blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 25 mars 2012


34ème Festival International de films de femmes
Rendez-vous pour la prochaine édition du 30 mars au 8 avril 2012

Concert d’ouverture 2012 // Brigitte Fontaine 
L’un n’empêche pas l’autre
Brigitte Fontaine assurera le concert inaugural du Festival avec le souffle et la folle fantaisie qu’on lui connaît.

Lire la suite ici


VIDÉO - Pr Evrard : besoin de compétition entre les prises en charge de l’autisme

12/03/2012


Président du groupe de pilotage des recommandations HAS/ANESM sur l’autisme et autres TED chez l’enfant et l’adolescent, le Pr Philippe Evrard met l’accent sur les retards criants du système sanitaire et médico-socialfrançais. Pour le neuropsychiatre, il faut désormais entraîner une compétition minimale entre les prises en charge de l’autisme pour que les familles et les personnes autistes ne soient plus dépendantes d’une seule méthode d’intervention.
Lire la suite et voir la vidéo ici

samedi 24 mars 2012


Avenir de la profession infirmière : Entretien exclusif avec Nora Berra

 |  
Universitarisation des études infirmières, salaires, Ordre infirmier, coopération entre professionnels de santé...La secrétaire d'Etat chargée de la Santé répond aux questions d'ActuSoins : 
Lire la suite ici

Autisme / Réflexions, références (suite)


La Haute Autorité  de Santé a donc « tranché ». Forte de sa légitimité et de son « indépendance », « chargée de  promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers de santé », la HAS , dont la présidence est assurée par  M. Jean-Luc Harousseaudepuis janvier 2011. Je rappelle en passant que cette personne a perçu 205 482 euros des laboratoires depuis 2008. Certes dans les Principes fondateurs on peut noter : » l’abandon de leurs autres mandats et l’interdiction des conflits d’intérêt « , tout de même. On y lit aussi « La HAS procède à des comparaisons de produits, de techniques, de pratiques professionnelles, de structures et d’organisation, etc., », on y reviendra. Enfin concernant « la rigueur scientifique »: « Le doute formulé est le reflet du doute des scientifiques. » Diantre ! Nous voilà rassurés!
Cependant,  (je me réfère là à un excellent travail d’analyse d’Eric Laurent à ce sujet dans Lacan Quotidien 170) : « Sur la page de garde des dernières « Recommandations de bonne pratique » émises par la HAS en juillet 2011, version « phase de lecture et de consultation publique », figure l’énoncé explicite de sa méthode : « Recommandations par consensus formalisé ». … (Mais) Nous avons vu la semaine dernière (LQ164) , en suivant les critiques de l’équipe canadienne combien l’approche ABA est sujette à discussions du point de vue des critères mêmes de preuve qu’adopte la méthode du « consensus formalisé ». Il suffit de ne pas se laisser fasciner par les résultats des méta-analyses, de s’intéresser à l’histoire des méthodes comportementales, aux problèmes éthiques qu’elles soulèvent, à l’inclusion ou non des études admettant les punitions, et aux types de punitions admises, pour que l’évidence de grade B recule. Rien de ces débats, pourtant cruciaux, n’est mentionné.…  Dès la première recommandation d’importance, on nous dit que l’approche ABA est de grade supérieur à tout autre et qu’en plus, l’ensemble des interventions doit s’effectuer en utilisant le modèle éducatif comportemental « pour ne pas disperser l’enfant/adolescent ». ABA gagne contre la méthode intégrative proposée par la majorité de la psychiatrie française inspirée par la psychanalyse. » A-t-on même consulté les praticiens que nous sommes, qui ont aussi à dire ?
Lire la suite ici

Élections 2012Pour l'UMP, systématiser les CIVG présage d'une "anarchie sanitaire"

