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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 2 décembre 2023

L’avenir de la psychanalyse comme clinique et dans la culture

institut histoire et lumières de la pensée

olivier bétourné et élisabeth roudinesco, fondateurs


Dans le cadre des
Rencontres  de l’Institut Histoire et Lumières de la pensée
présidé par Olivier Bétourné

en partenariat avec
La Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse
présidée par Elisabeth Roudinesco

Patrick Boucheron
Historien
 
Bernard Lahire
Sociologue
 
Alain Vanier
Psychiatre, psychanalyste

débattront de

L’avenir de la psychanalyse comme clinique et dans la culture

 

débat modéré par

Elisabeth Roudinesco

Historienne et psychanalyste




A l’hôpital Necker-Enfants malades, temple de l’excellence de la pédiatrie à l’épreuve de la crise

Par    Publié le 1er décembre 2023

La goutte d’eau qui tombe du plafond en mauvais état est parfois le seul bruit dans la pièce, tant l’atmosphère est chargée, à mesure que le professeur Raisky décrit l’opération à venir aux parents. Dans quinze jours, leur fille Marine (tous les prénoms ont été changés), 8 ans, va bénéficier d’une « intervention de Potts »« C’est la seule opération que je crains au bloc, elle est dangereuse, avec une mortalité significative, de 15 % à 20 %, alors que c’est de 1 % à 2 %, la mortalité dans le service », leur explique le chirurgien cardiaque.

Les médecins de l’équipe du chirurgien Olivier Raisky au terme d’une opération de transposition des gros vaisseaux sur un bébé de 5 jours, au bloc opératoire de l’hôpital Necker-Enfants malades, à Paris, le 7 novembre 2023. 

Installé à son bureau dans le bâtiment Laennec, à l’hôpital Necker-Enfants malades, à Paris, il le précise aussi d’emblée, lui qui connaît bien ce type de chirurgie extrêmement rare : « Par contre, quand ça marche bien, cela fait de vrais miracles. » Avec 1 200 opérations par an, l’établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris est le premier centre de chirurgie cardiaque pédiatrique de France. Et même d’Europe.

Les pieds sous le siège du papa se croisent et se décroisent discrètement, quand la maman s’essuie sans bruit les yeux, accrochée à chaque phrase prononcée. Si le spécialiste propose cette opération, c’est parce que l’évolution naturelle chez ces enfants atteints d’une maladie pulmonaire très rare n’est pas bonne. Mais il se doit de prévenir, il y aura un moment critique « où il n’aura plus le contrôle », alors que le passage du sang dans l’artère pulmonaire sera interrompu.

vendredi 1 décembre 2023

Santé mentale et exil : un recueil d’expériences



Publié le 

La Fédération belge des Centres publics d’action sociale (CPAS) et le Centre de référence en santé mentale (CRéSaM) publient un recueil d’expertises et de témoignages de terrain de professionnels qui travaillent dans l’accompagnement psychosocial des personnes étrangères et d’origine étrangère. Vingt-quatre auteurs y font part de leur expérience et proposent des pistes de réflexion et des clés de compréhension pour le suivi de ce public, dans le souci du respect de leur dignité. Ces outils sont déclinés tout à long des 4 chapitres principaux de cet ouvrage collectif : le contexte de l’accueil, la santé mentale, l’accompagnement et le soutien des professionnels.

 

Santé mentale : la retraite, la plus dure des épreuves pour l’athlète

Nicolas Guillermin   le 27.11.23




Vécu comme une petite mort par les sportifs de haut niveau, l’arrêt de carrière, même anticipé, est une période délicate où beaucoup connaissent un épisode dépressif.
Pour le nageur Camille Lacourt, après avoir mis fin à sa carrière, « Il n’y avait aucune saveur, je n’avais aucun intérêt. »
© FAUGERE FRANCK/PRESSE SPORTS

La retraite est un moment particulier de l’existence, redouté ou attendu. Chacun la vit différemment. Pour les sportifs de haut niveau, elle peut survenir à tout moment, en raison d’une blessure fortuite qui brise les rêves de gloire ou au terme d’une carrière en s’apparentant à une petite mort. Même en s’y préparant, aucun athlète n’est vraiment prêt à entrer dans le reste de sa vie et nombreux sont ceux qui, déboussolés, tombent en dépression.

