http://www.metrofrance.com/info-locale/greve-au-palais-de-la-mutualite/piio!nZoSDc5UfD@bcD@uH8SjA/
Grève au palais de la Mutualité
Les salariés protestent contre la vente du site, qui pourrait devenir un palais des congrès de luxe.
“Entreprise atteinte de la grippe”, “En grève”, “A vendre”... Ce mardi, les banderoles et affiches avaient recouvert la façade du bâtiment de la rue Saint-Victor (Ve) qui accueille depuis les années 1930 un centre de santé mutualiste. Selon une information divulguée en août, la gestion de laMutualité aurait été confiée au groupe international GL events qui compterait y faire un “palais des congrès de luxe”.
Le site devrait fermer ses portes d’ici à juin prochain pour travaux. Selon les syndicats, “160 emplois seraient menacés, une vingtaine de spécialités seraient supprimées, dont la psychiatrie, l’urologie ou encore la médecine générale”. “Fini l’accès aux soins de proximité, le suivi des patients”, s’énerve Michel, salarié, indiquant qu’un plan de licenciement serait présenté dans deux jours (jeudi, ndlr) au comité d’entreprise. “La France veut une médecine de qualité et, dans le même temps, on supprime les centres qui ne sont pas ren tables”, s’indigne Nora Tanenbaum, médecin au centre. Une pétition de soutien a d’ores et déjà rassemblé plus de 4 000 signatures et le Conseil de Paris s’est prononcé pour le maintien intégral des activités et des emplois.
Grève au palais de la Mutualité
Les salariés protestent contre la vente du site, qui pourrait devenir un palais des congrès de luxe.
“Entreprise atteinte de la grippe”, “En grève”, “A vendre”... Ce mardi, les banderoles et affiches avaient recouvert la façade du bâtiment de la rue Saint-Victor (Ve) qui accueille depuis les années 1930 un centre de santé mutualiste. Selon une information divulguée en août, la gestion de laMutualité aurait été confiée au groupe international GL events qui compterait y faire un “palais des congrès de luxe”.
Le site devrait fermer ses portes d’ici à juin prochain pour travaux. Selon les syndicats, “160 emplois seraient menacés, une vingtaine de spécialités seraient supprimées, dont la psychiatrie, l’urologie ou encore la médecine générale”. “Fini l’accès aux soins de proximité, le suivi des patients”, s’énerve Michel, salarié, indiquant qu’un plan de licenciement serait présenté dans deux jours (jeudi, ndlr) au comité d’entreprise. “La France veut une médecine de qualité et, dans le même temps, on supprime les centres qui ne sont pas ren tables”, s’indigne Nora Tanenbaum, médecin au centre. Une pétition de soutien a d’ores et déjà rassemblé plus de 4 000 signatures et le Conseil de Paris s’est prononcé pour le maintien intégral des activités et des emplois.
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