blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 24 septembre 2023

Le Pôle Santé Sud du Mans ouvre une unité de psychiatrie pour soulager l'EPSM et le CHM

De Julien Jean  Jeudi 21 septembre 2023

Par France Bleu Maine

La clinique du Pôle Santé Sud du Mans vient d'ouvrir 12 lits d'hospitalisation psychiatrique, à la demande de l'Agence régionale de santé, afin de désengorger les urgences psychiatriques des hôpitaux publics sarthois. 

Entrée du Pôle Santé Sud Le MansEntrée du Pôle Santé Sud Le Mans
Entrée du Pôle Santé Sud Le Mans © Radio France - Clémentine Sabrié


Le Pôle Santé Sud (PSS) du Mans propose depuis le 13 septembre 12 lits d'hospitalisation en psychiatrie. France Bleu Maine a eu confirmation de cette information révélée par Le Maine Libre. Cette ouverture répond à une demande de l'Agence régionale de santé face aux grosses difficultés rencontrées par les urgences psychiatriques du centre hospitalier du Mans (CHM) et au manque de lits à l'Établissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe à Allonnes. Ces deux établissements ne parviennent plus à accueillir les patients, faute d'un nombre suffisant de psychiatres.


Lire la suite ...


samedi 23 septembre 2023

L'AP-HP annonce la réouverture de 400 lits



PUBLIÉ LE 21/09/2023

Profitant du recrutement de quelques centaines d'infirmiers, l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris a annoncé la réouverture de 400 lits pour cet automne.

 

Signe que la légère embellie côté ressources humaines évoquée par la Fédération de l’hospitalisation française (FHF) lors de sa conférence de rentrée est réelle, l’AP-HP prévoit de rouvrir 400 lits cet automne. L’opération est rendue possible grâce à une amélioration sur le front des recrutements d’infirmiers, a expliqué Nicolas Revel, le directeur général de l’AP-HP, mercredi 20 septembre.

Lire la suite ...


Un concours pour gagner un robot pour le transport des dispositifs médicaux

PUBLIÉ LE 20/09/2023

La société Meanwhile et le Fonds FHF Recherche & Innovation s'associent pour proposer aux établissements de gagner, via un concours, un robot autonome mobile pensé pour assurer le transport de dispositifs médicaux. L'avantage : faire gagner du temps médical.

Robot XuP-Med, couloir, hôpital

Lire la suite ...


Une clinique de santé mentale mobile comble un besoin important dans l’Est ontarien

Publié le 21 septembre 2023

Une clinique mobile dans une fourgonnette est installée dans un stationnement près d'un parc.

Après un projet-pilote l’été dernier, la Clinique mobile de consultation sans rendez-vous a officiellement lancé ses services au mois de mai.


Depuis mai, la Clinique mobile de consultation sans rendez-vous sillonne les routes de l’Est ontarien pour offrir des séances uniques de psychothérapie. Ce programme singulier permet d’offrir des outils concrets à des communautés moins bien servies en matière de soins en santé mentale.

Mise sur pied par l’Hôpital général de Hawkesbury (HGH), la clinique se rend minimalement une fois par semaine dans un village des Comtés unis de Prescott et Russell.

Geneviève Arturi sourit en fixant l'objectif. À l'arrière-plan : la fourgonnette de la Clinique mobile de consultation sans rendez-vous.

Geneviève Arturi, directrice des services de santé mentale et de toxicomanie à l’Hôpital général de Hawkesbury

Lire la suite ...


Respecter les droits fondamentaux des personnes âgées

Mercredi 20 septembre 2023

Provenant du podcast

Esprit de justice

Les personnes âgées et le respect de leurs droits fondamentaux ©Getty - © Kentaroo Tryman / Collection Maskot

L’entrée dans un EPHAD, institution qui limite nombre de libertés, à commencer par celle d’aller et de venir, est le résultat de décisions successives prises pour autrui, autant de minidécisions qui échappent aux principaux intéressés.


Avec

  • Anne Caron-Déglise Magistrate, avocate générale à la Cour de cassation, membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE)

  • Fabrice Gzil Professeur à l’École des hautes études en santé publique, directeur adjoint de l’Espace éthique d’Île de France, chercheur en éthique et philosophie de la santé au CESP (Inserm/Université de Paris Saclay), membre du CCNE


Locaux temporaires pour la psychiatrie à La Chaux-de-Fonds

20.09.2023

Alors que son bâtiment de La Chaux-de-Fonds est en travaux en raison de la tempête du 24 juillet, le Centre neuchâtelois de psychiatrie reloge ses services dans quatre locaux différents

Le Centre de psychiatrie communautaire des Montagnes sera en chantier plusieurs mois (photo : David Marchon).