En avril 2022, pour la première fois, une étude australienne, a quantifié ce phénomène dont l’étendue restait floue jusqu’à présent. Réalisée sur plus de 700 sportifs de haut niveau à travers le monde, l’analyse de l’université Flinders d’Adélaïde a montré qu’un tiers des athlètes rencontraient, à ce moment charnière de leur vie, des troubles psychiques qui vont de problèmes de sommeil à la dépression, en passant par l’automutilation et même des idées suicidaires.

« Après des temps d’entraînement exigeants, des déplacements et le stress de la compétition, de nombreux athlètes sont confrontés à des obstacles majeurs lorsqu’ils prennent leur retraite – en particulier si une blessure ou d’autres facteurs les obligent à arrêter involontairement –, alors qu’ils ne sont souvent pas préparés psychologiquement à ce changement radical de style de vie », précisent les chercheurs. Ces problèmes peuvent même s’aggraver car ces derniers ont du mal à demander de l’aide.

« La dépression, on ne sait pas quand ça finit… »

« Il y a une forme de honte à consulter un psychologue, alors que, si on en parle, on peut s’en sortir, nous confie Sylvain Ventre, ancien handballeur professionnel à l’Usam Nîmes entre 2001 et 2009, tombé en dépression à l’arrêt de sa carrière. Quand on est sportif de haut niveau, craquer, ça ne peut pas exister, en fait. On doit rebondir. »

Médecin de nombreux sportifs, le docteur Stéphane Mouchabac, du service de psychiatrie de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, connaît bien ce déni. « Dans un milieu où la performance est la règle, comment appréhender une pathologie qui altère votre fonctionnement motivationnel ? Une blessure physique, c’est concret, nous explique le praticien. Il y a des protocoles, on vous dit c’est quatre semaines, par exemple. La dépression, on ne sait pas quand ça finit… »

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Les médecins sont-ils des patients comme les autres ?

Christophe Gattuso, Véronique Duqueroy | 28 novembre 2023

Les médecins sont-ils des patients comme les autres ? Leur expertise médicale influence-t-elle la façon dont ils sont pris en charge lorsqu’ils sont malades ? Quid de leurs rapports avec les confrères qui les soignent ? Medscape a interrogé plus de 1000 praticiens français sur leur expérience : que se passe-t-il lorsque ce sont eux qui se retrouvent de l’autre côté du stéthoscope ?

Près de la moitié des médecins ayant répondu à ce sondage estiment être globalement pris en charge de la même manière que les Français lambdas.

L’autre moitié est divisée : un quart estime avoir eux-mêmes bénéficié de meilleurs soins ― et pour 47% d’entre eux, ce traitement de faveur se produit « souvent » ―, alors que l’autre quart estime être, ou avoir été, désavantagés par rapports à leurs compatriotes non médecins ― « souvent » selon 28%, « parfois » selon 56%.  

Paradoxalement, 56% ont dans le même temps le souvenir d’avoir eu « parfois » de moins bons soins que n’en auraient eu d’autres malades non médecins et 28% estiment « souvent » avoir été moins bien soignés.

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Urgence de la psychothérapie institutionnelle

Éditeur : Éditions Campagne Première

 Pierre Delion

Parution 06/12/2023

Image de la première de couverture

Résumé
La psychiatrie est dans un état lamentable, tout le monde le dit, sauf les responsables politiques qui continuent à dénier cette réalité dérangeante dans un pays réputé démocratique. Plutôt que de continuer à pleurer sur ce drame sanitaire, l’auteur propose d’en revenir aux fondamentaux de la psychothérapie institutionnelle issus de la révolution psychiatrique engagée après la deuxième guerre mondiale, et actualisés à l’aune de notre temps. Les principaux concepts de cette praxis sont présentés et recontextualisés dans notre société contemporaine.

