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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 janvier 2022

Psychothérapeute : pourquoi est-ce si difficile de lui dire adieu ?


 



par Marthe Chalard-Malgorn  créé le 12/01/2022

Psychothérapeute : pourquoi est-ce si difficile de lui dire adieu ?

Terminer, comme entamer, une psychothérapie peut-être une décision difficile à prendre. Pourtant, cela signifie que le travail entrepris à deux a été efficace. Pourquoi est-ce donc si dur ?

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Hérédité : l'épigénétique rebat les cartes

Par Jean-François Haït le 09.01.2022

Peut-on hériter du traumatisme vécu par un parent ? Peut-être, répondent les généticiens, qui découvrent sans cesse des exemples de transmissions héréditaires n'affectant pas l'ADN. De quoi remettre en cause la théorie darwinienne ?

L'ADN n'explique pas tout

La méthylation est l'un des principaux mécanismes qui modulent l'expression des gènes sans affecter l'ADN : des groupements méthyles (ici en vert) viennent s'accrocher sur l'ADN. Elle joue un rôle clé dans de nombreux processus biologiques.


GUNILLA ELAM/SPL/SUCRÉ SALÉ


Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°208 daté janvier/ mars 2022.

Années 1930 : la "théorie synthétique de l'évolution" unifie la théorie de l'évolution et les lois de transmission des caractères héréditaires établies par Mendel en 1866. On sait désormais que la sélection naturelle s'exerce sur des variations aléatoires chez les organismes vivants. Une nouvelle discipline étudie leur diffusion au sein des populations, avec des outils mathématiques : la génétique des populations. La découverte de l'ADN comme support de l'hérédité, puis celle de sa structure en double hélice en 1953 marqueront le triomphe du tout-génétique. "L'hérédité des caractères acquis" avancée notamment par Jean-Baptiste de Lamarck semble définitivement disqualifiée.

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Sa crise de schizophrénie lui vaut vingt jours-amende

Publié

En janvier dernier, un homme de 35 ans s’est introduit chez un Fribourgeois. Pensant qu’il se trouvait chez lui, il avait agressé puis mis à la porte le véritable occupant des lieux.

L’homme de 35 ans a en premier lieu été emmené aux urgences de l’Hôpital fribourgeois (HFR) avant d’aller à l’hôpital psychiatrique de Marsens.

L’homme de 35 ans a en premier lieu été emmené aux urgences de l’Hôpital fribourgeois (HFR) avant d’aller à l’hôpital psychiatrique de Marsens.

HFR/Charly Rappo

En janvier dernier, un homme de 35 ans, atteint d’une crise de schizophrénie, était entré dans le domicile d’un Fribourgeois. Alors qu’il pensait être chez lui, il avait fini par agresser son occupant, le mettant à la porte, avant de se cloîtrer chez le véritable maître des lieux, rapporte «La Liberté». Refusant d’entendre raison, il avait finalement pu être maîtrisé, non sans mal, par la police.


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Monsieur Legault, il est temps d’investir en santé mentale

Florence K

FLORENCE KARTISTEPublié le 8 janvier 2022
QUEBEC

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

« Une simple visite aux urgences, une seule séance avec un psychologue ou deux rencontres avec un médecin de famille ne sont pas suffisants pour faire disparaître le spectre de la détresse psychologique chez un individu », écrit Florence K.

Endormi quelque part au creux de la tourmente, il y a l’espoir. Une petite flamme qui jamais ne s’éteint, même si dans les tempêtes les plus robustes, elle est réduite à un minuscule tison. Même si on ne le voit plus, même s’il est enfoui trop profondément pour qu’on puisse même savoir qu’il est là, ce petit tison se bat contre la tempête intérieure pour rester en vie.

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Derrière le débat sur le « wokisme », les trois mutations du racisme : biologique, culturel, systémique

Par    Publié le 06 janvier 2022

ENQUÊTE Après avoir postulé, depuis l’esclavage, l’inégalité des races, le racisme insiste, après 1945, sur l’impossible coexistence culturelle. Plus controversée est la notion, apparue dans les années 2000, de racisme « structurel ».

