par Mathieu Bellahsen, Psychiatre, ancien chef de pôle à l'unité d'Asnières de l’hôpital Roger-Prévot-de-Moisselles, co-auteur de "la Révolte de la psychiatrie. Les ripostes à la catastrophe gestionnaire" (édition La Découverte)
Annoncées comme «historiques», les Assises de la santé mentale se sont conclues par des mesures pour ne pas faire d’histoires. Numéro vert pour les suicidants, remboursement de consultations psychologiques sur prescription médicale, financement de 800 postes dans les centres médico-psychologiques (CMP), à mettre en regard du millier de postes déjà vacant qu’aucun psychiatre ne souhaite occuper… Ces annonces sont des leurres pour détourner l’attention des problèmes de fond.