Par Stéphane Foucart Publié le 10 juin 2022
Plastiques, dioxines et paracétamol pèsent lourd dans le déclin de la fertilité masculine, selon une étude qui hiérarchise pour la première fois les polluants du quotidien les plus nuisibles à la qualité du sperme humain.
Le déclin rapide de la fertilité humaine est, à lui seul, l’indice des liens étroits entre la santé des populations et la qualité de leur environnement au sens large. Des chercheurs britanniques et danois le mettent à nouveau en évidence dans une étude publiée jeudi 9 juin par la revue Environment International. Conduits par Andreas Kortenkamp (université Brunel de Londres) et Hanne Frederiksen (Rigshospitalet, université de Copenhague), les auteurs présentent la première évaluation des risques, vis-à-vis de la fertilité masculine, des mélanges de polluants du quotidien.