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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 3 juillet 2023

Comment choisir son psychologue ?

Écrit par Célia Abisse   Le 08.07.2023 

Choisir le psy qui va nous suivre pendant quelques séances, voire toute notre vie, n’est pas une mince affaire. Il sera en effet la personne avec qui l’on partagera les aspects les plus intimes de notre vie. Alors, comment choisir le bon ? On vous explique tout.

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dimanche 2 juillet 2023

« Papa, maman, arrêtez de consommer ! » : et si le problème des écrans, c’était les parents ?

Par   Publié le 2 juillet 2023

Dur de convaincre son enfant de décrocher de la tablette quand on est soi-même rivé à son smartphone. A l’ère de la « technoférence », où chaque nouvelle notification capte toute notre attention, les plus accros ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Le témoignage a tout du classique de la vie quotidienne contemporaine. « Quand il sort son téléphone à table, on lui fait les gros yeux. Parfois, il ronchonne un peu et le pose, d’autres fois, il se vexe et se justifie. » Sauf que celle qui parle n’est pas une mère accablée par l’impolitesse de son ado, mais une jeune adulte. Eva, 19 ans, est désemparée par les pratiques numériques de son père, 52 ans. « Depuis le Covid, il a pris l’habitude de traîner sur les réseaux, raconte l’étudiante parisienne, qui a requis l’anonymat. Quand il regarde la télé, par exemple, il prend son téléphone parce qu’il reçoit une notification. Mais après l’avoir consulté, au lieu de reposer son smartphone, il traîne sur LinkedIn. Il swipe et, quand on le lui reproche, il nous dit que c’est pour le boulot. Certes, son travail est prenant, mais LinkedIn, ce n’est pas toujours du boulot… », raille-t-elle tendrement.

Des enfants qui font « les gros yeux » à table ; des parents qui quémandent quelques minutes supplémentaires, comme on négocierait une troisième fraise Tagada… Pendant la réunion de service, au journal, notre directeur artistique n’a pas eu besoin d’aller puiser l’inspiration très loin pour l’illustration de cet article. « Nos trois enfants, qui ont près de 30 ans, nous reprochent d’être rivés aux téléphones, a-t-il raconté. Quand on regarde la télé et que, dans le même temps, on scrolle sur nos smartphones, ils nous disent : “Papa, maman, arrêtez de consommer !” »

La question pourrait donc se formuler de cette manière : et si les plus accros n’étaient pas ceux qu’on croit ? Ou encore ainsi : et si le problème des écrans, c’étaient les parents ? Article après article, on lit des informations sur les méfaits potentiels des écrans pour les enfants, sur la durée que passent les adolescents à scroller quotidiennement, sur les moyens de juguler ce temps. Tout récemment, les parents d’élèves d’une ville au sud de Dublin, Greystones, ont décidé, en concertation avec les écoles de la commune, d’interdire les smartphones à tous les enfants jusqu’au collège, à la maison comme dehors. Mais eux-mêmes, les adultes de Greystones, vont-ils limiter leur temps d’écran ? Vont-ils cesser de jouer à Candy Crush devant le JT ? Et, d’ailleurs, auraient-ils vraiment des raisons de le faire ?

Les femmes au travail, plus exposées à des risques "silencieux"



PUBLIÉ LE 30/06/2023

Dans un rapport, la délégation aux droits des femmes du Sénat met en lumière les risques invisibles qui pèsent sur la santé des femmes au travail, notamment dans le secteur du soin, en l'absence d'une approche genrée de la question.
 

Dans un rapport, la délégation aux droits des femmes du Sénat met en lumière les risques invisibles qui pèsent sur la santé des femmes au travail, notamment dans le secteur du soin, en l'absence d'une approche genrée de la question.

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En détention : récits d'enfermement

Samedi 24 juin 2023

Provenant du podcast

Sous les radars

Le centre pénitentiaire de Valence ©Maxppp - Stéphane Marc

La France compte dans ses prisons plus de 73 000 détenus pour 61 000 places théoriques, une surpopulation carcérale qui a valu à Paris une condamnation par le Cour européenne des droits de l'Homme en 2020. Quelles conséquences cette situation a-t-elle au quotidien pour les détenus ?


Avec

  • Bernard Bolze

C’était en janvier dernier : le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti présentait devant la presse son plan d’action issu des États généraux de la Justice. Comme souvent, la question de la surpopulation carcérale est posée…

Depuis toujours, les prisons françaises explosent. En 1990, le taux d’occupation des établissements pénitentiaires était déjà de 124 %.

