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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 3 juin 2012

BELGIQUE

Un service d'aide à la détresse psychiatrique à domicile instauré à Tournai

REGIONS | vendredi 1 juin 2012 
Trois ministres Rudy Demotte, Eliane Tillieux et Laurette Onkelinx inaugurent ce vendredi à Tournai une permanence téléphonique, celle du réseau 107, un nouveau service ouvert sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre à l’attention des patients psychiatriques et de leurs proches.

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Drogues : l'échec des politiques répressives chez les jeunes

LE MONDE | 
Chez les spécialistes des drogues, l'information circulait depuis plusieurs jours: les chiffres révélant le niveau d'addiction des jeunes Français sont mauvais. De fait, selon l'enquête European school survey project on alcohol and other drugs (Espad) qui a été publiée jeudi 31 mai en fin de matinée, la consommation de tabac, d'alcool mais aussi de cannabis des jeunes Français scolarisés de 16 ans s'affiche nettement à la hausse entre 2007 et 2011 (lire l'étude en anglais en PDF).
Le classement de la France se détériore par rapport aux autres pays européens, qui contrairement à elle, sont souvent en progrès. Une bombe, alors que le plan 2008-2011 de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) fixait pour objectif de faire reculer les consommations de drogues illicites et celles excessives d'alcool.
L'EXPÉRIMENTATION DU CANABIS EN HAUSSE DE 25 %
L'enquête réalisée par le Conseil suédois pour l'information sur l'alcool et les autres drogues, compare 36 pays. Selon des chiffres provisoires queLe Monde s'est procurés par un biais non officiel, l'évolution sur le cannabis est particulièrement problématique: l'expérimentation est en hausse de 25 %, le nombre de jeunes ayant consommé au moins une fois le produit passant de 31 % à 39 % en quatre ans. L'augmentation est même de 60 % pour la consommation au moins une fois par mois (de 15 % à 24 %).

Infographie Le Monde

Sur le cannabis, la France reprend donc la première place du classement et retrouve ses niveaux de consommation du début des années 2000. Pour l'alcool, c'est un retour parmi les dix premiers pays : 67 % des jeunes de 16 ans ont consommé de l'alcool dans le mois, contre 64 % en 2007. En outre, 41 % déclarent avoir été ivres au moins une fois dans l'année. Certes, c'est moins que les 48 % constatés outre-Manche. Mais en quatre ans, le Royaume-Uni a fait des progrès, passant du premier au quatrième rang, alors que la France arrive désormais dans le top 15.
Pour le tabac, la situation se dégrade aussi. Les jeunes Français de 16 ans étaient 38 % à avoir fumé au moins une cigarette dans le mois en 2011, contre 30 % en 2007. La France arrive désormais au 6e rang, rejoignant le camp des pays où les jeunes sont fortement consommateurs de tabac parmi lesquels la République tchèque, la Lettonie, la Croatie.
Etienne Apaire, le président de la Mildt jusqu'à ces derniers jours aurait-il crié victoire trop tôt? Ce magistrat nommé en 2007 affirmait en janvier dans la lettre d'information de l'instance, que l'objectif de faire baisser "le nombre des entrées en consommation" avait "été atteint"Un satisfecit réitéré en mai, dans son éditorial d'adieu.
Il se basait sur une enquête réalisée auprès des jeunes, française, dite Escapad (ici en PDF). Publiée en février, elle montrait une baisse des expérimentations d'alcool et de tabac, et une stabilisation de la diffusion du cannabis. Surtout, elle relevait une baisse des usages de cannabis dans l'année et au cours du mois, qui confirmait une tendance constatée depuis 2003.
Mais en avril, sans grand bruit, l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) rendait publique une troisième enquête, intitulée Health Behaviour in school-aged children et réalisée auprès des 11, 13 et 15 ans (ici en PDF). Cette étude décrivait plutôt une stabilisation des consommations. L'heure ne semblait en tout cas pas à la baisse.
Les chiffres européens Espad publiés jeudi décrivent au contraire une hausse de la consommation sont à considérer avec prudence - ils devront notamment être confirmés dans la durée. Mais ils relancent le débat autour de la politique française de lutte contre la toxicomanie, qui a été marquée sous l'ancien gouvernement, par une option répressive.
"L'ENVIRONNEMENT ADDICTOGÈNE" DES ADOLESCENTS
"Je sais que nous pouvons être accusés de partialité, car nous n'étions pas d'accord avec la politique menée, mais l'enquête Espad montre bien que celle-ci n'a pas fonctionné", relève Jean-Pierre Couteron, président de la Fédération addiction, une fédération d'intervenants du secteur. Il estime que la Mildt a faussement fait croire que la France, grâce à l'accent mis sur la répression des usages de cannabis, réussissait à résister. Résultat, elle est surtout, selon lui, passée "à côté de ce qui constitue le gros problème""l'environnement addictogène" dans lequel évoluent les adolescents dans une société qui favorise les sensations fortes et l'hyperconsommation (jeux vidéo, "binge-drinking", etc.).
"Le problème est que l'objectif a été d'éviter à tout prix le premier usage, alors qu'essayer le cannabis est un signe d'identification chez les jeunes, sans suivi après. Il est pourtant primordial de détecter précocement les usages réguliers", commente Jean-Michel Costes, directeur de l'OFDT de 1995 à 2011. Il critique "une politique qui n'a rien donné sur le cannabis et qui a laissé filer les consommations des drogues légales". Une focalisation sur le cannabis critiquée par les spécialistes, alors que le tabac est une porte d'entrée vers cette substance, et que les jeunes sont des polyconsommateurs.
Laetitia Clavreul
Polémique autour de la ligne Tabac info service
A la veille de la Journée mondiale sans tabac, jeudi 31 mai, une polémique s'est déclenchée à propos de l'attribution de la gestion de la ligne téléphonique Tabac info service à la société Direct Medica.

