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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 1 octobre 2023

Je me fais la belle


 



Chère amie, cher ami,

 

Dans le cadre de la Semaine Bleue 2023, la Mairie du 19e arrondissement et l'association Je me fais la belle ont l'immense plaisir de vous convier à la présentation du projet :

 
Je me fais la belle 


Le mercredi 4 octobre 2023, à 18h30 

à la mairie du 19e arrondissement

Salle des Mariages

5/7 place Armand-Carrel - Paris (19e)

Concert - Exposition - Discussion

 

Depuis 4 ans, le projet Je me fais la belle, imaginé par la chanteuse Marie Tout Court, propose un accompagnement personnalisé et régulier aux personnes en fin de vie à domicile. Libérer la parole, lever le tabou de la mort, nouer des liens forts dans l’objectif d'alléger leur départ en créant des chansons et des images à partir de leurs témoignages.
 
Les participants sont choisis parmi la patientèle des médecins partenaires du projet et du Centre d’Accueil de Jour Les Balkans qui prescrivent aujourd’hui Je me fais la belle comme soin de support. 
 
Parallèlement, des ateliers d'écritures de comptines et des rencontres intergénérationnelles sont menés plusieurs fois par mois dans plusieurs établissements scolaires parisiens autour du cycle de la vie. 


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Urgentiste, j'observe mon quotidien : il est catastrophique

Dre Pauline Sériot  20 septembre 2023

La Dre Pauline Seriot, urgentiste, explique pourquoi un reportage télévisé sur la situation des urgences en France a été si douloureux à visionner : « il fait écho à ma réalité », un quotidien qui met les patients « en danger ».

L’hôpital coule, les soignants suffoquent. On nous le martèle. À coups de chroniques télévisées, d’interviews, d’images chocs. Mais la société a-t-elle vraiment conscience de la réalité sur le terrain ? Un reportage de M6 intitulé « hôpital : le combat des soignants pour sauver un système à bout de souffle » (diffusé en mars dernier) a tenté de répondre à cette question.

L’idée de visionner un autre documentaire sur le naufrage de l’hôpital était loin de me ravir. Pourtant, j’ai décidé de consacrer une soirée à observer « mon quotidien » dans cette émission, et j’ai constaté que la situation est la même partout : catastrophique.

Un reportage criant de vérité

Ce reportage devrait être porté à la connaissance de tous tant il est criant de vérité. Alors, on ne creuse pas en profondeur sur les défaillances politiques et économiques ayant entrainé la déliquescence de l’hôpital public ; le sujet est vaste et les minutes sont comptées. Mais l’aperçu est poignant.

Le reportage met en évidence le déroulement des journées du personnel médical au sein d’un service d’urgence d’un hôpital public, retraçant en filigrane son fonctionnement (et son corollaire, ses dysfonctionnements), s’intéressant ensuite aux conséquences de ces derniers. Analysons points par points cette enquête et implémentons les situations qui nourrissent mon quotidien :

  • Quand vous vous rendrez aux urgences, vous aurez face à vous un médecin qui enchaine 24 heures de garde tous les deux jours et qui totalise plus de 100 heures de travail par semaine.

  • Quand vous vous rendrez aux urgences, vous remarquerez l’absence de place d’hospitalisation dans les services puisque les patients sont « stockés » dans des couloirs et ce, des jours entiers. Qui les prend en charge ? Les équipes des urgences, en plus des nouveaux patients qui se présentent. On ne compte même plus le nombre de patients. Aux urgences, on hospitalise un AVC au fond d’un couloir, une pancréatite sous un néon, une confusion fébrile dans un courant d’air.

  • Quand vous vous rendrez aux urgences, vous constaterez qu’il peut y avoir jusqu’à 8, 10, 12 heures d’attente. Parce que les structures privées attenantes ferment leurs locaux à partir de 19h ou qu’elles refusent des patients, tout simplement. Parce quand vous appelez un médecin généraliste, vous tombez sur la messagerie « ne prend plus de nouveau patient, pour toute urgence, faites le 15 ». Et quand vous appelez le 15, on vous conseille de vous rendre aux urgences.