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Handicap psychique : l’intérêt du triptyque « Personne concernée – proche aidant.e – professionnel.le »

Publié le 

Laccompagnement social dans le milieu de vie des personnes en situation de handicap psychique s’appuie sur un triptyque qui réunit trois catégories d’acteurs : les personnes concernées, les proches aidants et les professionnels. Une recherche ambitionne de tirer des conclusions utiles pour l’évolution des pratiques et des modalités d’intervention, à partir de l’analyse des freins, des barrières et des leviers identifiés dans un processus participatif.

Le point de départ de cette recherche est d’étudier les transformations de l’intervention sociale induites par le virage inclusif dans le champ de la santé mentale. Un certain nombre d’évolutions législatives, d’orientations de l’action publique et de revendications de mouvements d’usagers, porte un changement « d’esprit » quant aux places respectives des professionnels et des usagers dans la construction de l’intervention. Ce mouvement affiche en effet une volonté de tendre vers davantage d’égalité, de symétrie, de reconnaissance des savoirs d’expérience, d’autonomie de vie et de décision pour les personnes usagères de la psychiatrie et de services liés à la santé mentale.

Située au croisement d’une sociologie de l’intervention sociale, des mouvements sociaux et des professions, cette recherche visait une analyse de la co-construction de l’intervention autour de deux grands axes, articulés entre eux : la mobilisation et la reconnaissance des savoirs experts de chacun des acteurs, et l’évolution de l’équilibre des pouvoirs et de l’asymétrie des places. Nos terrains d’enquête ont été les services d’accompagnement à domicile (SAVS, SAMSAH), emblématiques du virage inclusif de l’intervention sociale en France.

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"ÇA NOUS MET EN COLÈRE": INQUIÉTUDE APRÈS LA FERMETURE D'UN SERVICE DE PSYCHIATRIE À RENNES

L'unité de soins psychiatriques du CHRU-Guillaume Régnier, à Rennes, ferme ses portes ce vendredi, suscitant l'inquiétude des soignants.

Une infirmière poignardée mortellement à Reims fin mai, une attaque au couteau à Annecy début juin... Ces dernières semaines, deux faits divers impliquant des personnes souffrant de troubles psychiatriques ont reposé la question de leur prise en charge.

Dans ce contexte, une unité de soins psychiatriques composée de 20 lits ferme ses portes officiellement ce vendredi au CHRU-Guillaume Régnier, à Rennes, au profit de la mise en place d'une unité de soins ambulatoires. La décision a été annoncée aux équipes et aux patients le 23 mai dernier.

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Psychiatrie : comment éviter les ordonnances tragiques

Par Anne Crignon  Publié le 30 juin 2023

Quatre ouvrages de pharmacologie pour de meilleures presciptions en psychiatrie. (L’Archipel-Eres-Flammarion-Elsevier)

Un site et des livres de référence aident à éviter une prescription qui soit « une soupe de principes actifs » exposant à des risques graves, voire mortels.

Retracer l’histoire d’une molécule, de sa découverte et de son cheminement en pharmacie au fil des ans, sous divers noms commerciaux et parfois pour diverses indications ; avoir une juste idée de la survenue éventuelle d’effets secondaires : voilà ce à quoi les prescripteurs, psychiatres, mais aussi médecins généralistes, sont peu préparés tant le nombre d’heures consacrées à la pharmacologie au cours des années de médecine est insignifiant.

Cet angle mort de leur savoir induit un effet d’aubaine pour l’industrie pharmaceutique. Sous couvert de « formation », les piluliers dispensent un enseignement qui relève depuis quarante ans du marketing au moins autant que de la science. Phénomène inquiétant quand on sait l’effarante inflation de psychotropes prescrits aux enfants, à la va-vite parfois, comme si certains médecins n’avaient plus conscience de la dangerosité potentielle d’un antidépresseur, d’un antipsychotique et autre psychostimulant – à moins que ce ne soit là l’effet secondaire de la démolition en cours du service public. « Plus la consultation est courte plus l’ordonnance est longue », disent les médecins affiliés au « Printemps de la psychiatrie ».

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Violences sexistes et sexuelles : un guide proposé aux étudiants en médecine

Publié le 

Alors qu’un étudiant ou une étudiante en médecine a été victime de harcèlement au cours de sa vie universitaire, que 15% d’entre eux ont subi une agression sexuelle durant cette période et que seuls 10% de ces étudiants ont signalé ces violences*, l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (Amnef) publie un guide, véritable outil pour identifier ces violences, savoir y faire face et vers qui se diriger.

