C e numéro spécial est en grande partie centré sur les nouvelles dispositions relatives aux soins sans consentement en psychiatrie, qui ont été introduites par la loi du 5 juillet 2011, portant modification de la loi du 27 juin 1990.
A peine, un mois après sa publication les établissements ont dû se mettre en conformité avec la loi et prendre, en urgence, des mesures d’organisation, pour appliquer les nouvelles procédures de soins sans consentement. Sans surprise, celles-ci se sont déroulées dans des conditions extrêmement difficiles et elles ont compliqué le travail des soignants.
Une fois encore, l’hôpital public et ses agents subissent, avec cette loi, de nouvelles contraintes.
Nous avons caractérisé celle-ci d’ « usine à gaz ». Une fois encore, en dernier ressort, se sont les personnels qui en font les frais.
Nous assistons à un surcroît de travail, pour ne citer que deux exemples : que ce soit dans les bureaux des entrées dû, notamment, à la gestion des très nombreux certificats médicaux, ou avec les transports vers les tribunaux qui posent de réels problèmes de disponibilité des soignants pour l’accompagnement. Sans évoquer les répercussions sur l’ensemble du fonctionnement des établissements, et tout ceci en plein été.
Nous avons fait connaître au ministère notre appréciation sur ces dispositifs et leur retentissement sur les conditions de travail des personnels et de prise en charge pour les patients.
Quant à la situation budgétaire, comme l’ensemble des établissements hospitaliers, la psychiatrie publique subit la rigueur budgétaire. Régulièrement nos syndicats sont dans l’obligation d’organiser le rapport de force, d’appeler à la grève pour s’opposer à la dégradation des conditions de travail et défendre le maintien des postes.
Dans ce contexte, FO tire le signal d’alarme.
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