À toutes les questions, les urgences auraient la réponse...

La dignité aux abonnés absents

Quand vous vous rendrez aux urgences, vous remarquerez l’absence de dignité des conditions de prise en charge des patients les plus âgés. Installés sur des brancards auxquels on met des barrières, des heures durant, à attendre un diagnostic, une place dans un service et plus simplement, un verre d’eau, une attention. Pour éviter leurs déplacements et le risque de chute, il arrive qu’on leur mette directement des protections. Avilissant. Ou bien même des contentions quand ils se montrent trop agités, déambulants, en perte de repères, dangereux pour eux-mêmes.

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La réussite scolaire dépend du niveau de connaissances des enseignants : les enseignements de 14 pays francophones d'Afrique

Publié: 25 septembre 2023

Une femme portant un hijab blanc se tient devant un tableau noir tandis que ses élèves lèvent la main

Près de la moitié des élèves de sixième année au Niger ont du mal à lire une phrase simple. Olympia De Maismont/AFP.

Les pays d'Afrique subsaharienne ont fait des progrès remarquables vers la scolarisation universelle au cours des 25 dernières années. Dans l'ensemble de la région, 8 enfants sur 10en âge de fréquenter l'école primaire sont désormais scolarisés, et dans des pays comme le Bénin et Madagascar, ce chiffre s'élève à près de 10 enfants sur 10. 

Cependant, il devient de plus en plus évident que de nombreux enfants de la région apprennent très peu à l'école. Cette “crise de l'apprentissage” signifie qu'il sera difficile d'atteindre l’objectif de développement durable des Nations unies d'une éducation de qualité pour tous d'ici 2030.

Il est important de noter que la crise de l'apprentissage ne touche pas tous les pays de la même manière. Par exemple, une étude récente a révélé que près de la moitié des élèves de sixième année (qui ont en moyenne 13 ans) au Niger ont des difficultés à lire une phrase simple, alors qu'au Burkina Faso, pays voisin, seul un élève de sixième année sur dix a de tels problèmes. Cela soulève la question de savoir ce qui explique ces écarts d'apprentissage entre pays.

Dans une étude récente, mes coauteurs Natalie Irmert, Mohammad H. Sepahvand et moi-même avons tenté de répondre à cette question. Nous avons émis l'hypothèse que les différences de qualité des enseignants entre les pays jouent un rôle. En utilisant des données comparables provenant de 14 pays d'Afrique subsaharienne francophone, nous avons constaté que les différences dans les connaissances disciplinaires des enseignants - c'est-à-dire leur maîtrise de la matière qu'ils sont censés enseigner - expliquent plus d'un tiers des différences de niveaux de l'apprentissage des élèves.

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Cette psy pour enfants consulte dans une caravane en Creuse

Publié le 21/09/2023 

Cette psy pour enfants consulte dans une caravane en Creuse

La psychologue Marine Lombard reçoit ses jeunes patients dans sa caravane, à Vallière © BARLIER Bruno

Marine Lombard, psychologue pour enfants et adolescents, a stationné sa caravane-cabinet devant la maison de santé de Vallière. Elle souhaite pouvoir bientôt se déplacer avec, dans les villages alentour.

C’est une caravane colorée qui évoque les plus joyeuses rêveries de l’enfance. À l’intérieur, parquet, banquette, papier peint fleuri et livres jeunesses composent un cocon confortable et rassurant. C’est ici que Marine Lombard, psychologue clinicienne pour enfants et adolescents, reçoit ses patients, depuis mercredi 13 septembre, date d’ouverture de son cabinet, à Vallière.

Début des tournées au printemps

« Je voulais disposer d’un espace que je peux aménager comme je le souhaite et pas d’un local qui ressemble à l’hôpital, indique la praticienne de trente ans, qui reçoit également des parents (ou futurs parents). Je voulais casser l’image retorse de la psy pour les fous et proposer quelque chose de chaleureux », continue-t-elle.