Face à ces constats intolérables et pour répondre aux problématiques que l’enquête a soulevées en mars 2021, l’Anemf s’est engagée à rédiger un guide de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) à destination des étudiants et étudiantes en médecine. Après deux années passées à collecter des données et à rencontrer les instances et structures impliquées dans la lutte contre les VSS en médecine, l’Association a tenu sa promesse et présente, en collaboration avec la Conférence Permanente des chargés de missions Égalité Diversité, le guide de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

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Les bains de Belle Rive : un outil de soins innovant en psychiatrie

Publié le 

On peut avoir plus de 70 ans et être à la pointe de l’innovation. C’est ce qu’a montré, mardi 27 juin, la clinique Belle Rive qui traite les pathologies psychiatriques à Villeneuve, lors de l’inauguration de son espace de balnéothérapie qui s’inscrit dans une extension de son centre de jour.

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Psychiatrie : nouveau nom et reconstruction en vue pour l’hôpital de Jury

La Semaine

METZ NANCY THIONVILLE

Par   

Le conseil de surveillance a acté le jeudi 29 juin la nouvelle appellation de l’établissement psychiatrique. Le point de départ d’une nouvelle ère pour le site de Jury.

L’hôpital de Jury devient officiellement l’Établissement public de santé mentale Metz-Jury (EPSM Metz-Jury). Un nouveau nom acté par les membres du conseil de surveillance, jeudi 29 juin,  « plus approprié au langage actuel », note Khalifé Khalifé, président du conseil de surveillance. Depuis plusieurs années, « les établissements spécialisés ont pris cette dénomination et il nous paraissait logique de suivre ce mouvement », précise Christophe Schmitt, président de la Commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de Jury.

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Art-thérapie : l’analyse des bénéfices reste à affiner

PAR 
PUBLIÉ LE 28/06/2023

Crédit photo : PHANIE

Les interventions artistiques de groupe ont un bénéfice dans la prise en charge des personnes souffrant d'anxiété primaire et/ou de dépression, mais des recherches plus approfondies sont indispensables pour déterminer quelles modalités artistiques sont les plus bénéfiques selon les objectifs thérapeutiques visés. Telle est la conclusion d’une revue systématique sur le sujet publiée dans « BMJ Open ».

Pour cette analyse de la littérature, les auteurs n’ont pu retenir que 12 études, issues de neuf pays (Australie, Brésil, Chine, Finlande, Italie, Mexique, Taïwan, Thaïlande et États-Unis) et publiées de 2004 à 2021. Elles portaient au total sur 669 participants souffrant d'anxiété et/ou de dépression. Cinq grandes modalités d’interventions artistiques y étaient analysées : la danse (cinq études), la musicothérapie (deux), l'art-thérapie (trois), les arts martiaux (une) et le théâtre (une).

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samedi 1 juillet 2023

Une grève aux urgences psychiatriques à Agen et Villeneuve

Publié le 29/06/2023

Une grève aux urgences psychiatriques à Agen et Villeneuve

Le Centre hospitalier d’Agen-Nérac est touché par un mouvement social. © Crédit photo : Archives « SO »

La CGT de la Candélie a lancé un préavis de grève pour ce 29 juin. Des exigences de recrutement accompagnent celles pour des améliorations des conditions de travail

« Nous vous informons que notre organisation dépose ce jour un préavis de grève illimité à compter du jeudi 29 juin, pour le personnel des Urgences psychiatriques du CH Agen Nérac et du Pôle de Santé du Villeneuvois. »

C’est dans un courrier envoyé au directeur du centre hospitalier de la Candélie que la CGT annonce cette action qui va forcément avoir des conséquences sur les services concernés. À moins que la direction ne saisisse la main tendue. Ce qu’elle n’aurait pas déjà fait lors d’une précédente réunion.

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vendredi 30 juin 2023

Les 38es Rencontres de Saint-Alban, un succès toujours aussi probant

Publié le 

En 1985 avait lieu la première rencontre de psychiatrie à Saint-Alban. L’idée, en 1983, de Lucien Bonafé, acteur de la révolution psychiatrique et du mouvement désaliéniste qui, avec le centre culturel de Saint-Chély honorait quarante ans après la présence de Paul éluard réfugié à Saint-Alban, deviendra un formidable événement.