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Géographies intimes de nos microbes

Lundi 27 novembre 2023

Provenant du podcast

LSD, la série documentaire

Illustration conceptuelle du microbiome intestinal ©Getty - THOM LEACH / SCIENCE PHOTO LIBRARY

Comme nos forêts, la diversité de notre flore intestinale est en péril, et ce mouvement affecte notre santé… D’où l’idée de cartographier les microbes de différentes populations grâce à la collecte de selles humaines. On comparera notre microbiote occidental à celui d’un chasseur-cueilleur.

Il y a quelques mois, j’ai voulu intégrer le projet « French Guts » mené par l’INRAE et l’APHP. Le but de ce projet c’est échantillonner, de « biobanquer » et de cartographier ce que 100.000 Français en bonne santé ont dans le ventre, d’ici 2027, pour comprendre comment leur microbiote raconte nos identités tricolores, car dans un petit pois de nos matières fécales, on trouve plus de 1000 milliards de micro-organismes qui forment une signature unique et propre à chaque individu. Ces microbes en nous racontent donc comment on est né, ce que l’on mange et bien d’autres choses encore. Le chercheur Joël Doré nous précise : « On dit qu'il y a autant de diversité dans un microbiote intestinal qu'on a d'étoiles dans l'univers. Et donc, nous humains, on est fondamentalement microbiens. Cette prise de conscience doit s’accompagner de choix de modes de vie bénéfiques à nos microbes »

Jacky Nizard, Professeur de Gynécologie-Obstétrique à l’Hôpital Salepétrière explique même : « Au moment de la naissance par voies basses, le bébé va descendre dans la filière génitale et avaler sur son passage tous les germes de cette zone, des germes de la flore vaginale et digestive parce que l'anatomie féminine fait que le vagin est à côté de l'anus. En naissant, il va avaler des grandes gorgées de bactéries, ce cocktail de bienvenue qui va initier la diversité de sa flore digestive. C'est le début de la vie. (…). Mais tout ne s'arrête pas là, et il y a plein de choses qui vont influencer le microbiote au cours de la vie.»

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« Rebond », le podcast du « Monde » qui parle du handicap





Par  et    Publié le 29 mars 2022

Dans ce podcast, « Le Monde » interroge des personnalités sur leur rapport au handicap et la façon dont elles vivent avec.

Il y a celui avec lequel on naît ; celui qui arrive à cause d’un accident ou d’une maladie ; celui qui nous concerne directement ou qui touche un proche. Le handicap partage la vie d’un Français sur cinq. Il peut être physique, cognitif, psychique ou mental. Il peut bouleverser le quotidien, la famille, le travail, la scolarité mais aussi créer des opportunités et permettre des rencontres. Alors, comment vivre avec un handicap ? A partir du 29 mars, tous les mardis, des personnalités se confient dans « Rebond », le nouveau podcast du Monde, en partenariat avec l’Agefiph, diffusé sur Lemonde.fr et sur toutes les plates-formes d’écoute.

Retrouvez la retranscription de tous les podcasts en cliquant ici. 

MARDI 29 MARS : Dominique Farrugia (1/12)

C’est un hyperactif de la vanne. Avec la troupe Les Nuls, aux manettes de la chaîne Comédie !, à la tête de Canal+, producteur de seuls en scène et réalisateur de films… l’humour est sa marque de fabrique. Et ce n’est pas une sclérose en plaques qui allait y changer quelque chose. Depuis trente ans, Dominique Farrugia vit avec cette maladie, comme cent mille personnes en France. Un mal invisible qui détraque son corps et a fini par avoir ses jambes. Mais pas son énergie. Il le raconte dans Elle ne m’a jamais quitté, (Robert Laffont, 2021), un livre confession sur la maladie mais aussi un très joli coup de projecteur sur sa carrière.

