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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 7 décembre 2021

Vers l’utilisation de «capsules» pour le suicide assisté?

Marie-Amaëlle Touré   Publié mardi 7 décembre 2021

SUISSE

Développée par un médecin australien, la machine en forme de sarcophage est présentée comme facilitant le suicide assisté. Son inventeur espère la commercialiser en Suisse dès l'année prochaine

«Sarco», le projet imaginé par Philip Nitschke dit défendre la possibilité de choisir son lieu de décès. — © Exitinternational

Une capsule en forme de cercueil pour faciliter l’aide au suicide. Cette invention est celle du médecin australien Philip Nitschke et pourrait être utilisée en Suisse selon l’association «Exit International» (sans lien avec Exit Suisse), ont rapporté lundi plusieurs médias. L’organisation basée en Australie aurait recueilli une expertise légale confirmant que la machine «Sarco» passerait différents obstacles juridiques dans la Confédération helvétique. 


Les molécules du désir

LE 09/12/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Aux prises avec des problèmes de libido, une journaliste décide de s'intéresser aux produits aphrodisiaques. Entre sex shop et herboristerie, chewings-gums et poudre de maca, elle questionne ce marché et les injonctions faites aux femmes en matière de sexualité.

Comment y voir clair parmi tous les aphrodisiaques ?
Comment y voir clair parmi tous les aphrodisiaques ? Crédits :  Alfred Gescheidt - Getty

Pauline Verduzier, une reporter des Pieds sur Terre, a récemment rencontré des problèmes de libido. Elle décide donc de chercher, parmi les aphrodisiaques en vente sur le marché, le produit qui pourra enfin raviver la flamme de son désir. Mais rien de moins facile ! Si les stimulants pour hommes ont pignon sur rue et sont vendus dans n'importe quel sex-shop, le marché de la libido dite "féminine" est plus obscur, moins connu et on se perd vite parmi les petites lotions, les crèmes et les comprimés... Aussi, au fil de ses entretiens, de ses rencontres et de ses expériences, la journaliste s'interroge : suffit-il vraiment d'un simple cachet ou d'une crème pour retrouver sa libido ? que disent ces produits et ce marché des injonctions faites aux femmes en matière de sexualité ? 

L' ÉPISODE 
LE 09/12/2021

Aux prises avec des problèmes de libido, une journaliste décide de s'intéresser aux produits aphrodisiaques. Entre sex-shop et herboristerie, chewing-gums...

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lundi 6 décembre 2021

A Sciences Po Lille, un master pour apprendre à « boire, manger et vivre »


 



Par   Publié le 01 décembre 2021 

Cette nouvelle formation proposée par l’institut d’études politiques lillois aborde les questions sociétales, les enjeux environnementaux et les relations internationales à travers le prisme de l’alimentation.

Un cours du master « boire, manger, vivre », proposé depuis la rentrée 2021 à l’IEP lillois.

Benoît Lengaigne, maître de conférences en sciences économiques, aime raconter la réaction des étudiants de Sciences Po Lille lorsqu’il leur a présenté le nouveau master « boire, manger, vivre » (« BMV ») : un « éclat de rire général »… suivi d’un tonnerre d’applaudissements. Depuis, dans les couloirs de l’établissement, les 15 étudiants sélectionnés, sur les 70 candidatures pour cette première promotion, sont jalousés par leurs autres camarades de master. « On s’est lancés dans cette majeure sans savoir ce qui allait y avoir dedans, mais c’est passionnant, confie Clémence Ricart, étudiante ambassadrice du master BMV. Je mange, je dors, je bois BMV. C’est un master qui nous réunit par une passion : le monde de la gastronomie et de la food. »

Quand Régis Debray rit de son AVC

Charles Perragin publié le  

Il y a quelque temps, Régis Debray a eu un accident vasculaire cérébral.« Cohérence en baisse, trous de mémoire, déséquilibre garanti. Le tout s’en va, les riens remontent », écrit-il pour présenter ses Éclats de rire (Gallimard, 2021), son dernier livre. Seulement, dans une vie où l’on a tantôt été guérillero castriste en Bolivie, chargé de mission auprès du président Mitterrand ou intellectuel reconnu auprès de grands noms comme Clément Rosset, Louis Althusser et Jacques Derrida, les riens deviennent des pépites qui, tour à tour, sont drôles, profondes, inattendues. Florilège.

