blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 27 avril 2024

L'étude de Neumora sur un médicament de stade précoce contre la schizophrénie est suspendue








REUTERS
 

15/04/2024 

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

Ajout de détails sur les données de l'étude préclinique et de l'étude préliminaire dans les paragraphes 2 à 5)

Neumora Therapeutics NMRA.O a déclaré lundi que la Food and Drug Administration (FDA) () avait mis en suspens l'étude clinique d'un stade précoce de son médicament expérimental contre la schizophrénie, ce qui a fait chuter ses actions de plus de 23 % dans les premiers échanges sur le marché.

La FDA a décidé de suspendre l'étude après que des données précliniques récemment disponibles ont révélé des contractions musculaires incontrôlables ou des convulsions chez les lapins. L'entreprise a donc interrompu l'étude à un stade précoce.

Lire la suite ...

LA MAISON PERCHÉE DANS LA CHAMBRE DES ÉCHOS

 PALAIS DE TOKYO

Du 24/04/2024 au 13/05/2024

Se rétablir

La chambre des échos invite La Maison Perchée, association de pair-aidance entre jeunes adultes vivants avec un trouble psychique à présenter leur galerie d’art singulier “Les Piailleries”. Des expressions de vécus de sa communauté sous formes d’histoires, de poèmes, de dessins et de fanzines autour du thème “Se rétablir”. 

Lire la suite ...


jeudi 25 avril 2024

TÉMOIGNAGES. « Elles sont mauvaises, insultantes, ordurières » : ils entendent des voix

Audrey GUILLER   Publié le 

Longtemps, Nicolas, Aurélie et Myriam n’ont parlé à personne des voix qu’ils entendaient dans leur tête, de peur d’être pris pour des fous. Pourtant, les effets de ces voix dans leur quotidien sont bien réels : certaines les déconcentrent, d’autres les alertent, les poussent à s’affirmer ou les torturent. Sous traitement ou non, tous trois ont appris à vivre et composer avec ce phénomène.

Certaines personnes entendent des voix dans leur tête. Ces personnes ne sont pas toutes sous traitement, mais toutes doivent apprendre à vivre et composer avec ce phénomène.

Il arrive à Nicolas Heyd, 41 ans, de se parler à lui-même : « Aujourd’hui, il faut que je poste cette lettre ». Les voix qu’il entend tous les jours depuis vingt-cinq ans sont d’une tout autre nature : « Elles sont mauvaises, insultantes, ordurières, explique-t-il. Ce ne sont pas mes pensées, mais des intrusions qui disent du mal d’une personne. Par exemple : Grand-mère devrait mourir pour qu’on touche l’héritage ».

La première fois qu’il entend des voix, Nicolas a 16 ans : « J’habitais chez ma mère. C’était une période difficile. J’étais à la fois fusionnel et en conflit avec elle ». Régulièrement, il entend le bruit d’enfants qui jouent dans un parc à côté, cela l’apaise. « Mais un jour, je regarde par la fenêtre et je me rends compte que le parc est complètement vide ». Nicolas s’alarme : « Impossible de parler à quiconque de ces hallucinations. J’avais peur d’être stigmatisé. Ne sachant que faire, je me suis braqué contre ces voix. » Pour les faire taire, Nicolas consomme médicaments et alcool à outrance. Il fait plusieurs tentatives de suicide, mais reste mutique sur ce qu’il vit.


Lire la suite ...


Laïcité et spiritualité en psychanalyse

Dimanche 31 mars 2024

Laïcité et spiritualité en psychanalyse ©Getty - FANATIC STUDIO / GARY WATERS

Quels sont les rapports entre la théorie psychanalytique et divers aspects de la spiritualité et de la laïcité ? Ces questions font débat au sein de la psychanalyse depuis l’origine avec Freud qui s’en est expliqué dans de nombreux ouvrages tout comme d'un autre point de vue avec Françoise Dolto.

Avec

Jean-Pierre Winter Psychanalyste et écrivain

Lire la suite et écouter le podcast ...


Violence des jeunes : problème social, réponse pénale ?

Lundi 22 avril 2024

La marche blanche commémorative en hommage à Shemseddine, 15 ans, décédé après avoir été battu alors qu'il quittait l'école, à Viry-Châtillon, le 12 avril 2024 ©AFP - ALAIN JOCARD

Le gouvernement veut réaffirmer son engagement dans la lutte contre la violence des jeunes, alors que le mois d’avril a été marqué par une série de graves agressions. Que se passe-t-il au sein de la jeunesse française ? Nos adolescents cèdent-ils plus facilement à la violence que leurs aînés ?

