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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 3 février 2024

Quand la crise d'épilepsie focale ressemble à une attaque de panique : comment éviter la confusion ?

Marine Cygler  20 juillet 2023

« Chaque année, je reçois deux à cinq patients pour lesquels il y a eu une confusion diagnostique entre crise de panique et crise [épileptique] focale dans une sens ou un autre », indique la Dr Coraline Hingray (psychiatre, CHRU, Nancy).

Cela signifie qu'une crise focale peut être diagnostiquée à tort comme une attaque de panique et qu'à l'inverse il arrive que des attaques de panique soient diagnostiquées à tort comme des crises d'épilepsie focales. La distinction du trouble neurologique au trouble psychiatrique a fait l'objet d'une présentation orale [1] lors des  Journées Neurosciences Psychiatrie Neurologie ( JNPN 2023 ) qui se sont déroulées les 29 et 30 juin derniers au Palais des Congrès à Paris.

Il existe des liens bidirectionnels entre épilepsie et psychiatrie. Les personnes souffrant d'une épilepsie sont en effet plus anxieuses, sont plus sujettes aux troubles paniques et à l'agoraphobie que la moyenne. « Il y a trois fois plus de risque de développer un trouble panique quand on souffre d'une épilepsie. Et l'inverse est vrai : si on regarde les comorbidités dans une population de paniqueurs, l'épilepsie ressort avec un odd ratio de 3,07 », détaille Coraline Hingray au début de la présentation.

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Le régime Atkins modifié réduit les crises d'épilepsie chez les adultes

Pauline Anderson  6 décembre 2023

Orlando, États-Unis – Les résultats d’une nouvelle étude indiquent que le régime Atkins modifié (MAD) permet de réduire considérablement les crises chez les adultes atteints d’épilepsie résistante aux médicaments.

Les résultats de cette petite nouvelle revue et de la méta-analyse suggèrent que « le MAD peut être un traitement adjuvant efficace pour les patients âgés qui ont échoué aux médicaments antiépileptiques », a déclaré à Medscape Medical Newsla chercheuse de l’étude, la Dre Aiswarya Raj, de l’Aster Malabar Institute of Medical Sciences (Kerala, Inde).

Les résultats (abstract #3332) ont été présentés le 4 décembre lors du congrès annuel de l’American Epilepsy Society (AES).

" Le MAD peut être un traitement adjuvant efficace pour les patients âgés qui ont échoué aux médicaments antiépileptiques " 

Un manque de données sur les adultes

Le MAD est une approche nutritionnelle alternative "plus appétissante" qui combine le régime cétogène qui limite les glucides et le régime Atkins, favorisant lipides et protéines. 

Le régime comprend moins de glucides que le régime Atkins traditionnel et met davantage l’accent sur la consommation de graisses. La Dre Raj a déclaré que la recherche suggère que le MAD « est une thérapie prometteuse dans les populations pédiatriques, mais il n’y a pas beaucoup de données chez les adultes ».

" Une thérapie prometteuse dans les populations pédiatriques, mais il n’y a pas beaucoup de données chez les adultes "

La Dre Raj note que ce type de régime n’a pas été très populaire chez les patients qui, selon les cliniciens, pourraient être soignés par un traitement médicamenteux, peut-être en raison des inquiétudes concernant l’impact cardiaque de la consommation d’aliments riches en graisses.

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Pratiques et initiatives des infirmiers d'ailleurs

Betty Mamane  PUBLIÉ LE 31/01/2024

Pratiques et initiatives des infirmiers d'ailleurs

Pénurie de personnel, travail en tension, manque de valorisation : au-delà des frontières de l'Hexagone, les infirmiers affrontent aussi des difficultés d'exercice et les couacs de leur système de santé. Et ils témoignent aussi de leur implication, de leur agilité et de leur capacité d'innovation pour tenir le cap et porter haut l'ambition de leur métier. Initiatives locales ou engagement global, outils ou recherches ciblées, petit tour d'horizon d'idées et pratiques d'ailleurs dans le monde. 


Les annonces de Gabriel Attal pour le monde soignant

PAR 

PUBLIÉ LE 31/01/2024

Passerelles vers les études de médecine, revalorisations des infirmières scolaires... Lors de son discours du 30 janvier, le Premier ministre a énoncé les grandes lignes de son volet santé, guidé par un enjeu: favoriser l'accès aux soins dans un contexte de pénurie de professionnels.

