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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 6 septembre 2021

Hôtel-Dieu d’Arthabaska : des infirmières doutent parfois de la qualité des soins administrés

Alex Drouin  4 septembre 2021

Trois infirmières et un infirmier de Victoriaville, qui n’ont pas voulu être identifiés par peur des représailles, doutent parfois de la qualité des soins qui sont administrés à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et dans les CLSC de la région depuis le début de la pandémie. 

« Pas tout le temps », a répondu une infirmière de l’hôpital lorsque MonVicto lui a demandé si les soins étaient  administrés de façon sécuritaire.

Cette dernière, qui travaille depuis un peu plus de 15 ans dans ce domaine, reconnaît que les infirmières sont moins vigilantes à l’égard des patients étant donné qu’elles sont submergées de travail.

« Ça se peut que mes notes concernant un patient soient négligées, car je suis trop fatiguée », ajoute-t-elle en expliquant que le suivi d’un patient peut parfois être cahoteux avec ses collègues ainsi qu’avec les médecins. 

« On doit faire beaucoup de délestage et je ne donne que 80 % de moi-même. Parfois, 75 %, étant donné  que je suis épuisée », corrobore une infirmière travaillant dans un CLSC de la ville qui cumule un peu plus de huit  années de service. 

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Pas de manifestation pour ces soignants réquisitionnés par la police : "Les infirmiers sont essentiels !"

Publié le 04-09-2021

BELGIQUE

En amont de la manifestation du 6 septembre à Bruxelles, la police commence à réquisitionner le personnel soignant

Des infirmier(e)s en colère se sont donné rendez-vous le 6 septembre 2021 à 11h carrefour de l'Europe à Bruxelles. Ils répondent à l'appel à la grève lancé par le syndicat autonome belge des praticiens de l’art infirmier (Union4U).

Sur leur site internet, le jeune syndicat explique que "les revendications de ce rassemblement visent la dégradation des conditions de travail et la préservation de droits professionnels des infirmier.ère.s, en particulier la reconnaissance de leurs qualifications dans le cadre du nouveau barème salarial, l'IF-IC."

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La Flâneuse, un fauteuil-poussette-déambulateur mis au point par une start-up de Toulouse

Publié le 05/09/2021 

C'est un 3 en 1 : la Flâneuse est un siège mais peut être aussi un déambulateur ou une poussette. Conçue par la start-up E-he, basée à Toulouse, elle a été expérimentée dans plusieurs lieux culturels de la ville et sa commercialisation vient de démarrer.

La commercialisation de la Flâneuse a commencé il y a peu.

La commercialisation de la Flâneuse a commencé il y a peu. • © Virginie Beaulieu/FTV

C'est un objet qui peut intriguer de prime abord. Fauteuil au design et aux couleurs rafraîchissantes, la Flâneuse peut être aussi utilisée comme un déambulateur ou une poussette. Ses inventeurs, Thérèse Donnet et Yves Subarroque, l'ont conçue pour faciliter les visites de lieux culturels aux personnes à mobilité réduite, aux jeunes enfants ou aux femmes enceintes.

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Un étonnant appareil mis au point par l'US Navy peut vous réduire au silence


 


Publié le 

Un étonnant appareil mis au point par l'US Navy peut vous réduire au silence

Jake Warga / Getty Images

L'US Navy a déposé un brevet pour un système de perturbations acoustiques portables capable de faire taire ses cibles.

C'est une innovation qui pourrait en laisser plus d'un bouche bée ou rendre fou. La marine américaine a inventé un nouvel appareil capable d'empêcher les gens de parler, rapporte le site Popular Mechanics. Cette machine portative et de perturbations acoustiques enregistre la parole d'une personne et la reproduit instantanément, perturbant alors sa concentration, jusqu'à ce qu'elle préfère se taire.

Le système d'appel et de perturbation acoustiques portables (AHAD) a été développé par des ingénieurs de Naval Surface Warfare, Crane Division, un centre de recherche et de développement de l'US Navy, dans l'Indiana. Cette unité développe des armes portables et des équipements pour la marine américaine. Le brevet, rapporte New Scientist, a été délivré en 2019, mais n'a été révélé que cette année.


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« Un corps à soi », de Camille Froidevaux-Metterie : vivre le corps féminin

Par   Publié le 02 septembre 2021

La philosophe Camille Froidevaux-Metterie mêle dans son nouvel essai théorie, témoignages et expériences personnelles pour affiner sa réflexion sur les dimensions physiques du féminisme.

