blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 6 février 2023

Retraite anticipée, les médecins du travail au centre du dispositif à leur corps défendant ?

Paris, le samedi 4 février 2023 

Dans le cadre du projet gouvernemental de réforme des retraites qui prévoit le recul de l’âge de départ à 64 ans, un départ anticipé à 62 ans pourrait être possible pour les métiers « à risque », qui reposerait sur une visite médicale obligatoire et systématique auprès du médecin du travail à l’âge de 61 ans.

Des réformes, encore des réformes

La médecine du travail a un rôle exclusivement de prévention et non de soins, les Services de Prévention et de Santé au Travail (SPSTI) ayant pour mission principale, aux termes de l'article L. 4622-2 du code du travail, « d'éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail » et de « préserver un état de santé du travailleur compatible avec son maintien en emploi. » Depuis la fin des années 90, les missions confiées aux médecins du travail et à l’équipe pluridisciplinaire ultérieurement créée n’ont fait qu’évoluer afin de s’adapter à l’amélioration générale de la santé des français, à la complexité croissante des relations entre travail et santé mais aussi à la démographie en berne de la spécialité. Ainsi, les réformes, lois, décrets et autres circulaires se sont succédés depuis 2002 jusqu’à la loi du 2 août 2021 entrée en vigueur le 31 mars 2022. Celle-ci a, entre autres, introduit une nouvelle visite médicale obligatoire afin de détecter le risque de désinsertion professionnelle, la visite de mi-carrière, qui intervient pour tous les salariés à l'âge de 45 ans. Alors que les SPSTI étaient déjà engorgés, cette mission supplémentaire avait été accueillie avec scepticisme par les acteurs du secteur.

Vous avez dit pénibilité ?

La pénibilité n’est pas une notion simple à définir. Dérivé du mot peine, ce mot décrit la condition créée par le caractère éprouvant d’un travail. L’art D4161-1 et suivants du Code du Travail définit la pénibilité au travail comme l'exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé. Depuis 2010, au titre de son obligation générale de sécurité, l’employeur doit prévenir les risques professionnels, parmi lesquels les facteurs de pénibilité. Le « dispositif pénibilité », dispositif de prévention, de traçabilité et de compensation des expositions à certains risques professionnels, a depuis connu moults remaniements jusqu’à l’actuel compte professionnel de prévention (C2P). Les expositions au-delà de certains seuils après application des mesures de protection collective et individuelle font l’objet d’une déclaration dématérialisée par l’employeur afin d’alimenter ce compte. Si la pénibilité comporte une dimension individuelle et subjective, la détermination complexe de seuils a été nécessaire pour les 6 facteurs retenus (au lieu de 10 initialement, la manutention, les postures pénibles et vibrations, les agents chimiques dangereux ayant été supprimés car jugés difficiles à contrôler). Il s’agit des activités exercées en milieu hyperbare (≥ 1 200 hPa au moins 60 fois /an), exposées aux températures extrêmes (≥ 900 heures /an à ≤5°C ou ≥30°C), exposées au bruit (exposition quotidienne à un bruit d’au moins 81 décibels pour une période de référence de 8 heures, ≥600 heures/an), et aussi le travail de nuit ≥120 nuits/an, le travail en équipes successives alternantes en 5x8 ou 3x8 ≥50 nuits /an et le travail répétitif (≥15 actions techniques pour un temps de cycle de moins de 30 secondes)…. L’exposition à un ou plusieurs facteurs de risque permet d’acquérir 4 à 8 points /an, majorés pour les salariés nés avant 1956 (8 à 16 points), plafonnés à 100 points sur toute la carrière, qui pourront servir soit à accéder à une formation afin de prétendre à des postes moins exposés (obligatoire pour les 20 premiers points), soit à bénéficier d’un temps partiel sans perte de salaire, soit à valider des trimestres permettant de partir plus tôt à la retraite (au mieux 2 ans). Bref, c’est un dispositif complexe reposant sur la déclaration de l’employeur qui s’appuie sur son évaluation des risques professionnels pour laquelle il peut se faire conseiller par le SPSTI.

