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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 juin 2019

La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux

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Publié le 
Deux femmes entourées de deux chèvres, d'un cochon et d'un chien dans une cour ensoleillée.

La zoothérapie est un outil qui suscite de plus en plus d'engouement parmi les professionnels en intervention tels que les psychologues, les travailleurs sociaux ou encore les psychoéducateurs. Photo: Radio-Canada / Catherine Dib
De plus en plus de professionnels se tournent vers la zoothérapie pour leurs interventions. Psychologues, psychoéducateurs et travailleurs sociaux suivent des formations afin de mieux travailler en équipe avec les animaux.

La zoothérapie, une approche qui gagne en popularité au Québec, englobe les techniques d’intervention requérant la présence d’un animal pour améliorer le bien-être d’une personne.
Une femme debout devant une cage.Emmanuelle Fournier-Chouinard, du Centre Humanimal, enseigne notamment à l'ITA de La Pocatière et offre aussi des cours sur mesure. Photo : Radio-Canada
La psychologue Emmanuelle Fournier-Chouinard est familière avec le pouvoir thérapeutique des bêtes depuis longtemps.
L’animal dans sa particularité d’être un être relationnel, mais non verbal, vient permettre de désengager les chemins habituels où l’on peut se cacher dans sa tête, explique-t-elle.

La médecine (française) : hier, aujourd’hui et demain






Paris, le samedi 15 juin 2019 – Nous vivons en état de crise permanent. Difficile de se souvenir d’une période qui n’ait pas été marquée par une crise économique, politique ou sociale. Et en ce qui concerne l’organisation des soins, on constate la même constance des dysfonctionnements et autres insuffisances. Pourtant, en dépit de ce long historique de difficultés, certains veulent croire qu’il y eut un avant ou tout était véritablement mieux. Une époque bénie à laquelle il suffirait de revenir pour que toutes les crises, toutes les incompréhensions s’évanouissent.

Retour au patriarcat ?

Mais a-t-il jamais réellement existé cet âge d’or ? Avec une ironie décapante dont elle est coutumière, le docteur Marion Lagneau s’est prêtée à ce petit d’exercice de comparaison des époques, en invitant à se souvenir des relations médecin/malade d’antan. « Les patients sont souvent plein de nostalgie parce que les médecins ne sont plus comme au bon vieux temps. Ne comptant pas leurs heures, à leur écoute, bienveillants, pas surchargés, pas pressés, pas le nez dans leur ordinateur…Vous-même, peut-être aussi, regrettez cette époque, où on appelait son médecin et il passait dans la journée ou la soirée, même si sa journée de travail avait été rude et longue,  il ne reportait pas au lendemain, il n’alléguait pas qu’il voulait voir sa famille » commence-t-elle. Sans revenir sur les causes de l’évolution de l’attitude des praticiens auxquelles elle a consacrées de nombreux posts, Marion Lagneau sur son blog Cris et Chuchotements propose une approche plus décalée dans un de ses récents billets : « Vous aimeriez que les médecins du XXIème siècle se comportent encore comme les médecins d’autrefois ? D’accord, mais en ce cas, il faut vous comporter comme les patients d’autrefois… ». Ce pacte, qui suppute (sans doute plus par jeu) que le changement des patients a influencé le changement des médecins, supposerait que les patients suivent différentes règles et notamment se soumettent aux comportements patriarcaux des médecins, si souvent décriés ces dernières années. Marion Lagneau rappelle en effet que les « patients d’autrefois : ne demandaient pas d’information ni d’explication aux médecins. Ils écoutaient et acquiesçaient. Ne discutaient pas son diagnostic. Le médecin d’autrefois était écouté comme un oracle ».

Initiative : le wagon des souvenirs apaise les personnes âgées dépendantes

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Publié le 
Ҫa ne lui est pas arrivé depuis très longtemps, depuis qu'elle est résidente à l'Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), mais Rose va partir en voyage. Accompagnée d'une psychomotricienne, elle monte à bord d'un wagon reconstitué pour un voyage imaginaire au sein même de la résidence. 

