DOMUSVI 17-12-2015 Ils sont 71 % à se déclarer heureux (un point de plus depuis le précédent baromètre). Découvrez le 2e baromètre du moral des seniors BVA-DomusVi, réalisé par téléphone du 20 novembre au 5 décembre 2015 auprès d’un échantillon de 666 personnes, représentatif de la population française âgée de 65 ans et plus. Lire la suite ...
Le plan Soins palliatifs 2016-2018, présenté le 3 décembre dernier par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes Marisol Touraine, était attendu de la communauté hospitalière depuis son annonce un an auparavant par le président de la République. La communauté salue donc sa sortie, qui renforcera l'offre de soins et soutiendra les professionnels dans leurs projets au bénéfice des patients. Mais elle se déclare aussi attentive au déploiement concret des différentes mesures et en concertation avec les équipes de terrain.
Malgré la généralisation des traitements de substitution, la plupart des professionnels de santé restent réticents à remplir leurs obligations de prescription et de délivrance, refoulant les usagers de drogues dans une semi-clandestinité. Cette situation souligne le manque de cohérence d’une politique de réduction des risques.
Après un long parcours institutionnel, la nouvelle loi de santé publique vient enfin d’être votée, légalisant, pour la première fois dans notre pays, les salles de consommation à moindre risque. Cette disposition, qui s’inscrit clairement dans l’approfondissement de la politique de réduction des risques liés à l’usage des drogues (RDR), va concerner tout au plus quelques centaines d’usagers dans l’Hexagone. Or, derrière le théâtre d’ombres des «salles de shoot», propice aux postures vertueuses, une pièce beaucoup moins connue se joue en coulisse. Il s’agit du dossier sulfureux des traitements de substitution aux opiacés, une tragicomédie mise en scène depuis vingt ans dans une indifférence pour le moins suspecte.
De Mohamed Merah à Amedy Coulibaly en passant par les frères Abdeslam, ces jihadistes viennent de communes pauvres et surtout de zones urbaines sensibles.
De l’«apartheid social» après les attentats de janvier, au«aucune excuse sociale, sociologique et culturelle» après ceux de novembre, le Premier ministre a balayé le champ des questions posées à la nation par les attentats de 2015. Mais, s’il ne faut pas pardonner, il reste à expliquer et là, le désarroi est grand. Fin novembre, le président du CNRS, Alain Fuchs, a adressé à tous les chercheurs de France un appel à propositions pour mieux comprendre. Les propositions de recherches complémentaires, qui remonteront de cette consultation, porteront sans doute sur le rôle du wahhabisme dans l’émergence de l’islamisme, sur le suivisme géostratégique européen à l’égard des Etats-Unis et notre complaisance à l’égard de l’Arabie Saoudite, ou encore sur l’européanisation nécessaire des services de sécurité.
Afin de mesurer les marges de progression restantes en matière de répartition et de fonctionnement de ses Ssiad, l'ARS Auvergne s'est engagée dans un diagnostic territorial. Au regard de l'évolution des profils des personnes âgées, un rapport plaide pour l'accélération des expérimentations et la révision du mode de tarification des services.
Confrontée à la réduction du nombre d'infirmiers libéraux et à la lourdeur et la complexification du travail de maintien à domicile, l'ARS Auvergne s'est engagée dans un large travail d'analyse de ses services de soins infirmiers à domicile (Ssiad). Alors que cent nouvelles places attendent d'être créées pour renforcer l'offre sur le territoire, l'agence s'est tournée vers l'observatoire régional de la santé (ORS) — dont un rapport vient de sortir — pour identifier les pistes pour une répartition et un fonctionnement adéquats de ces futurs dispositifs sur le territoire. Avec en trame de fond un objectif final : "tracer les contours de ce que pourrait être le Ssiad de demain". Une série de préconisations ont été formulées en ce sens.
Pourquoi concevons-nous des technologies pour nous accabler ?
Alors que les technologies étaient censées nous libérer, nous nous sentons de plus en plus accablés, surmenés, rappelle le designer. Nous sommes dépendants à la distraction que produisent les technologies. Nous vérifions en moyenne 150 fois par jour notre smartphone. Nous sommes entrés dans ce que le game designer et théoricien des médias Ian Bogost appelle l’hypertravail : nous passons notre temps à gérer les notifications de nos systèmes techniques, à surfer sur le flux constant des sollicitations qui nous accablent. Nous sommes cernés par nos dépendances et notre seul recours consiste à être sommé de nous déconnecter, de battre en retraite, pour mieux les affronter.