Son concurrent malchanceux, l'Office français de prévention du tabagisme, structure associative qui gérait auparavant une partie de la ligne, l'estime sans expérience en matière de sevrage tabagique et proche de l'industrie pharmaceutique, dénonçant un conflit d'intérêts. "Le juge, qui a statué vendredi 25 mai, (...) a confirmé la décision de l'Inpes [Institut national de prévention et d'éducation pour la santé] de choisir l'offre de Direct Medica", a souligné l'Institut dans un communiqué.


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COMMUNIQUE DE LA COMISSION REGIONALE PSYCHIATRIE
HALTE AUX VIOLENCES !


Le collectif psychiatrie régional Rhône – Alpes de La CGT, réuni le 24 Mai 2012 constate une recrudescence des violences dans nos services :

.  Agression au Vinatier (UMA, USIP…)
 Agression de l’équipe soignante aux urgences du CHU de Grenoble
.  3 agressions successives à St Jean de Dieu
   Agression de 5 soignants au CHS de St Egreve

Sans compter toutes celles non relayées par les médias !
Tous les services sont touchés, et rencontrent cette violence.

La mise en commun des vécus des soignants montre que ce sont toujours les mêmes ingrédients délétères qui amènent ces situations :
Manque d’effectifs, formation insuffisante, disparition de l’expérience, insécurité, manque de lits, industrialisation des soins, organisations de travail néfastes…

Nous tenons à apporter notre soutien à tous les soignants victimes de ces violences.
Nous dénonçons la banalisation de ces situations, le manque de soutien des agents par leurs directions, l’individualisation des responsabilités…
La politique sécuritaire et économique qu’on nous impose ne permet pas une prise en charge humaine des patients, et vide notre travail de son sens. C'est là que réside la vraie violence.

La CGT demande, encore et toujours, les moyens de pouvoir travailler correctement, par l’abrogation de la loi HPST, de la T2A (tarification à l’acte), de la loi du 5 juillet 2011.

NOUS VOULONS :

·         la réouverture des lits fermés (plus de 43% ces dernières années), et qui font cruellement défaut aujourd’hui,
·         un vrai développement des structures extrahospitalières, au sein d’un secteur psychiatrique réaffirmé
·         une formation initiale de psychiatrie digne de ce nom
·         une augmentation du numerus clausus des médecins
·         une augmentation des effectifs
·         la suppression des plans de retour à l'équilibre budgétaire qui asphyxient les hôpitaux

Nous soutenons l’action de nos camarades de Saint Jean de Dieu qui seront en grève le 29 Mai 2012 en solidarité avec leurs agents victimes d’agression, et pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.