Avec

Thomas Sauvadet Sociologue, professeur à l’Université Paris Est Créteil

Muriel Eglin Présidente du tribunal pour enfants de Bobigny

Les événements violents impliquant des jeunes semblent s'enchainer et se ressembler. Ces agressions se caractérisent notamment par leur brutalité, qui entraine parfois la mort, comme dans le cas de Shemssedine, 15 ans, agressé non loin de son collège à Viry-Châtillon le 4 avril dernier. Comment expliquer et endiguer ce phénomène ?

Lire la suite ...


L'erreur de diagnostic en psychiatrie : voir sa vie dans un miroir déformant

Publié le 21 avril 2024

SUISSE

Alors qu'au moins une personne sur deux sera confrontée à des difficultés psychiques au moins une fois dans sa vie, connaître le nom du trouble s'avère utile et soulageant. Mais un diagnostic erroné ou incomplet peut être contreproductif, comme le décrit Christina* dans le podcast Dingue.

Christina sait que, depuis sa naissance, son comportement a été considéré comme atypique: "Bébé déjà, j'étais très anxieuse: gros stress de séparation, surtout avec ma mère, besoin de sécurité et très petite dormeuse. Impossible de me laisser dans une garderie ensuite."

Je me disais qu'il fallait absolument que je meure avant elle parce que sinon ce serait terrible

Christina, qui souffre de troubles psychiques 

Sa scolarité primaire dans une petite école de village se passe bien. Mais dès son entrée dans des établissements plus vastes, elle n'arrive plus à y aller, on lui pose alors un premier diagnostic de phobie scolaire. Même sans aller à l'école, elle vit avec une anxiété très forte. "J'avais des idées noires, d'immenses angoisses concernant ma mère en me disant qu'elle allait mourir, qu'il fallait absolument que je meure avant elle parce que sinon ce serait terrible."

Jeune adulte, elle a des pensées intrusives, violentes et développe des rituels pour tenter de se rassurer: elle vit avec des TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Ne supportant plus sa souffrance qui ne fait qu'augmenter, elle est hospitalisée le jour de ses 25 ans. "On m'attribue un médecin psychiatre qui me voit à peu près deux fois cinq minutes les premiers jours et qui me colle une nouvelle étiquette de bipolarité", raconte-t-elle.

À l'âge de 25 ans, on a déjà diagnostiqué à Christina une phobie scolaire, un trouble anxio-dépressif, un TOC et un trouble bipolaire.

Lire la suite et voir la vidéo ...



Santé Face au boom des actes esthétiques, la médecine craint d’être à poil

par Rozenn Le Saint  publié le 26 avril 2024

En France, un nombre croissant de praticiens se tournent vers l’embellissement des corps, à l’image de l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran. Un phénomène inquiétant qui renforce la pénurie déjà criante de blouses blanches et met en lumière le manque d’attractivité du secteur.

Olivier Véran est loin d’être le seul à avoir cédé à l’appât du gain et des paillettes de la médecine esthétique. Mais pour un ancien ministre de la Santé (de 2020 à 2022), devenu ensuite porte-parole du gouvernement jusqu’en janvier 2024, le symbole est désastreux. Un aveu d’échec de l’exécutif révélateur du manque d’attractivité de professions garantes d’un accès équitable aux soins essentiels. Il a préféré délaisser la neurologie, spécialité en pénurie de blouses blanches, ainsi que l’hôpital public, pour exercer au sein de la très chic Clinique des Champs-Elysées. «Il n’y a qu’une seule explication. Il a besoin d’argent», suppose un ancien ministre.

«Baby botox» Médecine esthétique : les jeunes de plus en plus dingues de la seringue

par Margaux Gable   publié le 26 avril 2024 

Ces dernières années, les 18-35 ans ont investi les salles d’attentes des cabinets de médecine esthétique. Une «génération selfie», poussée par les réseaux sociaux, qui tente d’effacer dès leur apparition les premiers signes de l’âge, notamment avec le Botox.

Et à 21 ans, c’est le drame. Là, pile entre les deux sourcils. Imane a beau s’éloigner du miroir, elle ne voit qu’eux. Deux (micro) sillons verticaux se sont invités sur son visage. La fameuse ride du lion, légèrement en avance. Le temps passe, c’est inexorable, mais la jeune femme n’était «pas prête» à voir chaque jour la preuve au beau milieu de la face. Sérums, crèmes, alimentation… Grande amatrice de contenu skincare sur les réseaux sociaux, la jeune femme, qui a grandi sous le règne tyrannique d’Instagram, fait pourtant tout ce qu’elle peut pour conserver une peau «glowy» et rebondie. Il y a quelques mois, elle a même succombé à la tendance de se scotcher le visage pendant la nuit pour figer momentanément les muscles et diminuer les rides au réveil. Trois ans plus tard, fini de tergiverser. Rendez-vous est pris dans un cabinet de médecine esthétique à Figueres, en Espagne.

mercredi 24 avril 2024

Quimper : une bande dessinée qui casse les clichés sur la psychiatrie

Par Adele Leberre   Publié le 

Titiane Vorano a passé deux mois dans une clinique psychiatrique. Elle livre son témoignage dans une bande dessinée illustrée par Clara Vialletelle : Je ne suis pas folle.

La maladie de Titiane Vorano est représentée par ce tigre très encombrant.

La maladie de Titiane Vorano est représentée par ce tigre très encombrant. ©Clara Vialletelle

Elle en a même fait une bande dessinée : Je ne suis pas folle. Sortie en décembre 2023 aux éditions Édifice, cette BD a été mise en images par Clara Vialletelle qui vit à Quimper (Finistère).

« Je voulais partager mon expérience car elle était très positive. Je suis bien consciente que cela se passe mal voire très mal pour certains patients. C’est donc une histoire très subjective, très personnelle que je livre »

Titiane Vorano.

Clara Vialletelle a dessiné Je ne suis pas folle.
Clara Vialletelle a dessiné Je ne suis pas folle. ©Adèle LE BERRE



 










Une exposition se tiendra du 15 mai au 31 octobre au coeur de l’hôpital Saint-Jean de Dieu pour célébrer le bicentenaire de cet établissement si particulier…

Par Gérald Bouchon    Publié le 21 avril 2024

L’hôpital Saint Jean de Dieu fête son bicentenaire. Avec une série d’événements programmée, de mai à octobre 2024.

Objectif : célébrer les 200 ans du plus vieil hôpital psychiatrique du Rhône. Un hôpital créé par deux frères de l’ordre hospitalier Saint Jean de Dieu… Voué à la fermeture dans les années 70 du siècle dernier, l’établissement sera finalement sauvé grâce au Conseil Général du Rhône qui se porte acquéreur.

[...]  » La première date, c’est 1824, la création de l’hôpital au sein du château de Champagneux. Il y a eu ensuite plusieurs phases de travaux au 19ème siècle, des agrandissements successifs… Durant la première guerre mondiale, l’hôpital Saint-Jean de Dieu fait office d’ambulance militaire. Il accueille des soldats blessés. Le dernier tournant, c’est 1980 avec le départ des frères. C’est le Conseil Général du Rhône qui reprend le flambeau ».

maison de santé photo ancienne

L’exposition  » Un long fleuve intranquille  » se donne pour mission de déconstruire certaines idées reçues et de questionner.  » Un long fleuve intranquille fait référence à un poème de Fernando Pessoa. L’intranquillité, pour lui, c’est tout ce qui se rapporte à la psychiatrie. Pour nous, un long fleuve intranquille, c’est une histoire de 200 ans Intranquille car l’histoire de l’hôpital se déroule par à-coups, par tâtonnements… ».

Lire la suite ...


Frères abandonnés, ils ont vécu livrés à eux-mêmes pendant sept ans dans un bois

DEMOTIVATEUR

Par Jérémy Birien · 

Ce mercredi 24 avril, le film “Frères” réalisé par Olivier Casas retrace l’histoire incroyable de deux garçons, qui ont vécu dans un bois pendant sept ans après l’abandon de leur mère.

Parfois, le cinéma nous fait découvrir des histoires tellement dingues qu’on pourrait douter de leur authenticité. Pourtant, le film “Frères”, réalisé par Olivier Casas, et qui sort ce mercredi 24 avril dans les salles obscures, n’a rien d’une fiction.

