Publié: 20 Juin 2023
Après la signature du Ségur de la santé avec les partenaires sociaux, Olivier Véran promettait d'avoir « engagé les transformations dont notre système de santé a besoin ». Trois ans plus tard, il est clair que les revendications et le malaise persistent. Une étude de la DRESS publiée le 8 juin dernier révèle ainsi que « 41 % des personnels à l'hôpital présentent des symptômes de dépression légère à sévère » un taux bien plus élevé que dans la population générale (12,5 %).
Dans ce contexte difficile, des personnels hospitaliers interpellent une nouvelle fois aujourd'hui les autorités sur l'état désastreux de l'hôpital public (selon eux) par le biais d'une grève à la veille de l’été, alors que chacun craint une nouvelle saison difficile avec des fermetures de service d’urgence. Cette journée d'action nationale, lancée par quatre des cinq principaux syndicats hospitaliers (CGT, FO, SUD et Unsa), vise également à réclamer des hausses de salaires, de meilleures conditions de travail et surtout « l'arrêt des fermetures de lits », c'est-à-dire le recrutement de personnel. Ces syndicats jugent également inacceptable l'augmentation salariale de 1,5 % accordée par le gouvernement, qui ne correspond pas à l'inflation.
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