USA, Idyllwild, 16 February 2021 USA, Idyllwild, 16 février 2021 Maia Flore / Agence VU

« Un corps à soi », de Camille Froidevaux-Metterie, Seuil, « La couleur des idées », 352 p.

Refusant de se satisfaire du déni des corps féminins qui, selon elle, a longtemps hanté une partie des mouvements féministes, Camille Froidevaux-Metterie s’attache depuis plusieurs années à l’élaboration théorique d’un « féminisme corporel »« Si les femmes sont devenues des sujets de droit pleinement légitimes dans la sphère sociale et professionnelle, écrit-elle ainsi dans Un corps à soi, son nouvel essai, elles n’ont pas pour autant cessé d’être des individus incarnés requis dans la sphère privée et familiale. »

F. Gabarron-Garcia, Histoire populaire de la psychanalyse

Information publiée le 1 septembre 2021 par Université de Lausanne

F. Gabarron-Garcia, Histoire populaire de la psychanalyse


Florent Gabarron-Garcia

La Fabrique, sept. 2021

Sortie : 10 septembre 2021

« La psychanalyse doit se tenir à l’écart de la politique. » Cette ligne de conduite, hâtivement attribuée à Freud, a autorisé tous les revirements jusqu’aux plus récents qui voient la psychanalyse régulièrement convoquée au chevet des pires positions réactionnaires (contre le féminisme, l’antiracisme, les mouvements sociaux…). C’est aussi une façon commode d’enterrer tout un pan de l’histoire de la discipline, et avec lui son legs révolutionnaire.


Comment la pornographie influence les adolescents qui vivent en milieu défavorisé ?

Par Nathalie Barrès     10 août 2021

À retenir

Le centre de recherche épidémiologique et de santé des populations de Villejuilf a participé à une étude internationale qui a exploré l’usage de la pornographie et les perceptions de normes de genre. Cette étude présente l’intérêt d’avoir fait le focus sur des jeunes adolescents vivant en milieu urbain défavorisés dans cinq pays différents. Ainsi, 9.250 jeunes de 10 à 14 ans résidant en Belgique, Chine, République démocratique du Congo (RDC), Équateur et Indonésie ont été inclus. Les conclusions montrent que :

  • jusqu’à un tiers des jeunes de 10 à 14 ans déclarent avoir vu des vidéos pornographiques (intentionnellement ou non), alors même qu’ils vivent en milieu urbains défavorisés donc avec potentiellement un accès à Internet limité ;
  • l’accès à la pornographie est très tôt fortement sexuée, ce qui peut refléter des normes sociales encourageant une consommation masculine de la pornographie.

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Jean-Claude Grumberg et Gérard Haddad, à travers les veuvages

par Claire Devarrieux  publié le 1er septembre 2021

Les deux écrivains n’ont pas vraiment de point commun, si ce n’est que ces octogénaires ont perdu leur femme récemment. S’adressant à la disparue, ils signent chacun un livre bouleversant sur l’amour et le deuil. 

Bien sûr, ils eurent des orages. «Peut-il y avoir soixante ans d’amour sans haine ?» écrit Jean-Claude Grumberg dans Jacqueline Jacqueline. De son côté, dans Antonietta, Gérard Haddad confesse ses impatiences, des moments d’éloignement. Mais ces deux octogénaires (le premier est né en 1939, le second en 1940), célèbrent comme on oublie souvent de le faire l’amour conjugal, la passion longue durée, et couchent dans leurs livres le vivant chagrin de leur veuvage. Ils se sont mariés l’un et l’autre dans les années 60, même les noces d’or sont loin derrière eux.

samedi 4 septembre 2021

Santé mentale : des prescriptions "muséales" pour soigner les patients bruxellois

Publié le vendredi 03 septembre 2021

© BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Se soigner au contact de l’art en visitant un musée. La Ville de Bruxelles et le CHU Brugmann y croient. Voilà pourquoi ils lancent ensemble des "prescriptions muséales" en partenariat avec le service de psychiatrie. De telles “prescriptions” ont été initiées en 2018 par le musée des Beaux-Arts de Montréal et l’Ordre des médecins au Canada. Comme on prescrit des médicaments ou des séances de sport, les médecins peuvent donc à présent prescrire une visite dans l’un des musées de la Ville.