Mais la caravane, c'est avant tout la mobilité. Un principe auquel tient Marine Lombard. « Nous nous trouvons dans un désert de soin. Je voulais avoir la possibilité de me déplacer auprès des gens », dit-elle. Toutefois, dans un premier temps, son cabinet ambulant restera garé sur le parking de la maison de santé.

« Je vais déjà voir comment les choses se passent à Vallière et comment la patientèle se construit. Je commencerai à me déplacer après l’hiver, peut-être en nouant des partenariats avec des villages alentour », indique-t-elle, soulignant la dimension « évolutive » de son projet.

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Elbeuf : Une mère met au point un carnet pédagogique pour son enfant autiste




Fatimata Camara a crée un carnet de liaison déstiné aux familles d'enfants autistes.

Fatimata Camara a créé un carnet de liaison destiné aux familles d’enfants autistes. ©Le Journal d’Elbeuf

Mère d'un petit garçon autiste âgé de six ans, Fatimata Camara, à Elbeuf, a créé un carnet pédagogique pour regrouper les informations à destination des professionnels de la santé.

C’est le combat d’une mère courage à Elbeuf, démunie à l’origine face aux soudaines apparitions de troubles autistiques non encore détectés chez son enfant.

Mais c’est aussi l’histoire d’une création qui pourrait changer la donne quant à sa prise en charge vis-à-vis des professionnels de santé.

Regrouper les informations pour les enfants touchés par l’autisme

Avec l’intention de simplifier le regroupement des informations apportées par les professionnels de santé que rencontre un enfant autiste dans son quotidien, Fatimata Camara a conçu « Mon petit Camara », un outil pratique à cet effet.

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«La psychanalyse a bouleversé le regard sur l'homme»

Aomar MOHELLEBI  | 27-09-2023


 Abderrahmane Si Moussi, écrivain-psychanaliste, à L'Expression







Dans cet entretien, Abderrahmane Si Moussi parle de ses livres, de son roman autobiographique et de la psychanalyse en Algérie et dans le monde.

L'Expression: Qu'est-ce qui peut pousser un psychanalyste à prendre sa plume et à épouser une carrière d'écrivain? 
Abderrahmane Si Moussi: La fonction fondamentale du psychanalyste est de donner la parole à son patient et s'assurer de son bon écoulement. Ce travail est une coédition, une cocréation, mais une écriture verbale faite avant tout par le patient. Le psychanalyste n'est qu'un témoin du récit qui va éveiller lAsutre à sa propre parole, à son véritable moi. Un psychanalyste est un spécialiste des mots et de l'écriture. Chaque cure est un roman particulier et un roman universel. Écrire un roman c'est avant tout vouloir dire. Dire des choses nécessaires à partager, à expulser de soi. On s'expurge des douleurs, on les met à la face du monde, prendre son prochain à témoin: «Voilà ce qui m'est arrivé! Voyez ce que j'ai enduré!». Le Psychanalyste se veut en retrait de la vie publique et reste dans la neutralité de la relation intime et confidentielle à son patient. Cependant, comme les autres, il peut s'aventurer parfois hors de ses limites, pour dire aux autres des choses, qu'il souhaite sortir des murs de son cabinet et des murs de son Moi. C'est contraignant pour son métier, mais parfois nécessaire et salutaire.

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samedi 30 septembre 2023

Le suicide, comprendre pour aider

Par  Youness Bousenna.  Publié le 25 septembre 2023 

Suicide is one of the most common causes of death worldwide. The social stigma surrounding suicide makes it difficult to get help for people in suicidal crisis.

Suicide is one of the most common causes of death worldwide. The social stigma surrounding suicide makes it difficult to get help for people in suicidal crisis. 


