En plus de porter bien souvent la charge mentale au sein de leur foyer, les femmes doivent affronter un autre rôle, bien plus pernicieux : celui de "kinkeeper", s'assurant de la cohésion de la famille au sens large. Explications.
Vous êtes la personne qui est systématiquement en charge de l'organisation des repas de famille ? De faire vivre le Whatsapp familial ? De vous rappeler des anniversaires de tout le monde ? Bienvenue dans le monde merveilleux du "kinkeeping", ou l'art d'être le/la "gardien·ne de la parenté". Une charge mentale qui ne dit pas son nom, et qui, surprise, affecte davantage les femmes.
Loin d'être une énième tendance sociétale, le terme est défini comme suit par l'American Psychological Association : "le rôle social, généralement assumé par les femmes, de promotion et de protection des relations entre les membres de la famille." La dernière étude sur le sujet, rapportée par Psychology Today, estime que 85 % des "kinkeepers" sont des femmes, âgées de 40 à 69 ans, certaines assumant ce rôle jusqu'à 70 ans…