Faim et malnutrition touchent une personne sur sept dans le monde

lequotidiendumedecin.fr 30/05/2012

Près d’un être humain sur 7 souffre de sous-alimentation a indiqué José Graziano da Silva, le directeur général de l’organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce constat, établi en amont du sommet sur le développement durable qui se tiendra du 20 au 22 Juin à Rio de Janeiro (Brésil), devrait orienter le cours des discussions. Le développement ne pourra être durable que si la faim et la malnutrition sont éradiquées, a indiqué la FAO. « Le Sommet de Rio nous offre une occasion unique d’examiner la convergence entre les programmes de sécurité alimentaire et de durabilité pour garantir la réalisation de ces objectifs » a estimé M. da Silva, qui veut faire de la quête de la sécurité alimentaire « le fil conducteur » du Sommet Rio+20 (en référence à la conférence internationale de rio sur l’environnement et le développement de 1992). « Il est capital d’améliorer les systèmes agricoles et alimentaires si l’on veut créer un monde plus sain, tant pour les individus que pour les écosystèmes », peut-on lire dans le rapport intitulé « Vers l’avenir que nous voulons ».
La FAO préconise des systèmes de consommation et de production alimentaires qui aboutissent à « plus avec moins » : « Nous devons passer à des régimes alimentaires nutritifs ayant une empreinte écologique mineure, et réduire les pertes et gaspillages d’aliments tout au long de la filière alimentaire ».
Concrètement, la production doit éviter l’appauvrissement des sols, eaux et nutriments, les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la dégradation des écosystèmes naturels. Quant à la consommation, l’enjeu est de réduire les pertes et gaspillages alimentaires, qui s’élèvent à 1,3 Milliard de tonnes par an à l’échelle mondiale, soit plus de 10 % des apports caloriques mondiaux. Autant d’urgences pour un monde qui devrait compter en 2050, 9 Milliards d’habitants ... parmi lesquels 300 millions pourraient souffrir de faim chronique.
› C. G.

L’Ordre infirmier a supprimé 112 postes en un an

Paris, le vendredi 25 mai 2012 - Le plan de restructuration porté par Didier Borniche, président de l’Ordre infirmier, pour permettre à cette structure de survivre en dépit d’un déficit de 6,6 millions d’euros en 2011 supposait notamment la suppression de plus de la moitié de ses salariés. C’est aujourd’hui chose faite : si certaines personnes ont souhaité démissionner d’elles-mêmes, soixante neuf ont été directement « remerciées ». Au total, 112 postes ont été supprimés en un an et l’Ordre ne conserve aujourd’hui que 44 équivalents temps plein. Autre impératif pour redresser les comptes de l’Ordre : le déménagement du bureau national vers des locaux moins dispendieux. Dans un entretien à Soins cadre, Didier Borniche évoque un changement de siège avant la fin de l’année. Ces différents efforts devraient permettre pour la première fois à l’Ordre d’atteindre l’équilibre financier. Ainsi, l’instance pourra-t-elle plus sereinement effectuer ses missions et notamment convaincre les infirmières encore réticentes de son utilité. Didier Borniche a voulu en donner deux confirmations. D’une part, les recensements réalisés par les ordres départementaux suggéreraient un nombre total d’infirmiers bien moins important que celui affiché à partir du répertoire par le fichier Adeli. Par ailleurs, des députés prépareraient une proposition de loi visant à élargir le champ de la prescription infirmière, position depuis toujours défendue par l’Ordre.
M.P.




Ordre infirmier : Première prise de position de Marisol Touraine

Saint Jean de Dieu en grève

Créé le 29/05/2012
Une partie du personnel de l'hôpital psychiatrique Saint Jean de Dieu débrayera ce mardi entre 13 h et 14 h 30. Les syndicats ont appelé les infirmiers à descendre dans la rue et à manifester route de Vienne (8e) pour dénoncer un manque de moyens et la multiplication des agressions. « Selon le bilan social de l'année 2011, le taux de gravité des agressions (des patients envers le personnel soignant) a augmenté de 71 % en un an, assure Jeanine Guilhen, du syndicat Sud. Et les agressions en elles-mêmes se sont accrues de plus de 60 %. » Plusieurs propositions ont été formulées par la direction vendredi lors d'un comité d'entreprise, parmi lesquelles l'arrivée d'un infirmier dans les huit unités de soins cet été. « Les projets présentés sont intéressants mais ils sont à moyen terme, reconnaît Jeanine Guilhen. Or, nos besoins sont immédiats. La situation ne peut plus durer. » Une délégation devrait être reçue par la direction à 14 h. Bien que n'ayant déposé aucun préavis de grève, quelques infirmiers du Vinatier pourraient venir soutenir leurs collègues ce midi.C. G .

Déserts médicaux : l'ordre des médecins prône des mesures contraignantes

Le Monde.fr avec AFP | 
Le conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) a présenté mardi 29 mai ses recommandations pour faciliter l'accès aux soins, visant à mieux répartir les médecins sur le territoire, y compris par des mesures contraignantes. Le conseil recommande également de limiter les dépassements excessifs d'honoraires. Les "questions relatives à l'accès aux soins posent problème depuis des années", a souligné son président, Michel Legmann, évoquant les "contrées sous-médicalisées" et "la question des honoraires avec des dérives inacceptables".
"Il faut prendre ses responsabilités", a-t-il martelé, conscient que ces propositions, issues du séminaire annuel du CNOM qui s'est tenu du 10 au 13 mai, allaient "faire des mécontents". L'Ordre constate "l'échec" des mesures incitatives prises jusqu'à présent et estime que l'augmentation du numerus clausus, qui fixe un quota de médecins à former à partir de la deuxième année des études, "n'est pas la solution".
Pour la première fois, le CNOM préconise de remédier aux déserts médicaux, ces zones souvent rurales ou périurbaines où l'on manque de médecins, par la contrainte. Il s'agirait d'obliger un jeune médecin, à la sortie de ses études, à s'installer pour cinq ans dans la région où il a été formé. Les lieux d'exercice seraient déterminés à l'intérieur de chaque région sous la conduite des agences régionales de santé, "en liaison étroite avec le conseil régional de l'ordre""Des mesures d'accompagnement, d'incitation et de promotion de carrière" devraient nécessairement être mises en place pour les médecins contraints de s'installer en zone déficitaire, selon le CNOM.
LIMITER LES DÉPASSEMENTS D'HONORAIRES
Le conseil a également décidé de s'attaquer aux dépassements d'honoraires en définissant plus clairement la mesure préconisée par le code de déontologie pour les médecins pratiquant des tarifs supérieurs à ceux de la Sécurité sociale. Le CNOM recommande désormais aux médecins en secteur 2 (honoraires libres) de réserver "au moins 30 %" de leur activité au secteur 1 (tarif de la Sécurité sociale), y compris pour l'activité libérale des praticiens hospitaliers du public. Par ailleurs, ces honoraires "ne sauraient dépasser 3 ou 4 fois le montant opposable" de la Sécurité sociale, précise également pour la première fois le conseil.
Le médecin, lorsqu'il fixe ses honoraires, doit le faire "dans le respect de certaines règles", détaille le CNOM, en tenant compte de sa notoriété, de la difficulté de l'acte, des exigences éventuelles du patient, mais également des capacités financières de celui-ci. Toutes ces recommandations ont été envoyées au gouvernement, a souligné M. Legmann, qui a sollicité un rendez-vous auprès de la ministre de la santé, Marisol Touraine.

La France compte près de 10 % d'enfants pauvres
Le Monde.fr | 

Des jeunes et des bénévoles du Secours populaire sur le Champ-de-Mars.
Des jeunes et des bénévoles du Secours populaire sur le Champ-de-Mars. | AFP/PATRICK KOVARIK