© éditions Gallimard
© éditions Gallimard

Éclats de rirede Régis Debray, vient de paraître aux éditions Gallimard (64 p.). Il est disponible sur le site de l’éditeur, ainsi que chez votre libraire.

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Que peut-on dire des actions de prévention du déclin cognitif ciblant les couples ?

Nathalie Barrès    30 nov. 2021

À retenir

Les prévisions indiquent que du fait du vieillissement de la population, 75 millions de sujets seront atteints de démence en 2030. Une revue systématique a recherché les études randomisées ayant évalué l’impact d’interventions sur le mode de vie (alimentation, activité physique, sommeil) au niveau du couple et leur impact sur la prévention du déclin cognitif des individus.

  • Aucun essai ayant randomisé des couples n’a été identifié.
  • Les seuls essais randomisés identifiés concernaient des patients atteints de troubles cognitifs et de leur aidant qui n’étaient pas forcément leur conjoint.
  • Aucun impact significatif sur les capacités cognitives ou fonctionnelles n’a été mis en évidence suite à des interventions diététiques ou d’activité physique sur les dyades incluses.

Cette publication souligne l’importance de mettre en place des études sur le sujet.

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La télé-consultation psy en plein boom: "Le patient se sent en sécurité chez lui, il se laisse davantage aller"

E.W.   Publié le 

BELGIQUE

Les agendas psy débordent. La plate-forme e-mergence offre la possibilité de consulter sans contrainte géographique.

La télé-consultation psy en plein boom: "Le patient se sent en sécurité chez lui, il se laisse davantage aller"

En réponse aux bouleversements engendrés par la crise du Covid et pour aller au plus près des personnes souffrant psychologiquement, est née il y a un an la plate-forme e-mergence, une plate-forme belge de télé-consultations en psychothérapie et autres domaines du mieux-être. "L’épidémie a modifié notre quotidien. Il a fallu se réinventer, s’adapter… La télé-consultation s’est répandue très vite et avec succès. La demande pour les consultations en psychothérapie explose. Ce nouveau mode de consultation nous permet dorénavant d’être reçu "chez les patients" et de maintenir le lien thérapeutique", explique Anne-Françoise Meulemans, à l’origine il y a 11 ans de CentrEmergences qui réunit des thérapeutes spécialistes dans différents domaines du mieux-être avec une vision engagée de la psychothérapie. 

Prendre rendez-vous via la plate-forme, c’est pouvoir prendre un rendez-vous rapide avec un thérapeute plus vite, "même s’il n’est pas dans la même région. Lorsque l’on vit isolé, avec un handicap physique, une mobilité réduite, lorsque l’on bouge beaucoup professionnellement, la télé-consultation est une réelle opportunité".

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« Victimes de Nicolas Hulot et de PPDA, nous ne sommes pas les bourreaux » : 14 femmes répondent à Emmanuel Macron sur l’« inquisition »

Publié le 8 décembre 2021

TRIBUNE

Un collectif de femmes s’étant déclarées publiquement victimes de violences sexuelles de la part de l’ancien ministre et du journaliste reviennent sur les déclarations récentes du chef de l’Etat, qui a salué la libération de la parole tout en s’inquiétant du risque d’une « société de l’inquisition ».

Tribune. Monsieur le président de la République, nous avons parlé des violences sexuelles que nous ont fait subir Nicolas Hulot et Patrick Poivre d’Arvor. « C’est bien que la parole se libère », avez-vous déclaré après nos témoignages [le 1er décembre]. Vous avez ajouté : « Nous ne voulons pas, non plus, d’une société de l’inquisition. »

Quel est le rapport entre nos récits et l’Inquisition ? De nos intimités exposées naîtrait le risque de replonger la France dans une des périodes les plus sombres et les plus unanimement détestées de l’histoire occidentale ? L’Inquisition a emprisonné, torturé, supplicié, brûlé les hérétiques, ceux qui étaient soupçonnés de mettre en cause la toute-puissance divine et l’institution de l’Eglise. Le souvenir de ses juges ordonnant des traitements cruels pour des culpabilités inventées est resté comme le symbole de l’obscurantisme, de la terreur et de l’arbitraire.