« Le temps médical manque. » C’est avec ce constat que Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre, a ouvert le volet santé de son discours de politique générale devant les députés, mardi 30 janvier. Pour répondre à cet enjeu au cœur des difficultés d’accès aux soins et qui se répercute sur des services d’urgence toujours plus en tension, plusieurs solutions sont sur la table.

Faciliter les passerelles vers les études de médecine

À commencer par l’augmentation des effectifs des médecins par la reconnaissance de l’expérience de certaines catégories de soignants, facilitant les passerelles vers la formation médicale. « Nous devons mieux reconnaitre l’expertise et la volonté des soignants. Une infirmière anesthésiste qui a un bac +5 et plusieurs années d’expérience doit pouvoir rentrer directement au moins en 3ème année de médecine, si elle le souhaite », a-t-il ainsi déclaré. La mesure, a-t-il rappelé, est présente dans la proposition de loi visant à améliorer l'accès aux soins par la territorialisation et la formation, portée par le député Yannick Neuder, qui doit être examinée par la Commission des affaires sociales. Elle vise notamment à pallier les impacts de décennies de numerus clausus ; malgré sa suppression à la rentrée 2021, le nombre de places dans les facultés demeurent encore limitées.

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L’apport des jeux dans l’alliance thérapeutique avec les patients sous contrainte

31/01/2024

Dans ce mémoire de fin d’étude, Margalith Benayoun, ergothérapeute, étudie comment les jeux peuvent favoriser l’alliance thérapeutique avec les patients adultes sous contrainte de soins psychiques. Merci à Margalith de partager ce travail avec nos lecteurs. 

Tisser l’alliance thérapeutique est une étape délicate et incontournable de la prise en charge ergothérapique en psychiatrie adulte. Elle est encore plus complexe lorsque le patient est contraint au soin. La médiation jeu peut parfois favoriser la mise en place de cette alliance. En effet, l’utilisation des jeux en psychiatrie adulte est une pratique très courante. Cette méthode est ici étudiée au regard de son utilité en ergothérapie et particulièrement dans l’instauration d’une alliance thérapeutique entre l’ergothérapeute et son patient, étape délicate et incontournable de la prise en charge. 

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Hallucinations, délires… Une IA peut-elle péter les plombs (comme un humain) ?

Laure Beaudonnet  Publié le 31/01/2024

« Le Cri » de Edvard Munch en Lego.

« Le Cri » de Edvard Munch en Lego.   - D. DILKOFF / AFP / AFP

L'essentiel

  • A force de mimer le fonctionnement du cerveau, les IA génératives produisent elles aussi des symptômes psychiatriques.
  • En tête des symptômes : des hallucinations.
  • Avec le psychiatre Raphaël Gaillard, auteur de L’homme augmenté : Futurs de nos cerveaux, on analyse la psychologie de ChatGPT.

Comme les humains, les intelligences artificielles génératives du genre ChatGPT peuvent parfois taper des grosses phases d’hallucinations. La différence, c’est qu’on y voit que du feu. « Quand la première version de ChatGPT est sortie, il y avait beaucoup d’hallucinations », rappelait le Général Patrick Perrot, coordinateur pour l’IA de la Gendarmerie nationale, lors d’un échange à l’issue de la quatrième édition du Forum Intelligence artificielle en décembre dernier.


Sur une demande du psychiatre Raphaël Gaillard, ChatGPT tente de générer l'image d'un psychiatre avec une seringue sur son bureau. A la place de la seringue, ChatGPT a proposé un étrange objet phallique.

Sur une demande du psychiatre Raphaël Gaillard, ChatGPT tente de générer l'image d'un psychiatre avec une seringue sur son bureau. A la place de la seringue, ChatGPT a proposé un étrange objet phallique.  - CHATGPT


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Les soins psychiatriques intensifs à domicile : de valeurs communes vers un modèle partagé ?

09 Février 2024 - Metz

4ème colloque national de l’ASPIAD (Association des Services de soins Psychiatriques Intensifs A Domicile )

Les équipes psychiatriques de soins intensifs à domicile se développent depuis plusieurs années partout en France. Ces
nouveaux dispositifs de soins restent, toutefois, peu connus des professionnels de santé et du grand public.
Partageant les valeurs communes des équipes mobiles en santé mentale, établies de longue date (désinstitutionnalisation, déstigmatisation, implication des personnes dans leur parcours de soins et de rétablissement),
ces équipes s’en différencient aussi par leurs missions et spécificités.