Confié au docteur Paul Marciano, c’est avec l’association culturelle, le centre hospitalier et quelques personnes qu’il organisera durant des années ces rencontres, formidable tremplin de la psychothérapie institutionnelle créé par François Tosquelles, médecin catalan réfugié à Saint-Alban.

Le monde psy rassemblé

Depuis trente-huit ans, elles rassemblent le monde psy pour traiter du sujet au travers d’une actualité sans cesse en mutation. Les grands psychiatres : Tosquelles, Oury, Bonafé et Gentis s’y sont illustrés, apportant aura et notoriété, suivi par cinq cents participants venus de l’Hexagone et au-delà dans ce lieu de résistance.

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Psychiatrie : pas assez de structures pour soigner les jeunes dans la Métropole de Lille

Écrit par Pauline Thurier et Yann Fossurier   Publié le 

A Tourcoing, l'une des seules unités publiques de la métropole à soigner les jeunes pour des troubles psychiatriques a fermé. • © Laurent Navez / France Télévisions

Les psychiatres tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs années déjà : le nombre de structures dédiées à la prise en charge des troubles psychiques chez les 16-25 ans est très nettement insuffisant. Dans la métropole lilloise, à Tourcoing, l'une des rares unités psychiatriques pour adolescents et jeunes adultes a dû fermer en raison de problèmes de recrutement. Au grand dam des patients.

"J'ai vu des jeunes de 16 ans arriver complètement effrayés, en panique et perdus et au bout d'une semaine retrouver le sourire, la confiance." Pour Théo (dont le prénom a été modifié pour conserver son anonymat, ndlr), l'annonce de la fermeture, en avril dernier, de l'unité psychiatrie pour les 16-25 ans à Tourcoing est une vraie déchirure.

Aujourd'hui âgé de 23 ans, Théo s'y rendait depuis ses 19 ans. "Moi, je l'ai toujours considérée comme une bulle, une sorte de havre où les soignants comprenaient les difficultés que la jeunesse pouvait rencontrer et surtout, ils réagissaient toujours avec douceur et empathie", raconte-t-il. 

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Hôpital Urgences débordées par les malades psychiatriques : «Devoir les contentionner durant des jours, c’est intolérable»

par Nathalie Raulin   publié le 28 juin 2023

Dans un courrier à l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France que «Libé» s’est procuré, les urgentistes franciliens menacent de transférer d’office au bout de quarante-huit heures les patients psy sévères vers les hôpitaux psychiatriques de leur secteur.

Un avis de ras-le-bol doublé d’une lourde menace. Dans un courrier envoyé mi-juin à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, que Libération s’est procuré, la collégiale des structures d’urgences de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et les Samu franciliens s’alarment de voir de plus en plus de malades psychiatriques sévères laissés pour compte dans leurs services. «Nos structures se retrouvent fréquemment avec des patients en attente d’hospitalisation, souvent sur des brancards de contention, sans solution proposée par les établissements dont ils dépendent, et ce, malgré des délais pouvant atteindre sept à dix jours», s’insurgent-ils, dénonçant des «situations d’attente prolongée» qui «s’aggravent chaque week-end et à chaque période de congé».

« Allez vers » : entre injonction et désir, l'enjeu de la rencontre ! Mouvement pour l'Accompagnement et l'Insertion Sociale

Le travail social, tel qu'il est envisagé au M.A.I.S, nous renvoie en permanence à la question de la rencontre ou plutôt à celle des rencontres. Qu’elles nous touchent, nous enthousiasment ou nous surprennent, elles constituent le cœur du métier, sa composante et sa « matière » à agir. Pour que ces rencontres se fassent, nous devons parfois aller vers l’autre pour le rejoindre et possiblement « cheminer avec ».

Les pratiques « d’aller vers » sont aujourd’hui vivement encouragées, en référence à la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté portée par le Ministère des Solidarités et de la Santé. « L’aller vers » est alors entendu comme « une démarche qui se situe au-delà de toute intervention sociale, qu’elle soit d’accueil, de diagnostic, de prescription, d’accompagnement et qui rompt avec l’idée que l’intervention sociale ferait systématiquement suite à une demande exprimée ».

Cette recommandation ne ferait-elle qu’expliciter une composante de l’accompagnement déjà à l’œuvre, mais dans quel objectif ? La reconnaître ? L’intégrer dans la formation des futurs professionnels et y allouer les moyens idoines sur le terrain ? Dans ce cas, s’agirait-il d’un retour aux fondamentaux permettant d’entrevoir l’abandon de la logique de bureaucratisation, largement répandue dans le travail social ?

