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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 23 septembre 2023

Bruno Robbes : « L’autorité ne se décrète pas, et les enseignants le savent bien »

Propos recueillis par   Publié le 19 septembre 2023

A l’instar du ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, ou d’Emmanuel Macron, la multiplication des messages appelant au « retour » de l’autorité témoigne souvent d’une confusion avec la notion d’« autoritarisme », souligne, dans un entretien au « Monde », le professeur en sciences de l’éducation.

Ancien instituteur, puis formateur et directeur d’école, Bruno Robbes est professeur en sciences de l’éducation à l’université de Cergy-Pontoise et spécialiste de la pédagogie institutionnelle. Il a notamment publié L’Autorité éducative dans la classe. Douze situations pour apprendre à l’exercer (ESF, 2010) et a codirigé avec Marie-Anne Hugon Le Rapport aux savoirs dans les pédagogies différentes (Editions universitaires de Lorraine, 2016).

Dès son entrée au ministère de l’éducation, Gabriel Attal a mis au tout premier rang de ses priorités la nécessité de « revenir à des choses simples : le respect du professeur et de son autorité ». Que vous inspire cette formule ?

Qui pourrait s’opposer à ce que le professeur soit respecté ? La référence à l’autorité est désormais une sorte de passage obligé pour tout ministre de l’éducation nationale. D’autres avant lui, de différents bords politiques, ont fait ce genre de déclarations. Toutefois, elles ne sont pas toutes identiques par leur tonalité, plus ou moins martiale, par l’importance qui leur est donnée et par le contexte de leur énonciation. Cette fois, plusieurs indices permettent d’affirmer que ce message n’est ni principalement pédagogique, ni spécifiquement destiné aux enseignants.

vendredi 22 septembre 2023

"Le suicide n'est jamais le fruit d'une cause unique" : qu'est-ce que l'"effet Werther" sur la responsabilité des réseaux sociaux dans les cas de harcèlement ?

Romane Brisard  Publié 

Les parents de Marie, 15 ans, qui s'est suicidée en septembre 2021 à Cassis, viennent de porter plainte contre le réseau social TikTok. Des spécialistes estiment néanmoins que la responsabilité d'un tel drame ne peut être uniquement attribuée aux réseaux sociaux.

Un adolescent sur TikTok. Image d'illustration. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

Un adolescent sur TikTok. Image d'illustration. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

16 septembre 2021. Marie, 15 ans, se suicide à Cassis, dans les Bouches-du-Rhône. Avant ce drame, comme beaucoup d'adolescents, la jeune fille passait du temps sur la plateforme TikTok. Quelques semaines avant sa mort, elle publie une vidéo pour évoquer le harcèlement scolaire qu'elle subit à propos de son poids. La publication engendre, par le biais des algorithmes, l'arrivée d'autres vidéos sur le même thème sur son compte. 


La "Food thérapie" ou comment soigner par la cuisine

Par I. Louette avec T. Van Gulick

18 sept. 2023 

BELGIQUE

La thérapie par la cuisine est un projet lancé par une institution psychiatrique bruxelloise où les activités des résidents sont directement en lien avec l'alimentation. Cette démarche innovante a déjà reçu un Award du guide Gault & Millau.

Des activités et des partages qui donnent confiance

A la maison de soins psychiatriques " Les 3 arbres " à Uccle, en région bruxelloise, les résidents sont à leur poste, en cuisine.  L’un est de corvée " patates ", d’autres travaillent dans la boulangerie où sont confectionnés chaque jour différents pains et de succulentes pâtisseries. Chacun y prend beaucoup de plaisir.  

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Les violences sexuelles dans l’Église catholique, France 1950-2020. Rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église

Jean-Marc Sauvé Laetitia Atlani-Duault (1) , Nathalie Bajos (2) , Thierry Baubet (3) , Sadek Beloucif (4) , Jean-Marie Burguburu Alice Casagrande (5) , Alain Cordier (6) , Carole Damiani Anne Devreese ,Antoine Garapon (7) , Didier Guerin Astrid Kaptijn Christine Lazerges (8, 9) , Laurence Marion Joël Molinario Marion Muller-Colard Stéphane De Navacelle Philippe Portier (10) , Jean-Pierre RosenczveigFlorence Thibaut

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Face aux longs délais d'attente en psychiatrie, les médecins généralistes prescrivent de plus en plus d'antidépresseurs aux jeunes

 flandreinfo.be

BELGIQUE

En 2022, la consommation d'antidépresseurs chez les jeunes de 12 à 18 ans a augmenté de plus de 60 % par rapport à 2018. C'est ce qu'écrit De Morgen sur base des chiffres des mutualités libres. Le nombre de demandes d'aide de la part des jeunes a augmenté, mais en raison des délais d'attente importants en psychiatrie, il n'est pas possible de répondre immédiatement à toutes ces demandes. En conséquence, les médecins généralistes prescrivent souvent des médicaments, par anticipation. "Un traitement qui n'est approprié qu'en cas de troubles graves", explique Marina Danckaerts, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (UPC KU Leuven).

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Samedi, pour les Journées du patrimoine, l’établissement public de santé mentale (EPSM) Georges-Daumezon organisait une visite ouverte au public.

Publié le 18/09/2023

Fleury-les-Aubrais

Autrefois un vrai village

Autrefois un vrai village

Dans les jardins trône une œuvre monumentale d’André Robillard, un résident et artiste reconnu à l’international. © Droits réservés

Plus d’une quarantaine de personnes ont suivi la visite documentée par Pascal Gaillard, directeur des soins, samedi matin à Georges-Daumezon. Des familles et des personnels retraités qui ont apporté, qui un souvenir qui une anecdote rendant ce « voyage dans le temps » très vivant. Enfin, les visiteurs ont pu profiter des souvenirs de Martine Hergibo dont l’arrière grand-père a été le fermier de l’établissement « à son ouverture en juillet 1913. Il était venu de Bretagne avec ses trois filles pour travailler ».

Et de poursuivre : « Il faut dire que pour un établissement qui accueillait, à l’époque, mille personnes, il fallait du personnel : des soignants, des religieuses et des petites mains pour faire tourner la cuisine, la blanchisserie, la ferme, bref le village qu’était à l’époque l’hôpital avec son église, ses bars et son cimetière ».


Aux Frontières de l’Art Brut

Publié le 

du 20 septembre 2023 au 25 février 2024

L’exposition « Aux Frontières de l’art brut » présente 15 artistes, inclassables selon les critères de l’art brut ou de l’art naïf traditionnel : Pierre Amourette, Gabriel Audebert, Mohamed Babahoum, Jean Branciard, Etty Buzyn, Marc Décimo, Roger Lorance, Patrick Navaï, Marion Oster, Jon Sarkin, Shinichi Sawada, Ronan-Jim Sevellec, Ghyslaine et Sylvain Staëlens et Yoshihiro Watanabe. Sans formation artistique pour la plupart mais possédés par le démon de la création, tous sont des expérimentateurs intarissables, obsessionnels, proliférants, dont l’univers a sa marque particulière, reconnaissable au premier coup d’œil. Peu habitués aux circuits professionnels de l’art, ils sont restés méconnus ou montrent avec discrétion les épiphanies d’une imagination sans limite. 

Ceux qui en feront la découverte oublieront difficilement la dramaturgie des madones en céramique de Pierre Amourette, les méditations monstruosiformes de Roger Lorance ou le carnaval de la comédie humaine de Gabriel Audebert. Shinichi Sawada, lui, convoque les quatre éléments pour sculpter dans la terre d’étranges créatures hérissées de pointe, tenant tour à tour de l’humain, du reptile, de l’oursin et de l’oiseau. Mais c’est aussi un monde où la poésie en est l’élan vital. Mohamed Babahoum célèbre dans la petite chronique dessinée d’Essaouira, son village natal, les éclats fragiles de ses souvenirs recomposés.