Le suicide n’est pas qu’un geste, mais l’aboutissement d’un chemin complexe. Si on en dénombre huit cent mille par an dans le monde (et des millions de tentatives), « le geste suicidaire reste aujourd’hui mal compris », alerte ce doc qui navigue entre les éclairages de spécialistes et des récits de vie. Des détours par la psychiatrie et la neurologie mettent en lumière les dernières connaissances sur le sujet. Distinguant l’état suicidaire de la dépression, on découvre que le geste met en jeu deux régions cérébrales. Et, surtout, qu’il n’existe « pas un gène du suicide », mais un « éventail de facteurs de risque » : des prédispositions familiales, son propre passé, la situation socioprofessionnelle ou encore les addictions. La « théorie interpersonnelle du suicide » affine l’ensemble en faisant de celui-ci une combinaison de trois éléments – la sensation d’être un poids pour l’entourage, un faible sentiment d’appartenance à sa communauté et la capacité à se confronter à la mort.


Pornographie, quelles conséquences sur l’identité sexuelle et la santé mentale ?

Agnès Lara   17 août 2023

À retenir

  • Le stress, l’anxiété et la dépression sont fortement associés à la consommation de pornographie en ligne, en particulier chez les hommes jeunes.
  • Il s’agirait d’un mécanisme de défense et d’adaptation vis-à-vis des événements stressants visant à réguler l’humeur et l’anxiété.
  • Une consommation excessive peut entraîner des troubles dans la construction de l’identité sexuelle chez les adolescents, en favorisant certains comportements et l’intégration de stéréotypes de genre qui n’ont pas lieu d’être dans la vie réelle.
  • Les conséquences sur la santé mentale peuvent être sérieuse et sont susceptibles d’altérer les relations dans la vraie vie.
  • « Bien qu’elle ne soit pas reconnue comme une entité clinique, l’addiction à la consommation de pornographie sur Internet pourrait constituer un problème épidémiologique et social important » soulèvent les auteurs de cette revue.


DE LA LOI ET DES NORMES

 

4 octobre 2023 - 5 juin 2024


Argument


Explorons la frontière ténue entre l’inconscient et la structure sociale : ‘De la Loi et des Normes’ nous plonge au cœur des débats passionnants de la psychanalyse, de la philosophie et de la philosophie du droit. Ce cycle de séminaire dévoile comment nos pulsions les plus profondes et nos structures mentales influencent et sont influencées par le tissu des lois et des normes qui gouvernent nos sociétés. À la croisée de Freud, Foucault et Rawls, nous invitons tous les esprits curieux à une réflexion profonde sur l’entrelacement de l’individuel et du collectif, du subjectif et de l’objectif, de l’interdit et du permis.

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COMMENT PSYCHANALYSER AUJOURD’HUI

 

11 octobre 2023 - 12 juin 2024


Séminaire de Pierre Marie


Dans un monde où chaque problème a son remède, on attend des réponses simples à la souffrance psychique. Déséquilibres électriques pour la neurologie (SMT), pensées dysfonctionnelles pour les cognitivistes (TCC, PNL), défragmentation du passé pour l’EMDR (Francine Shapiro), « service psychologique à la personne » associant relation d’aide (Carl Rogers) et coaching (Fritz Perls, Milton Erickson), etc. Ces visions mécanistes rassurent et représentent un défi pour le psychanalyste contemporain.

Car la psychanalyse n’apporte pas de réponse mais un accueil à la parole. Lorsqu’on lit les écrits de Freud regroupés sous le titre La Technique psychanalytique, on mesure l’exigence sans concession de leur auteur, comme si Freud avait déjà pris la mesure de la singularité du cas avec la multiplicité de ses comment, sans référence à un quelconque pourquoi, et ce volume ne contient ni L’Analyse finie et l’analyse infinie ni Constructions dans l’analyse, textes de 1937, autrement plus radicaux.

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Essai La méthode Calmet pour traiter les vampires

par Frédérique Roussel  publié le 30 septembre 2023

Le médecin légiste et archéo-anthropologue Philippe Charlier présente une réédition du Traité de 1751 ridiculisé par Voltaire.

