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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 30 novembre 2021

Témoignages Magistrats : grand corps malade

par Chloé Pilorget-Rezzouk  publié le 29 novembre 2021

Burn-out, sous-effectifs… Depuis le suicide d’une magistrate et la publication d’une tribune dans «le Monde», la colère des professionnels de la justice prend de l’ampleur. Ils racontent à «Libé» leur souffrance au travail et la dégradation de l’institution.

Jusqu’où portera le vent nouveau de ce qu’on nomme déjà «l’appel des 3 000» ? Depuis une semaine, le milieu judiciaire ne parle que de cette tribune, écrite après le suicide survenu en août de Charlotte, juge placée de 29 ans, qui avait alerté sur ses deux premières années d’exercice «particulièrement éprouvantes». Neuf de ses ex-collègues ou camarades de promotion de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) étrillent une justice «qui maltraite les justiciables, mais également ceux qui œuvrent à son fonctionnement», une logique «gestionnaire» dévorant le cœur du métier et un «dilemme intenable» pour les bouches de la loi : «juger vite, mais mal, ou juger bien, mais dans des délais inacceptables».En moins de quarante-huit heures, un tiers des magistrats (on en compte 9 090) ont signé ce manifeste atteignant maintenant plus de 6 125 signatures (dont plus de 5 000 magistrats en poste ou en devenir et plus de 900 greffiers)…

À la vie ! : quand soignants et familles font face à la controverse de la fin de vie


 



29.11.21

À partir d’entretiens recueillis au centre d’éthique clinique de l’Hôpital Cochin (Paris) et dans des services de soins intensifs ou de réanimation, la Compagnie Babel a créé un spectacle autour de la fin de vie. Se voulant être le passeur des paroles recueillies auprès des médecins, des soignants, des patients et de leurs proches, elle met volontairement de côté fantasmes, préjugés et lieux communs entretenus depuis la nuit des temps autour de la mort.

"A la vie !", un spectacle dont la tournée se poursuit jusqu'au 15 avril 2022

Le sujet universel de la fin de vie, souvent polémique, toujours tabou, est incontestablement délicat à aborder. Pourtant, le spectacle "À la vie !"* le prend à bras le corps, invitant le public à la réflexion car il ne concerne pas le destin personnel de chaque individu mais la société tout entière. Voilà une action aussi empathique que courageuse qui mérite d’être soutenue car elle bouscule autant nos sentiments et nos croyances que tout ce qui fait notre humanité.  Entre une première partie qui nous laisse perplexe sur son utilité patente - les comédiens jouent leur propre mort imaginée avant d’endosser les grands rôles du répertoire théâtral pour mourir encore et encore d’agonies naturelles, suicides et meurtres - et une dernière partie nous débitant des extraits des derniers débats parlementaires autour de la fin de vie (avril 2021), embrasure sur le quotidien de services hospitaliers où les existences de patients et de proches se croisent, s’entrecroisent, s’entrechoquent parfois. Le vif du sujet est enfin abordé : la prise en charge du patient lorsque toutes les thérapies possibles ont échoué.

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De la matière grise pour voir la vie en rose


 



Publié le 01 décembre 2021

Plusieurs études montrent que multiplier les travaux intellectuels sur des sujets positifs donne non seulement le moral mais aussi une meilleure santé. Ça se passe dans la tête, quelque part dans le cerveau.

Chroniques «Economiques» Données sur les inégalités: super baskets contre bottes en caoutchouc

par Anne-Laure Delatte, chargée de recherches au CNRS (Leda, université Dauphine), créatrice du podcast Un shot d’Eco 

publié le 30 novembre 2021

La France est à la pointe de la «comptabilité distribuée» qui produit des statistiques sur le système fiscal et la redistribution de chaque grand secteur des services publics. Des connaissances qui ne trouvent aucun écho dans les discours des politiques.

Rares sont les politiques qui appuient leur récit sur des faits et des données. Et l’année 2021 n’est pas en reste : un facho rabougri négationniste occupe l’espace médiatique, Jean-Michel Blanquer recycle ses potes réacs dans un think tank sur le wokisme et les candidats à la primaire de droite font du moon walk sur le plancher des vaches… C’est d’autant plus surprenant que les progrès en statistiques sont remarquables depuis une décennie. En fait, plus les travaux statistiques documentent la société, moins les discours politiques s’en servent. C’est comme si on avait la possibilité de courir un marathon doté des dernières baskets de running ultralégères avec le meilleur amorti du marché et qu’on choisissait de partir en bottes en caoutchouc, trois tailles au-dessus de sa pointure. Sans ambages : l’obstination de nombreux politiques à ne pas mobiliser les connaissances et les données ajoute au malheur du monde.