Alzheimer en 2023 : la recherche est en effervescence

Nathalie Raffier   19 septembre 2023

Le 21 septembre est la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer. Cette année, elle est porteuse d’espoir, avec l’arrivée des immunothérapies ciblant l’un des mécanismes de destruction des neurones à l’origine même de la pathologie neurodégénérative.

Luc Buée

L’occasion d’obtenir une vision à 360° des pistes de recherche prometteuses avec le chercheur Luc Buée, directeur de recherche au CNRS et directeur du Centre Inserm « Lille Neuroscience et Cognition » au CHU de Lille.

Medscape édition française : 2,1 millions de personnes en France, et de plus en plus jeunes, pourraient développer la maladie d’Alzheimer d’ici à 2040. Elle serait à l’origine de 60 à 70 % des cas de démence [1] . En 2023, la recherche est en effervescence. Estimez-vous, comme beaucoup, que les immunothérapies - aducanumab, lecanemab et le donanemab - constituent les plus grandes avancées de ces 20 dernières années ? 

Luc Buée : Avec l’arrivée de ces immunothérapies, on peut saluer en effet un tournant concret dans la recherche dans la maladie d’Alzheimer, mais je préfère parler plus exactement de continuité après des décennies de recherches, pas si infructueuses que cela puisque ces anticorps anti-amyloïdes sont la concrétisation d’une idée ayant germé dans le cerveau du Dr Dale Schenk et publiée en 1999. Il a formulé la stratégie d’utiliser le peptide amyloïde agrégé comme un antigène, une toxine qui doit être éliminée de l’organisme, par vaccination ou immunothérapie passive. Ce que nous vivons aujourd’hui est la concrétisation d’une hypothèse thérapeutique suggérée il y a plus de 20 ans, confortée par les analyses complètes du génome indiquant que l’amyloïde joue un rôle central dans la pathologie.

Ces anticorps de synthèse ciblent les protéines bêta-amyloïdes, se fixant aux formes fibrillaires, oligomériques ou solubles de la protéine bêta-amyloïde. Deux de ces anticorps - l’aducanumab et le lecanemab - ont été autorisés aux Etats-Unis (en 2021 et juillet 2023), et le dossier du lecanemab pour un accès en Europe est à l’étude. De plus, en juillet 2023, des chercheurs ont révélé les résultats positifs d’une troisième molécule - le donanemab qui obtient un ralentissement du déclin cognitif et fonctionnel chez les patients. Le donanemab, qui devrait avoir l’aval de la FDA d’ici la fin de l’année, semble le plus prometteur.

"Avec l’arrivée de ces immunothérapies, on peut saluer en effet un tournant concret dans la recherche dans la maladie d’Alzheimer."

C’est la première fois que des médicaments agissent contre ce mécanisme précis de la maladie. Leur effet biologique sur les plaques amyloïdes est indiscutable. Par exemple, près de 80 % des patients sous donanemab n’avaient plus de plaques amyloïdes au bout de 18 mois de traitement.

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Santé mentale : près d'une salariée sur deux en souffrance, alerte une étude

Par Tifenn Clinkemaillié   Publié le 21 septembre 2023

Les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la santé très pénible psychologiquement.

Les femmes sont surreprésentées dans le secteur de la santé très pénible psychologiquement. (Syspeo/SIPA)

Dans son « Baromètre Santé au travail » publié ce jeudi, Malakoff Humanis s'intéresse à la santé mentale des femmes. Et celle-ci se dégrade fortement. La prise en compte du sujet par les entreprises est désormais un enjeu de fidélisation des salariées.

