Linh-Lan Dao. Publié
C'était la dernière d'une longue série de polémiques touchant Amélie Oudéa-Castera. "Les écoles peuvent être performantes, mais si le nombre d'enfants est trop réduit pour une classe donnée, c'est toute l'émulation qui est remise en cause", avait plaidé l'ancienne ministre de l'Education nationale, mardi 6 février, lors de la séance de questions au gouvernement, après avoir évoqué l'obligation pour l'exécutif de fermer des classes. "Ça m'a fait bondir", réagit Guislaine David, porte-parole du syndicat SNUipp-FSU, un syndicat du premier degré. "Il faudrait plutôt profiter de la baisse démographique pour réduire le nombre d'élèves partout."
Amélie Oudéa-Castera répondait au député indépendant Guy Bricout, élu de la 18e circonscription du Nord, qui protestait contre des fermetures de classes "drastiques" en 2022 et invitait l'exécutif à "diminuer le nombre d'élèves par classe". Alors, quel est l'impact de la taille des classes sur la scolarité des élèves ? Un effectif réduit est-il vraiment un problème pour "l'émulation", à savoir un sentiment poussant à égaler voire à surpasser l'autre, comme l'affirme Amélie Oudéa-Castera ? Franceinfo s'est penché sur la question.