Mille francs le kilo de sucre, payé grâce à la LAMal ?

Philippe Nantermod, conseiller national (PLR/VS)

Publié lundi 29 novembre 2021

OPINION. Dix ans après le débat sur les médecines complémentaires, l’homéopathie a perdu du terrain presque partout. Sauf en Suisse où elle continue à être remboursée, malgré son absence totale d’efficacité.

Par voyeurisme malsain, je me suis ouvert un compte Telegram. Histoire de tailler le bout de gras avec les complotistes. Le vaccin en prend bien évidemment pour son grade. Avec l’antienne sur sa prétendue inefficacité. Souvent répétée par des partisans du zinc, de la vitamine D et, bien sûr, des «médecines» soi-disant «douces», au premier rang desquelles l’homéopathie dont je veux vous parler aujourd’hui.

Comme on le sait, l’homéopathie, c’est combattre la maladie en diluant le produit. Et, plus l’agent actif serait dilué, plus le remède serait efficace. Moins la pilule est plus forte, plus l’efficacité est moins faible.

Pas d’étude sérieuse

La «puissance» se calcule en «CH», pour centésimale hahnemannienne, du nom de l’auteur de la trouvaille homéopathique. Un CH, c’est une dilution de 1 pour cent. 1 CH, c’est un litre de la substance active, dans cent litres d’eau. 5 CH, c’est un verre de bière dans 1000 piscines olympiques. 14 CH, c’est une molécule dans le volume de la terre. 40 CH, c’est une molécule dans l’ensemble de l’Univers. 200 CH, c’est l’Oscillococcinum. Autrement dit, rien. Ou rien d’autre que du sucre.

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Pensée magique ...


Bonjour,

Dès que j’ai très, très, très envie de quelque chose, mais que la certitude pour que je l’obtienne est plus que vacillante, ça me reprend : j’ai recours à de la pensée magique. Tout y est prétexte. Si j’arrive à finir cette série de pompes sans m’écrouler les bras en croix comme une pauvre serpillère essorée, alors j’obtiendrai mon passeport dans les temps pour pouvoir décoller fin décembre et personne n’aura l’idée saugrenue de fermer à nouveau toutes les frontières.

[...] Je le sais, la pensée magique n’a pas vraiment bonne presse. Sigmund Freud la considérait comme une névrose héritée d’une croyance infantile qui consiste à s’imaginer que l’on peut changer le cours des choses – grosso modo, à prendre ses désirs pour des réalités. Il y voyait une résurgence des superstitions primitives, voire un délire de toute-puissance. Dans Totem et Tabou (1913), le psychanalyste écrit, avec son amour habituel pour les grandes catégories bien nettes : “Si nous acceptons le mode d’évolution des conceptions humaines du monde […], à savoir que la phase animiste a précédé la phase religieuse qui, à son tour, a précédé la phase scientifique, il nous sera facile de suivre aussi l’évolution de la “toute-puissance des idées” à travers ces phases. Dans la phase animiste, c’est à lui-même que l’homme attribue la toute-puissance ; dans la phase religieuse, il l’a cédée aux dieux, sans toutefois y renoncer sérieusement, car il s’est réservé le pouvoir d’influencer les dieux de façon à les faire agir conformément à ses désirs. Dans la conception scientifique du monde, il n’y a plus place pour la toute-puissance de l’homme, qui a reconnu sa petitesse et s’est résigné à la mort, comme il s’est soumis à toutes les autres nécessités naturelles. Mais dans la confiance en la puissance de l’esprit humain qui compte avec les lois de la réalité, on retrouve encore les traces de l’ancienne croyance à la toute-puissance.”


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Les nouveaux paradoxes de la physique quantique

Par   Publié le 29 novembre 2021

Omniprésente dans les nouvelles technologies, la physique quantique fait partie de notre quotidien. Elle met pourtant en déroute l’intuition commune et trouve le moyen de surprendre encore dans ses derniers développements.
« Out of Joint », collage de photos vintage de Kensuke Koike, 2019.

Avertissement au lecteur. Ce qui va suivre peut étonner, troubler, choquer, au point de faire douter d’avoir bien lu. Pourtant, les personnages sont réels, les expériences validées par la communauté scientifique et reproduites. Mais « ne tentez pas cela chez vous », comme préviennent les retransmissions de catch. L’usage des concepts, conclusions, réflexions rapportées ici doit être réservé aux professionnels sous peine de dérapages incontrôlés et d’extrapolations risquées.