MARDI 5 AVRIL : Samuel Le Bihan (2/12) 

C’est un papa sur tous les fronts. Devant la caméra et sur les planches où il incarne une flopée de personnages depuis plus de 30 ans mais aussi à la maison où il investit son rôle de père à plein temps pour s’occuper de sa fille. Elle s’appelle Angia. Elle a aujourd’hui 10 ans et comme un enfant sur cent en France, elle présente des troubles du spectre autistique. De cette situation personnelle, Samuel Le Bihan a fait un engagement. En 2018, il publie « Un bonheur que je ne souhaite à personne » chez Flammarion. Un roman qui retrace la vie d’une mère face à l’autisme de son enfant. Et en 2019, il cofonde la plateforme d’écoute « Autisme Info Service ».

MARDI 12 AVRIL : Laëtitia Milot (3/12)

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Anthony Babkine, Diversidays : « Beaucoup de candidats en situation de handicap s’autocensurent »

Publié le 24 novembre 2023

« Rebond, vivre avec le handicap » (5/5). Les opportunités sont nombreuses dans le secteur du numérique en recherche de profils.

Le secteur du numérique est en plein boom. Dans la cybersécurité, les data, l’intelligence artificielle, le service client… de nombreux secteurs sont concernés. La demande ne faiblit pas, les opportunités d’emploi sont nombreuses et, pourtant, les entreprises peinent parfois à recruter des candidats compétents et formés. En 2023, selon l’Institut Montaigne, 10 % des offres d’emploi étaient non pourvues.

Alors, est-ce une opportunité pour des publics parfois éloignés de l’emploi comme les personnes en situation de handicap ? Le numérique pourrait-il être un nouvel eldorado ? Est-ce un secteur adapté ? Comment se former ?

Retrouvez l’entretien réalisé avec Anthony Babkine, cofondateur avec Mounira Hamdi de Diversidays, une association nationale d’égalité des chances dans le numérique, et du programme DéClics numériques, dans le podcast « « Rebond, vivre avec le handicap » (saison 3), réalisé en partenariat avec l’Agefiph à l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap (SEEPH).

Pour vous, le secteur du numérique peut être considéré comme « l’ascenseur social du XXIᵉ siècle ». Pourquoi ?

Ce secteur souffre d’une pénurie de candidats alors que 945 000 jobs étaient à pourvoir en 2022 ! Pourtant, ces métiers recrutent, paient plus que la moyenne, ne requièrent pas d’avoir le bac et pour lesquels beaucoup de formations existent pour se reconvertir sans forcément avoir de prérequis. Mais, dans l’imaginaire collectif, il faut être bon en maths et avoir un bac +5 donc beaucoup de candidats s’autocensurent. Et notamment des personnes en situation de handicap.

Au CHU de Toulouse, un hôpital mobile tout-terrain

 27 novembre 2023

Le SAMU 31 a mis au point un hôpital mobile, unique en Europe, pour servir en médecine de catastrophe et en période de crise. Il pourrait amener une réponse aux défis qui se posent au système de santé actuel.

Au CHU de Toulouse,  un hôpital mobile tout-terrain

© CHU Toulouse

L’hôpital mobile – autrement dit Unité Mobile Polyvalente Europe Occitanie (UMPEO) -, c'est dix tonnes d'aluminium et d'équipements de pointe, soit cinq cellules en accordéon enfermées dans un container de 9m2. Un hôpital mobile, dans la lignée des caissons que l'armée installe sur des terrains de guerre.