Le long-métrage (le second du réalisateur après Baby Phone) retrace l’enfance atypique vécue par Michel et Patrice de Robert de Lafregeyre, deux frères abandonnés par leur mère en 1948. Livrés à eux-mêmes, les deux garçons vont se réfugier dans un bois et y vivre pendant sept ans.

Lire la suite ...


A Lyon, visitez l'exposition "Epidémies, prendre soin du vivant".




Publié le 

DU 12 AVRIL 2024 AU 16 FÉVRIER 2025

Une photographie de l'exposition "Epidémies, prendre soin du vivant"

Jusqu'au 16 février 2025, le musée des Confluences à Lyon accueille l'exposition "Épidémies, prendre soin du vivant", et revient sur toutes les grandes épidémies de notre histoire.

Peste, variole, choléra, grippe de 1918, sida et très récemment Covid-19… Depuis des millénaires, les épidémies touchent les sociétés humaines ainsi que les autres espèces animales.

L'exposition Épidémies, prendre soin du vivant les étudient à la manière d'une enquête historique afin de comprendre comment elles ont bouleversé la vie sur tous les continents.

Lire la suite et voir la vidéo ...


 

Les psychologues réclament des comptes à la CNS

Publié

LUXEMBOURG 

Alors qu'un accord a été trouvé, fin 2022, pour rembourser les séances de psychothérapie, les psychologues du pays ne comprennent pas pourquoi ils sont exclus du système de remboursement.

Les quelque 320 psychologues du Luxembourg ne savent plus à quel saint se vouer. Alors qu'un accord a été trouvé, fin 2022, pour rembourser les séances chez les psychothérapeutes, à hauteur de 144 euros pour une séance de 50 à 60 minutes, les psychologues du Grand-Duché ne comprennent pas pourquoi ils sont écartés du système de remboursement.

Lire la suite ...


Le Conseil international des infirmières annonce la tenue de son prochain Congrès, prévu pour 2025, ainsi que son thème. La phase de soumission de projets s'ouvrira très prochainement.

PUBLIÉ LE 22/04/2024

helsinki, dome, finlande

Le Conseil international des infirmières (CII) organisera son Congrès du 9 au 13 juin 2025, à Helsinki (Finlande), informe-t-il par communiqué. Le thème en a déjà été décidé : le rôle et la place des infirmiers dans la transformation des systèmes de santé, « l'amélioration de l'accès aux soins et l'influence sur les politiques de santé dans le monde entier ». Face aux conséquences de la crise Covid, qui ont déstructuré les systèmes, le CII ne cesse en effet d’insister sur la nécessité d'investir dans la profession infirmière et de s’appuyer sur elle pour en assurer la reconstruction. Le choix de la Finlande n’a, quant à lui, pas été fait au hasard : l'année 2025 marquera le centième anniversaire de l'Association des infirmières finlandaises (FNA) et le centième de la date à laquelle elle a accueilli pour la dernière fois le congrès du CII à Helsinki.

Lire la suite ...


Projet de loi sur la fin de vie : l’Assemblée nationale entame ses travaux en faisant vœu de sérénité

par LIBERATION et AFP    publié le 22 avril 2024

Le projet de loi sur la fin de vie arrive ce lundi 22 avril à l’Assemblée, où la commission spéciale va mener durant un mois des auditions et éplucher le texte et ses amendements avant l’examen en hémicycle à partir du 27 mai. Les députés plaident tous pour un débat apaisé.

Prélude d’un parcours qui pourrait durer jusqu’à deux ans, le projet de loi sur la fin de vie arrive ce lundi 22 avril à l’Assemblée, où la commission spéciale va mener durant un mois des auditions et éplucher le texte et ses amendements. Le départ du marathon législatif autour de cette grande réforme sociétale du deuxième quinquennat Macron sera donné à 18 heures par la ministre de la Santé, Catherine Vautrin. Elle entend se livrer à un «exercice de pédagogie», selon son entourage, en expliquant notamment «comment nous sommes parvenus à un équilibre» sur ce texte hautement sensible.

TRIBUNE Aide à mourir : les vieux que nous sommes doivent être au cœur du projet de loi

par Le collectif du Conseil national autoproclamé de la vieillesse (CNaV)  publié le 22 avril 202

Pour le Conseil national autoproclamé de la vieillesse, la future loi doit s’inspirer des exemples de la Belgique, des Pays-Bas, de la Suisse et du Canada : l’existence d’une «souffrance physique ou psychologique réfractaire et insupportable» doit donner accès à l’aide à mourir. Et la décision d’y avoir recours ne peut être que l’apanage de la seule personne concernée.