Réagissant à l'annonce faite le 8 mars par François Hollande d'ouvrir un Centre d'interruption volontaire de grossesse (CIVG) dans chaque hôpital (lire notre brève du 09/03/2012 ), Philippe Juvin, en charge des questions santé à l'UMP, estime dans un communiqué que cela "revient à abandonner les femmes sans prise en charge", en écho aux petites maternités "nombreuses, sans moyens et avec peu d'expériences". Selon lui, il faut au contraire "assurer un accès rapide sur tout le territoire à des équipes fortes, expérimentées et nombreuses" (anesthésistes, psychologues...). Même tonalité chez Nora Berra. La secrétaire d'État à la Santé dénonce ainsi sur son blog des annonces "improvisées, coûteuses et inappropriées". Un "effet de manche consternant", selon elle, pour la sécurité des patientes, le budget de l'assurance maladie et "l'anarchie sanitaire" que laisse présager une telle mesure.

Élections 2012François Hollande pour l'ouverture d'un CIVG dans tous les hôpitaux

Dans un discours à Reims ce 8 mars à l'occasion de la Journée de la femme, le candidat socialiste a plaidé pour que tous les établissements hospitaliers puissent être dotés d'un Centre d'interruption volontaire de grossesse (CIVG). Si cet "acte toujours grave, difficile, lourd (…) ne doit jamais être banalisé" et se positionner comme un substitut à la contraception, François Hollande a toutefois rappelé qu'en France, une femme sur deux devait faire face au moins une fois dans sa vie à une grossesse non prévue, et qu'une fois sur deux encore, cette situation aboutissait à un avortement. Aussi a-t-il insisté pour que l'IVG puisse être remboursée "intégralement, à 100%, pour toutes les femmes et pas seulement pour les mineures, et de façon confidentielle pour toutes", dénonçant au passage les fermetures de centres IVG opérées depuis cinq ans et la diminution des crédits alloués au planning familial.
Newsring 


Psychiatre, psychanalyste, chef de service à la cl…

La peur de la folie est, comme la peur de la mort, ce qu'il y a de mieux partagé

Si je me suis engagé dans le collectif des 39 au lendemain du discours d’Antony de Nicolas Sarkozy, c’est parce que j’étais engagé dans une expérience de thérapie institutionnelle depuis 1980. 

Des gens comme Oury, Toskaïev, Bonaffé m’ont appris ce qu’était la psychothérapie institutionnelle, une manière d’accueillir la folie qui n’était pas enseignée. Dans ce mouvement, les psychiatres essayaient de penser la psychiatrie comme quelque chose de politique et étaient extrêmement créatifs dans leur approche. 
A Reims, 90% des patients sont soignés en ville, en appartements thérapeutiques, en centres associatifs, au centre de jour Anthonin Arthaud dont je m’occupe. Nous misons sur la créativité des patients et des soignants. On constate que c’est non seulement possible mais que cela a des effets très forts sur les psychoses. Car contrairement à l’idée établie, on peut guérir de la psychose. Certains patients trouvent un équilibre avec leur folie, certains deviennent des co-thérapeutes et soignent les autres patients. Un petit groupe de patients s’est même constitué en association, le collectif Humapsy.

Lire la suite ici

Béclère n’assure plus que les opérations urgentes

Il est en grève depuis jeudi. Le personnel du bloc opératoire du centre hospitalier de Clamart veut alerter sur les conditions d’exercice de sa profession et le manque d’effectifs.

JÉRÔME BERNATAS | Publié le 10.03.2012




CLAMART, HIER. Dans le hall d’entrée de l’hôpital trônent des banderoles pour dénoncer des conditions de travail de plus en plus dégradées. Néanmoins les soins sont assurés, seules les opérations non urgentes ont été reprogrammées.

CLAMART, HIER. Dans le hall d’entrée de l’hôpital trônent des banderoles pour dénoncer des conditions de travail de plus en plus dégradées. Néanmoins les soins sont assurés, seules les opérations non urgentes ont été reprogrammées. | (LP/J.B.)   

