Le temps de la consultation pré-conceptionnelle est un moment privilégié pour ré-aborder sereinement le risque infectieux, et ses questions inhérentes de vaccination, ainsi que le risque psychiatrique, que les femmes aient ou non des antécédents. Les éléments importants ont été évoqués au cours du congrès Pari(s) Santé Femmes (PSF), qui s’est tenu du 25 au 27 janvier 2023 à Lille.
Dans le sillage de la publication d'un rapport de l'Académie nationale de médecine sur la périnatalité, de nombreuses sociétés savantes, associations d'usagers, syndicats de médecins, plaident pour un regroupement des maternités de petite taille, et une revalorisation des métiers de la périnatalité.
Fermeture des petites maternités
C'est un rapport qui n'a pas laissé indifférent le lanterneau hospitalier : l'Académie nationale de médecine vient de publier une étude qui préconise la fermeture des petites maternités. En une vingtaine de pages, l'Académie constate que la mortalité néonatale en France « n'a pas diminué depuis 20 ans ». Ce n'est pas le seul mal qui frappe la périnatalité : toutes les professions de ce secteur sont touchées par une crise démographique, les établissements de type 2 et 3 sont saturés, tandis que les établissements de type 1, surtout dans le secteur privé, ferment leurs portes, du fait d'un manque de personnels qualifiés. À cela il faut ajouter une quasi-absence de collaboration entre secteur privé et public, et une absence de planification depuis 2007.
Bénéficiant des acquis des neurosciences, de la psychiatrie et des recherches en communication, l’efficacité de l’hypnose est reconnue pour la prise en charge de différents troubles, notamment le traitement des douleurs rebelles, de l’angoisse, des phobies, des troubles du sommeil, etc. Nombre de praticiens, psychiatres, psychologues, mais aussi médecins généralistes, pédiatres et anesthésistes, recourent à cette pratique.
C'est une première en France. L'institut de recherches Curie vient de recruter un chien à temps plein. Snoopy, deux ans, accompagne les soignants et les patients qui luttent contre le cancer.
L'équipe plaies et cicatrisation de l'institut Curie a une nouvelle recrue : Snoopy, deux ans, adopté à la SPA. "Son rôle va être vraiment d'apporter de la joie dans un secteur où quelquefois il y a quand même pas mal de souffrance",explique Isabelle Fromantin, responsable de l’unité recherche plaies et cicatrisation. Ce setter anglais est très sollicité par les patients et à temps plein dans le service, en garde alternée.
parMathilde Frénois, correspondante à Nice publié le 28 mars 2023
Pour aider les personnes souffrant d’une pathologie ou en situation de handicap à se réapproprier leur corps et faciliter leur quotidien, des créatrices proposent des vêtements et accessoires à la fois fonctionnels et esthétiques.
Le fauteuil-fleur invite à se lover dans ses volutes de rotin. Il y a des coussins bohèmes et des rideaux en macramé où se nichent des oiseaux en origami. Au milieu de son showroom, mi-bureau mi-boudoir, Julie Meunier pose en turban bleu et chevelure rousse, dos-nu et chaussettes de laine : «C’est très mode, s’esclaffe la Niçoise, qui pensait que ses pieds échapperaient à la photo. A la fashion week, ils adoreraient.» Il y a sept ans, Julie Meunier était juriste. Aujourd’hui, elle est «hairstyliste», créatrice d’une alternative à la perruque. «Tout est parti de mon histoire personnelle. En 2015, à 27 ans, j’ai eu un cancer du sein. Je suis restée complètement chauve pendant les dix-huit mois de traitement.»Julie Meunier ne se reconnaît pas avec une perruque. Elle«bidouille» un astucieux «système» : des fausses franges clipsées au turban. «Ça n’existait pas. Je l’ai développé pour mon propre confort puis je l’ai breveté.» La marque les Franjynes est née. Sept ans, un autofinancement et seize récompenses économiques plus tard, le principe est toujours le même : un diadème en silicone retient la frange sous un turban. La mode adaptée ouvre l’univers du stylisme à tous. Les fringues deviennent une aide thérapeutique, un allié au quotidien, un auxiliaire au soin. Des astuces qui rendent la mode inclusive. Accompagnant la maladie et le handicap, le design médical répond à trois piliers : fonctionnel, confortable, esthétique.
