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mercredi 1 février 2012


La fécondité des Français ne connaît pas la crise

17/01/2012

Avec 2,01 enfants par femme, le taux de fécondité est resté élevé en France en 2011. Selon le dernier bilan démographique de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la population française a continué de croître l’année dernière, atteignant les 65,35 millions d’habitants.
EnlarAvec 2,01 enfants par femme, le taux de fécondité est resté élevé en France en 2011. Selon le dernier bilan démographique de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la population française a continué de croître l’année dernière, atteignant les 65,35 millions d’habitants.
Avec 349 000 personnes supplémentaires, la population française a poursuivi sa croissance en 2011 au même rythme que les années précédentes (+ 0,5 % contre + 0,3 % dans l’Europe des 27). Contrairement à la majorité de ses voisins européens, c’est davantage grâce à l’excédent des naissances (827 000) sur les décès (555 000) qu’au solde migratoire (77 000) que l’Hexagone et ses départements d’outre-mer réalisent cette « performance ». Avec 65,35 millions d’habitants (63,46 en métropole et 1,89 en outre-mer), la France reste la deuxième puissance démographique d’Europe derrière l’Allemagne et ses 81,8 millions d’habitants. Malgré un léger recul, la France conserve une fécondité élevée avec 2,01 enfants par femme contre 2,03 en 2010. Dans l’Europe des 27, seule l’Irlande affiche un taux de fécondité plus important (2,07 enfants par femme depuis 2008). Hors Union européenne, la France se situe notamment derrière l’Islande (2,2 enfants par femme en 2009 et 2010). Bien qu’encore très dynamique par rapport à des pays comme l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie (autour de 1,4 enfant par femme), le taux de fécondité français reste toutefois en deçà du seuil de renouvellement des générations (2,10 enfants). Entre 2010 et 2011, la diminution du nombre de naissances en France (- 0,7 %) résulte pour un quart d’un moindre nombre de femmes en âge de procréer et pour le reste, d’un niveau de fécondité inférieur.

L’accouchement toujours plus tard.

Après avoir franchi la barre des 30 ans, l’âge moyen de l’accouchement continue de progresser. « La part des mères qui accouchent entre 30 et 34 ans est passée de 26 % en 1991 à 33 % en 2011 et celle des mères âgées de 35 ans ou plus de 13 à 22 % », précise l’INSEE. Près de 5 % des femmes qui ont accouché en 2011 avaient 40 ans et plus (contre 2,2 % en 1991). À la naissance, les Françaises peuvent espérer vivre en moyenne jusqu’à 84,8 ans (+ 1 mois en 2011) et les Français 78,2 ans (+ 2 mois). « L’écart hommes-femmes, relativement important en France par rapport à d’autres pays européens a (...) tendance à se réduire », souligne l’INSEE. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient en 2011 17,1 % de la population totale (11,2 millions) contre 16,7 % en 2010 et 16 % il y a 10 ans. Avec 16 millions d’individus, la part des moins de 20 ans reste stable (24,5 %). Du fait du vieillissement de la population, le nombre de décès continue d’augmenter mais à un niveau limité au regard de la population totale.« Mais tout cela va changer car les générations du baby-boom vont vieillir dans les années à venir, ce qui va mécaniquement augmenter le nombre de décès », explique Pascale Breuil, chef de l’unité des études démographiques de l’INSEE. Après plusieurs années de stagnation entre 2005 et 2009, le taux de mortalité infantile poursuit la baisse engagée depuis 2010, atteignant en 2011 son point le plus bas à 3,5 pour 1000 (contre 4 décès pour 1 000 naissances dans l’Europe des 27).« Cette baisse concerne aussi bien la mortalité la plus précoce (enfants décédés à moins de 7 jours) que la mortalité la plus tardive », précise l’INSEE.
› DAVID BILHAUT

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