Passionné de vampires, Guillermo del Toro, le réalisateur de Pinocchio et du Labyrinthe de Panracontait avoir dévoré le Traité sur les apparitions et les vampires à l’âge de 7 ans, son livre préféré sur le sujet. «Il m’a impressionné par son aridité factuelle, expliquait-il en 2009 à Libération. Quelque chose présenté comme réel a un poids différent.» Son auteur, Dom Augustin Calmet (1672-1757), un savant bénédictin du XVIIIe siècle, y recense tous les témoignages, croyances et rituels relatifs aux vampires, aux personnes enterrées encore vivantes et aux revenants. «La méthode Calmet est dangereuse, il accumule les cas, et ne les critique qu’à peine – car plus lui semble superflu, écrit Philippe Charlier, médecin légiste et archéo-anthropologue qui a établi cette édition du TraitéIl a beau conclure avec force son ouvrage que rien ne permet d’être certain de l’existence des vampires, que tout plaide en faveur d’une superstition, rien n’y fait. C’est raté, car il y a trop de faits, même lorsqu’ils sont faux.» Ce livre fascinant, qui porte sur les revenants en corps, les excommuniés, les vampires, les brucolaques…, constitue le deuxième tome de l’édition de 1751 de l’abbé de Senones. Les éditions Jérôme Millon ont publié, entre autres, l’autre volet, le Traité sur les apparitions des anges, des démons, et des âmes des défunts, présenté et annoté par Gilles Banderier (2020).

jeudi 28 septembre 2023

Le Planning familial et «Sex Education» s’allient pour répondre aux questions des ados

par Marlène Thomas  publié le 21 septembre 2023

A l’occasion de la dernière saison de la série inclusive et drôle sur la vie sexuelle des lycéens, l’association s’associe à Netflix pour mettre en avant son numéro vert. Et pallier le manque d’infos à l’école.

C’est la collaboration qu’on n’avait pas vu venir. Le Planning familial s’associe avec Netflix dans le cadre de la diffusion de la quatrième et dernière saison de la série à succès Sex Educationdiffusée à partir de ce jeudi 21 septembre. Mise en ligne en janvier 2019, inclusive et désinhibante, la série traite de nombreuses problématiques liées à la sexualité. Vaginisme, homosexualité, plaisir féminin, asexualité ou encore avortement sont abordés via les voix d’Otis (joué par Asa Butterfield), fils d’une sexologue, de Maeve (Emma Mackey), la rebelle qui organise des consultations de sexologie dans les toilettes désaffectées du lycée ou encore d’Eric (Ncuti Gatwa), adolescent solaire assumant son homosexualité dans sa famille très religieuse.

Nantes : la psychiatrie à bout de souffle à l'hôpital Saint-Jacques

actuNantes

Par Thomas Bernard   Publié le 

Au CHU de Nantes, les agents du service psychiatrique de l'hôpital Saint-Jacques grondent et déplorent une réorganisation interne dans deux unités de soins.

Les soignants en psychiatrie de l'hôpital Saint-Jacques à Nantes grondent. Un préavis de grève a été déposé ce jeudi 21 septembre 2023 suite à une réorganisation interne entraînant la fermeture de lits.

Les soignants en psychiatrie de l’hôpital Saint-Jacques à Nantes grondent. Un préavis de grève a été déposé ce jeudi 21 septembre 2023 à la suite d’une réorganisation interne entraînant la fermeture de lits. (©Thomas Bernard / actu Nantes)

Depuis deux semaines, soignants et direction du CHU de Nantesnégocient à propos de la situation à l’hôpital psychiatrique Saint-Jacques. Une intersyndicale composée des syndicats FO, CGT et Sud a déposé un préavis de grève depuis ce jeudi 21 septembre à minuit

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Interview Fin de vie : «Le peu de cas que l’on fait de la volonté des patients pose problème»

par Nathalie Raulin   publié le 22 septembre 2023

Alors qu’une réunion doit se tenir ce vendredi à l’Elysée sur projet de loi sur la fin de vie, le professeur Jean Reignier, chef du service de réanimation au CHU de Nantes, estime que légaliser l’aide active à mourir est le seul moyen d’imposer le dialogue avec les patients en fin de vie et de respecter leur choix.