Une fois déployée, en trente à quarante-cinq minutes à peine, cette structure imaginée par le Centre de réponse à la catastrophe (CRC)* du CHU de Toulouse, devient une zone de soins de près de 70 m2. Pour des urgences et de la réanimation, si besoin. « Ce ''shelter'' peut accueillir jusqu'à 18 patients, 10 en urgence relative et 8 en urgence absolue, et autant de soignants », indique Jean Moatti, IDE spécialisé dans la médecine de catastrophe.


Reportage A Marseille, pour les décrocheurs, «le lien avec les parents est la condition sine qua non de la réussite»

par Anaïs Sautier  publié le 29 novembre 2023

Dans le quartier Félix-Pyat, les élèves d’un des quinze micro-collèges ouverts dans la ville méditerranéenne à la rentrée 2022 renouent avec l’école.

Il existe 111 quartiers à Marseille, dont celui-ci que les élèves appellent du nom du collège de secteur, Versailles. Planté dans le troisième arrondissement de la ville qui bat tous les records : 52 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté et la moyenne d’âge ne dépasse pas 35 ans. Quartier d’immigration jeune, extrêmement pauvre, antichambre des Quartiers-Nord pourtant situé à deux pas du centre-ville. Récemment, le collège a été rebaptisé Joséphine-Baker, mais mieux vaut utiliser l’ancien nom quand on demande son chemin.

Inégalités Violences, emploi, logement : ce que révèle le premier rapport sur les discriminations en France


 


par Lucie Lefebvre   publié le 28 novembre 2023

L’Observatoire des inégalités a publié mardi 28 novembre son premier rapport sur les discriminations en France. Il regroupe un ensemble complet de données commentées sur l’origine, le sexe, le handicap, l’orientation sexuelle, ou l’appartenance syndicale. Le document pointe notamment une hausse des actes de violence enregistrés ces dernières années.

Près d’un Français sur cinq déclare avoir été victime de discrimination ces cinq dernières années, selon les données 2019-2020 de l’Insee, reprises par l’Observatoire des inégalités. L’organisme publie ce mardi 28 novembre son tout premier rapport complet sur les discriminations. Il collecte auprès de divers organismes ou institutions un ensemble de données chiffrées sur les différences de traitement ressenties et mesurées en raison de la couleur de peau, du sexe, du handicap, de l’orientation sexuelle ou encore de l’appartenance syndicale. Pour Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités : «Il y a un manque évident de données sur le sujet, il est important de rendre accessibles aux citoyens des éléments factuels et toutes les sources d’information, elles n’existent nulle part ailleurs sous une forme complète, et il faut encore les étayer, notamment avec des chiffres au niveau local.» L’Observatoire anime par ailleurs un site pour regrouper tous les nouveaux documents sur le sujet. «Nous voulons aborder les discriminations d’une manière plus globale, qui dépasse le côté illégal, par exemple en prenant en compte les structures non adaptées au handicap», souligne Louis Maurin.

jeudi 30 novembre 2023

VIDÉO. Infirmiers et patients psy retapent ensemble un canot des Hospitaliers sauveteurs bretons de 1963

Presse
Océan

Laurent HUOU

Publié le 

Des patients en psychiatrie entourés de bénévoles de différentes associations rénovent le « Jaguen », un canot de 1963 des Hospitaliers sauveteurs bretons qui pourrait être remis à l’eau à Saint-Nazaire courant 2025.

Dans les grands hangars de l’association des Vieux Gréements à Penhoët à Saint-Nazaire, trône Le Jaguen, un canot ayant appartenu aux Hospitaliers sauveteurs bretons de Saint-Jacut-de-la-Mer « l’ancêtre de la SNSM » précise Maëlwenn Le Toullec, infirmier psychiatrique, au cœur de ce projet mené également avec Vincent, un autre infirmier, ou Christine Couroussé, la présidente de l’association Vents portants 44. Autour du canot, une dizaine de personnes s'activent, des infirmiers psy et leurs patients, aidés d'un charpentier marine. 