Lire la suite ...


« Un psychiatre, pour être un bon psychiatre, doit être étranger ou faire semblant d’être étranger »

 

Jade Riand   

François Tosquelles et la psychothérapie institutionnelles à Saint-Alban : « Un psychiatre, pour être un bon psychiatre, doit être étranger ou faire semblant d’être étranger »[1]

« …dans ce village à la lisière de l’Aubrac, du Massif central et de la Margeride, on a fait de la psychiatrie un haut lieu de la pensée et le cœur d’une attention rare ; dans ce bourg enclavé, on a redonné une place à la folie. Ici, pendant plus de vingt ans, le monde s’est retourné, l’espace s’est renversé, une marge est devenue un centre. »[2]

L’histoire de l’asile de Saint-Alban représente un cas unique de surgissement d’espoir. De là nait tout son intérêt dans l’histoire du soin des maladies mentales. En effet, au cœur d’une Seconde Guerre Mondiale brisant les corps et les cœurs des malades et de leurs soignants, ce petit asile perdu au milieu des montagnes de Lozère a su se convertir, malgré tout, en haut lieu d’innovation dans le domaine de la psychiatrie.


Albi : les urgences psychiatriques transférées à l'hôpital général

Écrit par Laurent Dubois  Publié le 

L'hôpital général d'Albi va désormais assurer l'accueil des urgences psychiatriques

L'hôpital général d'Albi va désormais assurer l'accueil des urgences psychiatriques • 

© N.Bonduelle@France 3 Occitanie

Après 34 ans d'activité, les urgences de l'hôpital psychiatrique du Bon Sauveur ferment leurs portes. C'est désormais l'hôpital général d'Albi qui assure l'accueil des patients.

C'est une page qui se tourne. Pendant trois décennies, les urgences psychiatriques ont été assurées au sein de la structure spécialisée du Bon Sauveur. Mais le service ferme. Et c'est l'hôpital général d'Albi qui prend le relais.

Lire la suite ...


Entretien d’Issy : quels liens entre folie et créativité ?

 





Mis à jour le 2 février 2023

Le cycle des Entretiens d’Issy « En dehors des idées reçues » se poursuit et vous invite à interroger psychiatrie et créativité le temps d’une soirée.

Qu’est-ce qui fait de nous des êtres capables de créer ? Qu’il s’agisse de la mélancolie selon Aristote, de la tempête des passions selon les Romantiques ou du manifeste surréaliste, tous célèbrent le lien entre folie et créativité, au point de considérer la folie comme l’ordinaire du génie.  Pourtant l’expérience du psychiatre au quotidien est tout autre, et la génétique comme les neurosciences renouvellent cette question : notre ADN nous rend vulnérables aux troubles psychiques en même temps qu’il nous permet de créer.  

Lire la suite ...


Journée nationale de prévention du suicide : les dispositifs d'accompagnement des personnes en souffrance

3 février 2023

A l’occasion de la journée nationale de prévention du suicide, le 5 février, l’ARS Normandie présente les dispositifs visant à venir en aide aux personnes en souffrance. 

Depuis plusieurs années, la prévention du mal-être et du suicide constitue une priorité de santé publique en Normandie. Elle fait l’objet de travaux régionaux associant l’ensemble des partenaires institutionnels et des acteurs.

La Normandie figure parmi les régions de France les plus impactées par les conduites suicidaires : elle se place en quatrième position avec un taux standardisé de mortalité par suicide de 17,7 pour 100 000 habitants, contre 14 en France (chiffres 2015-2017 – Source : Observatoire national du suicide – septembre 2022).

Face à ce constat, l’ARS Normandie et l’ensemble des acteurs poursuivent leur mobilisation pour proposer des dispositifs de prévention du suicide et d’accompagnement des personnes en souffrance.

Le 3114, numéro national de prévention du suicide

Le numéro national de prévention du suicide est accessible au 3114 depuis le 1er octobre 2021.

Lire la suite ...


1979 : Le retraités heureux


 



"Jusque-là, je n'avais pas vécu" : Daniel, retraité heureux - 1979

Lire la suite et voir lé vidéo ...