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Quel parcours scolaire pour les mineurs hospitalisés en psychiatrie ?

Publié le 

Au détour d’un rapport sur l’accès des mineurs enfermés à l’enseignement, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) pointe des pratiques souvent insuffisantes et hétérogènes pour les mineurs hospitalisés à temps plein en psychiatrie. Elle dénonce notamment des salles de cours non systématiquement dédiées à l’enseignement et le manque de formation des enseignants.

Le droit fondamental à l’éducation pour tous les enfants, sans discrimination, est consacré en droit international et français. L’obligation d’instruction scolaire jusqu’à 16 ans et de formation jusqu’à 18 ans concerne également les mineurs privés de liberté, pour lesquels elle revêt un caractère d’autant plus crucial que la majorité d’entre eux arrivent dans les lieux d’enfermement en grande difficulté scolaire, au milieu de vies chaotiques et bouleversées. Sous peine d’une aggravation de ces parcours, déjà bancals, l’enjeu est majeur tant pour le développement et l’insertion sociale de ces enfants que pour la société tout entière.

Or, s’agissant d’un public captif, ne pouvant – sauf rares exceptions – se rendre ni au collège, ni au lycée, l’éducation de ces enfants dépend entièrement des autorités en charge de ces lieux (établissements pénitentiaires et psychiatriques, centres éducatifs fermés) et de l’Education nationale. Le CGLPL s’alarme de constater que l’enseignement dispensé aux mineurs enfermés est loin d’être à la hauteur des enjeux et s’apparente à une scolarisation par défaut, inférieure, tant en volume qu’en qualité, à la scolarisation en milieu libre.

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René Frydman : “L’infertilité reste très liée à l’âge et le progrès médical ne peut pas tout”


 


René Frydman, propos recueillis par Charles Perragin   publié le  

Pour l’auteur de la Tyrannie de la reproduction (Odile Jacob, 2024), le gynécologue-obstétricien René Frydman, les récentes avancées de la médecine ont fait naître l’idée que l’enfant était un droit imprescriptible, édulcorant ainsi les limites biologiques du corps mais aussi les difficultés physiques et psychiques inhérentes aux aides à la procréation.

L’Organisation mondiale de la santé estime qu’aujourd’hui, une personne sur six est infertile. Les Nations unies évoquent un problème sanitaire majeur. Partagez-vous ce constat ?

René FrydmanLes démographes projettent deux milliards d’êtres humains en plus en 2050 ! Je ne sais pas à quel point ce qui se passe est général ou localisé ; l’Afrique, l’Amérique latine ou l’Indonésie semblent peu concernées. Incontestablement en Europe, en Russie ou au Japon, le nombre de naissances par an est en baisse. En France en 2023, il a chuté de 6,6% par rapport à l’année dernière. Et de presque 20% par rapport à 2010. Quels sont les facteurs en jeu ? L’infertilité est incontestablement liée au recul de l’âge de la volonté d’être mère : l’allongement des études, la professionnalisation des femmes, tout cela recule le désir d’enfants, parfois au-delà des frontières du biologique. Après 42 ans, rappelons qu’il est assez exceptionnel de pouvoir enfanter.

Philosophie «Savoir des hommes, sagesse des femmes», connaissances et magies en tous genres

par Robert Maggiori   publié le 31 janvier 2024

La médiéviste Karin Ueltschi retrace, dans un ouvrage riche d’exemples, la distribution genrée des connaissances à travers l’histoire, opposant culture savante et culture populaire, science et magie.

Trotula, on ne la connaît pas bien. Faut-il la placer aux côtés de Marion l’Estalée, Bizazia, Adèle, La Voisin, Marie Navart et autres sorcières ? L’inscrire dans la kyrielle infinie des pythonisses, magiciennes, diablesses, cartomanciennes, rebouteuses, ensorceleuses, astrologues, sylphes et korriganes ? L’assimiler aux fées, à Morgane, Viviane, Mélusine, Befana, Guillaneu, la dame blanche, Dame Habonde ? Ou bien la situer dans la lignée des «sages-femmes», comme Jacqueline Ariola, Michielle, «demeurant rue du Renard», Mabille la Ventrière ou Emeline Dieu la Voie, et des «matrones jurées», pouvant être «mandées pour juger de cas litigieux, comme cette dame susceptible d’être enceinte et qui le nie (elle est séparée de son mari) ou encore des suspicions d’avortement» ? La comparer à Marguerite Porete, écrivaine et poétesse mystique ; à Christine de Pizan, philosophe et femme de lettres ; à Laura Bassi, première professeure d’université, qui à Bologne enseigna l’anatomie, la physique et la philosophie ?