Le CHOR et l'EPSMR certifiés "Haute Qualité des Soins" par la Haute Autorité de Santé

Publié le 28 novembre 2023

L’Etablissement public de santé mentale de La Réunion a été certifié pour sa très bonne prise en charge des patients  

Le Centre hospitalier Ouest Réunion et l’Etablissement public de santé mentale de La Réunion sont certifiés "Haute Qualité des soins" par la Haute autorité de santé. Cette certification garantit la meilleure prise en charge possible pour les patients.

Le Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR) et l’Etablissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR) ont été certifiés avec la mention "Haute Qualité des soins" par la Haute autorité de santé (HAS). Ils se retrouvent ainsi parmi les 20% d’établissements détenteurs de cette distinction.

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Vieillir musclé et lutter contre la sarcopénie


 




7 juin 2018

SUISSE








Vivre vieux, vieux et fort à la fois ! C’est le cas de Roger : il fait du sport tous les jours. Sa spécialité, c’est le décathlon et sa catégorie, les plus de 70 ans. Ce sportif motivé illustre bien notre capacité à booster notre musculature à tout âge. Bengt Kayser, professeur à l’Institut des Sciences du sport, UNIL, relève : "Même une personne de 80 ans qui commence à faire un petit programme adapté de musculation va pouvoir renforcer son muscle et le faire augmenter en volume."  

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Singularités et pluralités au Musée Paul-Dini






Par Fabrizio Migliorati   Publié Mardi 28 novembre 2023


Art singulier / Le musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône invite à découvrir douze artistes dont l’œuvre fascine et résiste à toute tentative de classification. En dépit de l’Histoire de l’art.

« Être singulier, naturellement et malgré tout ». Ce postulat pourrait définir le parcours de l’exposition Singuliers théâtres - Douze artistes libres et insolites, qui occupe le rez-de-chaussée de l’Espace Grenette jusqu’au 11 février : résister jusqu’au bout à tout geste d’appropriation, qu’il soit verbal, collectif ou culturel. C’est cette volonté silencieuse que l’on semble percevoir en regardant les œuvres des artistes choisis par Sylvie Carlier et Marion Ménard, respectivement ancienne et nouvelle directrice du musée Paul-Dini.



mercredi 29 novembre 2023

Pourquoi parler d'amour et de sexualité dans la littérature jeunesse ?

Lundi 27 novembre 2023

Provenant du podcast

Être et savoir

C'est quoi l'amour dans la littérature jeunesse ? ©Getty - Malte Mueller

Après la censure du livre de Manu Causse "Bien trop petit" en juillet 2023, et à l'occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, "Être et savoir" s'intéresse à la place de la sexualité dans les livres à destination des enfants et des adolescents.

Avec

Nelly Chabrol Gagne Maîtresse de conférences en littérature française du XXe siècle à l'Université Clermont Auvergne

Elise Thiébaut Journaliste et autrice

Nicolas Mathieu Ecrivain

Lolita Rivé Professeure des écoles, réalisatrice de documentaire et créatrice du podcast "C’est quoi l’amour, maitresse ?"

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Human Brain Project : la fuite du cerveau

Mardi 28 novembre 2023

Provenant du podcast

La Science, CQFD

Faire "vivre" un cerveau humain virtuel complet, telle était la promesse du très ambitieux Human Brain Project (HBP). ©Getty - PM Images

Lancé en 2013, le projet européen du Human Brain Project a pris fin en octobre 2023. Il avait pour but de cartographier intégralement le cerveau humain en ligne. Son héritage réside désormais dans la plateforme eBrains. À quoi cette initiative a-t-elle donné accès ?

Avec

Hugo Jalinière Journaliste auprès de Sciences et Avenir.

Yves Frégnac Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur émérite en sciences cognitives à l’École Polytechnique et chercheur au laboratoire NeuroPsy.

Bertrand Thirion Chercheur dans l’équipe MIND, commune à l’INRIA et au CEA.

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