Dans les pays riches, ce sont les pays nordiques qui semblent lutter le plus efficacement contre la pauvreté des enfants, alors que la France, malgré une forte dépense publique en la matière, compte près de 10 % d'enfants pauvres, souligne mardi 29 mai un rapport de l'Unicef. Ce rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance compare deux types de pauvreté dans les économies mondiales les plus avancées : l'une basée sur les privations des enfants, l'autre mesurant la pauvreté relative. Basé sur des données de 2009, il ne tient pas compte des conséquences de la crise économique.
Le premier critère de comparaison, un indice de privation, révèle la proportion d'enfants n'ayant pas accès dans chaque pays à au moins deux de 14 variables considérées comme normales (par exemple trois repas par jour ou des fruits et légumes frais tous les jours). Résultat : dans les 31 pays européens considérés, 15 % environ des enfants sont"privés" d'au moins deux éléments essentiels.
Les taux les plus élevés de privation se trouvent dans les pays les plus pauvres comme la Roumanie, la Bulgarie et le Portugal (respectivement plus de 70 %, 50 % et 27 %). Les pays nordiques affichent les taux les plus bas, inférieurs à 3 %. Parmi les 14 pays les plus riches, deux ont un taux de privation des enfants supérieur à 10 % : la France (10,1 %) et l'Italie (13,3 %). La France est pourtant le pays qui a la plus forte dépense publique pour ses enfants (3,7 % de son PIB contre 2,2 % pour la moyenne des pays étudiés), relève le rapport.
EN FRANCE, LA "PAUVRETÉ BRUTE" FRISE LES 20 %
Le second critère étudié est la pauvreté relative, soit le pourcentage d'enfants vivant dans des ménages dont le revenu disponible, ajusté en fonction de la taille et la composition de la famille, est inférieur à 50 % du revenu médian national du pays dans lequel ils vivent. Là encore, les pays nordiques et les Pays-Bas affichent les taux les moins élevés de pauvreté relative pour les enfants, à environ 7 %. A l'opposé, plus de 20 % des enfants de Roumanie et des Etats-Unis vivent dans la pauvreté relative. Seuls le Danemark, la Finlande, l'Islande, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et Chypre sont bien classés pour les deux critères.
"La comparaison entre les pays similaires démontre que les politiques gouvernementales peuvent avoir un impact significatif sur la vie des enfants", estime l'Unicef. Par exemple, le Danemark et la Suède ont des taux de privation bien plus bas que la Belgique ou l'Allemagne, bien que ces quatre pays aient des niveaux similaires de développement économique et de revenus par habitant, souligne le fonds.
Le rapport indique aussi que le taux de pauvreté brute des enfants en France (avant allocations et mesures fiscales) frise les 20 % mais est atténué par des mesures de compensation qui ramènent ce taux à 8,8 % d'enfants en situation de pauvreté relative. Ce résultat place la France en 14e position des 35 pays étudiés. "La France consent un effort financier conséquent dans les allocations, réductions fiscales ou dans la politique familiale, ce qui a un impact évident, mais peut-être d'une efficacité moindre que dans d'autres pays", souligne Nathalie Serruques, responsable de la mission enfance pour l'Unicef en France. Certains pays sont nettement plus performants : avec des dépenses moins importantes, ils réduisent plus fortement la pauvreté des enfants, fait valoir le fonds.

R. BARTHES, COURS/EHESS, 3 - SUR SARRASINE DE BALZAC

PARUTION LIVRE (ÉDITION) AVEC COMPTE RENDU PUBLIÉ SUR ACTA

Parution : 3 novembre 2011.

Information publiée le mardi 30 août 2011 par Nicolas Geneix

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Compte rendu publié dans Acta fabula : "Barthes, de A à (S/)Z" par Mathieu Messager.

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Roland Barthes, Cours/Ehess, 3 - SurSarrasine de Balzac
Avant-propos d'Éric Marty.
Présentation et édition de Claude Coste et Andy Stafford.
Paris : Seuil, coll. Trace écrite, 2011
  • 27,00 €
  • EAN13 : 9782020618526 
Résumé :
Barthes choisit de travailler sur cette nouvelle de Balzac qu'il a découvert grâce à Georges Bataille et à un article du psychanalyste Jacques Reboul (" Sarrasine ou la castration personnifiée "). Ces notes de cours, qui se limitent à l'analyse du prologue de la nouvelle, conduiront à la publication de S/Z en 1970.Totalement inédites, elles permettent de suivre le cheminement créateur de Barthes (de l'enseignement au livre, de l'oral à l'écrit), l'élaboration d'une " méthode " (l'" analyse textuelle ", qui suit pas à pas les différents codes de la nouvelle) et le développement d'une réflexion sur la transgression, symbolisée par le personnage du castrat comme figure où s'abolissent toutes les différences (en particulier la différence sexuelle).Mais le séminaire confronte également Barthes aux événements de 68 (le séminaire s'interrompt le 2 mai). La séance de reprise en novembre 1968 correspond à une analyse des événements politiques, Barthes marquant ses distances par rapport au technocratisme et à la contestation étudiante.Les deux années de séminaires sont précédées par un avant-propos de l'éditeur général et une préface des deux éditeurs. Le volume est complété par le texte de la nouvelle de Balzac, les deux comptes rendus donnés par Barthes, deux index et une bibliographie.
Url de référence :
http://www.seuil.com