« Prix épargne solidaire » : Solidarités nouvelles pour le logement investit pour donner un toit aux plus démunis

Publié le 09 novembre 2021

SNL, lauréat du Prix « épargne solidaire » des 12e Grands Prix de la finance solidaire, héberge des personnes en difficultés dans des habitations de qualité. Et ce jusqu’à ce qu’elles retrouvent un logement pérenne.

Pour lutter contre le mal-logement, Solidarités nouvelles pour le logement (SNL) crée des logements très sociaux par construction, achat-rénovation, bail à réhabilitation ou utilise des biens mis à disposition par des particuliers. Elle loue ces habitations à des personnes en difficulté jusqu’à ce qu’elles retrouvent une stabilité.

[Grands Prix de la finance solidaire 2021]

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9 novembre 2021

Mardi 9 novembre, les Grands Prix de la finance solidaire, événement phare de la Semaine de la finance solidaire, ont dévoilé les lauréats de l’édition 2021 lors d’une cérémonie de remise des prix à l’Hôtel de Ville de Lyon.


Pour la 12ème édition des Grands Prix de la finance solidaire, FAIR et Le Monde ont récompensé quatre projets dans quatre catégories : France, International, Epargne solidaire et Coup de cœur du public.

L’objectif ? Mettre en lumière des projets solidaires qui œuvrent quotidiennement à la transition écologique et solidaire, et qui ont bénéficié du soutien de la finance solidaire pour se lancer ou se développer.

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lundi 29 novembre 2021

Dans « Partenaires, jusqu’à ton dernier souffle », la psychothérapeute Isabelle Filliozat livre un témoignage émouvant sur la fin de vie de son mari

Par Élisabeth Marshall  Publié le 30/11/2021 

La célèbre psychothérapeute ouvre un pan intime de sa vie. Elle raconte dans un livre comment elle a accompagné, il y a 3 ans, son mari jusqu’à la mort. Un combat mené en famille, dans un travail d’écoute, d’intelligence émotionnelle et de réconciliation d’où l’amour sort vainqueur.

Isabelle Filliozat.

Isabelle Filliozat. • BENJAMIN BÉCHET POUR SENS ET SANTÉ 

Avec Partenaires, jusqu’à ton dernier souffle (JC Lattès), Isabelle Filliozat ouvre le livre de son intimité familiale. Elle a tenu, pour son entourage, un carnet de bord durant les cinq mois où elle a accompagné, jusqu’à la mort, son mari atteint d’une tumeur au cerveau.

Elle nous prend à témoin du combat à la fois thérapeutique, émotionnel et spirituel que le couple livre, main dans la main, face à la maladie. La psychothérapeute qui a enseigné à des centaines de familles et aux éducateurs l’écoute et l’accompagnement des émotions déploie son expérience et son intuition des ressorts humains.

Comme si les quarante années passées à approfondir l’intelligence du cœur l’avaient préparée à ces seuls instants. Écoute des émotions, combat contre la maladie, réconciliation, vigilance mais aussi solidarité familiale et gratitude…

Nous avons demandé à Isabelle Filliozat de revenir sur ces ressources qui peuvent nous guider lorsqu’on accompagne un proche jusqu’à son dernier souffle et pour donner sens à une fin de vie.

Comment est né ce récit intime et réaliste, témoignage d’une traversée, où vous mettez l’amour au centre ?

J’avais un livre en préparation sur notre histoire de couple, mais lorsque la maladie de Jean-Bernard s’est déclarée, j’ai créé un compte Facebook pour donner des nouvelles à tous nos amis et notre famille.

Pour ce groupe de près de 150 personnes, j’ai raconté au jour le jour ce que nous vivions, nos recherches, nos espoirs, notre quotidien à Jean-Bernard, à moi et à nos deux enfants. C’est ce premier texte que mon éditeur a lu et a voulu publier.

Avec votre mari, vous avez partagé un amour profond et une vraie connivence. Lorsque se déclare sa tumeur, vous allez l’accompagner de jour en jour dans l’accueil de son ressenti. Comment ?

Notre qualité relationnelle était nourrie de 25 ans d’intense vie de couple. J’ai mis en œuvre au quotidien ce que j’avais construit depuis toujours.

C’est-à-dire ne pas fuir. Ne pas fuir les conflits, ne pas fuir les questions, ne pas fuir les émotions. Mais vivre et exprimer pour avancer.

En quoi est-ce si important de rester, jusqu’au bout de la vie, au plus près de ses émotions ?

Elles sont faites pour nous guider. L’émotion, quand elle n’est pas parasite, est la réaction de l’organisme pour aider notre moi à s’adapter à ce qui se passe.