Or, souligne Deterding, qui construit ces systèmes socio-techniques dans lesquels nous nous débattons ? Ceux-là mêmes qui en souffrent. “La contradiction éthique fondamentale qui est au coeur de l’industrie numérique est que les gens qui souffrent le plus et s’organisent contre cette accélération numérique sont les mêmes que ceux qui en tirent avantage”. Nous sommes nos propres “voleurs de temps” et sommes les premiers concepteurs de ces expériences utilisateurs. Nous créons les formes addictives, ces interfaces qui renforcent nos dépendances,comme l’expliquait Natasha Schüll.
prochaine séance Jeudi 4 janvier 2016 Le sujet, le réel et la transmission I : processus, mémoire, filiation, représentations, identifications à partir du film Bon papa, un homme sous l’occupation, de Leïla Férault-Lévy
Sous la direction de Michel Gad Wolkowicz
Argument Général
Après les « Figures de la cruauté », la clinique du contemporain menée par Schibboleth – Actualité de Freud – se poursuit cette année par l’étude de la psychopathologie du sujet, individuel et collectif, dans ses rapports au réel, dans sa construction et ses avatars, suivant qu’il décline névrose, psychose ou perversion.
Nous sommes en effet confrontés aux réalités de l’actualité ; et nous y réagissons en fonction de notre économie psychique ; mais nous sommes aussi confrontés à la façon dont cette actualité est traitée, médiatisée, par les intellectuels, les médias, qui nous font souvent halluciner tant y abondent dénis de réalité, échanges de rôles, inversions en miroir bourreaux-victimes, dévoiements sémantiques, discrédits unilatéraux, clivages projectifs diabolisation/angélisation, collant aux pré-constructions idéologiques, se réclamant « du bien, de la morale, des droits de l’homme, de l’antiracisme, de la paix »… qui dans la forme et dans le fonds autant que par effet de masse et de mode justifient et encouragent la barbarie meurtrière.
Ce sera l’objet de la 1ère séance, l’histoire et les postures des intellectuels en France, la complaisance, aveuglement, fascination, complicité, dans le rapport aux dictatures, aux idéologies totalitaires, océans de certitude. « Mieux vaut avoir tort avec Sartre qu’avoir raison avec Aron. »
Deux arrêtés parus au Journal officiel (JO) du 27 décembre actent une contraction budgétaire en 2015 pour le secteur de la psychiatrie et des soins de suite et de réadaptation (SSR), en application notamment des dispositions votées dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2016. En effet, un arrêté fixe l'objectif de dépenses d'assurance maladie à 6,111 milliards d'euros (Md€) environ au titre des activités de SSR et 8,907 Md€ au titre des activités de psychiatrie. Enfévrier dernier, cet objectif était fixé à 6,169 Md€ au titre des activités de SSR et 8,986 Md€ pour les activités de psychiatrie. Pour les établissements privés lucratifs, l'objectif quantifié national est fixé pour 2015 à 2,198 Md€ au titre des SSR et 695,9 millions d'euros pour la psychiatrie, selon un autre arrêté. Cet objectif était fixé en février 2015 respectivement à 2,205 Md€ et 698,3 millions pour ces deux secteurs d'activité.
Pouvoir s’entraîner dans des conditions proches de la réalité, c’est un vrai plus pour les étudiants de l’Institut de formation aux soins infirmiers. Depuis 2013, un centre de simulation leur permet d’expérimenter les gestes techniques sur des mannequins. Vous pourrez le visiter lors des portes ouvertes du 23 janvier.
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Le mannequin haute fidélité permet de confronter les étudiants à des situations réelles. Très formateur...
La simulation, c’est une évidente plus-value dans le cursus d’apprentissage des étudiants en soins infirmiers. Elle repose sur un principe éthique qu’on peut résumer par « Jamais la première fois sur un patient ». Pour se faire la main dans les gestes les plus techniques de leur futur métier, ils disposent de mannequins tout ce qu’il y a de coopératif ! Ainsi dans la chambre de simulation, deux vrais faux humains « haute fidélité » mettent en situation réelle les apprenants. Ils sont pilotés par un ordinateur simulant les fonctions respiratoires, la parole, les constantes telles que tension artérielle ou pouls…
Dans les départements du centre (Nièvre, Cher, Indre, Loiret), le peuple commence à connaître les bienfaits du traitement de Pasteur contre la rage, mais il était de croyance courante, il y a quinze ans, que l'on étouffait encore entre deux matelas les individus enragés. Je souligne à dessein étouffait entre deux matelas, ce sont les termes mêmes dont les gens se servaient. Si l'on se rend dans ces départements, pour vérifier le dire, il n'y a qu'à interroger un paysan de 50 ou 60 ans, il aura la même réponse. (Dr X…)
- Vous avez encore vos parents ?