Le M.A.I.S, dans le cadre de ses Journées Nationales de Formation du 31 mai au 2 juin 2022 à Lorient, vous invite à questionner  « l’aller vers » et ses enjeux tout en considérant les différents acteurs en place.

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Lausanne : pour un espace urbain plus favorable à la santé mentale

 



28.06.2023 

SUISSE
Une recherche participative visant à rendre la ville plus propice au rétablissement de personnes vivant avec un diagnostic de psychose démarre le 1er mars à Lausanne. Le projet est porté par le Département de psychiatrie du CHUV, en collaboration avec l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel (UniNE) et la Haute Ecole de santé La Source.

Ce projet a obtenu un financement du Fonds national suisse (FNS), a indiqué mardi l'UniNE dans un communiqué. Il est connu que vivre son enfance en milieu urbain augmente le risque de développer une psychose, mais la causalité de ce lien est mal définie: on évoque souvent le "stress urbain", sans pourtant le définir avec précision.

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Méduse, du monstre antique à l'icône féministe

Par   Publié le 

Sous ses cheveux de serpents, Méduse cache une histoire tragique qui fascine les artistes et inspire les luttes féministes.

C’est la figure la plus terrifiante de l’Antiquité, avec ses cheveux de serpents et son regard qui vous pétrifie. C’est aussi l’un des personnages les plus représentés dans l’art et un mythe vieux de 2 800 ans, toujours aussi vivace et toujours en évolution. L’une des toutes premières représentations de Méduse apparaît sur un vase de banquet du VIe siècle avant Jésus-Christ. Une représentation grotesque, assez éloignée de ce qu’on connaît aujourd’hui.

Skyphos attique à figures noires, vers 530-520 av. J.-C, Paris, musée du Louvre

Skyphos attique à figures noires, vers 530-520 av. J.-C, Paris, musée du Louvre

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Pédopsy : nouveau SOS des professionnels de santé mentale

 28 juin 2023

Après des appels qui se sont multipliés – de façon plus aiguë depuis la pandémie de Covid-19 – pour alerter sur la crise de la psychiatrie infantile, les professionnels de la santé mentale de l’enfant et de l’adolescent alertent à nouveau « solennellement l’ensemble des élus jusqu’au sommet de l’Etat sur le besoin d’une refondation » du système de soins psychiques infanto-juvéniles. Nous relayons leur communiqué après un rappel du contexte.

Malaise croissant et manque de moyens

Augmentation des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l'humeur chez les enfants de 11-17 ans (niveaux collège, lycée) et dans une moindre mesure chez les 18-24 ans… Tous les indicateurs psychiatriques le disent et les professionnels de santé le confirment : il existe un malaise croissant chez les jeunes, amplifié par la crise Covid.

Très inquiètes de la montée des troubles psychiatriques dans la population, des personnalités du monde de la santé mentale ont alerté, en 2020, pour demander que soient prises d’urgence les mesures qui s’imposent. Depuis, les différentes enquêtes vont dans le même sens : la baisse de moral, la difficulté à se projeter dans l’avenir, le sentiment d’isolement sont très prégnants dans cette population. En parallèle, le monde de la pédopsychiatrie est en danger, les spécialistes manquent cruellement et les postes ne sont plus pourvus dans les hôpitaux.

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Médicaments essentiels : la liste qui fâche

Serge Cannasse   28 juin 2023

La pandémie de Covid-19 avait mis en évidence la très forte dépendance de l’Europe, et donc de la France, aux importations de médicaments. Plusieurs solutions avaient été avancées, la mesure préalable étant la constitution d’une liste des médicaments dits essentiels. Presque trois ans plus tard, cette liste en était encore au point mort. Pourtant les problèmes de pénurie se sont accentués. Ainsi, plus de trois mille médicaments d’intérêt thérapeutique majeur ont fait l’objet d’un signalement de rupture ou de risque de rupture en 2022, contre un peu plus de 1.500 en 2019 [1]. La situation a de nouveau été portée sur la place publique par la triple épidémie de l’hiver dernier (Covid-19, grippe, bronchiolite), avec de sérieux problèmes d’approvisionnement en paracétamol et amoxicilline. Le Gouvernement a réagi par plusieurs initiatives, dont celle de relancer l’établissement de la liste des médicaments essentiels.