelinx va dans la bonne direction

Belga | 14 Juin 2012 
Réagissant aux propos de la ministre de la santé Laurette Onkelinx qui souhaite rendre la consultation d'un psychologue plus accessible, la commission des psychologues et la fédération belge des psychologues abondent dans le même sens. 

Laurette Onkelinx a lancé différentes pistes de réflexion par rapport aux métiers de psychologue et psychothérapeute. Parmi les propositions avancées, on retrouve un meilleur encadrement du métier de psychotérapeute et la possibilité du remboursement des consultations lors d'une psychothérapie.
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Eviter charlatans et antidépresseurs: Onkelinx veut rembourser les consultations psy

Laurette Onkelinx souhaite rendre la consultation d'un psychologue plus accessible grâce à la mise en place du remboursement des séances et la reconnaissance du titre de psychothérapeute.


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Psychiatre ou psychologue ? Le Belge dans le flou

jeudi 14 juin 2012

Psychiatre, psychologue, psychothérapeute... Les Belges ne s'en sortent pas ! Ils confondent en effet ces facettes du travail sur la santé mentale. Il existe pourtant de sérieuses différences...
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Rencontre la psychiatrie à Blida : « 10% d’algériens atteints de troubles mentaux »
le 15.06.12 

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LIBAN 

Colloque du CEP sur les rapports mères-filles, mères-fils



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L’Afev se félicite de l’annonce de Vincent Peillon sur la réforme du système de notation


L'Afev, initiateur de l'appel à la suppression des notes à l'école élémentaire en novembre 2010, se félicite de l'annonce ce week-end du Ministre de l'Education nationale pour « réformer le système de notation à la française ».

Cette évolution était indispensable tant ce système de notation, particularité française
, apparaît, pour nous acteurs de terrain impliqués au quotidien auprès d'enfants en difficulté, comme injuste et surtout inefficace.


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De l'enfance, la psychanalyse et la communication : Francoise Dolto sur Apostrophe en 1987

"Le désir le plus grand de tout être humain est le désir de communiquer son psychisme avec un autre psychisme humain; c'est cela le plus grand désir, la plus grande ambition."
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Le contrôleur général des prisons s'alarme de la surpopulation carcérale

Le Monde.fr avec AFP | 

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGPL), Jean-Marie Delarue, plaide mercredi pour une loi d'amnistie des peines "très légères" prononcées avant 2012 et non exécutées afin de ne pas aggraver la surpopulation carcérale qui atteint, à ses yeux, un niveau inquiétant.
Dans un avis publié au Journal officiel, le CGPL prône, outre une réflexion de long terme sur la politique pénitentiaire, des mesures rapides pour désengorger les prisons comme le vote par le Parlement d'une "loi d'amnistie spécifique" à l'égard des condamnés à des peines"très légères" prononcées avant 2012 et qui n'ont pas encore été mises à exécution, "faute des moyens nécessaires donnés aux greffes".
La loi d'amnistie votée à l'Assemblée après l'élection présidentielle était traditionnelle jusqu'à l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, qui y a alors renoncé, comme il a abandonné ensuite les grâces du 14 Juillet. Ces mesures effaçaient certaines contraventions et tout ou partie des peines pour des petits délits, ce qui soulageait les 192 prisons.
Après une tendance à la baisse dans les années 2009-2010, le nombre de détenus a battu ces derniers mois plusieurs records historiques pour atteindre 67 073 prisonniers au 1er mai, soit, rapporté aux nombres de places existantes, une occupation à 117,3 %. "La croissance de ces derniers mois inquiète", note le CGPL dans son avis.
PEINES D'IL Y A PLUS DE DEUX ANS ET DE MOINS DE SIX MOIS
Mettre en prison des condamnés, même pour une brève durée, avec une ou plusieurs années de retard, "a pour résultat de ruiner l'insertion de ceux qui, postérieurement au jugement, avaient repris vie professionnelle et relations sociales", note Jean-Marie Delarue.
Dans une interview au quotidien 20 Minutes mercredi, il précise que cette amnistie pourrait concerner "les peines de moins de six mois de prison et celles qui ont été prononcées il y a plus de deux ans""Cela permettra de remettre les compteurs à zéro", ajoute le CGPL.
La résorption du stock de milliers de peines de prison en attente était l'une des consignes du gouvernement précédent et a contribué à la hausse récente du nombre de personnes incarcérées. "Le nouveau gouvernement a le pouvoir de remettre les cartes sur la table", explique M. Delarue dans le quotidien, rappelant que l'opposition de gauche avait voté contre la loi sur l'exécution des peines adoptée peu de temps avant l'élection présidentielle.
SURPEUPLÉE, LA PRISON FACILITE LA RÉCIDIVE
Le CGPL identifie d'autres causes de cette évolution : une politique sécuritaire qui "amène en détention des personnes, éventuellement plus nombreuses, que l'on n'y mettait point" auparavant, comme les auteurs d'infraction routière ; des procédures de jugement "plus rapides", avec des juges "plus sévères" ; le développement des"peines planchers". Mais l'augmentation de la population carcérale ne résulte pas d'une hausse de la délinquance, affirme-t-il.
Il plaide pour une réflexion de fond sur l'efficacité de la prison au regard de l'infraction commise, sur le recours à la détention provisoire, en souhaitant que les magistrats puissent consacrer davantage de temps au traitement des affaires "banales""dans lesquelles sont pourtant en jeu des avenirs décisifs" et à la réalité de la prison.
Promiscuité, accès moins aisé au travail, aux activités, au téléphone, aux parloirs, à la prise en charge par le personnel pénitentiaire, une prison surpeuplée devient "une caricature d'elle-même" qui facilite, à son corps défendant, la récidive, regrette Jean-Marie Delarue dans son avis.