A compter de lundi, les établissements acceptant de verser des rémunérations supérieures au plafond légal ne seront plus remboursés par l’Etat. En riposte, les «médecins mercenaires» menacent de cesser le travail, au risque de compromettre l’accès aux soins dans les zones rurales.
C’est une liste à donner des sueurs froides au ministre de la Santé, François Braun. Le Syndicat national des médecins remplaçants hospitaliers (SNMRH) a dévoilé vendredi un décompte non exhaustif des hôpitaux publics menacés de «fermetures»imminentes de lits, voire de services entiers. Les 70 établissements de santé cités quadrillent la France rurale et des villes moyennes : de Morlaix à Rodez, de Cherbourg à Bourges, des Sables-d’Olonne à Hyères. Leur point commun ? Devoir faire appel aux médecins intérimaires pour remplir les plannings de leurs services en tension – urgences, maternité, blocs opératoires. Or, cette main-d’œuvre médicale pourrait bien se faire rare dans les prochaines semaines.
Comment parler de l'actualité avec les élèves et répondre à leurs questions dans ce moment si conflictuel ? Et au long cours ?
Avec
Isabelle Feroc-DumezDirectrice scientifique et pédagogique du CLEMI
Sophie Bocquet Professeure documentaliste au collège (académie de Rouen)
Marion Thibaut Directrice du bureau de l'AFP (Agence France-Presse) à Montréal, membre du Conseil d'administration de l'association d’éducation aux médias et à l’information Entre les lignes
Anne Cordier Professeure des universités en sciences de l'information et de la communication à l'université de Lorraine
Bernard Heizmann Ancien professeur-documentaliste à l'ÉSPÉ de Lorraine et ancien responsable de la préparation au concours interne dans l'académie de Nancy-Metz
FAKE OFFLe « syndrome d’aliénation parentale » est controversé depuis des années, mais toujours utilisée par la justice
Voici des décennies que le « syndrome d’aliénation parentale » pose question dans le débat public. Certains avocats notamment continuent à le défendre, alors que les scientifiques s’y opposent.
Le terme, théorisé par Richard Gardner, expliquerait la rupture soudaine et brutale d’un enfant vis-à-vis d’un parent, amenée par la manipulation de l’autre parent.
Mais d’après des sociologues, derrière l’utilisation de ce terme se cache souvent un contexte de violence conjugale, voire incestueuse.
Il s’appellerait SAP, ou Syndrome d’aliénation parentale. Mais derrière un nom effrayant, se cache une controverse scientifique longue de plusieurs décennies et le sujet divise toujours sur les réseaux sociaux. Sur TikTok, une nouvelle vidéo virale met en lumière le sujet à travers une chronique diffusée sur le plateau du « Magazine de la santé », sur France 5. Le 6 juin 2019, l’avocate Brigitte Bogucki revenait sur la définition du terme. « C’est une espèce de rupture parentale brutale », « un rejet soudain d’un parent par un enfant », « une coupure complète ». Cela se traduirait par l’éloignement de l’enfant qui couperait les ponts avec un de ses parents sous le joug du deuxième parent.
Conduire un sujet à ne plus souffrir, à éviter de faire souffrir et à chérir son unicité: c’est ainsi que la psychanalyse guérit. Dépression, angoisse, anxiétés et peurs, désespoir, sentiment de non-sens, perte de confiance, insécurité, culpabilité, deuil, mal d’amour, troubles affectant directement le corps (anorexie, impuissance ou disparition du désir sexuel, manifestations physiques de l’angoisse…), tous ces symptômes mutent dans une psychanalyse, qui permet au sujet de vivre soulagé des souffrances dont aucun autre moyen n’a pu, durablement, le débarrasser.
Un Canadien sur cinq sera personnellement touché par la maladie mentale au cours de sa vie. Tous les Canadiens le seront indirectement, que ce soit par un membre de la famille, un proche ou un collègue. Les troubles anxieux et les troubles dépressifs sont les plus fréquents. L’accès rapide et facile à des soins et services en santé mentale est donc primordial.
Tout ce que vous devez savoir sur ce nouveau programme
Le Programme québécois pour les troubles mentaux s’appuie sur un modèle de soins par étapes. Ce modèle permet d’analyser les besoins particuliers de la personne présentant des symptômes relatifs à un trouble mental ou ayant été confirmé, et de lui offrir les soins et les services appropriés au moment opportun par le bon intervenant, sans nécessairement avoir besoin de franchir l’ensemble des étapes.
Pour assurer le meilleur accès possible aux soins et services en santé mentale, le gouvernement du Québec s’est inspiré d’un programme élaboré en Angleterre (Improving Access to Psychological Therapies), dont l’efficacité a été démontrée par des données cliniques et scientifiques.
L’objectif: assurer le meilleur accès possible à des soins et des services en santé mentale adaptés aux besoins de la personne, y compris l’hospitalisation pour les situations les plus complexes. Ces soins et services sont offerts par des intervenants formés et soutenus cliniquement.
Si les médicaments antipsychotiques sont efficaces contre cette pathologie, ils ne sont pas spécifiques à chaque patient. De nouvelles techniques permettent de juger de leur efficacité et d'individualiser la prise en charge. De même, de nouvelles molécules et méthodes de soins vont prochainement élargir l'éventail de solutions à disposition des médecins.
Etienne Klein souligne ici que les atomes qui constituent notre corps sont les mêmes, que nous soyons vivants ou morts. Par ailleurs les cellules de notre corps se renouvellent sans cesse alors que nous restons nous-mêmes. La question est de savoir pourquoi des molécules qui participaient à la vie de notre corps subitement lorsque nous mourons perdent cette fonction et ne « fabriquent » plus la vie.
Crise de la masculinité, misogynie, victimisation, qui sont ces hommes anti-féministes capables de raid et d'attentats en ligne et hors ligne pour faire tomber leurs ennemies ? Ont-ils des valeurs communes, une idéologie partagée ou la crainte de perdre en pouvoir ?
Avec
Mélissa Blais Sociologue
De leurs réseaux à leur méthode, de leur origine à leur présence protéiforme, on revient aux sources de ce phénomène, pas si récent …
Ce lieu, qui ouvre bientôt en Seine-Saint-Denis, doit devenir la référence en matière d’informations fiables sur les troubles du spectre autistique. Mais ce projet d’Emmanuel Macron s’est construit sans les acteurs de terrain, qui mettent en doute sa pertinence.
Après deux reports, la Maison nationale de l’autisme va enfin ouvrir ses portes – le 11 avril, selon nos informations. Le président de la République devrait s’exprimer sur le sujet en début de semaine prochaine, dans la foulée de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, qui se tient ce dimanche 2 avril. «Je souhaite que nous puissions créer une maison qui sera le lieu de ressource pour les familles encore trop souvent désemparées», avait déclaré Emmanuel Macron le 11 février 2020, lors de la Conférence nationale du handicap. Trois ans plus tard, donc, ce vœu se matérialise. Non sans critiques.
Le groupement hospitalier de territoire (GHT) Loire travaille depuis près 2 mois et demi à cartographier, anticiper et pallier les effets de la loi Rist sur l’offre de santé des établissements publics du département. Hormis Feurs, pas de conséquences pour l’instant sur les autres urgences du département. En revanche, les activités chirurgicales du CHU de Saint-Etienne et de Roanne vont pâtir de la situation au moins sur le mois qui vient…
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Quelles sont les zones de « fragilité » ?