La santé mentale des femmes se dégrade. C'est le constat sans appel dressé par le « Baromètre Santé au travail », publié ce jeudi par Malakoff Humanis.

« Plusieurs indicateurs nous laissaient penser qu'il y avait un sujet femme », avance Anne-Sophie Godon, directrice des services chez Malakoff Humanis. « Elles sont plus nombreuses à être arrêtées, on a vu aussi qu'elles se faisaient plus de soucis pour leur famille, ou pour l'avenir, et qu'elles étaient davantage confrontées à la monoparentalité », liste-t-elle.

Les résultats de l'étude publiée ce jeudi confirment cette intuition. Les femmes sont ainsi 44 % à se déclarer en mauvais état de santé psychologique, contre 32 % des hommes. Elles étaient 40 % à dresser le même constat en 2020. Troubles du sommeil, fatigue et anxiété sont les maux qui les touchent le plus, et de façon croissante. Elles sont en outre 52 % à se déclarer épuisées professionnellement.

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Comment parler aux enfants des agressions sexuelles qui font l'actualité ?

Par Chat modéré par François Béguin   Publié le 27 mai 2011

Dans un chat sur LeMonde.fr, Claude Halmos, psychanalyste et auteure de "Grandir, les étapes de la construction de l'enfant, le rôle des parents" (Le Livre de poche), estime qu'il est possible de "bien expliquer sans terroriser".

Des enfants devant des téléviseurs. En 2013, un adulte américain devrait passer en moyenne 5 heures et 16 minutes par jour à surfer, dont 2 heures et 21 minutes depuis un terminal mobile, contre 4 heures et 31 minutes devant son téléviseur.

Emma : Mère de trois jeunes enfants, je n'ai pu empêcher qu'ils entendent parler de l'affaire DSK. Qu'est-ce qu'un agresseur sexuel, un viol ? Les questions ont fusé. Jusqu'où faut-il aller dans l'explication sans les terroriser ?

Claude Halmos : Je crois qu'on peut très bien expliquer sans terroriser. Ce qu'il faut, pour qu'un enfant comprenne, c'est expliquer la sexualité, avec des mots simples en fonction de l'âge. Il faut expliquer la différence des sexes, la conception et le rôle du père, la grossesse.

Et expliquer en même temps les interdits : l'interdit de la sexualité entre adultes et enfants et l'interdit de l'inceste – relations amoureuses et sexuelles entre membres d'une même famille.

Il faut expliquer que la sexualité est quelque chose qui se passe entre grandes personnes, mais c'est surtout quelque chose, chez les humains, qui ne peut se passer qu'entre personnes qui sont d'accord.

Parce qu'on n'a pas le droit de se jeter sur quelqu'un, même si on est très fort, et de prendre ce quelqu'un pour faire ce qu'on a envie de faire avec lui.

Il faut savoir qu'il y a des grandes personnes à qui on n'a pas appris cette règle-là quand ils étaient petits. Ces grandes personnes croient donc – ou font semblant de croire – qu'elles peuvent faire n'importe quoi. C'est vrai pour toutes les règles.

« Maman, c’est quoi l’inceste ? »

Darons daronnes 

Un soir de la semaine, nous avons proposé à notre fille aînée, 8 ans, d’aller en colo pendant de prochaines vacances. Elle était plutôt partante, ne serait-ce que pour narguer ses cadets. Après cet échange, mon compagnon et moi nous sommes rendus à l’évidence. Il allait falloir avoir avec elle une conversation désagréable, qui hante de nombreux parents. Vous me voyez venir : comment parler à notre enfant des violences sexuelles et du risque pédocriminel ? Comment ne pas la terroriser ou lui donner l’impression fausse que le mal est partout ? Et en même temps, comment avoir une parole utile ?