Le Centre de psychiatrie communautaire des Montagnes sera en chantier plusieurs mois (photo : David Marchon).

Affecté par la tempête dans les Montagnes neuchâteloises, le Centre neuchâtelois de psychiatrie a trouvé une solution. Il l’indique mercredi dans un communiqué. Sa direction a déniché des locaux pour accueillir provisoirement ses consultations et ses hôpitaux de jour à La Chaux-de-Fonds.


Les professionnels de la psychiatrie mobilisés en Haute-Savoie

La Radio Plus

21 Septembre 2023

Les professionnels de la psychiatrie mobilisés en Haute-Savoie

C’est à l’appel de l’union départementale CGT Santé et action sociale ce jeudi.

Une première mobilisation est prévue à 13h ce jeudi après-midi devant l’EPSM, l’Etablissement public de santé mentale de la Roche-sur-Foron, avant un nouveau rassemblement le 5 octobre à Annecy. Les professionnels tiennent à alerter la population sur l’état qu’ils jugent « catastrophique » de la psychiatrie dans le département. 

Lire la suite ...


Projet innovant en psychiatrie : à Alençon, on veut éviter les "accidents de parcours"

Par Karina Pujeolle     Publié le 

Ce projet innovant, reconnu "pépite nationale", sera défendu par les équipes du CPO d'Alençon (Orne) au ministère de la Santé en décembre 2023.

CPO

De gauche à droite : Isabelle Couasnon, directrice des soins du CPO, Bruno Hare, directeur délégué du CPO, Emma Luccioni, du ministère de la Santé, le Dr Keleti Kaba, président de la Commission médicale d’établissement (CME) du CPO. ©CPO

Un projet reconnu comme une « pépite nationale » : un poste d’infirmière coordinatrice de parcours de soins dans les unités d’admissions.

Une pépite nationale ? C’est un projet innovant et déclinable dans toute la France. 

C’est ce que portent les équipes du Centre psychothérapique de l’Orne (CPO), à Alençon (Orne).

Lire la suite ...


Psychiatrie : livrée aux appétits privés

21 septembre 2023 


D’après le service statistique du ministère de la Santé, 5 000 lits d’hospitalisation à temps complet ont disparu dans le secteur public de la psychiatrie entre fin 2008 et fin 2019 (-11 %). Depuis, la situation ne cesse d’empirer : rien qu’en juin 2023, des unités de soins psychiatriques ont fermé à Rennes, à Tourcoing, à Allonnes dans la Sarthe…


Haute-Savoie : alerte rouge pour la psychiatrie, la moitié des lits fermés à La Roche-sur-Foron

De Jonathan Landais , Marie Ameline   Mercredi 20 septembre 2023

La CGT appelle ce jeudi 13h à un rassemblement devant l’établissement public de santé mentale de La Roche-sur-Foron (EPSM) pour alerter sur l'état alarmant de la psychiatrie dans le département.

La moitié des 208 lits d'hospitalisation sont fermés à la Roche-sur-Foron, fautes de psychiatresLa moitié des 208 lits d'hospitalisation sont fermés à la Roche-sur-Foron, fautes de psychiatres
La moitié des 208 lits d'hospitalisation sont fermés à la Roche-sur-Foron, fautes de psychiatres © Radio France - Marie Ameline


La situation de la psychiatrie en Haute-Savoie ne cesse de se dégrader. Les capacités d'accueil et de soins publics ferment les unes après les autres. Les malades et leurs familles se retrouvent livrés à eux-mêmes. Ce jeudi 21 septembre, la CGT appelle à 13heures à un rassemblement devant l'établissement public de santé mentale (EPSM)à La Roche-sur-Foron, seule structure publique en Haute-Savoie, avec le pôle psychiatrie du CHANGE à Annecy, où les personnes souffrant de pathologies psychiatriques peuvent être hospitalisées.


Lire la suite ...


Psychiatrie : un nombre de lits en baisse entre 2008 à 2019





Publié le 20 septembre 2023

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) constate une transformation de l’offre de soins en psychiatrie entre 2008 et 2019. Le nombre de lits en psychiatrie générale et en psychiatrie infanto-juvénile décroît. La Drees observe aussi d'importantes disparités territoriales. 


Selon le dossier de la Drees publié le 13 septembre 2023, malgré une hausse significative du secteur privé à but lucratif, le secteur public demeure majoritaire.


Plus de places, moins de lits


Entre fin 2008 et fin 2019, le nombre de places en psychiatrie a augmenté pour la prise en charge à temps partiel alors que le nombre de lits pour la prise en charge à temps complet a diminué


Lire la suite ...