Depuis jeudi, les respirateurs trônent au milieu du hall d’entrée de l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart. Des banderoles recouvrent l’imposant matériel médical, barrées de divers slogans comme : « De meilleures conditions pour votre sécurité ». Le personnel du bloc opératoire fait grève pour dénoncer des « conditions de travail de plus en plus dégradées ». 
Les discussions entre la direction et l’intersyndicale SUD--FO n’ayant pas abouti hier soir, le mouvement se poursuit tout le week-end, et les négociations reprendront lundi.
« Nous avons de grosses difficultés pour prendre nos jours de récupération, dénonce Patou, déléguée CGT. La réglementation n’est pas respectée à Béclère, alors que cela se passe normalement à Bicêtre (NDLR : dans le Val-de-Marne), dont nous dépendons maintenant. »
Ils demandent « le respect des textes sur le temps de travail »
Jean-François, infirmier, abonde dans le même sens. « On ne comprend pas pourquoi ça fonctionne ailleurs et pas ici, s’étonne-t-il. J’enchaîne deux gardes de nuit alors que je devrais avoir trente-six heures de repos entre les deux… » « Nous demandons le respect des textes sur le temps de travail », martèle David Treille, délégué SUD. Les grévistes entendent obtenir le même traitement que leurs homologues du Kremlin-Bicêtre et de Paul-Brousse (), les trois centres ayant fusionné. « A Bicêtre, il existe un système de primes pour le travail nocturne bien plus avantageux par rapport à ce que nous touchons à Béclère. » Les blouses blanches déplorent un manque d’effectifs dans les salles d’opération, et ce, depuis plusieurs années.
« La direction n’arrivant pas à recruter, nous avons depuis quelque temps des étudiants espagnols et portugais, explique Jean-François. Ils font de leur mieux mais, comme ils n’ont pas de spécialisation, il faut d’abord les former. Ils ne parlent pas tous bien français, ce qui peut poser problème. » Ces soucis à l’hôpital Béclère s’ajoutent à ceux provoqués par la fusion prévue cette année avec Bicêtre et Paul-Brousse. « Le dialogue social se révèle très difficile, avance David Treille. Il faut qu’on arrête de travailler pour qu’on nous écoute enfin. »
Le débrayage n’empêche toutefois pas le bloc de fonctionner. Seules certaines opérations non urgentes ont été reprogrammées, indique la direction de l’hôpital. « Certains de nous sont assignés pour assurer un service minimum », confirme un salarié. « Ça ne nous plaît pas d’agir ainsi, insiste Jean-François, mais nous le faisons aussi pour les patients auxquels nous avons d’ailleurs remis une lettre d’explication. Un chirurgien a besoin d’avoir des panseuses efficaces et en nombre suffisant pour pouvoir opérer dans de bonnes conditions. »
Un discours qu’il va falloir faire cadrer avec celui de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de), engagé dans un important plan d’économies.










Les Livres de Psychanalyse



Transmissions biologiques, transmissions psychiques

Champ psychosomatique n° 60, 2011/2
 

Editeur : L'esprit du Temps

Lire la suite ici

mercredi 14 mars 2012


La Haute Autorité est tombée bien bas !

11 Mars 2012 Par Yves Gigou
La Haute Autorité est tombée bien bas !
Une nouvelle tartufferie. 
Le collectif des 39 prend acte des dernières décisions de la Haute Autorité de Santé (HAS) concernant l’autisme, et qui interdit de fait le packing « sans exception », sauf dans le service du Pr Delion où une recherche est en cours depuis deux ans à la demande du ministère de la Santé… Ainsi une décision est prise sans attendre les résultats de ce travail important qui sous la pression de lobbies dictant leur conception de la maladie, imposent de se détourner du soin. Nous soutenons avec force notre collègue Pierre Delion, pris au milieu de cette tourmente, et de cette double contrainte : mener une recherche sur une pratique désavouée par la HAS !
Mais comme nous le pressentions, cette affaire est loin de se limiter à l’autisme, bien loin de s’appuyer seulement sur le lobby de certaines associations de parents, se plaignant d’un manque d’accueil de certains praticiens, de certains dogmatismes.
Le scandale de l’insuffisance de moyens, de lieux d’accueil et de prises en charge intensive n’est absolument pas pris en compte.
Dès l’annonce de la décision, le président de la HAS   a affirmé  qu’il s’agissait d’en finir avec une psychiatrie adossée à la psychanalyse et qui serait incapable de faire ses preuves.
Le propos, s’il  a le mérite de la clarté, se présente comme une véritable déclaration de guerre contre la psychiatrie relationnelle. Il bascule même dans un négationnisme, occultant les plus de soixante années de travaux, de recherche, de résultats thérapeutiques que nous devons à Françoise Dolto, Maud Mannoni, Tony Lainé et Roger Misés pour ne citer que les plus illustres praticiens français reconnus dans le monde entier.
Le président de la H.A.S. qui avait aussi masqué ses conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique, vient rejeter la psychiatrie que  nous pratiquons, ouverte sur l’altérité, ouverte sur tous les autres champs du savoir, dans sa prise en compte du transfert,  de l’inconscient et le du désir humain.