Interview «L’enfance, qui se déroulait dans l’espace public, s’est retirée dans les chambres»

par Sonya Faure  publié le 3 décembre 2021

Comment les parents font-ils pour élever leurs enfants dans la ville ? Le sociologue Clément Rivière a mené son enquête à Paris et à Milan, auprès de familles de milieux populaires ou plus favorisés, tiraillées entre la volonté de surprotéger leur progéniture et le désir de la voir s’épanouir.

Certains en viennent aujourd’hui à parler de l’avènement de «l’enfant d’intérieur». Depuis quelques décennies, dans le monde occidental, les enfants ont progressivement déserté les rues des villes pour leur chambre et les multiples activités organisées. On ne «traîne» plus, ou beaucoup moins. Le sociologue Clément Rivière, maître de conférences à l’université de Lille, a enquêté auprès des parents de deux quartiers mixtes socialement de Paris et Milan (la Villette et Belleville, dans le XIXe arrondissement de Paris, et le «triangle Monza-Padova» à Milan).

Les hommes et les femmes aujourd’hui

LE 04/12/2021

À retrouver dans l'émission

RÉPLIQUES

par Alain Finkielkraut

De l'évolution des rapports entre les sexes et de leur révolution 

Ça passe ou ça casse ? (Mon petit doigt me dit...)
Ça passe ou ça casse ? (Mon petit doigt me dit...) Crédits :  Yagi Studio - Getty

  Alain Finkielkraut s'entretient avec la philosophe, professeure de science politique, Camille Froidevaux-Metterie, auteure d'un essai, Un corps à soi (éd. Seuil) - et d'une théorie féministe plaçant le corps au centre de la réflexion - et de l'écrivain, essayiste, Jean-Michel Delacomptée, qui fait paraître Les hommes et les femmes, Notes sur l’esprit du temps (éd. Fayard), et s'interroge, non sans inquiétude, sur l’évolution des rapports entre les sexes.

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Suicide d'une élève dans un lycée d'Arras : une cellule d'écoute mise en place

Par Florian Brassart  Publié le 

Ce jeudi 2 décembre 2021, une élève du lycée Gambetta-Carnot, à Arras (Pas-de-Calais), s'est donnée la mort. Une cellule d'écoute a été mise en place au sein de l'établissement.

Le lycée Gambetta-Carnot est sous le choc. Ce jeudi 2 décembre 2021 à Arras (Pas-de-Calais), une élève s’est donnée la morten se jetant du 6e étage de l’établissement scolaire. Aujourd’hui, l’académie a mis en place une cellule d’écoute au sein du lycée. Explications.

Tout un lycée sous le choc

Un psychologue et un infirmier ont pris immédiatement en charge les élèves et personnels témoins. « Dès ce vendredi, une cellule d’écoute, composée de trois psychologues, quatre assistants sociaux, trois infirmiers et deux médecins, a été mise en place afin d’accompagner élèves et personnels », indique l’académie dans un communiqué.

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Des acteurs jouent les patients pour tester le personnel de l'hôpital de Brive et ça passe mal

04/12/2021

Alors que la CFDT dénonce une pratique "écœurante", la direction de l'hôpital de Brive assume la méthode.


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L'hôpital de Brive en septembre 2020.

HÔPITAL - La méthode ne passe pas du tout. La direction de l’hôpital de Brive a récemment embauché deux acteurs chargés de se faire passer pour des patients dans six services différents. Le but: tester le personnel du centre hospitalier.

Selon France Bleu, qui relatent l’affaire, seuls les médecins chefs de pole et les cadres de service étaient au courant de la supercherie.

Nos confrères précisent que c’est l’un des deux acteurs qui a mis fin “au sketch” après avoir “semé la zizanie”. “Le patient ne jouait pas une personne égarée mais manifestait des troubles psychologiques sérieux pour ne pas dire sévères. Un infirmier a du venir au secours de la secrétaire”, a expliqué à France Bleu le secrétaire de la CFDT Jean-Pierre Salès.