Histoire Enseignantes : des siècles de lutte contre le sexisme

par Yannick Ripa   publié le 20 septembre 2023

L’ouvrage collectif «les Enseignantes en France» analyse l’évolution de la place des institutrices du XVIe au XXe siècle, confrontées au manque de reconnaissance et aux préjugés de genre.

Voilà plus de dix ans que Rebecca Rogers, spécialiste de l’histoire de l’éducation, déplorait que l’on continuât «à célébrer “les hussards noirs de la République” en oubliant que la laïcisation incomba plus encore aux institutrices». De fait l’éviction à compter de 1880 des religieuses – chargées de former des mères ou des nonnes – impliquait le recours aux enseignantes afin d’éviter toute mixité dans les classes. «Ce véritable scandale historiographique», dénoncé par l’historienne, cesse grâce à ce livre aux quinze signatures. Il suit les carrières de ces pionnières, qui, grimpant peu à peu dans l’échelle professorale, forment une «nouvelle élite intellectuelle au féminin» (M. Fabre), et étudie comment s’est constituée leur identité professionnelle dans un contexte souvent défavorable. Ces nouvelles venues sont confrontées au rejet de collègues, soucieux de garder leur mainmise sur l’enseignement en passe de devenir d’Etat, aux réticences des autorités locales dont elles dépendent en partie, à celles des habitants – notamment dans la très catholique Bretagne – et aux idées reçues sur les femmes d’inspecteurs qui les jugent incompétentes malgré leur formation, de plus en plus performante depuis la création des Ecoles normales de filles dirigées par des femmes (L. Clark). Les années ne changent guère les mentalités : les intérimaires – catégorie aux contours flous, «oubliées parmi les oubliées» qui remplacent les instituteurs mobilisés pendant la Première Guerre mondiale – reçoivent certes des louanges, mais bien des critiques. Elles sont révélatrices des rapports sociaux de genre, de «l’immuabilité de la frontière des sexes à travers la question de l’autorité», laquelle ferait défaut aux femmes. Les instituteurs craignent, eux, une perte de prestige de leur métier (J. Cahon), pourtant après 1919, des institutrices expérimentent des pédagogies, telle Marie-Louise Babeau-Wauthier qui promeut la méthode de travail libre, jusque dans les milieux ruraux (L. Gutierrez).

Maternité Dépression post-partum : une Française sur six y a été sujette en 2021

par Benjamin Soyer  publié le 20 septembre 2023

Le rapport de Santé publique France, publié mardi 19 septembre, évalue la prévalence de la dépression post-partum, de l’anxiété et des idées suicidaires, deux mois après l’accouchement. La région Centre-Val de Loire semble la plus touchée.

Briser, enfin, le tabou qui entoure la santé mentale périnatale. Et intégrer que l’on peut voir germer, au cours de la période post-accouchement synonyme de grands bouleversements, des troubles psychiques importants chez certaines femmes. Pour la première fois, une étude d’ampleur, réalisée à l’échelle nationale et parue mardi 19 septembre au bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France, évalue la prévalence des différentes manifestations psychiatriques, deux mois après la naissance des nouveau-nés : la dépression post-partum (DPP), l’anxiété ou encore les idées suicidaires.

Un surrisque de démence observé chez les utilisateurs réguliers de laxatif

Agnès Lara  10 sept. 2023

À retenir

  • Selon une large étude prospective menée chez des sujets de 40 à 69 ans avec un suivi de 10 ans, l’usage régulier de laxatif est associé à un risque accru de démence toutes causes confondues et de démences vasculaires.
  • Ce surrisque apparaît de façon plus importante chez les sujets utilisant régulièrement plusieurs types de laxatif et chez les utilisateurs de laxatifs osmotiques.
  • Le surrisque associé à l’usage régulier de laxatifs osmotiques persiste après ajustement sur différents facteurs confondants et pourrait être lié selon les auteurs à une perturbation de l’axe microbiote-intestin-cerveau, mais le lien de cause à effet nécessite encore d’être confirmé. 


LATE ou maladie d’Alzheimer ? Pourquoi et comment les distinguer ?

Agnès Lara  15 août 2023

À retenir

  • Chez le sujet âgé, la LATE est une entité clinique à part entière et une cause fréquente de démence, distincte de la maladie d’Alzheimer (MA).
  • Elle peut se manifester de façon isolée ou associée à d’autres maladies neurodégénératives, et dans ce cas accélérer leur évolution.
  • La LATE se caractérise par un syndrome amnésique isolé, de progression lente en l’absence d’autres comorbidités, et plus rapide en présence d’une maladie d’Alzheimer (MA) ou d’une autre pathologie démentielle.
  • En l’absence de marqueurs spécifiques, la combinaison de données d’imagerie (IRM, TEP-FDG) et des marqueurs plasmatiques peut contribuer au diagnostic différentiel.
  • L’arrivée de traitements modificateurs de la maladie va accroître la nécessité de distinguer la LATE de la MA.