"On a l'impression de n'avoir aucune maîtrise sur ce qui nous arrive": atteinte d’alopécie, Manon Ferezou témoigne

Le  







Manon Ferezou, professeure de lettres modernes atteinte d’alopécie, témoigne ce vendredi soir sur BFMTV.


Maria Montessori, l’inconnue à la célèbre pédagogie

par Camille Paix  publié le 3 février 2023 

D’une éducation obtenue de haute lutte dans l’Italie de la fin du XIXe aux accointances avec le fascisme qu’elle finit par fuir en passant par l’Inde, la vie de la pédagogue a connu bien des tournants imprévus, éclipsés par le succès de la méthode qui porte son nom.

Ce que l’on sait de Maria Montessori est inversement proportionnel à la renommée de son nom, et les images de cubes colorés que convoque le patronyme peinent à saisir la complexité du personnage. Qu’à cela ne tienne : puisque la bande dessinée semble être devenue le médium privilégié de la biographie, le hasard a fait que deux albums différents se sont penchés ces derniers mois sur le personnage – la Maison des enfants, de l’illustratrice italienne installée en France Caterina Zandonella, avec l’auteur Halim au scénario romancé, et Maria Montessori, l’école de la vie de Caroline Lepeu et Jérôme Mondolini. Deux ouvrages qui permettent d’éclairer des zones d’ombre tout aussi fascinantes que la lumière de l’histoire officielle.

Un homme soupçonné de faire chanter des milliers patients en révélant les données de leur psychothérapie, arrêté par hasard

6 février 2023 

Un homme soupçonné d'avoir piraté des dizaines de milliers de dossiers de personnes suivies en psychothérapie en Finlande a été interpellé le 3 février en France, près de Paris, a-t-on appris de source policière française.


L'homme en cavale était sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par la Finlande depuis octobre 2022 pour extorsion de fonds, piratage de dizaines de milliers de dossiers de patients suivant une psychothérapie.

La police finlandaise a confirmé, dans un communiqué, son interpellation en France, en annonçant prendre "toutes les mesures nécessaires pour obtenir son extradition vers la Finlande" le plus rapidement possible.

En octobre 2020, la panique s'était emparée de la Finlande avec la révélation du piratage de la société Vastaamo, gérant 25 centres de centres de psychothérapie à travers le pays, et avec lui le vol des données de milliers de patients.

Lire la suite ...


dimanche 5 février 2023

« Le Séminaire. Livre XIV » : Jacques Lacan met le fantasme en équation

Publié le 26 janvier 2023 

Par 

Ce nouveau tome du « Séminaire » montre le psychanalyste français élaborant un modèle mathématique pouvant rendre compte « scientifiquement » des concepts de la psychanalyse.

Le psychanalyste Jacques Lacan, à Paris, en mai 1965.

« Le Séminaire. Livre XIV. La logique du fantasme », de Jacques Lacan, édité par Jacques-Alain Miller, Seuil/Le Champ freudien, 426 p.

Depuis qu’en 1915, dans sa Métapsychologie, Sigmund Freud a comparé le fantasme (Phantasie) – représentation imaginaire du sujet – à un « sang-mêlé », né d’un mariage entre l’inconscient et le conscient, ce concept à deux faces a fait l’objet de débats permanents dans la communauté psychanalytique internationale. Ainsi Melanie Klein l’a-t-elle défini comme strictement inconscient, privilégiant, de facto, la réalité psychique au détriment de la réalité matérielle. De son côté, l’école française a développé une interrogation sur les fantasmes originaires refoulés (scène primitive) en s’appuyant sur le Freud de 1897. A cette date (21 septembre), celui-ci avait abandonné la théorie dite « de la séduction » pour celle du fantasme, afin de ne pas limiter l’origine de la névrose à un trauma réel : un abus sexuel dans l’enfance, par exemple.