40% de psychotropes en moins


Habituellement, Rose a de fréquentes envies de pleurer, avec des crises d'anxiété mais l'illusion du voyage, sans aucune destination, avec des paysages, l'apaise.

Le GHU Paris psychiatrie & neurosciences crée une équipe de transports sanitaires de territoire

TecHopital.com
18/06/2019

(Par Geneviève DE LACOUR aux Journées de formation de l'ARTLH)
SAINT-LO (Manche), 18 juin 2019 (TecHopital) - Un projet de réinternalisation d'une équipe de transport sanitaire de territoire a été mis en place au sein du Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences, pour améliorer la prise en charge des patients, optimiser les ressources et réduire les dépenses, a expliqué le 14 juin la directrice de la logistique du GHU, Adeline Girardot, lors des journées de l'ARTLH.
Le projet présenté à Saint-Lô, lors des journées d'études et de formation de l'Association nationale des responsables des transports et de la logistique à l'hôpital (ARTLH), a reçu le prix du public dans le cadre des trophées de l'innovation de l'association.
Il a été récompensé pour l'"approche stratégique et humaine du transport des patients en psychiatrie" mise en place par le GHU qui regroupe les hôpitaux franciliens spécialisés en psychiatrie de Sainte-Anne, Perray-Vaucluse et Maison Blanche.

Addiction à l’alcool: la fin du mirage Baclofène

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«LE DAIM» : C’EST QUOI VOTRE PROBLÈME QUENTIN DUPIEUX ?

Par Julien Gester— 

Le cinéaste et musicien, toujours aussi barré, raconte sa méthode, ses névroses et sa peur obsessionnelle de l’ennui. Dans «le Daim», il surprend encore, loin des paysages californiens.

Quentin Dupieux, le 15 mai à Cannes.
Quentin Dupieux, le 15 mai à Cannes. Photo Régis Duvignau. Reuters

Dans le Daim, Quentin Dupieux réalise un fulgurant portrait de l’obsession et de la dépression sous les traits frappadingues d’un génial Jean Dujardin en vrille dans les Pyrénées, face à une Adèle Haenel tout aussi brillante et frappée. Puisque ses précédents films (les formidables Steak, Wrong ou Réalité) décrivaient avec obstination un rapport guère moins conflictuel à une idée établie de l’ordre du monde, on a profité de le croiser pour le soumettre à un interrogatoire aussi monomaniaque et buté que ses héros - ou qu’un single de Mr Oizo.

Pour la première fois, vous filmez un paysage français. Même là, on dirait le Canada ou la Suisse. C’est quoi votre problème avec la France ?

J’en avais un, mais rien de grave : une peur de filmer mon pays, de ne pas être capable de faire des images valables qui ne soient pas des pauvres trucs qui me rappellent mon quotidien. D’où ma lassitude aujourd’hui vis-à-vis de la Californie, que j’ai filmée quatre fois. Quelque part, j’ai percé le mystère, soldé les fantasmes. Mais je n’ai jamais eu l’envie ou l’ambition de parler de l’Amérique ou de devenir un cinéaste américain, c’était juste un petit théâtre, et je n’ai même jamais eu un seul contact avec l’industrie américaine. Le Daim avait été écrit pour là-bas, mais au fond de moi je savais que ce n’était pas une bonne idée, j’ai trop filmé le désert californien dans mes films et clips. Ça ne se voit pas, mais c’est pour moi une vraie révolution : ça me dit que je peux créer des univers de films en France.

Psychiatre vétérinaire : "Les chiens aussi dépriment. Et guérissent !







Publié le 31 décembre 2016

En parvenant à soigner la majorité des troubles du comportement animal, la psychiatrie vétérinaire permet à de nombreux chiens d'éviter l'euthanasie. Explications de Claude Béata, l'un des pionniers européens dans ce domaine.

