Le Dauphiné Libéré
CENTRE HOSPITALIER DE ST EGREVE
Il manque 10 médecins et 25 infirmières
par La Rédaction du DL
le 28/02/10
Il manque 10 médecins et 25 infirmières
Aujourd'hui, sur les 110 postes de médecin au centre hospitalier, 10 sont vacants bien que financés. Et sur les quelque 450 postes d'infirmier (surtout des infirmières, d'ailleurs), 25 sont vacants mais occupés par des aides-soignants.
Pourquoi une telle désaffection ? « Il y a le problème de la démographie médicale, accentué ici par le fait que la psychiatrie publique est très lourde et contraignante. Malheureusement, la psychiatrie générale n'attire pas. Et un psychiatre qui quitte la médecine publique pour s'installer en libéral va doubler son revenu, résume Pascal Mariotti. Par ailleurs, notre établissement subit une "désattractivité" supplémentaire du fait des conflits qu'il a connus au sein du corps médical dans les 10 dernières années et qui ne sont pas complètement éteints. Nous devons donc trouver les moyens de rendre notre établissement attractif, sachant qu'il est bien placé géographiquement et situé dans une grande ville. »
Pour les infirmières, on sait qu'il y a une pénurie générale, « mais s'ajoute ici le problème de la cherté des loyers sur l'agglomération grenobloise. Une des solutions serait d'avoir des conventions avec les bailleurs sociaux pour faciliter le logement des postulant(e) s ».
Paru dans l'édition 38H du 28/02/2010 (fe61bdda-1d9f-11df-8ebb-e3d913c3caa9)
CENTRE HOSPITALIER DE ST EGREVE
Il manque 10 médecins et 25 infirmières
par La Rédaction du DL
le 28/02/10
Il manque 10 médecins et 25 infirmières
Aujourd'hui, sur les 110 postes de médecin au centre hospitalier, 10 sont vacants bien que financés. Et sur les quelque 450 postes d'infirmier (surtout des infirmières, d'ailleurs), 25 sont vacants mais occupés par des aides-soignants.
Pourquoi une telle désaffection ? « Il y a le problème de la démographie médicale, accentué ici par le fait que la psychiatrie publique est très lourde et contraignante. Malheureusement, la psychiatrie générale n'attire pas. Et un psychiatre qui quitte la médecine publique pour s'installer en libéral va doubler son revenu, résume Pascal Mariotti. Par ailleurs, notre établissement subit une "désattractivité" supplémentaire du fait des conflits qu'il a connus au sein du corps médical dans les 10 dernières années et qui ne sont pas complètement éteints. Nous devons donc trouver les moyens de rendre notre établissement attractif, sachant qu'il est bien placé géographiquement et situé dans une grande ville. »
Pour les infirmières, on sait qu'il y a une pénurie générale, « mais s'ajoute ici le problème de la cherté des loyers sur l'agglomération grenobloise. Une des solutions serait d'avoir des conventions avec les bailleurs sociaux pour faciliter le logement des postulant(e) s ».
Paru dans l'édition 38H du 28/02/2010 (fe61bdda-1d9f-11df-8ebb-e3d913c3caa9)
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