C’est un mystérieux néologisme qui désigne un ennemi aussi terrifiant qu’insaisissable : le « wokisme », ce mouvement venu des Etats-Unis, suscite depuis des mois des croisades enflammées. Pour le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer, ce mot renvoie à une idéologie obscurantiste qui, en imposant une police de la pensée digne de George Orwell, ouvre la voie au totalitarisme. Le réquisitoire est sans doute exagéré : le wokisme n’est ni un corpus idéologique structuré ni un courant de pensée homogène, mais, plus modestement, une attitude consistant à être attentif (« awake ») aux injustices subies par les minorités.

« “Don’t Look up” donne à voir notre incapacité à prendre au sérieux les catastrophes lentes et invisibles »


CHRONIQUE

Le dernier film d’Adam McKay est interprété comme une parabole grinçante de l’incapacité à prendre au sérieux le réchauffement. Mais d’autres crises sont bien plus ignorées des politiques et des médias que celle du climat.

Des salles sensorielles en psychiatrie

Publié le 

Au Danemark, une étude pilote pointe l’intérêt de chambres d’apaisement avec un équipement sensoriel dans la réduction de la coercition.

Entre 2014 et 2019, le Danemark est parvenu à réduire de moitié les contentions en psychiatrie avec un taux passant de 6,8 % des hospitalisations à 3,6 % (1). Parmi différentes stratégies, des salles sensorielles Wavecare ont été déployées dans les hôpitaux. Une étude pilote (2) a recueilli les avis de huit professionnels exerçant en psychiatrie (infirmières et ergothérapeutes notamment) et montré que ces espaces offrent de nouvelles opportunités pour les soins et les traitements des patients.

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Mise en place d’espaces d’apaisement

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Le concept de salle ou chambre thérapeutique Wavecare

Les chambres thérapeutiques Wavecare peuvent être utilisées en santé mentale, et permettent un meilleur bien-être.

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Burkina : L’Autisme au cœur des conférences introductives de la 2e rentrée académique de l’Institut privé de médecine et sciences alliées

LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net

• lundi 10 janvier 2022

Burkina : L’Autisme au cœur des conférences introductives de la 2e rentrée académique de l’Institut privé de médecine et sciences alliées

L’Institut privé de médecine et sciences alliées (IMSA) a mis à l’honneur la santé mentale dans le cadre de sa 2e rentrée académique qui a eu lieu ce mercredi 5 janvier 2022 à Ouagadougou.

Née de la volonté de contribuer à une meilleure appréhension tant par les parents que des dirigeants en vue d’une meilleure prise en charge des enfants déficients mentaux, l’IMSA a été fondée par Professeur Kapouné Karfo, Psychiatre – Epileptologue en 2019.

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dimanche 9 janvier 2022

Omicron : d’où viens-tu ? Où vas-tu ?

Paris, le vendredi 7 janvier 2022 – L’origine et les évolutions possibles d’Omicron restent largement discutées par la communauté scientifique. Revue des hypothèses.

Omicron : 3 hypothèses pour un variant

Contrairement à ce que l’on aurait pu croire de prime abord, Omicron ne serait pas une mutation des variants Alpha ou Delta. Le lignage d’Omicron semble « avoir évolué en parallèle et dans l'obscurité. Omicron est si différent des millions de génomes du SRAS-CoV-2 qui ont été partagés publiquement qu'il est difficile d'identifier son plus proche parent » rapporte ainsi, dans un article publié en ligne sur le site de la revue Science (1), Emma Hodcroft, virologue à l'Université de Berne. Selon elle, le virus a probablement divergé très tôt des autres souches, dès la mi-2020.


samedi 8 janvier 2022

SIMONE PHEULPIN, PLIEUSE DE TEMPS

 













Musée des Arts Décoratifs accueille l’exposition « Simone Pheulpin, plieuse de temps » qui rend hommage à une artiste singulière qui célèbre ses 80 ans en 2021. L’exposition retrace près de 50 ans d’une carrière exceptionnelle. Ses œuvres en coton composées de strates, failles et concrétions semblent défier le temps et racontent le regard que la designer textile pose sur la nature et le monde. Sa démarche et son savoir-faire relèvent d’une technique personnelle inédite et modèlent, par le pliage, des sculptures organiques aux textures infinies.