Le débat sur la fin de vie arrive devant les parlementaires, et nous voulons en être. Nous, vieilles et vieux, membres du Conseil national autoproclamé de la vieillesse (Cnav), avons en effet dès l’origine signifié que notre objectif était de participer à l’élaboration des politiques publiques nous concernant. Sur ce sujet de la fin de vie, nous pensons que notre parole compte parce que, même si nous continuons d’aimer puissamment la vie, l’âge fait que nous avons eu le temps de réfléchir à la mort, à ce que nous voudrions qu’elle ressemble, et pourquoi.

Lettre d’adieu à l’autorité disparue, par Luc Le Vaillant

par Luc Le Vaillant    publié le 22 avril 2024

Gabriel Attal voudrait restaurer une discipline à l’ancienne dans les écoles quand mieux vaudrait repenser la transmission des savoirs au temps du numérique.

Chère autorité,

Il n’y en a plus que pour vous. C’est à qui vous hélera, puis vous hâlera jusqu’à la berge. Vous seule semblez capable de nous réarmer contre les fauteurs de troubles imberbes. On vous invoque à tout bout de champ et on vous convoquerait volontiers si vous n’étiez pas aux abonnées absentes depuis si longtemps, laissant pantelantes les nostalgies les plus transies. Le fait est que plus personne n’entrevoit votre impériale silhouette, pesant de tout son poids sur les nuques raides, courbant les échines et étouffant sous son impavide séant de matrone impérieuse les personnalités qui croyaient pouvoir respirer tranquille, nez au vent de l’aventure, sans plus aucun compte à rendre.

mardi 23 avril 2024

Aide médicale à mourir: un groupe demande d’inclure les patients atteints de démence


OTTAWA — Un groupe exhorte le gouvernement fédéral à permettre aux personnes atteintes de troubles comme la maladie d’Alzheimer et la démence de demander l’aide médicale à mourir avant leur déclin cognitif.

La présidente et directrice générale de Mourir dans la dignité Canada, Helen Long, affirme que le public soutient fermement l’idée de permettre aux personnes atteintes de troubles neurocognitifs de demander une aide à mourir avant que leur maladie ne leur fasse perdre la capacité de consentir.

La revendication pour permettre un meilleur accès pour ces patients fait suite à la décision d’Ottawa, après des mois de débat, de retarder l’extension de l’admissibilité aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale.

Le gouvernement a légiféré pour obtenir une pause de trois ans, après que plusieurs provinces eurent déclaré au ministre fédéral de la Santé que leurs systèmes n’étaient pas prêts à mettre en œuvre la politique.

L’organisation de Mme Long, ainsi que d’autres partisans de l’idée, soutiennent que les personnes souffrant d’une maladie mentale intolérable devraient avoir le même droit à la procédure que les personnes souffrant d’une condition physique débilitante.

Lire la suite ...


Comment le capitaine Haddock aurait pu éviter une condamnation pour conduite en état d’ivresse ?


Quentin Haroche | 26 Avril 2024

Bruges – Un homme de 40 ans a échappé à une condamnation pour conduite en état d’ivresse grâce à une maladie particulièrement rare. 

Cela ressemble à une histoire belge et elle est pourtant véridique. Le tribunal correctionnel de Bruges, en Belgique flamande, jugeait ce lundi une affaire, somme toute relativement banale en apparence, de conduite en état d’ivresse en récidive. Le prévenu, âgé de 40 ans, était jugé pour avoir été arrêté à deux reprises sous l’emprise de l’alcool au volant en 2022 (la justice belge n’est apparemment pas beaucoup plus rapide que la française).

Il avait ainsi été contrôlé une première fois avec un taux de 0,91 mg/L d’air expiré (soit l’équivalent de cinq pintes de bière légère !) puis une seconde fois avec un taux de 0,71 mg/L d’air expiré, alors même que la loi belge fixe la limite légale pour conduire à 0,22 mg/L d’air expiré. En ayant vu d’autres, les gendarmes n’ont pas cru les dénégations du prévenu, qui affirmait n’avoir pas bu une seule goute d’alcool malgré son apparente ébriété.

Lire la suite ...