Elle nous guide pour traverser la maladie, la peur, le chagrin, en restant au plus près de notre être profond. Mais rester à l’écoute de ses émotions, cela s’apprend.

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Entre frugalité et technologies, quatre choix de société pour atteindre la neutralité carbone

Par   Publié le 30 novembre 2021

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) présente des scénarios énergétiques pour 2050 allant d’une option misant fortement sur la sobriété à une autre pariant sur les innovations.

Un lotissement de résidences secondaires à Biscarosse (Landes).

C’est une contribution supplémentaire qui viendra alimenter le débat riche et complexe sur l’atteinte de la neutralité carbone. Après l’association négaWatt et le gestionnaire national du Réseau de transport d’électricité (RTE), l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) présente à son tour ses travaux prospectifs articulés autour de quatre scénarios, allant d’une option misant fortement sur la sobriété à une autre axée sur les innovations technologiques.

Quelles sont les données qui montrent la dégradation de la santé psychique des Français ?


 



Par   Publié le 29 novembre 2021

Etats anxieux et dépressifs, recours aux antidépresseurs, hospitalisations pour tentative de suicide… Différents indicateurs restent au rouge depuis le début de la pandémie.

Les données s’empilent et se recoupent : la santé mentale des Françaises et des Français s’est détériorée avec la crise sanitaire. Un an et demi après le premier confinement, on ne constate pas de retour aux niveaux connus avant la pandémie.

Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), publié le 23 novembre par l’agence Santé publique France (SPF), est consacré aux états anxieux et dépressifs des actifs qui demeurent à des niveaux élevés tout au long de l’année 2020. Les auteurs de ce focus redoutent que la santé mentale fragilisée des Français devienne un « problème de santé publique ».

Addiction au crack : contre l’illusion sécuritaire, la quête d’une thérapie

par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 28 novembre 2021

Au-delà des rodomontades et des évacuations répétées, professionnels de santé et experts de l’addiction se mobilisent pour apporter une réponse concrète aux problèmes engendrés par l’absence de traitement de substitution. 

Il y a un an et demi, Fabien, 44 ans, a fumé du crack pour la première fois de sa vie. Comme des centaines d’autres consommateurs à l’époque, c’est à la Porte de la Chapelle, dans le nord-est de Paris, cette zone désormais condamnée, coincée entre une bretelle d’autoroute et le périphérique, qu’il découvre la substance. De la cocaïne, mélangée à du bicarbonate de soude ou à de l’ammoniac. «J’ai ressenti une montée forte, très agréable, se souvient Fabien qui fumera jusqu’à cinquante «pipes» de crack par jour. A l’époque, je ne travaillais pas. Je faisais du théâtre. Dès que j’allais sur scène, j’étais dans mon personnage. Mais la seule chose que j’avais en tête, c’était la pipe que j’allais me fumer en rentrant chez moi.»

La Suisse dit oui à 61% à l'initiative sur les soins infirmiers

28 novembre 2021

 La pandémie a donné des ailes à l'initiative pour les soins infirmiers (archives). KEYSTONE/PETER SCHNEIDER sda-ats

Ce contenu a été publié le 28 novembre 2021 - 17:36

(Keystone-ATS)

Le capital sympathie accumulé par les infirmières pendant la pandémie a été bénéfique à l'initiative sur les soins infirmiers. Le peuple a soutenu dimanche le texte par 61%.

Tous les cantons romands ont soutenu l'initiative pour des soins infirmiers forts. Les Jurassiens ont massivement plébiscité le texte avec 66,4% de bulletins favorables. L'initiative s'est facilement imposée dans les cantons de Vaud et de Fribourg par 64,7% de oui.

Genève les talonne avec 64,4% de votes favorables à l'initiative. Celle-ci passe aussi nettement la rampe à Neuchâtel, avec 63,9%. Côté romand, les Valaisans ont été les moins prompts à la soutenir, avec 59,2% de votes favorables.

Outre Sarine, le soutien à l'initiative a également été massif. Un seul canton s'est opposé à l'initiative populaire. Le demi-canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures a dit non par 53% des voix.

Bâle-Ville a été le champion des infirmiers avec 66,6% de oui. Berne a affirmé son soutien par 63,9%. Le texte a également largement convaincu les Schaffhousois (63,5%), les Zurichois (61,8%) ou Bâle-Campagne (62%).

Au total, quelque 2,16 millions d'électeurs ont glissé un bulletin favorable. Le camp du non a réuni environ 1,38 million de votes. La participation s'est élevée à environ 64,5% des votants.