Premier réflexe : faire l’autruche. Malheureusement ni efficace ni très responsable. Deuxième réflexe : me dire que j’ai déjà « fait le job ». Pendant le bain, en prévision de soirées pyjama et d’une précédente colo, j’ai répété à mes enfants que leur corps leur appartenait, que personne n’avait le droit d’y toucher s’ils n’étaient pas d’accord. Résultat : ma cadette, à 4 ans, a passé des semaines à vociférer devant qui voulait l’entendre que je lui avais coupé la frange sans son consentement, alors que son corps lui appartenait. Elle a ensuite appliqué cette même recette à l’ingestion de courgettes.

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Fin de vie : le débat qui divise les soignants

Solenne Le Hen   Publié 

Ils multiplient les conférences de presse, les tribunes dans les journaux et défendent parfois des visions opposées. A quelques jours de la présentation d'un projet de lois sur la fin de vie, les soignants expliquent leurs positions.

Ils ne veulent pas que la loi instaure l'aide active à mourir, à savoir le suicide assisté ou l'euthanasie. Mardi 19 septembre au soir, une dizaine de représentants d'organisations soignantes ont organisé une conférence de presse pour expliquer leur avis sur le sujet, alors que le ministère de la Santé doit présenter son projet de loi la semaine prochaine.

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Soigner les enfants : une pratique bien particulière


PUBLIÉ LE 20/09/2023

Soigner un enfant et soigner un adulte n'ont rien à voir, rappellent les infirmiers puériculteurs. Un seul exemple simple : réaliser une prise de sang à un adulte se fait rapidement, tandis qu'avec un enfant, il faut le préparer, le rassurer et amener le soin. Par ailleurs, lorsqu'on prend en soin un enfant, on prend nécessairement aussi en charge sa famille. 

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CheckNews Mort de Sefa et de Socayna : l’agence de biomédecine dénonce le traitement médiatique autour de la «mort cérébrale»

par Vincent Coquaz   publié le 16 septembre 2023

L’agence chargée de superviser et promouvoir le don d’organes s’alarme de la confusion possible entre la «mort cérébrale» (totalement irréversible) et le coma, à la suite de deux affaires récentes.

Son rôle est «d’encadrer, accompagner, évaluer et informer», notamment dans le domaine du prélèvement et de la greffe d’organes et de tissus. Et c’est à ce titre que l’Agence de la biomédecine a contacté CheckNews : «Nous sommes très gênés par les contre-vérités présentes encore aujourd’hui dans le traitement médiatique de deux faits divers», indique l’agence publique, en référence à la mort de Sefa à Elancourt, à la suite d’une collision avec un véhicule de police, et celle de Socayna, tuée par une «balle perdue» à Marseille. «La mort cérébrale y est plusieurs fois décrite comme un coma plutôt que le décès.»

Au menu des Nobel de la science improbable : lecture à l’envers, comptage de poils de narines et dégustation de cailloux

Par   Publié le 15 septembre 2023

La 33ᵉ cérémonie de remise des Ig Nobel a, cette année encore, récompensé la recherche qui apporte des réponses sérieuses aux questions les plus saugrenues.

Capture d’écran de la 33ᵉ cérémonie de remise des Ig Nobel, le 14 septembre 2023.

Si le début de cette phrase se transforme facilement à vos yeux en « esarhp ettec ed tubéd el iS », c’est-à-dire si vous êtes capable de lire un texte à l’envers, vous auriez pu être le cobaye idéal pour l’étude qui a, dans la catégorie communication, été primée lors de la 33e cérémonie des Ig Nobel, jeudi 14 septembre. Aux égarés qui n’auraient pas suivi les trente-deux éditions précédentes, rappelons que l’Ig Nobel (jeu de mots avec l’adjectif « ignoble ») constitue la récompense suprême dans ce domaine souvent drôle et rafraîchissant que l’on nomme la « science improbable ». Celle qui montre que la méthode scientifique a une réponse sérieuse aux questions saugrenues – ou que porter une blouse blanche n’empêche pas d’avoir un solide sens de l’humour.