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L'artiste Eva Jospin fait pousser des forêts de carton au musée de la Chasse et de la Nature

Numéro 

Depuis vingt ans, Eva Jospin décline inlassablement au fil de ses sculptures, dessins et broderies un même sujet : la forêt. L’artiste française investit jusqu’au 20 mars le musée de la Chasse et de la Nature de ses volumes quasi architecturaux découpés minutieusement dans le carton, qui immergent le spectateur dans un véritable cabinet de curiosités où la nature prend le pouvoir.

Eva Jospin, “Galleria” (2021). Détail.

Il est fort rare de retrouver l’ambiance sauvage des bois au cœur de Paris,encore moins d’y pénétrer une forêt. Pourtant, depuis 1967, le musée de la Chasse et de la Nature amène au sein du décor très urbain du Marais un écrin où la faune et la flore se mêlent aux salles redorées d’époque d’un ancien hôtel particulier cossu. Animaux empaillés, tapisseries bucoliques, peintures pastorales et autres natures mortes foisonnent dans ce cadre domestique, auxquels se joignent au fil des années nombre d’œuvres d’artistes contemporains pour revisiter avec eux l’histoire occidentale du rapport entre l’humain et l’animal. Il y a bientôt dix ans, un fragment de forêt a fait son apparition au deuxième étage du musée : réalisé par Eva Jospin, ce large bas-relief taillé dans le carton semblant jaillir du mur fait apparaître un entrelacs d'herbes hautes, d'arbres défeuillés et d'autres branchages dont les ombres se projettent sur l’ensemble de la salle. Désormais parfaitement intégrée au décor du musée, dont elle a rejoint les collections permanentes, l’œuvre s’inscrit depuis le 16 novembre dans un parcours imaginé par son auteure, qui présente là sa première exposition personnelle. Dans ce projet baptisé “Galleria”, l’artiste française joue avec les salles, les objets et les œuvres de l’institution pour immerger dans ses sculptures cartonnées où la nature fait la loi.

Eva Jospin, “Galleria” (2021) © Musée de la Chasse et de la Nature - Béatrice Hatala - ADAGP, Paris, 2021.

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L’accouchement à domicile, babil en la demeure

par Virginie Ballet       

Malgré une demande croissante, donner naissance à la maison suscite de nombreuses craintes. Notamment au sein du monde médical, qui alerte sur les dangers de cette pratique encore marginale.

publié le 3 janvier 2022 à 20h48

La crise sanitaire n’a pas motivé son choix mais l’a clairement conforté : «Je n’aurais pas supporté de ne pouvoir avoir mon mari à mes côtés qu’au moment des derniers efforts», tranche Aline. A 32 ans, cette assistante commerciale en congé parental a décidé de donner en juin 2020 à son deuxième garçon chez elle, dans le Haut-Rhin. «Si c’était à refaire, je le referais tout de suite !» enchaîne-t-elle, louant «un moment vécu et ressenti pleinement», dans lequel «le papa avait une place à part entière». Ce qui a frappé la jeune femme, c’est la différence avec son premier accouchement, à l’hôpital avec une péridurale, il y a quatre ans. «Ce n’était pas traumatisant, mais certaines choses m’ont déplu», se souvient Aline, citant entre autres un manque d’intimité qui l’a parfois fait se sentir «comme une bête au zoo», une position allongée contrainte de bout en bout, des touchers vaginaux pratiqués sans qu’on lui demande son avis ou encore des demandes de poussées quand, pour elle, ça n’était pas le moment. Alors, pour cette deuxième grossesse, après s’être assurés qu’il n’y avait aucune contre-indication, Aline et son mari ont voulu donner naissance à leur fils dans leur chambre, en présence d’une sage-femme «devenue comme un membre de la famille».

Comme Aline, de plus en plus de femmes souhaitent accoucher chez elles. Selon l’Association professionnelle de l’accouchement accompagné à domicile (Apaad), en 2020, 1 503 femmes ont été suivies en vue d’un accouchement à la maison en présence d’une sage-femme. Au final, 1 239 femmes ont effectivement entamé le travail de la sorte (sur les 736 000 naissances survenues en 2020), contre 913 en 2018. Selon un sondage Ifop réalisé en janvier 2021 pour l’Apaad, plus d’un tiers des femmes de 18 à 45 ans interrogées (36%) disent souhaiter accoucher à domicile si elles en avaient la possibilité. «La demande a explosé depuis le Covid. Je refuse une à deux femmes par jour», confirme Isabelle Deputier, sage-femme à domicile depuis plus de vingt ans à Mérignac (Gironde), qui prend en charge une dizaine de femmes par mois. Pointées du doigt à plusieurs reprises par des militantes féministes contre les violences gynécologiques et obstétricales, les conditions d’accouchement au début de la pandémie ont sans doute contribué à convaincre certaines femmes de tenter de trouver des alternatives, pour éviter d’avoir à accoucher masquées ou en l’absence de leur conjoint.

«Relation de confiance»

Pour autant, toutes n’y sont pas éligibles : une grossesse gémellaire, un diabète ou encore de l’hypertension sont autant de facteurs de risque éliminatoires, tout comme un trop grand éloignement d’une maternité. «Cette demande croissante est une source d’inquiétude énorme», s’alarme le docteur Emmanuel Peigné, vice-président du syndicat des gynécologues (Syngof), qui pointe des risques importants pour la mère comme l’enfant, pouvant aller jusqu’au décès, égrenant «les hémorragies de la délivrance sans aucun signe avant-coureur ou des anomalies du rythme cardiaque fœtal conduisant à des césariennes en cours de travail». Sur les 18% de césariennes pratiquées dans la polyclinique du Rhône où il exerce, un quart le sont pour ce motif, estime-t-il. «Dans certains pays comme les Pays-Bas, accoucher à domicile est une pratique répandue. Mais le pays est aussi beaucoup moins étendu, et avec davantage de possibilités pour les femmes d’être prises en charge rapidement en cas de besoin», avertit le médecin.

«Les femmes dont je suis la grossesse mettent en avant leur souhait d’un cadre intime, qui les détend et les apaise, et apprécient la relation de confiance qu’on noue avec le couple, puisqu’on les accompagne de bout en bout», souligne la sage-femme Isabelle Deputier. Yonith, historienne parisienne de 36 ans, a accouché en octobre 2020 de son deuxième enfant dans son salon, «un genou à terre, en position du chevalier». Loin de son premier accouchement à la maternité où elle avait été confrontée à au moins quatre ou cinq sages-femmes qu’elle ne connaissait pas, la jeune femme a cette fois apprécié une «vraie rencontre amicale» avec la maïeuticienne qui l’a épaulée. «C’était vraiment un moment fou, dingue de bienveillance et, surtout, à notre rythme», s’enthousiasme quant à elle Sara, Parisienne de 40 ans qui a donné naissance à sa troisième fille dans sa chambre, en 2015, après deux accouchements en maternité puis en maison de naissance. «Bien sûr, il y a eu ce moment où j’ai eu tellement mal que j’ai cru mourir, mais ça faisait partie du truc, et je le savais. Si ça tournait mal, on avait le temps d’aller à l’hôpital. S’il y avait eu quoi que ce soit et qu’il avait fallu renoncer, on l’aurait fait. On n’est pas les inconscients qu’on imagine trop souvent, ni des ayatollahs du domicile à tout prix», plaide-t-elle.

«Chasse aux sorcières»

La quadragénaire déplore que les femmes n’aient pas davantage le choix, en raison du faible nombre de sages-femmes exerçant à domicile (environ 80 professionnelles dans toute la France). Depuis la loi Kouchner de 2002, les sages-femmes à domicile doivent être assurées. Or, le coût des primes exigées est prohibitif : entre 22 000 euros et 25 000 euros par an, selon l’Apaad. «Ce n’est même pas ce qu’on gagne !» peste Isabelle Deputier. «Dans tous les domaines, y compris chez les artisans, les professionnels sont assurés. Et nous, qui sommes au cœur du vivant, on ne le peut pas ?» tonne Isabelle Koenig, vice-présidente de l’Apaad. De fait, la quasi-totalité des maïeuticiennes exerçant à domicile ne sont pas assurées, s’exposant à des risques de lourdes sanctions financières en cas de procédure judiciaire. «Cette crispation relève d’une chasse aux sorcières idéologique», s’insurge Marie-Hélène Lahaye, juriste et militante féministe autrice d’Accouchement: les femmes méritent mieux (éd. Michalon, 2018). «Le risque réel, c’est que de plus en plus de femmes décident d’accoucher seules chez elles, faute de professionnelles disponibles. Certaines d’entre elles se tournent vers des femmes à la formation discutable, voire vers des charlatans, avec tous les risques que cela induit», avertit-elle. Certaines de ces praticiennes autoproclamées proposent leurs conseils sur les réseaux sociaux ou à travers des webinaires, pour des sommes pouvant atteindre plusieurs centaines d’euros.

C’est là la grande inconnue de l’accouchement à domicile : combien de femmes officient sans aucun accompagnement ? Faute de données officielles, l’Apaad a fait circuler un questionnaire aux 900 femmes confrontées à un refus, faute de praticiennes disponibles, entre janvier et mi-novembre 2021. «22% d’entre elles se disaient prêtes à accoucher sans accompagnement, même si cela ne veut pas dire qu’elles l’ont fait», précise Isabelle Koenig. Pour elle, il est grand temps «que la France se réveille» sur cette question des assurances qui empêche une nouvelle génération de sages-femmes d’exercer à domicile : «Avec les accouchements non accompagnés, on risque des catastrophes.» En pareils cas, les parents, eux, s’exposent à une enquête des services sociaux.


Au Royaume-Uni, le baby-boom des maisons de naissance

par Marie Boëda, intérim à Londres  publié le 4 janvier 2022 

Outre-Manche, deux tiers des femmes auraient mis au monde leur enfant dans une structure de ce type. Une tendance qui présente un double intérêt : libérer des places dans les hôpitaux et répondre à une demande croissante d’accoucher de manière plus «naturelle».

«Une très bonne expérience.» C’est ce qu’a vécu Coralie lorsqu’elle a accouché, à 38 ans, de son deuxième enfant dans une maison de naissance dans l’ouest de Londres. «L’accompagnement des sages-femmes était super. D’abord une, puis deux quand le travail devient plus intense. Elles ne m’ont pas quittée», explique la Française. A son arrivée, elle s’installe dans une grande chambre, «avec salle de bain attenante et une baignoire pour diminuer les contractions. Sur le lit, plein de coussins qui m’ont permis de trouver la bonne position, on a plus de contrôle. On m’a proposé plein d’alternatives. La différence avec la France, c’est qu’on laisse la mère choisir». Le but, aider une femme à accoucher avec des méthodes douces.

Bas-Rhin : quatre millions d'euros de budget en moins, les psychiatres de l'EPSAN à Brumath dénoncent une manœuvre de l'Etat

Écrit par Loic Schaeffer  Publié le 


L'Etablissement public de santé Nord Alsace de Brumath sera en proie en 2022 à une gestion financière difficile, d'après le corps médical.

L'Etablissement public de santé Nord Alsace de Brumath sera en proie en 2022 à une gestion financière difficile, d'après le corps médical. • © Philippe Dezempte/ France télévisions

L’Etablissement public de santé Alsace nord (EPSAN) de Brumath devra fonctionner avec quatre millions d’euros en moins dans son budget 2022. Une amputation dénoncée par les psychiatres et une manière déguisée, selon eux, de chercher à réduire les effectifs soignants, dans un secteur déjà sinistré.

Sale temps pour l’hôpital et les structures de soin… En pleine cinquième vague de covid, alors que le monde de la santé est sous tension et les soignants à bout de souffle, les psychiatres de l’EPSANde Brumath montent également au créneau pour défendre leur spécialité.

Dans un communiqué daté du 17 décembre, le corps médical pointe du doigt l’État et les services de l’ARS, responsables d’avoir raboté de quatre millions d’euros le budget 2022 de la structure. 

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Une équipe à la rencontre des exclus de la psychiatrie

Publié le 

La future équipe, financée à hauteur de 250 000 euros, est actuellement en construction par l’hôpital Sainte-Marie.

La future équipe, financée à hauteur de 250 000 euros, est actuellement en construction par l’hôpital Sainte-Marie.

Dans le cadre de son Projet régional de santé, l’Agence régionale de santé vient de doter l’Aveyron d’une Équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) dont le but est d’aller vers les personnes en souffrance et éloignées du système de soin.

L’Aveyron était le dernier département d’Occitanie à en être dépourvu, mais les choses viennent de changer conformément au Projet régional de santé mené par l’ARS, dont l’un des objectifs est la réduction des inégalités sociales de santé. "L’Équipe mobile psychiatrie précarité est un dispositif autorisé et financé tout récemment à l’hôpital Sainte-Marie. Le but est d’améliorer les parcours de soins en santé mentale des personnes", explique la délégation départementale de l’Agence régionale de santé.

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Faut-il être (un peu) fou pour être un bon artiste ?

LE 06/01/2022

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Folie et créativité vont souvent de pair suggère Diderot. De cette idée, Raphaël Gaillard, psychiatre et expert judiciaire, a tiré le livre "Un coup de hache dans la tête. Folie et créativité" (Grasset, janvier 2022). Il est notre invité aujourd'hui.

Gustave Courbet - "Le Désespéré" (1843)
Gustave Courbet - "Le Désespéré" (1843) Crédits :  Gustave Courbet, Public domain, via Wikimedia Commons

Denis Diderot écrit dans son ouvrage Salon de 1765, à l'occasion d'une digression à propos du peintre Jean-Baptiste Greuze, que "Nos qualités, certaines du moins, tiennent de près à nos défauts. (...) Les grands artistes ont un petit coup de hache dans la tête". Il établit ainsi le lien entre "folie" et créativité.

C'est de ce lien que nous parle le Professeur Raphaël Gaillard. Médecin psychiatre, il dirige le pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’hôpital Saint-Anne et de l’Université de Paris. Président de la Fondation Pierre Deniker qui œuvre pour la recherche sur les troubles psychiques, il publie Un coup de hache dans la tête aux éditions Grasset. Un livre qui entraîne le lecteur dans son quotidien de psychiatre autant que dans le monde de la médecine et des artistes pour interroger les rapports entre créativité et troubles mentau

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« En voilier autour du monde avec notre enfant autiste »

Éliane et Patrice à bord de Niue Publié le 

Partir autour du monde en grande croisière en voilier donc quitter travail, maison, amis, n’est pas une décision facile. A fortiori lorsque l’un de vos enfants est autiste. Malgré leurs craintes, Éliane et Patrice ont embarqué en famille voilà plus d’un an pour un grand voyage sur les océans à bord de leur catamaran. Sans vraiment savoir de quoi sera fait demain. Ils témoignent.

Témoignage : « Nous sommes Éliane et Patrice, nous voyageons avec nos deux enfants, Naël 8 ans et Camille 6 ans, à bord de notre catamaran Niue depuis maintenant 15 mois. Partis du Sud de la France et actuellement au Panama, nous mettons le cap sur les îles Galapagos, puis les îles Marquises. Nous menons un voyage un peu différent que nous le pensions.

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