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La médiation transculturelle : un outil d’alliance thérapeutique

En France, les immigrés issus de civilisations non occidentales atteints de maladies chroniques rencontrent de nombreuses difficultés dans l'accès aux soins qui ne s'expliquent que partiellement par des facteurs socio-économiques. Aussi, des programmes de médiation transculturelle ont été mis en place dans des hôpitaux parisiens pour aider les familles et les professionnels à faire face à ces situations. Ces consultations souvent menées avec l’aide d’interprètes visent à permettre à ces patients à repenser leur maladie et les soins en intégrant la réalité médicale à leur particularisme culturel. 


COVID-19 : un antidépresseur, la fluvoxamine, susceptible d’être efficace contre les hospitalisations

 10 nov. 2021

Selon les résultats d'un nouvel essai clinique randomisé, donnée à des patients ambulatoires à haut risque atteints de Covid-19 et diagnostiqués précocement, la fluvoxamine – un antidépresseur – réduit de façon drastique la nécessité d’un passage en soins intensifs ou l'hospitalisation de ces patients, par rapport à un groupe témoin ayant reçu un placebo. Le travail a été publié dans The Lancet Global Health[1]. 

Pourquoi un antidépresseur ?

Pourquoi avoir testé la fluvoxamine, un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), actuellement utilisé pour traiter des pathologies d’ordre psychiatrique tels que la dépression et les troubles obsessionnels compulsifs ? Pour ses propriétés anti-inflammatoires. Il a en effet été envisagé que la fluvoxamine puisse réduire la production de molécules inflammatoires appelées cytokines, qui peuvent être déclenchées par une infection par le SRAS-CoV-2, explique le Dr Angela Reiersen, professeure agrégée de psychiatrie à l'Université de Washington à St. Louis et co-auteur de l’étude [2].

L'essai TOGETHER est un essai dit de « plate-forme adaptative » randomisé qui a été conçu pour étudier l'efficacité de huit traitements connus mais testés ici contre le Covid-19 chez des patients ambulatoires adultes à haut risque de forme sévère. L'essai a commencé en juin 2020 mais le bras fluvoxamine n’a démarré qu’en janvier 2021, et a inclus essentiellement des adultes brésiliens symptomatiques, testés positifs pour Covid-19, non vaccinés et présentant au moins un critère les mettant à risque élevé de forme sévère. 741 participants ont reçu 100 mg de fluvoxamine deux fois par jour pendant dix jours et 756 participants ont reçu un placebo. Les participants à l'essai ont été suivis pendant 28 jours après le traitement. Le critère principal de l'essai étant le fait que les patients passent plus de six heures à recevoir un traitement médical dans un service de soins spécialisés Covid-19 ou soient hospitalisés.

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Troubles cognitifs du sujet âgé : normal, d’origine dépressive ou liés à un Alzheimer ?

Caroline Guignot   10 nov. 2021

Messages principaux

  • Selon une étude française, la présence d’au moins un score faible dans une batterie de tests cognitifs rapides n’est pas suffisante pour confirmer l’existence d’un déficit cognitif chez les patients dépressifs. En effet, 9,4 à 17,6 % des sujets âgés en bonne santé ont un score faible à l’un de ces tests. En revanche, l’existence d’au moins deux scores bas dans un même domaine cognitif semble plus discriminante pour identifier les troubles cognitifs du sujet âgé dépressif. Enfin, la présence d’au moins 3 scores faibles sur les tests mnésiques permet de distinguer relativement efficacement les sujets âgés ayant une maladie d’Alzheimer (MA) débutante de ceux présentant une dépression.

La dépression du sujet âgé peut engendrer des troubles cognitifs, mais la capacité à les distinguer de ceux liés à une MA légère ou des troubles liés au vieillissement normal reste délicate. Une équipe de Besançon a conduit une batterie de tests neuropsychologiques incluant les différents domaines cognitifs afin de comparer les spécificités des patients âgés selon leur profil (contrôles sains, dépression, MA).

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Une nuit aux urgences pédiatriques de l'hôpital Necker, où affluent les ados souffrant de troubles psychiatriques Article rédigé par

Florence Morel  Publié 

Les urgences de cet hôpital parisien ont accueilli six jeunes atteints de troubles psychiatriques dans la nuit du 29 au 30 novembre. Autant de patients qui devraient être pris en charge par des services spécialisés, mais qui, faute de place, occupent les lits des urgences pédiatriques générales.