"Pas d'amnistie", selon la ministre déléguée à la justice
Delphine Batho, la ministre déléguée à la justice, a répondu dans la matinée à Jean-Marie Delarue. "La solution n'est pas d'aller vers des amnisties automatiques, ce n'est pas la bonne solution", a déclaré Mme Batho sur Europe 1. La ministre déléguée, chargée notamment de l'exécution des peines, a estimé qu'une telle décision serait"un très mauvais signal dans la lutte contre la délinquance". Elle a rappelé que François Hollande s'était exprimé lors de la campagne présidentielle contre une loi d'amnistie, qu'il s'agisse des délits routiers ou des peines de prison.

Vieillissement: boire pour ne pas oublier

La consommation d'alcool à petites doses a fait la preuve de ses vertus préventives dans les maladies cardiovasculaires. C’est un peu plus compliqué en ce qui concerne la démence et les affections neurodégénératives.

La reine Elizabeth fête son jubilé avec modération - Jason Reed / Reuters
- La reine Elizabeth fête son jubilé avec modération - Jason Reed / Reuters -
P
arfois, l’alcool est une bien belle substance. C’est aussi, assez fréquemment, une molécule détestable. Heureusement désinhibitrice dans de nombreux cas, facilitant les échanges entre humains, elle est à l’origine d’un fléau multiforme, la cause de dégâts majeurs, individuels et collectifs. On retrouve cette ambivalence dans le champ de la biologie et de la médecine.

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Front commun contre la dépénalisation du cannabis

lequotidiendumedecin.fr 13/06/2012

Dans une déclaration conjointe, l’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie rappellent que le cannabis est une vraie drogue, qui a des effets délétères sur la santé et mettent en garde contre toute dépénalisation. « La légalisation du cannabis est une revendication qui réapparaît périodiquement depuis une quarantaine d’années, malgré les données neurobiologiques, cliniques et épidémiologiques validés qui justifient son interdiction, et cela en dépit des statistiques de plus en plus alarmantes d’accidents liés à sa consommation, notamment sur la route et au travail », soulignent les académiciens.
L’intervention des deux académies fait suite à la déclaration de la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, qui s’est prononcée en faveur de la dépénalisation. Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche (PRG), est intervenu dans le débat, en faveur de la légalisation, pour proposer de vendre la substance en pharmacie. Le président de la république a rappelé à plusieurs reprises qu’il était contre une telle dépénalisation et qu’il n’était pas question qu’il change de position.
« C’est en France que l’on fume le plus de cannabis en Europe », insistent les académiciens. Selon eux, « on peut raisonnablement en déduire qu’une dépénalisation de sa consommation aura des conséquences délétères sur la santé publique dans notre pays, plus particulièrement sur les jeunes, en laissant entendre qu’il s’agit d’une habitude sans conséquences nocives ». En outre « la "pipe à eau" est un nouveau mode d’absorption, particulièrement redoutable, qui délivre presque instantanément au cerveau des quantités importantes de THC suscitant délire et hallucinations », précisent-ils.

Pas un médicament

Les deux académies précisent que le cannabis n’est pas une drogue douce, et qu’elle contient 5 à 10 fois plus de principe actif, le tétrahydrocannabinol ou THC, qu’il y a 40 ans. Sa consommation augmente les risques de cancers, provoque des artérites, infarctus ou des AVC, une altération de la mémoire, de l’anxiété ou de la dépression. Le cannabis déprime l’immunité et double le risque de symptôme psychotique à terme.
Les académiciens ajoutent que le cannabis n’est pas un médicament,« n’en déplaise à ceux qui vont jusqu’à proposer de confier sa commercialisation aux pharmaciens ». Ils lui reconnaissent des activités thérapeutiques, mais précisent qu’un médicament doit avoir une dose thérapeutique utile connue avec précision, et un rapport bénéfice/risque qui penche en faveur des bienfaits que pourra en retirer le patient.« S’agissant du cannabis/THC, alors que les effets pharmacologiques sont d’une intensité modeste, les effets secondaires sont nombreux et très souvent adverses », ajoute les deux académies.
La santé publique est aussi en jeu, puisque comme le rappellent les académiciens, le cannabis augmente le risque d’accident de la route et le risque d’accident du travail. « Le combat contre le tabac est loin d’être gagné ; faut-il y ajouter la toxicité du cannabis avec 8 fois plus de goudrons cancérigènes et passer d’une addiction à une autre, plus dangereuse, puisqu’elle abolit la volonté, annihilant tout effort personnel de désintoxication ? », s’interrogent-ils. L’Académie de médecine et l’Académie de pharmacie rappellent également que les quelques pays qui ont une législation tolérante sont en train de faire marche arrière.
› CÉCILE RABEUX

Fin de vie: l'Allemagne suivra la France

AFP Publié 

Si la France adoptait une loi en faveur du suicide assisté de personnes en fin de vie, l'Allemagne suivrait et favoriserait un mouvement en faveur de ce sujet très délicat, a affirmé aujourd'hui le président de la Fédération mondiale du droit de mourir, Ted Goodwin.

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