Les maths sous l’œil des féministes

Par   Publié le 01 février 2024 

CRITIQUE Dans leur ouvrage « Matheuses. Les filles, avenir des mathématiques », une sociologue, une mathématicienne et une médiatrice scientifique se sont penchées sur la question de l’absence des femmes dans cette discipline. Elles dénoncent des inégalités de genre, mais aussi de classes sociales ou d’origines ethniques.

Méfiez-vous des apparences. Des portraits dessinés de filles souriantes, des bulles évoquant une bande dessinée, des croquis sur des cahiers d’écolier… inciteraient à classer ce livre dans la catégorie des ouvrages bon enfant de vulgarisation parlant des femmes en maths.

Erreur. Le propos de cet essai, original sur la forme, sociologique et féministe sur le fond, est bien plus incisif. Il risque de susciter de nombreux débats au sein de la communauté mathématique.

La spécificité du cerveau humain serait aussi génétique


 



Mardi, 30/01/2024

La spécificité du cerveau humain serait aussi génétique

Des chercheurs de l'Université de Toronto ont découvert que certains gènes s'expriment différemment chez l'homme par rapport à nos cousins primates tels que les chimpanzés et les gorilles. Cette découverte pourrait éclairer les mystères de nos capacités cognitives, telles que la réflexion complexe et le langage. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont analysé les cerveaux de différents primates en se concentrant sur la manière dont les gènes y sont exprimés. Ils ont utilisé une méthode récente d'analyse des cellules uniques, permettant une étude plus précise du séquençage génétique.

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Wakefield









Alors qu’il accompagne des patients fragiles sur la voie de la guérison, un infirmier psychiatrique est rattrapé par ses propres démons. Série australienne captivante, “Wakefield” oscille entre réalisme et échappées fantasmagoriques jusqu’à l’insoupçonnable et puissant dénouement.


vendredi 2 février 2024

Landudec. Une jument pour « dédramatiser la séance de psycho »


 


Publié le 

Après des études de psycho et 25 années d’une vie très citadine, Sophie Beziau a radicalement changé de vie. À Landudec (Finistère), avec sa jument Kiwi, elle propose des séances d’équithérapie.

Sophie et Kiwi, sa partenaire d’équithérapie.

Sophie Beziau a installé sa jument Kiwi à Landudec (Finistère) il y a quelques mois. Elle y propose ses services de psychothérapie accompagnée par le cheval. Une approche de l’équithérapie originale où le consultant ne monte pas sur le cheval mais établi un contact avec lui à pied.  Je préfère le terme de psychothérapie accompagnée par le cheval car le travail est toujours au sol, le consultant ne monte pas sur l’animal , précise-t-elle.

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Faut-il faire en sorte que nos enfants s’entendent bien ?

Darons daronnes

Par Clara Georges

Un jour, une babysitter de mes enfants m’avait fait cette remarque étonnante, tandis que je lui parlais de mon espoir qu’une fois adultes ils s’entendent bien : « Mais pourquoi cela t’importe-t-il ? Rien n’oblige des frères et sœurs à s’entendre. Les parents ne devraient pas s’en soucier. Leurs enfants seront un jour des adultes autonomes, qui choisiront leurs relations librement – qu’ils aiment ou non fréquenter leurs frères et sœurs ne regarde qu’eux, et n’a aucune importance en vérité. »

J’en étais restée comme deux ronds de flan. Voilà une idée qui ne m’avait jamais traversé l’esprit. Vous savez, c’est un peu comme quand vous faites toujours le même trajet, machinalement, pour aller d’un endroit à l’autre, et qu’on vous fait soudain découvrir qu’il en existe un autre, auquel vous n’aviez jamais pensé.

Pourquoi me semble-t-il indispensable que mes enfants s’entendent ? Je ne parle pas de leur petite enfance – les chamailleries des fratries ne m’ont jamais trop inquiétée. Non, je parle du jour où ils seront adultes. En quoi cela me concerne-t-il ? Après tout, mes enfants ne m’appartiennent pas. Une fois autonomes, ils décideront seuls de leurs fréquentations. Mais l’idée qu’ils puissent ne pas constituer une fratrie soudée me chagrine terriblement. Alors pourquoi ?