« En 2022, en moyenne, tous établissements confondus, nous avions sur le territoire du GHT 33 équivalents temps plein de médecins en intérim, soit environ 65 praticiens », chiffre le Pr Eric Alamartine, président du collège médical du GHT Loire. Derrière l’état des lieux, il s’agissait évidemment « d’identifier les zones de fragilité et là où il y avait un risque de rupture des services, de la cartographier, poursuit Cyril Guay, directeur du CH Nord Ardèche. Soulignons que certains intérimaires ont décidé de poursuivre malgré la loi Rist, d’autres non, d’autres encore, jouent l’incertitude ». Ces zones de « fragilité », quelles sont-elles ? « Trois disciplines sont touchées : les urgences, l’anesthésie/réanimation affectant les volets chirurgie et obstétrique et enfin la psychiatrie, en hospitalisation à domicile du côté de Roanne, en pédiatrie côté Forez, liste Olivier Bossard. Pour cette dernière fragilité, la problématique est plus ponctuelle et ne met pas en cause la mission de maintien des soins. »
PositiveMinders est une organisation de portée internationale, reconnue d’utilité publique, qui a pour mission de lever les barrières à la mise en place de soins précoces et inclusifs pour toutes les maladies psychiques et de rendre accessibles ces soins à toutes les personnes en souffrance dans l’objectif de faciliter leur rétablissement. Nous souhaitons devenir un interlocuteur reconnu dans chaque pays mais nous ne nous substituons pas aux organismes publics, parapublic ou privés de soins et d’accompagnement. Notre maitre mot est la collaboration!
Le chamanisme, employé comme paradigme, a permis à Sandra et Louis, fondateurs de Chaman Essence, d’élaborer une méthode d’accompagnement conciliant avantageusement techniques psychocorporelles occidentales et orientales, selon une approche transculturelle des méthodes ancestrales. Synthèse d’une discipline thérapeutique pionnière et prometteuse.
Violence, dangerosité, imprévisibilité... Les clichés collent souvent à la peau des schizophrènes. Pour dédramatiser ce trouble psy et "écouter la schizophrénie autrement", PositiveMinders et le DJ Para One créent une expérience musicale immersive.
660 000 Français ont été diagnostiqués d'une schizophrénie (et 24 millions dans le monde) (Lire : Schizophrénie : 24 millions de personnes dans le monde). Un trouble psychique encore souvent associé à de nombreux clichés discriminants : dangerosité, dédoublement de la personnalité, imprévisibilité… Pour changer les regards sur cette maladie qui survient généralement durant l'adolescence ou au début de l'âge adulte, l'association PositiveMinders, qui organise chaque année les Journées de la schizophrénie du 18 au 25 mars, invite « à écouter la schizophrénie autrement ». Elle s'associe avec Jean-Baptiste de Laubier, alias Para One, DJ, compositeur et producteur de musique électronique français, connu pour avoir composé de nombreuses bandes-originales de films. Ensemble, ils souhaitent « offrir une expérience musicale immersive ».
Le compositeur électronique dévoile une création musicale sensorielle conçue à partir de témoignages et de vécus de personnes schizophrènes.
Au moins 600 000 personnes souffrent aujourd’hui de troubles schizophrènes en France. Une pathologie chronique, qui peut envahir le quotidien des patients jusqu’à provoquer chez eux des impacts considérables sur le plan personnel, familial, ou professionnel. Aux difficultés inhérentes à la maladie et aux effets secondaires d’un traitement souvent lourd, s’ajoute aussi régulièrement une discrimination sociale nourrie par des amalgames tenaces autour des hallucinations, du dédoublement de la personnalité, ou encore de la criminalité.
Si ces symptômes existent bel et bien et peuvent, dans les cas les plus graves, entraîner des conséquences particulièrement tragiques, ils ne concernent en réalité qu’une minorité de patients parmi tous ceux qui tentent de mener une vie aussi riche que possible face aux épreuves et aux crises qu’ils endurent. C’est dans cet esprit inclusif que se tiennent ainsi chaque année les Journées mondiales de la schizophrénie, un événement destiné à expliquer la maladie auprès du grand public et à permettre in fine une dé-stigmatisation des patients.