Double meurtre à l'hôpital de Pau : Romain Dupuy autorisé à aller dans un service général de psychiatrie

De Marion Aquilina   Mardi 19 septembre 2023

Après cinq années d'attente, Romain Dupuy a obtenu une réponse favorable. La justice l'autorise à quitter l'unité pour malades difficiles à Cadillac et à être transféré vers un service général de psychiatrie. Le double meurtrier de l'hôpital de Pau pourrait donc être soigné ailleurs.

Romain Dupuy et son avocate Me Hélène Lecat lors d'une audience au tribunal de Bordeaux en juin 2022 (photo d'archives)Romain Dupuy et son avocate Me Hélène Lecat lors d'une audience au tribunal de Bordeaux en juin 2022 (photo d'archives)
Romain Dupuy et son avocate Me Hélène Lecat lors d'une audience au tribunal de Bordeaux en juin 2022 (photo d'archives) © Maxppp - Guillaume Bonnaud


La justice a ordonné que le meurtrier de l'hôpital psychiatrique de Pau ne soit plus en unité pour malades difficiles à Cadillac. Cela faisait cinq ans que les médecins l'avaient préconisé, la cour d'appel de Bordeaux leur a donné raison en fin de semaine dernière comme l'ont dévoilé nos confrères de Libération. Romain Dupuy souffre de schizophrénie, il avait été reconnu comme irresponsable pénalement suite au meurtre d'une infirmière et une aide-soignante en 2004. Depuis son arrestation en 2005, Romain Dupuy était pris en charge en Gironde mais il pourrait bien être soigné ailleurs. N'importe où mais pas à Pau assure son avocate Me Hélène Lecat.


Lire la suite et écouter les podcasts ...


Affaire Romain Dupuy : la justice ordonne le transfert du double meurtrier vers un service général de psychiatrie

par Chloé Pilorget-Rezzouk   publié le 18 septembre 2023

Après une longue bataille juridique, la cour d’appel de Bordeaux a ordonné vendredi 15 septembre la mainlevée du placement du tueur de Pau, déclaré irresponsable pénalement en raison de sa schizophrénie, en unité pour malades difficiles, comme le préconisait le corps médical depuis cinq ans.

C’est la promesse d’un nouvel horizon après un âpre combat procédural. Dans une décision du vendredi 15 septembre, que Libération a pu consulter, la cour d’appel de Bordeaux «ordonne la mainlevée de la mesure de placement en unité pour malades difficiles (UMD) de monsieur Romain Dupuy». Autrement dit, ce patient schizophrène tristement célèbre pour avoir décapité une infirmière et une aide-soignante à l’hôpital de Pau dans la nuit du 17 au 18 décembre 2004, devrait prochainement quitter l’unité hautement sécurisée de Cadillac (Gironde), où il est hospitalisé sans son consentement depuis plus de dix-huit ans, pour rejoindre un service général de psychiatrie où il restera soigné sous le régime de l’hospitalisation complète qui est actuellement le sien. Contactée par Libération, l’avocate de Romain Dupuy, Me Hélène Lecat, déclare qu’elle «ne souhaite pas communiquer en l’état sur cette décision, afin de permettre que la solution soit mise en œuvre sereinement et sans pression».

Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen Suicide d’un élève harcelé à Poissy : un «électrochoc» mais toujours pas d’excuses


 


par Jonathan Bouchet-Petersen   publié le 20 septembre 2023

La mort du jeune Nicolas, le 5 septembre dans les Yvelines, souligne dramatiquement l’incurie de l’administration scolaire. Les mots du ministre de l’Education nationale devant les recteurs lors d’une réunion lundi 18 septembre n’exonèrent pas d’un mea culpa l’institution.

On ne peut que se réjouir d’entendre un ministre de l’Education nationale exhorter son administration, et en premier lieu les recteurs qu’il avait réunis lundi 18 septembre, à «un électrochoc à tous les niveaux» sur la question du harcèlement scolaire. Le défi est d’ampleur alors que plusieurs cas nous ont rappelés, ces derniers temps, que les progrès à accomplir sont immenses en matière de capacité d’écoute et de traitement de cette problématique, source de tant de souffrances et de drames. Le décalage qui continue d’exister entre les proclamations faisant des violences sexuelles et sexistes une «grande cause» du premier quinquennat et les progrès concrètement réalisés démontrent que, sur ce genre de sujets, les mots, s’ils sont utiles, sont loin d’être suffisants.