Allongée, les mains sur le ventre, Lena* peine à garder les yeux ouverts. Il est presque minuit, lundi 29 novembre. L'adolescente de 15 ans doit répondre aux questions de l'interne des urgences pédiatriques de l'hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris. Elle a avalé 24 comprimés d'anxiolytiques deux heures plus tôt. "Qu'est-ce qui t'a poussée à les prendre ?" s'enquiert la jeune médecin. "Je ne sais pas", murmure Lena. "Tu es triste ?" Elle détourne le regard. "Pas particulièrement. Je ressens plutôt de la colère et de la frustration."

Comme Lena, cinq autres mineurs ont franchi les portes vitrées des urgences pour des troubles psychiatriques, cette nuit-là. Au poste de soins, les médecins qui se répartissent les patients accueillent ces nouveaux arrivants comme ils peuvent. Outre ces six ados, les soignants prennent en charge des pathologies plus ordinaires. En pleine épidémie de bronchiolite, de nombreux nourrissons en détresse respiratoire nécessitent une hospitalisation de un à trois jours. Sans compter les enfants contaminés par des virus respiratoires, nombreux à l'automne.

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Prix Inserm 2021 : la science plus que jamais mobilisée au service de la santé

COMMUNIQUÉ | 02 DÉC. 2021 - 18H30 | PAR INSERM (SALLE DE PRESSE) 

Prix Inserm 2021

© Inserm 

En cette année 2021, toujours marquée par la Covid-19, les collaborateurs de l’Inserm sont restés mobilisés pour faire avancer la recherche biomédicale et poursuivre leurs efforts dans l’ensemble des champs de la recherche en santé. Pour honorer ce travail collectif, l’Inserm décerne ses Prix 2021 à cinq lauréates et lauréats dont la qualité des travaux témoigne de l’excellence scientifique des recherches menées au sein de l’Institut. « En mettant en lumière ses talents, l’Inserm entend montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biomédicale, ainsi que la créativité et la passion des femmes et des hommes qui l’animent au quotidien et dont les réalisations contribuent à l’excellence scientifique de l’Institut, au service de la société et bien sûr au bénéfice de la santé de tous » salue Gilles Bloch, PDG de l’Inserm.

Le Grand Prix Inserm 2021 récompense Marion Leboyer, psychiatre et chercheuse qui a dédié sa carrière à comprendre et à mieux soigner les maladies mentales. Ce Grand Prix récompense le caractère novateur de ses travaux de recherche en particulier sur les troubles bipolaires, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme.

 

Marion Leboyer, Grand Prix Inserm

   Marion Leboyer, Grand Prix Inserm 2021

©Inserm/François Guénet


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(Et oui, les fondamentalistes on encore le vent en poupe ... note du blogueur)


Théâtre. Le Horla d'après Maupassant, ou la menace de l'invisible à l'heure du Covid-19



Par Olivier Lascar le 04.12.2021

Le Horla de Guy de Maupassant est adapté pour la scène par Frédéric Gray. Une éclatante réussite jouée à "A la Folie Théâtre", à Paris. Le texte surprend par son actualité à l'heure épidémique.

L'acteur Guillaume Blanchard dans le Horla

Guillaume Blanchard interprète le narrateur du "Horla" d'après Maupassant. La pièce se joue "A la folie théâtre", 6 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris. 

CRÉDIT : A LA FOLIE THÉÂTRE

"J’ai un peu de fièvre depuis quelques jours" constate, aux premiers instants de cette pièce adaptée de la nouvelle de Guy de Maupassant, le narrateur du "Horla". D'où vient ce mal ? L'homme s'interroge : "On dirait que l’air, l’air invisible est plein d’inconnaissables puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux. (...) Comme il est profond, ce mystère de l’invisible ! Nous ne le pouvons sonder avec nos sens misérables, avec nos yeux qui ne savent apercevoir ni le trop petit, ni le trop grand, ni le trop près, ni le trop loin ni les habitants d’une étoile, ni les habitants d’une goutte d’eau..." Est-il ici question d'un virus ? Impossible de ne pas y penser, en cet an 2 de la pandémie de Covid-19. Et c'est avec un à-propos admirable que le metteur en scène Frédéric Gray donne aux spectateurs de 2021 la possibilité de confronter leur peur de l'invisible à celle que décrivait Maupassant dans "Le Horla".