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Natalophobie : pourquoi vous n'aimez pas Noël, expliqué par une psy

Par Apolline Henry  Le 02 déc 202

Vous détestez les fêtes de fin d'année, les chants de Noël vous donnent de l'urticaire, la perspective de faire un grand repas de famille vous angoisse, et vous attendez la fin de cette période soi-disant festive avec impatience ? Vous êtes sans doute natalophobe.


DÉLIRIUM ATELIERS DU DUENDE

22 novembre 2021

Les Ateliers du Duende présentent
Délirium
Création d’écriture collective par les ateliers du Duende
Dirigée par Andrea Castro, assisté de Mehdi Kerouani
Direction musicale: Anita Vallejo. Musiciens : Anita Vallejo et Luis Pradenas

Le spectacle "Délirium" est une pièce de théâtre écrite pendant les différentes périodes de confinements dans le cadre d’un travail d’ateliers d’écriture collective en distanciel.

Chaque participant a proposé un thème. Chaque thème a donné naissance à des improvisations, des personnages, des situations, des écrits…puis  à une histoire.

Délirium vous invite à entrer dans une étrange demeure : La maison Hellébore. Un  hôpital psychiatrique qui accueille des pensionnaires plus étranges que fous !


Rencontre entre Isabelle Craig et Luc Vigneault



Publié le 25 novembre 2021

Photo de Luc Vigneault, en studio

Luc Vigneault, pair-aidant et conférencierPHOTO : Radio-Canada / Jean-Simon Fabien

Luc Vigneault est né à Montréal en 1960 et a reçu un diagnostic de schizophrénie à la fin de l'adolescence. Condamné par la médecine, il a fait mentir les pronostics toute sa vie. Aujourd'hui, il est un pédagogue et un éveilleur de consciences sur sa maladie. En compagnie d'Isabelle Craig, il mesure tout le chemin qu'il a parcouru.

Premier pair aidant au Canada en milieu institutionnalisé, Luc Vigneault est également chargé de cours aux départements de médecine des universités Laval et de Montréal. Il est un pionnier qui met à profit non seulement son expérience, mais aussi ses connaissances et ses compétences.

« J’utilise l’humour comme moyen de communication. […] J’emploie beaucoup d’autodérision, je ris beaucoup de moi. Les gens s’ouvrent et, à un moment donné, ça les fait réfléchir. »

— 
Une citation de 
 Luc Vigneault

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L'amitié, le meilleur des antidépresseurs ? C'est désormais prouvé, nous explique cette psychologue

PAR ANA MORALES  29 NOVEMBRE 2021

Les liens sociaux nous aideraient à garder notre santé mentale au beau fixe.

Pour la psychologue Verónica Valderrama Hernández, les relations sociales nous apportent le bien-être en général “tant que nous nous sentons écoutés, compris, soutenus et respectés”. “Cela nous permet de nous sentir bien sur le plan émotionnel”, souligne-t-elle. Par conséquent, prendre le temps de réfléchir non seulement à notre comportement et à la relation que nous entretenons avec nous-mêmes, mais aussi avec les autres, reste un moyen de trouver les personnes qui nous aident à atteindre le bien-être émotionnel


Laboratoire d’immersion forensique (LIF)

 Logo de Pinel

Le Laboratoire d’immersion forensique (LIF) de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel a pour objectif d’effectuer de la recherche fondamentale et appliquée en psychiatrie légale en ayant recours à l’intégration des technologies de la réalité virtuelle et des sciences du comportement.

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La thérapie assistée par psychédéliques du point de vue du corps médical

Par Michael Balavoine publié le 29 novembre 2021

SUISSE

Le service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève propose une psychothérapie assistée par psychédéliques pour certains patients. Les accompagnants Sylvie Alaux et Daniel Pires Martins nous expliquent la mise en place et le déroulement d'une telle séance qui reste toujours ancrée dans le cadre d'une thérapie plus large. 

thérapie LSD

Sylvie Alaux est infirmière spécialisée en addictologie et le docteur Daniel Pires Martins, psychiatre et psychothérapeute jungien: «L’expérience vécue doit rester celle de la personne elle-même.»

 
GABRIEL MONNET

Depuis deux ans, le service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) propose aux patients qui répondent aux critères la possibilité d’une psychothérapie assistée par psychédéliques. Une équipe composée de deux psychiatres et de trois infirmiers encadre la démarche. Comment se passent ces séances? Deux thérapeutes, le docteur Daniel Pires Martins, psychiatre et psychothérapeute jungien, médecin chef de clinique aux HUG, et Sylvie Alaux, infirmière spécialisée en addictologie, détaillent le processus et parlent de leur rôle.

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