Spécialités cliniques, psychiatrie : l’UMESPE monte au front
À moins d’un mois des élections professionnelles en médecine libérale, l’Union nationale des médecins spécialistes conférés (UMESPE, branche spécialiste de la CSMF) place sa rentrée syndicale sous le signe de la défense des spécialités cliniques en général et de la psychiatrie libérale en particulier, discipline en« totale déshérence ». « Veut-on oui ou non sauvegarder les spécialités cliniques de proximité ? », interrogele Dr Jean-François Rey, président de l’UMESPE, qui précise que « si les pouvoirs publics voulaient la disparition de la psychiatrie libérale, ils ne s’y prendraient pas autrement ».
Face à ce « désinvestissement », l’UMESPE, consciente que le salut ne passe pas uniquement par des revendications tarifaires sur la valeur de l’acte (« le saupoudrage n’est pas la solution », résume le Dr Rey), avance plusieurs projets qui se veulent « pragmatiques » dans une situation financière tendue.
Outre la réforme à moyen terme de l’ensemble des consultations en trois ou quatre niveaux (CCAM clinique), qui consiste à refondre la grille tarifaire en rémunérant les actes cliniques en fonction de leur complexité et de leur durée, l’UMESPE défend l’expérimentation dès que possible de « contrats de santé publique » rémunérés avec des forfaits de bonne pratique clinique.Sur des thèmes « porteurs », décidés en lien avec les associations de patients, ces contrats permettraient d’améliorer l’accès aux soins et la coordination suivant un cahier des charges précis. Sur la psychiatrie, par exemple, l’UMESPE propose d’avancer, dans le cadre des conférences régionales de santé, sur quelques thématiques fortes – la pédopsychiatrie, la souffrance psychique au travail, des pathologies lourdes – et de solliciter directement les agences régionales de santé (ARS) pour obtenir des financements dédiés sur ces projets. « On peut imaginer la mise en réseau de spécialités cliniques permettant de garantir des délais de rendez-vous aux assurés sur un bassin entier de population », explique le Dr Rey, qui défend aussi la création de « maisons de spécialistes libéraux », à condition d’honorer le coût de la pratique et de la structure.
› C. D.
Quotimed.com, le 01/09/2010
À moins d’un mois des élections professionnelles en médecine libérale, l’Union nationale des médecins spécialistes conférés (UMESPE, branche spécialiste de la CSMF) place sa rentrée syndicale sous le signe de la défense des spécialités cliniques en général et de la psychiatrie libérale en particulier, discipline en« totale déshérence ». « Veut-on oui ou non sauvegarder les spécialités cliniques de proximité ? », interrogele Dr Jean-François Rey, président de l’UMESPE, qui précise que « si les pouvoirs publics voulaient la disparition de la psychiatrie libérale, ils ne s’y prendraient pas autrement ».
Face à ce « désinvestissement », l’UMESPE, consciente que le salut ne passe pas uniquement par des revendications tarifaires sur la valeur de l’acte (« le saupoudrage n’est pas la solution », résume le Dr Rey), avance plusieurs projets qui se veulent « pragmatiques » dans une situation financière tendue.
Outre la réforme à moyen terme de l’ensemble des consultations en trois ou quatre niveaux (CCAM clinique), qui consiste à refondre la grille tarifaire en rémunérant les actes cliniques en fonction de leur complexité et de leur durée, l’UMESPE défend l’expérimentation dès que possible de « contrats de santé publique » rémunérés avec des forfaits de bonne pratique clinique.Sur des thèmes « porteurs », décidés en lien avec les associations de patients, ces contrats permettraient d’améliorer l’accès aux soins et la coordination suivant un cahier des charges précis. Sur la psychiatrie, par exemple, l’UMESPE propose d’avancer, dans le cadre des conférences régionales de santé, sur quelques thématiques fortes – la pédopsychiatrie, la souffrance psychique au travail, des pathologies lourdes – et de solliciter directement les agences régionales de santé (ARS) pour obtenir des financements dédiés sur ces projets. « On peut imaginer la mise en réseau de spécialités cliniques permettant de garantir des délais de rendez-vous aux assurés sur un bassin entier de population », explique le Dr Rey, qui défend aussi la création de « maisons de spécialistes libéraux », à condition d’honorer le coût de la pratique et de la structure.
› C. D.
Quotimed.com, le 01/09/2010
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