- Mon père vit, ma mère est morte.
- De quelle maladie est morte votre mère ?
- On l'a tuée…
- Tuée, comment ?
- On l'a étouffée entre deux matelas. Elle avait été mordue par un chien enragé et…
Aujourd’hui, il est beaucoup de familles où, lorsque la mère, l’enfant, voire même le père est malade, on n’hésite pas à faire appel à une doctoresse. Elle soigne et guérit avec plus de soin, de dévouement, sinon plus de science que tout autre médecin.
Cependant, nul n’avait encore songé que l’on put demander une femme pour assister, en qualité de médecin à un duel. C’est ce qui vient de se passer en Allemagne. Il y a quelques jours, en effet, à Berlin, un duel au sabre eut lieu entre deux étudiants ; une doctoresse était là qui surveillait les coups et pansait les blessures.
OTTAWA, le 8 déc. 2015 - Le rapport publié aujourd'hui par l'Alliance sur les temps d'attente (ATA) nous rappelle malheureusement que, pour la septième année consécutive, aucun progrès visible n'a été fait quant à la mesure de la capacité du système de santé à répondre aux besoins psychiatriques des Canadiens. Le rapport, qui note les progrès réalisés par les provinces et les territoires au chapitre de la réduction des temps d'attente, est muet lorsqu'il s'agit de l'accès aux soins dans les cas de dépression majeure, de premier épisode de psychose et de manie. Aucune province ne fournit de données publiques, transparentes et comparables à l'échelle nationale pour ces problèmes de santé mentale.
A Dutch hospital is revolutionizing maternity care with its unique, clip-on, baby bassinets. Gelderse Vallei’s extended stay webpage explains that, if mothers need to stay at the hospital longer, the hospital will make every effort to keep the mother and child together. These special cribs make the stay that much more comfortable.
“Mother and child are thus close together and can touch each other without the intervention of a nurse,” the hospital website explains. “Breastfeeding is easier because the baby is nearby. Especially after a cesarean delivery, if the mother is not very mobile for a few days, the manger has great advantages. The mother can not help the baby to take with them and put them back.”
A Dutch hospital is revolutionizing maternity care with its unique, clip-on, baby bassinets
« Mardi 22 décembre, durant près de deux heures d'entretien, des représentants grévistes des Ehpad, de la psychiatrie et du bloc opératoire du centre hospitalier de Blois ont rencontré le député Denys Robiliard, annonceThierry Fromont, de la CGT hôpital qui soutient les salariés en grève, dont certains le sont depuis plusieurs mois.Tous ont pu exprimer leur malaise dans leur service respectif, notamment des problèmes d'effectif insuffisant pour travailler dans de bonnes conditions.
Issue d’une collaboration entre des chercheurs de Chine et des États-Unis, une étude compare l’incidence de la psychose sur le statut matrimonial, considéré comme une « composante-clef » de l’intégration sociale des sujets souffrant d’une psychose, surtout dans la Chine rurale où le mariage constitue presque une « règle universelle chez les sujets non psychotiques. » Dans un « vaste échantillon représentant 12 % de la population de Chine », les auteurs ont retenu au hasard près de 70 000 adultes et identifié parmi eux, 393 patients avec une psychose (dont « 112 jamais traités »), puis recouru à des modèles statistiques (régression de Poisson) pour comparer le statut matrimonial des citadins (96 personnes) et des habitants de la campagne (297 sujets).
VAUD • Première institution psychiatrique dévolue aux enfants, le Bercail a fait figure de pionnier. Un ouvrage retrace ses 75 ans d’existence.
Le Bercail, «la maison pour enfants nerveux», a ouvert ses portes en 1938 à Lausanne, à une époque où la prise en charge psychiatrique des enfants en était à ses balbutiements. «Le monde médical commençait à se rendre compte que les enfants avaient des besoins qui ne pouvaient être pris en charge ni par la psychiatrie pour adulte, ni par la pédiatrie», rapporte Taline Garibian, auteure d’un ouvrage sur l’histoire de établissement. Directrice de l’Hospice de l’enfance, institution privée lausannoise, Sœur Frommel conçoit alors un projet pour accueillir ces enfants à besoin spéciaux, qui ne pouvaient être traités à l’hôpital.