La psychiatrie vétérinaire est en plein développement. Loin de la caricature du "psy pour chiens" tel qu'il existe aux États-Unis, il s'agit aujourd'hui d'une discipline scientifique, qui associe traitements médicamenteux et thérapies comportementalistes. Entretien avec Claude Béata, vétérinaire spécialiste en médecine du comportement des animaux de compagnie, membre du Collège européen de médecine vétérinaire comportementale. Il a notamment publié "la Psychologie du chien" (Odile Jacob, 2008) et "Au risque d'aimer. Des origines animales de l'attachement aux amours humaines" (Odile Jacob, 2015).


Fermetures en psychiatrie : le Centre de crise et PECH débordent

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ÉLISABETH FLEURY    19 juin 2019

QUEBEC


Soupape des urgences psychiatriques, le Centre de crise de Québec (CCQ) et l’organisme PECH (Programme d’encadrement et d’hébergement clinique) croulent sous la demande. Au Centre de crise, on a même une... liste d’attente.
«Ça fait un an que la demande augmente sans cesse. Nos 27 lits dans nos trois maisons d’hébergement sont toujours pleins. On aurait une maison de neuf lits de plus qu’on les remplirait tous. Les gens en détresse, ça augmente, et les cas sont beaucoup plus lourds», témoigne en entrevue au Soleil la directrice par intérim du CCQ, Lise Lavoie. 
Actuellement, il y a une liste d’attente de six personnes pour de l’hébergement au CCQ. «On arrête d’en prendre après six. On ne peut pas en mettre plus sur la liste d’attente puisque ce sont des personnes en crise», qui nécessitent des services immédiats, explique Lise Lavoie.

Fausse barbe et masturbation : quel rapport ?



LES 400 CULS



Agnès Giard  19 JUIN 2019 

Fausse barbe et masturbation : quel rapport ?

Il est courant d’associer la barbe à la virilité. Pas si simple, répond le chercheur Youri Volokhine citant l’exemple des Egyptiens qui, dans l’antiquité, se nouent des postiches de barbe au menton. Des fausses barbes, mais pourquoi faire ? Et quel rapport avec la masturbation ?
A l’époque des pharaons, les poils au menton c’est sale. Le poil tout court d’ailleurs (1). Dans un ouvrage collectif intitulé Barbes et barbus(récemment publié aux éditions Peter Lang), l’égyptologue Youri Volokhine -Université de Genève- confirme le lien étroit qui unit «le velu, le barbu, le crasseux, le sale» et… le bédouin ou le barbare. Sur les bords du Nil, à quelques exceptions près (2), la politesse veut qu’on ait le visage glabre. Des trousses de rasage accompagnent d’ailleurs certains morts dans leur tombeau. «Howard Carter, qui fit une telle trouvaille d’un nécessaire de toilette à Thèbes ouest, confirma que le tranchant du rasoir était encore bien aiguisé».
Trois types de barbe : la «divine», la «royale» et… la «barbichette»
Mais alors, comment comprendre «cette particularité intrigante» que constituent les fausses barbes de l’Egypte antique ? Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, des fresques montrent les dieux avec des appendices rigides au menton, attachés par une lanière. Les rois et les élites en portent aussi à l’occasion d’événements importants. Il y trois sortes de barbes postiches.
Celle des dieux ou des rois morts (nommée barbe «divine») est comme une cane au bout recourbé.
Celle des rois vivants (barbe «royale») est un trapézoïde d’au moins 20 centimètres.

Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de l'Yonne : cinq structures bientôt regroupées sur un même site à Sens

L'Yonne Republicaine

Publié le 19/06/2019 


Centre médico-psychologique et hôpital de jour pour adultes, centre d’accueil et de soins pour adolescents : l’équipement en construction rue Sainte-Béate, à Sens, devrait être livré fin 2019.
Des structures regroupées sur un même site, des locaux adaptés et construits de plain-pied pour répondre aux exigences d’accessibilité : rue Sainte-Béate, le centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de l’Yonne (CHSY) se dote d’un nouvel équipement. Dont la livraison est attendue d’ici à la fin de l’année.
Face à l’APEIS, l’association de parents et d’amis d’enfants inadaptés du Sénonais, trois bâtiments sont sortis de terre au cours des derniers mois.
Rue Saint-Béate, le chantier a débuté au printemps 2018 : les bâtiments, d’une superficie totale de 1.000 m2, sont sortis de terre. Les murs de clôture ont été réalisés. Il reste encore pour les entreprises locales six mois de travaux d’aménagement intérieur et extérieur.

Directives anticipées : souvent inappropriées

Univadis

Serge Cannasse   6 juin 2019


La rédaction de directives anticipées (DA) est encouragée par les pouvoirs publics, mais les professionnels de santé les proposent difficilement. Quant aux patients des EHPAD, leur point de vue n’est pas connu. C’est pour mieux le connaître que le Centre d’éthique clinique de l’AP-HP a décidé de mener une étude dans quatre établissements : l’unité de soins de longue durée de l’hôpital Rothschild AP-HP, un EHPAD privé à but non lucratif, un EHPAD privé à but lucratif et un EHPAD public. Chacun avait des procédures différentes pour proposer les DA.

Au total, 47 résidents ont été inclus, d’un âge moyen de 86 ans et capables d’échanger dans 75% des cas. Les chercheurs ont assisté à la discussion initiale proposant les DA aux résidents, puis ont rencontré les résidents seuls (19 fois) ou accompagnés de leurs proches (11 fois), ou les proches seuls (11 fois).


Schizophrénie : Plus de 420.000 algériens concernés

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PUBLIE LE : 16-06-2019

Les participants à la journée de formation et de sensibilisation sur la schizophrénie ont souligné le rôle du médecin généraliste et du psychologue dans le dépistage et la prise en charge précoce de cette pathologie qui affecte pas moins de 1% de la population algérienne.

Cette journée, organisée hier à l’hôtel Mercure (Alger), par le laboratoire pharmaceutique «Janssen Algérie», en collaboration avec le ministère de la Santé, a été mise à profit pour débattre la prise en charge de la schizophrénie en Algérie, qui, selon les spécialistes, fait face à «diverses contraintes» en termes du nombre de praticiens et de structures spécialisés.


L'APPRENTISSAGE AUTOMATIQUE TROUVE LES MOTS «SAINS» PRÉDIRE LA PSYCHOSE

Miroir Mag
JUIN 15, 2019

Une méthode d’apprentissage automatique a découvert un indice caché dans
langage prédictif de l’émergence tardive de la psychose – la fréquence
utilisation de mots associés au son. Un article publié par la revue npj schizophrénie a publié les conclusions de scientifiques de l'Université Emory et de l'Université Harvard.

Les chercheurs ont également mis au point une nouvelle méthode d’apprentissage automatique visant à
quantifier avec précision la richesse sémantique des conversations
la langue, un indicateur connu de la psychose.

Leurs résultats montrent que l’analyse automatisée des deux langues
variables – utilisation plus fréquente de mots associés au son et
parlant avec une densité sémantique faible ou vague – peut prédire si
une personne à risque développera plus tard une psychose avec une précision de 93%.

Même les cliniciens formés n’avaient pas remarqué comment les personnes à risque de
la psychose utilise plus de mots associés au son que la moyenne,
bien que la perception auditive anormale soit un symptôme préclinique.

"Essayer d'entendre ces subtilités dans les conversations avec les gens est
c'est comme essayer de voir les germes microscopiques avec les yeux », déclare Neguine
Rezaii, premier auteur du journal. «La technique automatisée que nous avons
développé est un outil très sensible pour détecter ces schémas cachés.
C’est comme un microscope pour détecter les signes avant-coureurs d’une psychose. "