Pour la prunelle de leurs yeux

Barcelone, le samedi 4 septembre 2021 - Le Salon mondial du mobile à Barcelone exposait fin juin un dispositif, dont l’initiative ne revenait pas à de grandes entreprises spécialisées dans la high tech. Il a été conçu par un couple d’espagnol, Constanza Lucero, médecin, et Jaume Puig, ingénieur électrique. Mais ce n’est pas d’abord en lien avec leur profession respective qu’ils ont eu l’idée de ce système, mais après avoir appris le handicap de leur fils. A deux ans, les chutes fréquentes et la difficulté à se repérer dans l’espace de Biel ont été expliquées : il souffre d’une vision basse.


France: les naissances revenues à leur niveau de 2020

Publié le : 

Pour le moment, il n'y a qu'en Bretagne et en Occitanie qu'on compte plus de naissance qu'en 2020.

Pour le moment, il n'y a qu'en Bretagne et en Occitanie qu'on compte plus de naissance qu'en 2020.  © Getty Images/Karl Tapales

Plus de 2 000 bébés sont nés chaque jour en juillet 2021. Soit autant qu'au mois de juillet 2020. Dans sa dernière estimation, l'INSEE confirme la remontée des naissances après une forte chute au début de l'année. Une conséquence du premier confinement.


Y a-t-il un inconscient collectif ?

LE 01/09/2021

L'inconscient est profondément relié à l’histoire. C'est ce que montre Hervé Mazurel, historien des affects et des imaginaires, dans "L’inconscient ou l’oubli de l’histoire" (La découverte, 2021).

"Intérieur avec femme en rouge de dos"
"Intérieur avec femme en rouge de dos" Crédits :  Félix Vallotton, Public domain, via Wikimedia Commons

Nous sommes dans un devenir social historique permanent. (Hervé Mazurel)

Historien des affects et des imaginaires, spécialiste de l’Europe romantique, il étudie les rapports entre inconscient individuel et collectif. Hervé Mazurel est notre invité à l'occasion de la parution de L’inconscient ou l’oubli de l’histoire. Profondeurs, métamorphoses et révolutions de la vie affective (La Découverte, 2021).

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APF France handicap attend que la France se mette enfin en conformité avec la convention relative aux droits des personnes handicapées

02 / 09 / 2021

Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) : auditions de la France devant l’ONU. APF France handicap attend que la France se mette enfin en conformité avec la convention.

 

Suite à l’audition de la France par le Comité des droits des handicapés de l'ONU qui vient de s’achever, APF France handicap dénonce une législation qui s’obstine à considérer les handicapés comme des objets de soins et non comme des sujets de droits.

 

En passant l’ensemble des articles de la convention au crible, l’objectif de ce dialogue entre le Comité des droits de l’ONU et l’État français était d’analyser les progrès et les écarts concernant la mise en œuvre de la convention dans notre pays. 

 

Auditionnée pour la première fois par l'ONU depuis qu'elle a ratifié la convention en 2010, la France a fait preuve d’une autosatisfaction insupportable alors qu’elle n’a toujours pas répondu aux attentes légitimes des handicapés. Elle accuse un retard inacceptable pour lutter contre les discriminations structurelles qui perdurent dans le pays.

 

APF France handicap espère donc vivement que les recommandations de l’ONU à la France, attendues pour mi-septembre, obligeront l’État à réviser ses politiques publiques en matière de handicap et pour se mettre enfin en conformité.


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Épistémologie du soin infirmier, De la blouse blanche à la toge universitaire

Dominique Friard   Mai 2021

L’auteur analyse l’évolution vers un troisième cycle universitaire et étudie les savoirs au cœur d’une discipline centrée sur le soin. Le modèle proposé insiste sur le travail relationnel, les liens entre approches du corps et de la réalité psychique. 

De la blouse blanche à la toge universitaire, le chemin a été long et semé d’embûches pour les infirmières. La création d’une section universitaire dite de « sciences infirmières » pose pourtant de nombreuses questions. Quel est l’objet de cette nouvelle discipline ? Comment les infirmières de terrain peuvent-elles y participer ? Les chercheuses doivent-elles intégrer des laboratoires dédiés ou rester près des patients et des soignants ? Comment les savoirs disciplinaires peuvent-ils enrichir les pratiques de terrain ? 

