Coup de gueule. Maison des adolescents : un pas vers la privatisation de la psychiatrie ?
16/02/2011
L’Union syndicale départementale de la santé et de l’action sociale CGT, qui représente la grande majorité des infirmiers du département à travers sa douzaine de syndicat d’établissements hospitaliers (48 % des 1 468), souhaite à son tour s’exprimer sur le projet de Maison des Adolescents.
« Ce qui dicte notre position, c’est la défense du personnel des établissements. Donc la première question à se poser, ce n’est pas le lieu d’implantation d’une structure, mais plutôt quel statut elle aura, et surtout pour nous syndicat, quel est le statut des personnels ? Nous sommes très inquiets sur cette nouvelle structure financée avec des fonds publics et confiée au privé, aux fondations “Hôpitaux de Paris” et “Hôpitaux de France”, en clair il y a de grands risques que les personnels dépendent du droit privé et non pas du statut de la fonction publique hospitalière.»
« Car ce ne sont ni les mêmes garanties pour le personnel et pour les futurs adolescents pris en charge et leurs parents, sur les questions de prise en charge financière, de prise en charge au niveau de la compétence, la qualification et de l’effectif du personnel », estiment les militants de ce syndicat par la voix de leur secrétaire.
Jacques Berthault estime que ce projet porte le symbole de la privatisation engagée de la psychiatrie. Car « l’ARS [agence régionale de la santé] a déjà privatisé tout le nord Franche-Comté autour de la clinique privée de St Rémy de Haute-Saône (...) En 2011, l’ARS propose ni plus ni moins que de privatiser le centre hospitalier spécialisé de Novillars et tout le reste du département du Doubs, l’étape suivante étant le département du Jura et donc le CHS de Dole-Saint-Ylie. Ceci au nom d’une volonté de sortir de l’enfermement ». Or le CHS, avec ses 35 unités de soins disséminées dans le département, prouve bien que « les murs sont déjà tombés », s’insurge Jacques Berthault.
La rédaction du Progrès
16/02/2011
L’Union syndicale départementale de la santé et de l’action sociale CGT, qui représente la grande majorité des infirmiers du département à travers sa douzaine de syndicat d’établissements hospitaliers (48 % des 1 468), souhaite à son tour s’exprimer sur le projet de Maison des Adolescents.
« Ce qui dicte notre position, c’est la défense du personnel des établissements. Donc la première question à se poser, ce n’est pas le lieu d’implantation d’une structure, mais plutôt quel statut elle aura, et surtout pour nous syndicat, quel est le statut des personnels ? Nous sommes très inquiets sur cette nouvelle structure financée avec des fonds publics et confiée au privé, aux fondations “Hôpitaux de Paris” et “Hôpitaux de France”, en clair il y a de grands risques que les personnels dépendent du droit privé et non pas du statut de la fonction publique hospitalière.»
« Car ce ne sont ni les mêmes garanties pour le personnel et pour les futurs adolescents pris en charge et leurs parents, sur les questions de prise en charge financière, de prise en charge au niveau de la compétence, la qualification et de l’effectif du personnel », estiment les militants de ce syndicat par la voix de leur secrétaire.
Jacques Berthault estime que ce projet porte le symbole de la privatisation engagée de la psychiatrie. Car « l’ARS [agence régionale de la santé] a déjà privatisé tout le nord Franche-Comté autour de la clinique privée de St Rémy de Haute-Saône (...) En 2011, l’ARS propose ni plus ni moins que de privatiser le centre hospitalier spécialisé de Novillars et tout le reste du département du Doubs, l’étape suivante étant le département du Jura et donc le CHS de Dole-Saint-Ylie. Ceci au nom d’une volonté de sortir de l’enfermement ». Or le CHS, avec ses 35 unités de soins disséminées dans le département, prouve bien que « les murs sont déjà tombés », s’insurge Jacques Berthault.
La rédaction du Progrès
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