LE 11/10/2021
Ils sont médecins et reçoivent des menaces de mort. La première, Julia Fidry, généraliste dans un petit village du Gard, tient le centre de vaccination à bout de bras, tandis que le second, médecin à Fronton, près de Toulouse, défend publiquement la vaccination. Il a désormais un garde du corps.
Jérôme Marty et Julia Fidry sont tous deux médecins. Pendant la crise Covid, ils se sont donnés corps et âme pour combattre la maladie. Dès qu'un vaccin a pu voir le jour, Julia Fidry a ouvert un centre de vaccination, tandis que Jérôme Marty n'a cessé de rappeler publiquement l'importance des gestes barrières dans la lutte contre la pandémie. Mais leur engagement professionnel n'est pas du goût de tous. Ils reçoivent aujourd'hui des menaces de mort et des insultes. Ils nous racontent un quotidien de harcèlement qu'ils ne s'attendaient pas à connaître en prêtant le serment d'Hippocrate...
Les vaccins sous protection...
Le docteur Fidry est médecin généraliste. Pendant la crise sanitaire, elle coordonne les structures Covid dans le secteur du Gard. Dès les débuts de la campagne de vaccination lancée par le gouvernement, elle se lance à corps perdu dans la lutte contre le virus et décide de monter un centre de vaccination. Un jour, elle reçoit trois lettres de menace. C'est le début d'un long harcèlement...
Je transportais mes petits flacons d'un endroit à l'autre avec ma petite glacière électrique dans mon Scénic. Et là, les forces de l'ordre m'ont dit : "Vous risquez d'être carjackée ou d'être kidnappée pendant le transport des vaccins !" Julia Fidry