"Les psychédéliques sont de retour, mais cette fois dans les laboratoires et les hôpitaux, et pour leurs indications thérapeutiques. Dans le monde entier, de nombreux scientifiques s’intéressent à ces substances hallucinogènes pour étudier leur action sur certaines pathologies résistant aux traitements psychiatriques, notamment les dépressions chroniques, la dépendance alcoolique, le stress post-traumatique.
Dans le monde entier, mais pas en France où ces substances sont assimilées à des drogues, ce qu’elles ne sont pas. La plupart des soignants ne connaissent pas ces recherches. Parler de LSD, de MDMA (ou ecstasy), d’ayahuasca, d’iboga, ou de champignons à psilocybine vous apparente à un dangereux dealer plus qu’à un médecin. Qui sait que la recherche légale sur l’intérêt médical et psychologique des psychédéliques a repris depuis les années 1990 ?
Le but premier de ce livre est de rassembler une information sérieuse, rigoureuse et dépassionnée sur ces substances afin d’informer le grand public comme les professionnels. Il ne s’agit pas de prôner une révolution culturelle. Mon objectif est de changer le point de vue du public, des médias, des hommes politiques et des législateurs, vis-à-vis de ces substances au potentiel thérapeutique extrêmement puissant, qui ont été dévoyées dans leur utilisation, puis stigmatisées et diabolisées, avant d’être pénalisées et totalement interdites.
Comment faire en sorte qu’un programme puisse apprendre sans l’intervention d’un ingénieur pour chaque tâche ? C’est une des grandes difficultés rencontrées dans l’apprentissage automatique.
La recherche en intelligence artificielle a permis de progresser dans le « machine learning », soit l'apprentissage des machines. Quentin Hugon / Le Monde
Un programme informatique est-il capable, à la manière d’un enfant, d’apprendre de son environnement ? S’il reste encore du chemin à parcourir, le machine learning, ou « apprentissage automatique », a connu des avancées significatives ces dernières années, poussé notamment par de grandes entreprises aux moyens inédits. Avec comme icône médiatique le Google Brain, qui a réussi la prouesse, en 2012, de découvrir le concept de chat en analysant des millions d’images issues du Web.
Nourrir le programme : un travail fastidieux
La technique la plus courante de machine learning est l’apprentissage supervisé : pour qu’un programme apprenne à reconnaître une voiture, par exemple, on le nourrit de dizaines de milliers d’images de voitures, étiquetées comme telles. Un entraînement qui nécessite des heures, voire des jours, avant que le programme puisse en repérer sur de nouvelles images.
Cette technique est relativement ancienne, mais elle a fait un bond avec les récentes avancées technologiques. La masse de données désormais disponibles ainsi que la puissance de calcul à disposition des ingénieurs multiplient l’efficacité des algorithmes.
Cette nouvelle génération d’apprentissage supervisé fait déjà partie de notre quotidien : les outils de traduction automatique en sont le parfait exemple. En analysant des immenses bases de données associant des textes et leur traduction, le programme relève des régularités statistiques, sur lesquelles il se fonde pour trouver la traduction la plus probable non seulement d’un mot, mais aussi d’une formule, voire d’une phrase.
Efficace, cette méthode atteint vite ses limites. « Ces machines sont bêtes, souligne Pierre-Yves Oudeyer, directeur de recherche en robotique et sciences cognitives à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique. Elles ne comprennent rien aux phrases qu’elles traduisent, elles ont juste vu que telle phrase était souvent traduite de telle manière. »Qui plus est, elles nécessitent un travail fastidieux de la part des ingénieurs, chargés de concevoir les gigantesques bases de données pour nourrir leur apprentissage.
La promesse de campagne de la nouvelle présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains), qui prévoit le financement dans les lycées franciliens de « tests salivaires de dépistage de consommation de drogue », est sur les rails. Dans la ligne de mire de l’élue, l’usage de cannabis, un « phénomène massif qui se développe et résiste aux stratégies classiques de prévention », selon Annie Genevard, chargée de l’éducation au sein du parti Les Républicains.
Mardi 22 décembre, Frédéric Péchenard, vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, a promis sur France Info une mise en place « dès que possible » – en 2016 – du dispositif, assurant qu’il se ferait « dans le respect absolu » des élèves et de leurs familles. Concrètement, la région s’engage à proposer aux 470 lycées franciliens de financer ces tests – entre 10 et 12 euros l’unité – « à partir du moment où le conseil d’administration de l’établissement a voté en sa faveur », précise-t-on dans l’entourage de Mme Pécresse.