D’abord, je pense que je ne voudrais pas qu’ils souffrent. Or les fratries qui se déchirent souffrent ostensiblement. J’en veux pour preuve mon obsession du moment, la série suédoise The Restaurant, sur Arte.tv. Une saga familiale sur plus de vingt ans, de 1945 à 1968, autour d’une fratrie qui hérite d’un restaurant. Deux frères et une sœur qui n’ont pas la même vision des choses, pas les mêmes opinions ni la même éthique. Une énième démonstration qu’être coincé dans une succession commune n’arrange pas les affaires des fratries bancales.

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Psychiatrie : une équipe mobile pour intervenir en cas de crise

 

Par Marlène Meck  Publié le 30/01/2024

MARTINIQUE

Une Équipe mobile Psychiatrique d’Intervention et de Crise (EPIC) a été inaugurée lundi 29 janvier en présence des autorités sanitaires, des services de secours et du Préfet de la Martinique. Un dispositif innovant qui doit permettre de mieux prendre en charge les personnes en situation de crise psychiatrique.

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Une jeune femme doit attendre six jours avant d’obtenir une chambre en psychiatrie

Publié le 1er février 2024

Une jeune femme a dû attendre six jours avant d'obtenir une chambre en urgence psychiatrique à l'Hôtel-Dieu à Sherbrooke. 

Sa mère, Mélanie Rodrigue, explique que sa fille de 23 ans, Sabrina, souffre de troubles alimentaires depuis de nombreuses années. 

L'urgence psychiatrique pour adulte, il y a toujours un délai, mais là, six jours, c'était vraiment l'extrême. C'était vraiment plus grave que les autres fois.

Cette fois-ci, ce sont les médecins de sa fille qui l'ont obligée à se rendre à l'hôpital. 

On lui a dit qu'elle serait déjà inscrite, que quelqu'un va l'attendre. Moi aussi, j'étais contente. Je me disais qu'enfin, elle n'attendrait pas. [...] Non, elle est restée-là six jours, explique Mélanie. 

Sabrina a donc dû attendre avec tous les autres patients dans une salle qui leur est réservée.

C'est stressant, c'est épeurant.

Une citation de 
Mélanie Rodrigue, mère de la jeune fille

Il y en a qui sont intoxiqués, qui font de la démence. C'est inquiétant. Pendant ce temps-là, elle n'a pas de traitement. C'est sûr qu'il y a des médecins et des infirmières qui passent à tous les jours pour voir comment elle va, mais comment faire pour se sentir bien dans un milieu comme ça? C'était très difficile pour elle, ajoute-t-elle.

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Psychiatrie : trois mesures pour diminuer les hospitalisations

Par Sylvain Daignault  le 30 janvier 2024

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Depuis décembre dernier, l’Unité d’intervention brève en psychiatrie de l’hôpital Charles-Le Moyne peut accueillir dix patients qui peuvent ainsi recevoir des soins appropriés dans un environnement plus propice que l’urgence. (Photo gracieuseté)

L’unité d’intervention brève en psychiatrie, l’hospitalisation psychiatrique à domicile et l’équipe d’accompagnement bref en santé mentale dans la communauté sont trois mesures qui seront mises en place afin de réduire le recours à l'hospitalisation des personnes nécessitant un accompagnement spécialisé en santé mentale sur le territoire du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre.

«On a été pendant un bon bout de temps très hospitalocentrique. On veut maintenant retourner les services vers la communauté», mentionne Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux et député de Taillon. Il a fait l’annonce de ces nouveaux services en compagnie d’Isabelle Poulet, députée de Laporte.

Unité d’intervention brève en psychiatrie (UIBP)
L’UIBP de l’Hôpital Charles-Le Moyne offre une réponse rapide et pertinente aux besoins psychiatriques urgents des adultes et des adolescents. Elle a accueilli les premiers usagers en décembre dernier. Dix lits y sont disponibles et occupés pour l’hospitalisation de courte durée, soit de 24 h à 72 h. 

«Pour toutes sortes de raisons, les hospitalisations étaient souvent trop longues en psychiatrie», indique le ministre Carmant. 

Ces services sont offerts aux personnes qui consultent à l’urgence pour des situations de crise en santé mentale et pour lesquelles un court séjour dans un milieu sécuritaire, offrant une surveillance 24 h sur 24, est requis pour résorber la crise et permettre un retour dans le milieu de vie avec les services appropriés.