A rebours des prises de position de la Société Française des soins palliatifs, à ses yeux «non basées sur des données scientifiques», le Pr Jean Reignier, chef du service de réanimation au CHU de Nantes et président du Collège national professionnel de médecine intensive et réanimation, estime que la légalisation de l’aide active à mourir (euthanasie et suicide assisté) est le seul moyen de contraindre le corps médical à dialoguer avec les patients en fin de vie et de respecter leur choix.

Les nouveaux guerriers

Jeudi 28 septembre 2023

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

"Les hommes de la région sont conviés à à un cercle autogéré où on va se retrouver, se soutenir, se confronter" ©Getty - Andriy Onufriyenko

Le Mankind Project propose de réunir chaque mois des hommes pour échanger sur la “masculinité sacrée”, partager leur colère et sortir de leur statut de victime. Immersion dans un groupe de parole, par Pauline Chanu.

A Courthézon dans le Vaucluse, Loïc, Franck, François et une dizaine d’autres “nouveaux guerriers” du Mankind project se retrouvent chaque mois pour “se retrouver, se soutenir, se confronter”. Il a fallu des mois à l’autrice de ce reportage pour pénétrer l’une de leurs réunions tenues secrètes. Dans un vieux garage, elle a retrouvé les participants assis par terre sur de petits coussins et enregistré leurs rites et leurs réflexions.

“Sortir du monde profane, du monde païen, du monde quotidien”

L’”Aventure initiatique des Nouveaux Guerriers”, c’est le passage obligatoire pour quiconque veut intégrer l’association. Deux jours de stage dont le contenu a récemment fuité dans la presse, durant lesquels les participants, privés d’effets personnels, de moyens de communication et même de leur identité (remplacée par un matricule et un nom d’animal), sont soumis à une série d'épreuves physiques et psychologiques comme courir nu dans la forêt ou faire de longues confessions publiques. Leur sommeil est réduit à quatre à cinq heures par nuit et leur repas à des fruits secs.

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mercredi 27 septembre 2023

VIDÉO. Un hôpital psychiatrique ouvre ses portes au public pour donner une autre image de la santé mentale

Écrit par Antoine Jegat    Publié le 





Le centre hospitalier d'Eygurande (Corrèze), spécialisé dans la psychiatrie pour adultes, a ouvert ses portes au public ce samedi pour la première fois. Un événement qui se veut festif pour sortir des préjugés sur les maladies psychiatriques.

Un centre de soins devenu un lieu de fête, le temps d'une journée. Ce samedi 23 septembre, les patients du centre hospitalier du pays d'Eygurande ont profité de diverses activités. L'occasion pour ces personnes atteintes de maladies psychiatriques de sortir de leur quotidien et de leur isolement.

"Il n'y a pas longtemps, on a pu voir des patients danser avec des enfants et notre mascotte. C'est juste exceptionnel. (...) On voit que leur comportement pour le moment est adapté, on voit qu'ils sont très sociables et on voit qu'ils discutent, qu'ils parlent... Rien que ça, c'est une belle réussite.", s'enthousiasme Adrien Tourcan, aide-soignant au sein de la structure.

Des contacts que ces patients ont établis avec des personnes venues d'Eygurande, et des alentours. Des proches, mais aussi de simples visiteurs, chacun venu pour une raison : "On est du coin, ça nous permet de voir un peu le bâtiment où ça se trouve, ce qu'ils proposent et ce qu'ils font", explique une habitante. Tout naturel également pour cet autre visiteur : "J'ai travaillé dans l'hôpital, donc je n'ai aucun a priori à ce que ce soit dans un hôpital"   

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