Lire Lacan aujourd’hui

 




Vendredi 3 février 2023

Provenant du podcast


L'Invité(e) des Matins

Jacques Lacan - Giancarlo BOTTI_GAMMA.jpeg

42 ans après sa mort, le psychanalyste Jacques Lacan fait toujours autant débat dans le milieu médical et intellectuel. Tantôt grand théoricien de l’inconscient, tantôt charlatan aux concepts obscurs, comment lire et interpréter aujourd’hui les écrits de cet héritier de Freud ? 


Avec



Rencontre-débat à l’occasion de la parution du livre Lacan l’irritant, de Jean-Michel Rabaté

  Les Éditions Stilus et la librairie Le Divan 

vous invitent à la rencontre suivante : entrée libre

 

Le 8 mars 2023 à 20h 

203 rue de la Convention, 75014 Paris

 

Rencontre-débat à l’occasion de la parution du livre Lacan l’irritant, de Jean-Michel Rabaté

 

Avec la participation de 

 

Jean-Michel Rabaté et d’Élisabeth Roudinesco,  auteure de Soi–même comme un roi (Seuil, 2021), Points-essais (2023), postface inédite, et du Dictionnaire de la psychanalyse, nouvelle édition, 2023, grand format, Fayard. 

 

Le débat sera animé par Luis Izcovich.

 

Rencontre_8 mars.pdf

Paul Eluard, Souvenirs de la maison des fous (dessins de Gérard Vulliamy)

Publié le  par Marc Escola

Édition    Nouvelle parution
Paul Eluard, Souvenirs de la maison des fous (dessins de Gérard Vulliamy)

Novembre 1943. Menacé par ses activités clandestines, Paul Eluard doit quitter Paris et disparaître. Il trouve refuge chez Lucien Bonnafé, psychiatre résistant et visionnaire, directeur de l’asile des fous de Saint-Alban, et passera des mois caché parmi les aliénés…

Dans L’Immaculée Conception, en 1930, Paul Eluard et André Breton offraient cinq variations autour des délires recensés par la psychiatrie pour démontrer qu’il n’y avait pas de frontière entre le langage des prétendus fous et celui des poètes, sauf aux yeux de la société. En novembre 1943, lorsque Eluard est accueilli à Saint-Alban par Lucien Bonnafé, épisode auquel fait allusion Xavier Donzelli dans Les Messagerségalement publié en janvier 2023 chez Seghers, les temps ont changé : l’euphorie et les provocations du surréalisme sont loin, la France est occupée, la poésie doit s’engager. Face aux fous de l’asile public départemental de Lozère, aux aliénés atteints cette fois réellement de débilité mentale, de manie aiguë, de paralysie générale, de délire d’interprétation ou de démence précoce, Eluard se fait confident, interlocuteur. Rappelons-nous que le poète du lyrisme amoureux est aussi le poète de l’indignation face aux injustices et de la compassion envers les malades des sanatoriums, les soldats du front, les femmes tondues de l’après-guerre et de toutes les misères du monde.

Lire la suite ...


 

Effets de la Modernité dans la clinique 


Cycle de formation 2023 sous la direction de
Marie-Laure Dimon, Christine Gioja Brunerie et Anne-Marie Leriche

Habiter le corps de la mère, habiter le corps psychique.
Les espaces, les lieux

Jean Nadal, Tryptique


Inconscient et politique Colloque d'Espace analytique

25 mars 2023

De 9 à 18 h 30

Très tôt Freud souligne la part considérable des usages d’une société dans la construction de la réalité psychique au point d’influencer nombre d’anthropologues dans leurs travaux : Marcel Mauss, Norbert Élias, etc. Mais, on oublie qu’il montre aussi dans Malaise dans la culture combien chaque société impose à ses membres le cadre des manifestations de leur souffrance, remarque dont Alain Ehrenberg a fait le fil de son œuvre. Ces observations de Freud prennent aujourd’hui toute leur ampleur devant l’amoindrissement de la réalité humaine à la seule quantification à l’exemple de ce que Maurizio Ferraris appelle la mobilisation totale où nous sommes devenus les serfs de la révolution numérique, ou de ce que Béatrice Hibou appelle la bureaucratisation du quotidien où nous sommes soumis à un autocontrôle constant.


