par Nathalie Raulin publié le 28 juin 2023
Un avis de ras-le-bol doublé d’une lourde menace. Dans un courrier envoyé mi-juin à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, que Libération s’est procuré, la collégiale des structures d’urgences de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et les Samu franciliens s’alarment de voir de plus en plus de malades psychiatriques sévères laissés pour compte dans leurs services. «Nos structures se retrouvent fréquemment avec des patients en attente d’hospitalisation, souvent sur des brancards de contention, sans solution proposée par les établissements dont ils dépendent, et ce, malgré des délais pouvant atteindre sept à dix jours», s’insurgent-ils, dénonçant des «situations d’attente prolongée» qui «s’aggravent chaque week-end et à chaque période de congé».