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jeudi 7 juillet 2022

Un tiers de la population de moins de 60 ans a des origines immigrées

institut histoire et lumières de la pensée

olivier bétourné et élisabeth roudinesco, fondateurs


  • Élisabeth Roudinesco

Racisme et antisémitisme : l’universalisme dans la tempête (27-29 juin), colloque organisé par la Plateforme internationale sur le racisme et l’antisémitisme (PIRA).


Tel est l’intitulé de la rencontre qui s’est déroulée à la Saline royale d’Arc-et-Senans à l’initiative de Michel Wieviorka, Régis Meyran et Philippe Portier, ainsi que de Serge Bufferne, Jean-François Chanet, Fabrice Peyrot et Hubert Tassy (membres du comité d’organisation), en partenariat avec le Rectorat de l’Académie de Besançon, l’Association pour le collège d’études mondiales de Paris (ACEMP), la région académique Bourgogne-Franche-Comté et le Groupe  sociétés, religions, laïcités (GSRL, CNRS-EPHE-PSL).

 Sophie Elizéon, haute fonctionnaire et préfète, participait à ce colloque en tant queDéléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT(DILCRAH)

Les intervenants :

Aurélien Aramini, Nathalie Albert-Moretti, Laetitia Atlani-Duault, OIivier Bétourné, Judit Bokser-Liwerant,, Jean-François Chanet, Ariane Chebel d’Appollonia, Mathias Dreyfuss, François Dubet, Sophie Elizéon, Fernando Garlin, François Jouen, Smaïn Laacher, Régis Meyran, Nobutaka Miura, Tariq Modood, Pap Ndiaye, Marie Peltier, Philippe Portier, Elisabeth Roudinesco, Chloé Santoro, John Solomos, Lilian Thuram, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka.


Résumé de l’argumentaire :

L’universalisme, idéal d’égalité entre les êtres humains, issu de la philosophie des Lumières, aété mis à mal par divers courants de pensée qui lui reprochent son abstraction et sa négligence des inégalités induites par le colonialisme, par la domination des hommes sur les femmes, ou encore par la stigmatisation de différentes minorités. Peut-on aujourd’hui penser des valeurs  universelles permettant à tous les citoyens de devenir  des sujets à part entière quelles que soient leurs différences ? Peut-on critiquer l’universalisme sans pour autant détruire son projet ? Jusqu’à quel point les manifestations actuelles de racisme et d’antisémitisme engagent-elles la question de l’universalisme ?
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Un tiers de la population de moins de 60 ans a des origines immigrées

Par 

La nouvelle édition de l’enquête statistique « Trajectoires et origines » menée par l’Insee et l’INED montre qu’il existe au sein de la population un lien fréquent mais de plus en plus ténu avec l’immigration.

Fête populaire sur la terrasse du Trabendo dans le parc de la Villette, à Paris, le 19 février 2022.

C’est une photographie précieuse de la France. Un cliché qui permet de regarder sa population et ses origines. Mardi 5 juillet, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et l’Institut national d’études démographiques (INED) ont rendu publics les premiers résultats de la seconde enquête « Trajectoires et origines » (TeO). Les données statistiques dévoilées datent de 2019 et 2020 – contre 2008 et 2009 pour la première édition – et sont basées sur un échantillon représentatif de 27 200 personnes. Elles permettent notamment de détailler l’origine migratoire de la population sur trois générations. On y apprend que 32 % de la population de moins de 60 ans a des origines immigrées. Mais à y regarder de plus près, ces origines se diluent dans le temps.

Charge mentale Pour organiser les vacances aussi, pas de congés pour les premières de corvée

par Lucie Beaugé   publié le 7 juillet 2022 

 Dans la continuité des inégalités de genre, une étude de l’Ifop révèle ce jeudi que 66% des femmes estiment en faire plus que leur conjoint lorsqu’il s’agit de planifier ces deux mois d’été.

On espérait au moins un allègement. Et si, durant la période des congés estivaux, les hommes mettaient plus la main à la pâte pour aider leur conjointe, car dépourvus de leurs obligations professionnelles ? Force est de constater que non. La charge mentale ne prend pas de vacances et les femmes restent toujours les premières de corvée. Dans une étude de l’Ifop réalisée pour Voyage avec nous et publiée ce jeudi, 66% d’entre elles estiment en faire plus que leur conjoint lorsqu’il s’agit d’organiser une virée à la montagne ou un séjour à la mer.

En amont des vacances, 48% des femmes se chargent notamment seules du choix de l’hébergement, contre 26% des hommes. «Si c’était mon copain qui réservait les vacances, je pense qu’on ne partirait simplement pas ! Des multiples recherches sur les sites de comparateurs de prix à la réservation de l’hôtel selon les avis, en passant par le choix des dates, je fais absolument tout», témoigne Marine, 23 ans, auprès de Libération. Lors d’un dernier week-end à la mer, son compagnon a même oublié son maillot de bain. «Non, je ne fais pas encore sa valise !» admet ironiquement la jeune femme.

Sous-alimentation : près d’une personne sur dix souffre de la faim dans le monde, un chiffre en forte hausse depuis deux ans

Par    Publié le 6 juillet 2022

Le dernier bilan de l’ONU sur la sécurité alimentaire met en garde contre l’échec des politiques internationales à lutter contre la faim.

Une rizière dans le village de Than Tay, dans la province d’Oudomxay, dans le nord du Laos, le 1er juillet 2022.

C’est une nouvelle alerte majeure : la faim continue de progresser dans le monde. Après avoir bondi de 8 % à 9,3 % de la population mondiale entre 2019 et 2020, la sous-alimentation a poursuivi sa hausse en 2021. Désormais, 9,8 % de la population mondiale est touchée, soit près d’une personne sur dix (entre 702 et 828 millions de personnes), selon le dernier rapport sur la sécurité alimentaire mondiale (rapport SOFI) publié mercredi 6 juillet par cinq agences onusiennes – l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef.

Si les indicateurs de l’insécurité alimentaire sont dans le rouge depuis 2015, les perspectives se sont fortement assombries avec la pandémie de Covid-19, qui a mis à l’arrêt une partie des économies mondiales, et notamment le secteur informel dont dépendent les populations les plus précaires. Les restrictions mises en place ont ainsi eu pour conséquence d’augmenter le nombre de personnes sous-alimentées de 150 millions en deux ans (103 millions de personnes en plus en 2020, et 46 millions en 2021).