école freudienne. JOURNÉE D’ÉTUDES 2023

Samedi 25 mars 2023

Institut Protestant de Théologie, 83 boulevard Arago, Paris

9h15 – 17h15 

« Adolescence » est un signifiant dont ni Freud ni Lacan ne font usage en tant que concept psychanalytique. Il s’associe volontiers à celui de « crise », dont la forme dessine les contours de notre lien social, héritier du siècle des lumières et du discours de la science. En fonction des époques, l’adolescence a pris des visages différents dans le champ social. Sous les masques sociaux qui la dessinent s’expriment une mutation psychique profonde, celle de la puberté, mutation qui convoque la structure inconsciente de chacun. 

Lire la suite ...


Colloque « Histoire et psychanalyse » Samedi 4 février 2023

Samedi 4 février 2023

À l’Association du Quartier Notre-Dame-des-Champs et sur Zoom
92 bis boulevard du Montparnasse, 75014 Paris

Hannah Arendt évoquait « les sombres temps » : temps dans lesquels nous ne nous sentons plus « éclairés » selon l’ordre des raisons, ni « radieux » selon l’ordre des affects. L’expérience de l’incertitude paroxystique que nous traversons et qui désarme en premier lieu notre jeunesse nous fait rapprocher deux mondes le plus souvent séparés : l’Histoire et la psychanalyse ; deux disciplines qui pourraient peut-être, en dialogue, mieux nous aider à lire notre Réel.

Lire  la suite ...


Psychanalyse et médecine, entre corps et langage

Psychanalyse et médecine, entre corps et langage


Avec la participation de Nathalie ALVAREZEdwige BARRONAnne-Laure BOCH,Ghislaine BOUSKELA Voir plus [+]

Des médecins, chefs de service, chirurgiens s’interrogent sur la scientificité toujours grandissante de leur discipline, et des psychanalystes s’impliquent dans la « clinique du fracas » : maladies graves, atteintes et lésions corporelles (réanimation en néonatalité, fin de vie, sujets dans le coma, enfants en déshérence, sexe et genre).

Littérature, arts, politique, enseignement, journalisme, culture…, toutes les strates de la société sont infiltrées de psychanalyse, et l’ont profondément intégrée. Cependant, le seul domaine dans lequel elle se trouve rejetée reste étrangement le monde de la santé et le système de soins.

Lire la suite ...


Conférence pour la psychanalyse Isabelle ALFANDARY, Ce que la psychanalyse sait de la séduction

Samedi 28 janvier 2023 de 16h à 18h


Les conférences pour la psychanalyse de la SPF visent à faire mieux connaître la psychanalyse à toutes les personnes désireuses de découvrir ou d’approfondir la découverte de l’inconscient. 


Faut-il croire les enfants sur parole ? La psychanalyste Claude Halmos répond

CHRONIQUE

« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et vos questionnements pour comprendre comment l’état du monde percute nos vies intimes.

HALF.RED

Un documentaire diffusé par France 2 vient de rappeler l’affaire d’Outreau, qualifiée, depuis vingt ans, de « fiasco judiciaire ». Un fiasco pour lequel on désigne deux responsables : un juge trop crédule et, surtout, des enfants accusés d’avoir dénoncé des abus qu’ils n’avaient pas subis. Deux mises en cause qui ont eu des destins bien différents, car si le procès d’Outreau n’a pas conduit à mettre en doute la compétence de tous les magistrats, il a jeté, et pour de longues années, un discrédit majeur sur la parole des enfants. Un professionnel – avocat ou soignant – qui affirme la crédibilité d’un enfant peut, aujourd’hui encore, s’entendre dire : « Oui, mais quand même, rappelez-vous, Outreau… »

Vieillir ensemble

Lundi 30 janvier 2023

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Vieillir ensemble ©Getty - Hinterhaus Productions

Après un changement de vie ou par évitement de la maison de retraite, des personnes âgées choisissent un habitat plus social et coopératif. Cela prend la forme d'une coloc gay pour Luc, l'accueil de personnes en perte d'autonomie pour Nathalie ou l'achat d'un habitat participatif pour Anne-Marie.