Si nous avons à rappeler après la mise en place de la loi indigne du 5 juillet 2011 que les patients ne sont pas des criminels potentiels, bons à enfermer ou à traiter de force à domicile, nous sommes aujourd’hui confrontés à l’extrême violence d’une volonté d’éradication de la psychanalyse et de la psychothérapie institutionnelle, d’une psychiatrie où la dimension relationnelle est au cœur de tout processus de soins, où la dimension psychopathologique n’est pas déniée ou rejetée.
Aujourd’hui le packing, et demain l’interdiction de tout ce qui tisse la vie quotidienne et relationnelle dans les institutions: les médiations qui s’appuient sur les activités thérapeutiques, les repas pris en commun, les ateliers d’expression et de création etc.
Tout ce qui ne peut être « évalué » dans l’immédiateté, dans la « preuve » par des chiffres, des statistiques, et qui se trouve en rapport avec l’inestimable du désir humain, se trouve ainsi invalidé explicitement par la HAS !
Nous nous trouvons sous le coup d’un « interdit professionnel » et d’une « police de la pensée » où il s’agirait de bannir tout un pan du savoir humain. Cet interdit s’applique de facto aux familles et aux patients qui seraient demandeurs d’une thérapie autre que celles recommandées par cette instance.
Ne nous y trompons pas, ce diktat tente de discréditer une conception de l’humain qui considère que tout homme  ne peut en aucun cas se réduire à être un tas de molécules ou un objet à adapter ou à rééduquer.
Les recommandations, les accréditations, les protocoles et certifications  nous imposent un carcan étouffant toute initiative soignante, l’envahissement d’une bureaucratie abêtissante, la mise en place d’un système à même de nous empêcher de soigner.
Ainsi après les ridicules recommandations de bonnes pratiques sur les TOC et la dépression, où tout référence psychopathologique est soigneusement évitée, L’HAS démontre à nouveau sa  partialité, son incompétence, son pouvoir de nuisance.

Un pas supplémentaire vient d’être franchi :
La HAS et son président se discréditent complètement
En posant ces actes la HAS se révèle au grand jour comme l’instrument d’une idéologie implacablement réductionniste, dégradante et régressive.
C’est pour ces raisons que nous demandons aux candidats à l’élection présidentielle de se prononcer (entre autres) sur :
L’arrêt immédiat de tous les processus d’accréditation et de certification, des recommandations de “bonne pratique “ et “des conférences de consensus”, validés dirigés et imposés par l’HAS, dont l’objectif d’une mise en normes des pratiques, protocolisées et homogènes, est anti thérapeutique, destructeur des soins et constitue un obstacle majeur à des soins psychiques de qualité.
Aussi le meeting du samedi 17 Mars revêt-il une importance cruciale au cœur de cette campagne électorale. Les soignants, les familles et patients qui sont au programme, avec des scientifiques et des philosophes, vont expliquer les raisons de leur refus d'une instrumentalisation de la science. Nous réaffirmerons notre mot d’ordre d’arrêt de toute cette folie évaluatrice et normative.
Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire
Meeting du collectif des 39, le samedi 17 mars 2012 de 9h à 18h
"La Parole Errante à la Maison de l'Arbre", 9 rue François Debergue
93100 - Montreuil-sous-Bois, Metro Croix de Chavaux (ligne 9)