Andrea Jiménez 20 déc. 2023
Le compte à rebours des festivités de fin d'année est lancé, une saison que certains attendent avec impatience mais qui est aussi l'une des plus dangereuses pour notre santé. Outre les pathologies hivernales habituelles en cette période et le stress causé par les préparatifs des fêtes, les changements alimentaires ont un effet très délétère sur l'apparition de problèmes cardiaques. De nombreuses études soulignant que cette saison, caractérisée par la consommation d'aliments à fort pourcentage de graisses, de calories, d'excès de sel et d'alcool, augmente les risques cardio-vasculaires.
Selon la American Heart Association, les derniers jours de l'année sont ceux où l'on enregistre le plus grand nombre de décès dus à un infarctus du myocarde. Ce phénomène est corroboré par les recherches menées au cours de la dernière décennie. Comme le conclut cette étude américaine publiéeen 2004, le 25 décembre est le jour de l'année où le nombre de décès par crise cardiaque est le plus élevé. Ces résultats sont très similaires à ceux rapportés dans un autre article du British Medical Journal, qui a examiné les données enregistrées dans la population suédoise sur une période de 16 ans. Selon leurs résultats, il y a eu une augmentation globale de 15 % des infarctus du myocarde pendant les vacances de Noël, passant à 37 % le 24 décembre, avec une incidence plus élevée chez les personnes âgées de plus de 75 ans, souffrant de diabète ou d'une maladie cardiovasculaire préexistante.
Afin d'éviter ces issues fatales, en accord avec l'American Heart Association, la Fondation espagnole du cœur (FEC) a également lancé ses recommandations pour prendre soin de notre cœur dans les jours à venir et éviter que la consommation disproportionnée de sel, d'alcool, de sucres et de graisses ne produise des décompensations dans l'organisme, générant de graves problèmes chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires.