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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 27 décembre 2021

Fermetures de lits à l’hôpital : derrière les chiffres, la réalité

par Philippe Bizouarn, Médecin, hôpital Laennec-CHU de Nantes, Dr en philosophie, Laboratoire Sphere, université de Paris. Membre du Collectif Inter-Hôpitaux

publié le 26 décembre 2021

Il existe un monde entre les données chiffrées de l’administration et du gouvernement et le vécu des soignants. Si «mille lits fermés» est une statistique, un seul lit fermé est une catastrophe pour le patient.

Après la manifestation du 4 décembre 2021, une délégation comprenant des syndicats et collectifs, dont le Collectif Inter-Hôpitaux, a été reçue par un représentant du ministère. Celui-ci a affirmé qu’il y avait peu de lits fermés dans les hôpitaux, comme le « confirme » l’enquête de la DGOS : 2% par rapport à 2019, une babiole! Rien à voir avec l’annonce du Conseil scientifique d’octobre 2021 : 20% de fermeture, un sur cinq, une catastrophe !

Mindler offre 2 séances gratuites avec un psychologue aux étudiants âgés de plus de 18 ans.

publié le 12 Février 2021

Mindler est une nouvelle application de santé mentale en France, qui permet de prendre rendez-vous et de consulter en visio le psychologue diplômé de son choix dans les 24 heures, au moment où on en a le plus besoin.

Aider les étudiants qui en ont besoin

Consciente des bouleversements émotionnels et matériels occasionnés par la pandémie de Covid-19 au sein de la population étudiante et de son besoin de soutien, toute l’équipe de Mindler offre 2 rendez-vous gratuits avec un psychologue aux lectrices et aux lecteurs de L’Étudiant âgés de plus de 18 ans qui le désirent.

Comment bénéficier de mes 2 séances gratuites ? 

Pour en bénéficier, il suffit de télécharger l'application Mindler, créer un profil, puis d’entrer le code LETUDIANTXMINDLER. Ensuite, il suffit de se laisser guider pour trouver un praticien disponible. Celui-ci s’adapte à l’emploi du temps du patient et le contacte directement dans l'application pour une séance visio de 25 minutes. Plus de liste d’attente, d’horaires qui ne conviennent pas, de temps de transport ou d’éloignement géographique, plus de timidité… autant d’obstacles qui empêchent souvent d’obtenir une aide rapide.

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dimanche 26 décembre 2021

A quoi servent les clowns ?


 



LE 21/12/2021

À retrouver dans l'émission

SANS OSER LE DEMANDER

par Matthieu Garrigou-Lagrange

La place et le statut du clown sur scène a beaucoup évolué dans l'histoire. S'il n'était d'abord qu'un personnage secondaire servant de faire valoir aux circassiens et comédiens, il s'impose progressivement sous les projecteurs, en peaufinant son allure, son entrée et son jeu avec ses partenaires. 

Les trois frères et clowns Alberto, Francois et Paul Fratellini avec leurs costumes et maquillage de scène
Les trois frères et clowns Alberto, Francois et Paul Fratellini avec leurs costumes et maquillage de scène Crédits :  Getty

Le mot clown provient de l'anglais ancien "clod", qui signifie "motte de glaise" et qui pointe ainsi du doigt l'origine rustre du personnage. Ses attributs offrent un contre-point à toutes les valeurs nobles, puisqu'il est à la fois maladroit, malappris et malséant. Ainsi, de l'Antiquité au Moyen Âge, le clown est ce saltimbanque, ce farceur et ce fou qui se présente sous les traits d'un roi à l'envers. Au XVIe siècle, le théâtre italien de la Commedia dell'arte puise dans cet héritage pour composer le personnage d'Arlequin, dont le masque noir et le costume fait de losanges multicolores démontrent la pauvreté et la fourberie. L'auteur de théâtre Goldoni a hissé ce genre à son sommet tout en le modernisant, en fixant dans l'écriture un jeu qui était jusque là improvisé. Devenu un véritable miroir des vicissitudes humaines, ce théâtre à l'humour corrosif a fortement influencé Molière. Toutefois, le clown est avant tout un être de scène, et c'est dès la fin du 18ème siècle qu'il est présenté au public comme tel.

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Pas de dinde de Noël pour les bénévoles d’«une couverture pour l’hiver»

Par Céline Carez Le 25 décembre 2021

Les bénévoles de cette association sont venus à la rencontre des SDF ce samedi matin de Noël place de la République, à Paris.

Paris Xe, ce 25 décembre. Reportage avec une maraude de l'association « une couverture pour l'hiver » qui distribue avec d'autres associations des denrées et cadeaux aux SDF en ce jour de Noël. LP/Fred Dugit
Paris Xe, ce 25 décembre. Reportage avec une maraude de l'association « une couverture pour l'hiver » qui distribue avec d'autres associations des denrées et cadeaux aux SDF en ce jour de Noël. LP/Fred Dugit

Ce 25 décembre, les bénévoles d’Une couverture pour l’hiver s’étaient donné rendez vous place de la République (XIe), sur le trottoir du magasin Habitat, vêtus de leur tee-shirt estampillé de l’association. Mission ? Jouer les Père Noël auprès des sans-logis en ce matin de Noël. « Nous, on apporte un peu de réconfort, de la solidarité, détaille Élodie, 22 ans, présidente de l’association et étudiante en master 2 de politiques publiques à Assas. Il faut briser l’indifférence, Le 25, c’est encore plus dur d’être à la rue. »

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samedi 25 décembre 2021

La natalophobie, ou phobie de Noël, est-elle une réelle peur pathologique ?


 



Oihana Gabriel 

 Publié le 24/12/21


Le sapin de Noël vous donne des boutons ? Et les décorations dans les rues des suées froides ? Si de nombreuses de personnes n’aiment pas ou plus Noël, pour certaines, ce rejet va plus loin. On les appelle les natalophobes. Un concept récent et qui pose encore de multiples questions.

C’est quoi, la natalophobie ?

Côté définition, « au sens strict, c’est une peur excessive, irrationnelle, qui va provoquer des crises d’angoisse à la vue des objets qui font penser à Noël : calendrier de l’Avent, sapin, décorations…, introduit Fanny Jacq, psychiatre et directrice de la santé mentale chez Qare, un site de téléconsultations. On englobe dans ce concept des personnes qui ne supportent pas Noël au point de déprimer, d’angoisser, de rester cloîtrés chez eux. »

Il faut dire que les raisons de détester cette période sont légion. Les deuils et les séparations, qui font que certains proches ne sont plus là pour partager la bûche. L’heure du bilan et des questions indélicates du genre « Toujours célibataire ? ». Mais surtout le décalage entre l’image parfaite d’un réveillon chaleureux, apaisé et bienveillant et la réalité des familles qui s’écharpent autour de la dinde.

« Faire un cadeau est aussi quelque chose de compliqué, renchérit Christophe Bagot, psychiatre à Paris. Non seulement il y a un effort financier, mais c’est un acte d’empathie. » Souvent source de déception… et révélateur de tensions familiales. « Le trafic des cadeaux peut être douloureux quand il montre une préférence d’un grand-parent pour un enfant. Pour trouver un cadeau adéquat, encore faut-il bien connaître la personne. L’autre peut se sentir floué ou non reconnu. Je ne me souviens pas d’un seul cadeau de ma mère que je n’ai pas mis dans un placard directement, et j’ai 63 ans ! »

Est-ce une vraie phobie ?

Mais peut-on mettre cette étiquette de « natalophobe » sur tous ceux qui détestent Noël ? « Je n’ai jamais vu personne consulter pour natalophobie, terme que j’ignorais d’ailleurs, contredit Christophe Bagot. En revanche, beaucoup de patients parlent en décembre de leur inquiétude, leur angoisse, leur dégoût de Noël, mais comme quelque chose d’accessoire. Cela renvoie à une image de contrainte, de choses à faire, de soucis. » De là à parler de phobie, il y a donc un pas. D’ailleurs le concept, récent, n’a pas encore été étudié par la médecine. « La natalophobie reste assez rare, mais ça existe !, insiste Fanny Jacq. Cela peut paraître un peu drôle de l’extérieur, mais c’est handicapant, et il est bien d’avoir donné un nom sur ce phénomène. Les patients savent qu’ils ne sont pas seuls à avoir ce problème. »

Alors, comment différencier un grincheux d’une personne phobique ? « La natalophobie est un trouble anxieux, souvent lié à un traumatisme, résume la psychiatre Fanny Jacq. Ce n’est pas simplement "Je n’aime pas les téléfilms de Noël". Certaines personnes revendiquent leur opposition à cette fête de la consommation, comme elles rejettent la Saint-Valentin. Mais le réveillon ne les met pas mal physiquement et mentalement. Un natalophobe, s’il passait décembre sans les histoires de Noël, irait bien. C’est donc distinct de la dépression saisonnière, qui commence en octobre. » Et la médecin de se remémorer l’histoire d’une patiente ayant développé une phobie des guirlandes clignotantes. « En tirant les fils en thérapie, elle a fait le lien avec un accident de vélo grave, dix ans auparavant. » En réalité, son accident n’avait rien à voir avec Noël, mais les lumières clignotantes lui rappelaient les gyrophares du Samu. « Cette patiente évitait donc Noël chaque année », reprend la psychiatre.

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vendredi 24 décembre 2021

A l’âge de la retraite, 25% des plus pauvres sont déjà morts

par Savinien de Rivet et Alice Clair  publié le 1er décembre 2021

A 62 ans, un quart des 5% les plus pauvres en France sont déjà morts. Il faut attendre l’âge de 80 ans pour que cette proportion soit atteinte pour les 5% les plus riches.

Selon les dernières données disponibles de l’Insee, à l’âge légal de départ à la retraite (62 ans), un quart des plus pauvres sont déjà morts (75% ont survécu), alors que le taux de survie des plus riches est de 95%. Ce n’est qu’à 80 ans, soit dix-huit ans plus tard, que le taux de survie des plus riches atteint ce niveau de 75%. Sachant qu’à cet âge, moins de 40% des plus pauvres ont survécu. Cette corrélation entre pauvreté et mortalité précoce se vérifie également pour les niveaux de revenus médians : plus les revenus sont faibles, plus on meurt tôt en moyenne.

Les connexions cérébrales naissent à un rythme précis

Mercredi, 22/12/2021 

Les connexions cérébrales naissent à un rythme précis

Le cortex cérébral, situé à la surface du cerveau, gère les facultés cognitives, le langage ou encore les fonctions complexes nous permettant de nous représenter le monde ou de nous projeter dans le futur. En étant capable de catégoriser et d’associer les stimuli lui parvenant de nos cinq sens, le cortex fait les liens entre ces différentes informations pour leur donner un sens et agir en conséquence.

Pour ce faire, différents types de neurones établissent des connexions corticales qui se mettent en place lors du développement embryonnaire, puis dans les premiers temps de vie. Mais par quel mécanisme biologique cet assemblage délicat se crée-t-il ? Une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) décrypte pour la première fois ce phénomène : si les neurones sont anatomiquement différents, leur programme génétique reste, lui, très similaire. Il s’avère que les différences émergent au moment de la maturation de ces neurones, qui doivent suivre un rythme précis pour établir les bonnes connexions, sans quoi une connectivité anormale s’établit.

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Régénérer les neurones perdus, un pari réussi pour la recherche

COMMUNIQUÉ | 30 SEPT. 2021  | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE) 

neurones

Image de microscopie confocale montrant des neurones induits (rouges avec un noyau jaune) exprimant le marqueur neuronal NeuN (vert) au sein d’un hippocampe de souris épileptique. © Extrait de: Lentini et al., Cell Stem Cell, 2021.


De nombreuses pathologies du système nerveux central sont associées à une mort de neurones sans que le cerveau ne soit capable de les régénérer. Ce phénomène est notamment observé dans la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer, suite aux accidents vasculaires cérébraux mais aussi dans certaines formes d’épilepsies. Comment régénérer ces neurones perdus ? C’est à cette question qu’a répondu une équipe de chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Claude Bernard Lyon 1 à l’Institut Cellule Souche et Cerveau, en collaboration avec le King’s College de Londres. En utilisant un modèle animal d’épilepsie, les chercheurs et chercheuses sont parvenus à transformer des cellules non-neuronales présentes dans le cerveau en nouveaux neurones inhibiteurs qui permettent de diminuer de moitié l’activité épileptique chronique. Ces travaux permettent d’envisager à terme un effet thérapeutique de cette stratégie. Les résultats de cette étude font l’objet d’une publication dans la revue Cell Stem Cell

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Le syndrome de fatigue chronique - L'EM/SFC, une maladie trop peu (re)connue

Documentaire de Daniela Schmidt-Langels (Allemagne, 2021, 53mn)

Disponible jusqu'au 10/07/2022








Des millions de personnes souffrent du syndrome de fatigue chronique, ou encéphalomyélite myalgique (EM/SFC) : un épuisement extrême et persistant, pour lequel il n'existe aucun remède. Enquête.

"C’est comme si on te débranchait", explique Sonja Kohl, 39 ans, pour décrire le syndrome de fatigue chronique – ou encéphalomyélite myalgique (EM/SFC) – dont elle souffre depuis huit ans. Elle passe la quasi-totalité de son temps allongée dans son lit, dans le noir, incapable de fournir le moindre effort physique ou intellectuel ou de supporter la lumière du jour. Dans le monde, 17 millions à 24 millions de personnes subissent le même sort, dont environ 250 000 en France. 

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LA POLITIQUE D’ENFERMEMENT TUE

23.12.2021

Communiqué de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE)

Ce mercredi 15 décembre, M. U., ressortissant kosovar qui résidait régulièrement en France depuis plus de dix ans avant que le renouvellement de son titre de séjour « étranger malade » ne lui soit refusé, a mis fin à ses jours dans les geôles du palais de justice de Bordeaux.

Alors qu’il avait confié son projet de suicide à plusieurs reprises le jour du drame, aucune mesure de prévention n’avait été prise. Visé par une obligation de quitter le territoire français à la suite du retrait de son titre de séjour, M. U. était poursuivi devant le Tribunal Correctionnel, en comparution immédiate, pour avoir refusé d’embarquer dans un avion à destination du Kosovo : la perspective d’être expulsé et d’y être renvoyé l’a poussé au pire.

C’est le second suicide en lien avec la rétention en quelques semaines : le 22 novembre 2021, une personne retenue au Cra de Oissel a tenté de mettre fin à ses jours et est décédée le lendemain des suites de son geste.


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ENTOURAGE réseau de chaleur humaine

Logo de l'application Entourage







L’association Entourage donne aux personnes exclues et isolées les réseaux de soutien dont elles ont besoin, pour rebondir et leur permettre de reprendre leur place dans la société. Nous engageons la société civile à créer des relations de proximité et durables avec les personnes précaires.

Nous donnons aux voisins les outils dont ils ont besoin pour agir, à travers 3 piliers :

  • SENSIBILISER pour éveiller l’envie d’aller vers l’autre et déconstruire les préjugés
  • CRÉER DU LIEN en animant des communautés locales de rencontres et d’entraide
  • REMOBILISER les personnes exclues et les faire participer à la vie de la société
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De plus en plus d’ados en crise à l’urgence


 



MATHIEU-ROBERT SAUVÉ

Jeudi, 23 décembre 2021

Le climat tendu dans les familles et les effets de la pandémie seraient les causes principales de cette hausse


Depressed and anxiety young man sitting alone at home, mental health concept
PHOTO ADOBE STOCK
Un plus grand nombre de jeunes se sont retrouvés à l’hôpital dans la dernière année pour des troubles de santé mentale.

Les effets néfastes de presque deux ans de pandémie ont eu des répercussions dans les urgences pédiatriques, où le nombre de consultations pour des troubles psychologiques et psychosociaux a bondi.

L’hôpital pour enfants de Montréal a observé une hausse de 35 % des enfants se présentant à l’urgence pour des troubles de santé mentale entre 2020 et 2021. La fermeture des écoles pourrait rendre la situation encore plus difficile pour les ados en crise.

« Bien sûr que ça nous inquiète », explique en entrevue au Journalle directeur de l’équipe d’urgence en santé mentale de cet hôpital, le Dr Brian Greenfied. Depuis 20 ans, ce psychiatre spécialisé dans le suicide chez les mineurs a noté une recrudescence des cas graves de jeunes qui ont perdu le goût de vivre ; la pandémie a empiré la situation. 

« Ce que nous appelons l’adversité – séparation des parents, abus physiques et sexuels, toxicomanie – a un effet direct sur l’équilibre des jeunes. Plus ils sont éprouvés, plus la consultation croît dans les hôpitaux », explique-t-il. 

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Rencontre autour de l’oeuvre de Pierre Richard Centre Pompidou-Metz Metz

unidivers

Rencontre autour de l'oeuvre de Pierre Richard Centre Pompidou-Metz

Rencontre autour de l’oeuvre de Pierre Richard Centre Pompidou-Metz, 23 janvier 2022, Metz. 

Rencontre autour de l’oeuvre de Pierre Richard Centre Pompidou-Metz, le dimanche 23 janvier 2022 à 10:30

UN DIMANCHE, UNE ŒUVRE – 10:45 Pierre Richard, originaire de Kédange (Moselle), est un paysan-laboureur lorrain qui, au milieu du XXe siècle, développe une intense piété et commence à rédiger des traités magico-religieux mêlant dessin et écriture.

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Comment les amphétamines de synthèse se sont imposée

23 décembre 2021

Dans un entretien publié le 18 avril 2021, le président de la République Emmanuel Macron appelait à «lancer un grand débat national sur la consommation de drogues». L'interview développait surtout le volet répressif de la politique en matière de lutte contre les drogues et l'efficacité des mesures envisagées a immédiatement fait l'objet de controverses.

Un consensus devrait pourtant se dégager du débat quant à la reconnaissance des addictions comme risque majeur pour la santé publique.

La consommation d'amphétamines (des psychotropes stimulants), documentée depuis plus d'un siècle, ne doit pas être écartée de cette prise de conscience. En effet, l’émergence de nouvelles formes de toxicomanies associées aux amphétamines de la famille des cathinones constitue désormais en France un phénomène préoccupant.

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Drogue : des alternatives difficiles à la politique de répression

Serge Cannasse    17 déc. 2021

En 1971, le Président américain Richard Nixon lançait la « guerre contre la drogue », fondée essentiellement sur la répression et largement adoptée internationalement. Son échec est aujourd’hui avéré. Cependant, la plupart des pays ont de grandes difficultés à adopter une stratégie alternative. C’est pourquoi un groupe d’anciens présidents, chefs de gouvernement et hauts responsables d’organisations internationales ont fondé en 2011 la Commission globale. Sa présidente actuelle, Ruth Dreifuss, ancienne Présidente de la Confédération Suisse, a expliqué à l’Institut Montaigne, les cinq priorités qui devraient guider les politiques publiques en matière de drogue.

  • La première porte sur la protection des usagers par des mesures de réduction des risques, par exemple le développement de traitements de substitution, l’information basée sur des données scientifiques, notamment pour lutter contre les préjugés, l’approvisionnement en seringues propres, l’analyse des substances achetées, des services psychologiques, médicaux et sociaux.


Télescope James Webb : quatre quêtes dans le passé pour tout capter

par Camille Gévaudan

La forme des galaxies, l’origine des planètes, de la lumière voire même de la vie… Le nouveau joyau de la Nasa devrait fournir une multitude de réponses que son prédécesseur, Hubble, n’a pas les capacités d’apporter.

Voir plus loin, voir plus ancien, donc voir l’univers plus jeune… Ce télescope est une vraie machine à remonter le temps. Parce qu’il observe l’espace dans les longueurs d’onde infrarouges, James Webb (JWST) saisira bien plus précisément que Hubble certaines cibles astronomiques qui racontent l’histoire des galaxies, des étoiles, des planètes et pourquoi pas de la vie. «L’objectif du James Webb peut se résumer en quelques mots : c’est la quête des origines»,nous expose l’astrophysicien David Elbaz, qui participe à deux grands programmes d’observation avec le JWST. Tour d’horizon de quelques questions que le télescope aidera à résoudre.

jeudi 23 décembre 2021

Cette année Delta, l'année prochaine Omicron ... et après ?

Nathalie Barrès    23 déc. 2021

Oui. Les cartes au niveau mondial sont rebattues… Depuis 2020, les véritables dirigeants de ce monde ne s'appellent pas Joe Biden, ni Xi Jinping, ni même Vladimir Poutine… Le véritable souverain est un minuscule virus de moins de 150 nm de diamètre, au nom à rallonge : "Severe acute respiratory syndrome coronavirus type 2", en abrégé SARS-CoV-2. Ce virus à ARN domine depuis des mois les agendas et les conférences de nombreux puissants du monde politique et scientifique, il fait monter et descendre les cours de la bourse, détermine si nous pouvons rendre visite à des amis ou aller au théâtre ; et surtout… ce minuscule virus tue. Les données officielles annoncent plus de 5 millions de morts à travers le monde depuis le début de la pandémie. Un chiffre largement sous-estimé selon différentes études.

Delta - le variant dangereux de l'année 2021

Si les images de Bergame et de New York resteront longtemps dans la mémoire de nombreuses personnes, les choses sont devenues encore plus sombres lorsqu'est apparu le variant Delta en 2021. Car Delta est aussi contagieux que le virus de la varicelle, et entraîne des évolutions plus sévères de la maladie, expliquaient par exemple en juillet dernier les "Centers of Disease Control and Prevention" à Atlanta.

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Réveillon: comment répliquer à l’oncle anti #MeToo

par Camille Froidevaux-Metterie, Philosophe  publié le 23 décembre 2021

Face aux charges antiféministes, restez calme ! La chercheuse Camille Froidevaux-Metterie a établi des argumentations implacables.

Les fêtes de fin d’année approchent et, avec elles, la perspective assez certaine de devoir batailler ferme à la table du réveillon pour contrer les critiques du mouvement #MeToo et autres charges antiféministes. Mon conseil : rester calme, laisser vociférer, puis rétorquer à l’aide d’arguments précis et tranchants. En voici quelques-uns, testés face à des détracteurs figés dans leurs certitudes d’un autre âge.

#MeToo, c’est du lynchage, entendez : «C’est un tribunal médiatique qui se substitue à la justice», «On nie la présomption d’innocence», «Tous les hommes ne sont pas des violeurs» :

Ce mouvement frappe par son ampleur parce qu’il révèle des faits demeurés très longtemps ignorés, à savoir la permanence et la fréquence des violences sexuelles dans tous les domaines (intime, professionnel, politique), dans tous les milieux sociaux et géographiques, à tous les âges de la vie. Si certaines femmes ont décidé de donner le nom de leurs agresseurs, c’est parce que ceux-ci bénéficiaient jusque-là d’une impunité totale qui fait qu’elles n’étaient pas entendues ni crues.