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Une maison des soignants à Paris

01/09/2021

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Une nouvelle structure, portée par l’association Soins aux professionnels de santé (SPS), a ouvert ses portes le 1er septembre en plein cœur de Paris. Cette Maison des soignants est dédiée à l’amélioration de leur bien-être. Étudiants, infirmières, médecins en souffrance psychologique pourront prendre soin d’eux, échanger, s’informer…

Fruit d’une réflexion de trois ans menée par l’association SPS, la Maison des soignants a pour objectif « de répondre aux besoins des soignants car nous avons constaté que les infirmiers et les aides-soignants, principalement, n’étaient pas dans un très bon état de santé », fait savoir Catherine Cornibert, en charge des actions et de la communication de l’association. Et de poursuivre : « Les trois enquêtes que nous avons menées l’année dernière nous confirment qu’ils sont plus de 50 % à souhaiter pouvoir se ressourcer par la relaxation, des massages ou encore des rencontres. » 

Un soutien aux soignants

C’est à cette demande que la Maison des soignants, espace de 800 m2, entend répondre. Dédiée à tous les étudiants et professionnels de la santé en souffrance psychologique, cette structure de soins propose, sur rendez-vous, des consultations avec des psychologues formés à l’accompagnement des professionnels en souffrance et à la reconversion, ainsi que des permanences administratives et juridiques avec des spécialistes (informations concernant les droits, la défense en cas d’abus…). Les soignants peuvent aussi participer à des groupes de parole animés par des experts et des professionnels reconnus.


vendredi 3 septembre 2021

Le robot humanoïde Abel vient en aide aux malades et personnes âgées












Améliorer toujours plus le quotidien des malades, particulièrement des autistes, et des personnes âgées. L'arrivée de la robotique avait déjà été d'une grande aide pour ces personnes fragiles mais deux bio-ingénieurs italiens ont voulu aller plus loin : ils ont développé des robots humanoïdes.

Lorenzo Cominelli et Enzo Pasquale Scilingo sont issus du centre de recherche Enrico Piaggio de l’université de Pise. Là-bas, ils ont conçu "Abel", un robot humanoïde qui a l'apparence d'un garçon de 12 ans. Grâce à lui, ils espèrent pouvoir apporter un meilleur compagnon de vie qu'un robot classique, aux personnes âgées et malades, notamment pour les patients souffrant de graves troubles psychologiques.

Ce que nous voulons faire avec Abel, c'est aussi avoir un robot partenaire à la maison qui pourrait aider une personne âgée ou une personne en difficulté.
Enzo Pasquale Scilingo 
Bio-ingénieur et professeur à l'université de Pise

Une ressemblance presque imperceptible

L'âge supposé du robot, les traits de son visage et sa constitution physique ont été choisis pour améliorer son "potentiel relationnel".

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Un virus, trois possibilités



David Simard, propos recueillis par Alexandre Lacroix publié le  

Alors que le passe sanitaire est contesté par une partie non négligeable de la population, nous nous sommes demandé si d’autres politiques étaient possibles face au Covid-19. Voici, imaginés avec la complicité du spécialiste de philosophie de la médecine David Simard, trois modèles politiques de réponses possibles à l’épidémie.

Schéma des politiques possibles contre le Covid-19

La prohibition tue, légalisons le cannabis

par Michel Henry, Rédacteur en chef adjoint de la revue XXI  publié le 25 août 2021 

Cette mesure ne rangerait pas illico les kalachs dans les placards. Mais la question doit être posée pour affronter la réalité plutôt que de la fuir en comptant les morts, comme ce week-end à Marseille.

Derrière la recrudescence des règlements de compte à Marseille, il est une constante : ce ne sont pas les drogues illégales qui tuent, mais la prohibition, ce système vicieux et vicié qui, depuis cinquante ans, apporte chaque jour la preuve de son inanité. Pourtant, ses adeptes unis par une croyance aveugle restent fervents, réfractaires à toute donnée démontrant que le modèle s’écroule sous leurs yeux. Mais la réalité se montre cruelle, Gérald Darmanin l’a constaté lors d’un séjour à Marseille, mi-août.

Violences conjugales, la protection en souffrance

par Virginie Ballet et Alexandra Pichard  publié le 2 septembre 2021

Deux ans après le lancement du Grenelle contre les violences conjugales, la question de la protection des victimes reste en suspens. Des outils ont été mis en place, mais il sont sous-employés. Certaines femmes harcelées, menacées, traquées, en danger de mort, finissent, en dernier recours, par appeler à l’aide sur les réseaux sociaux. 

C’était il y a deux ans. Le 3 septembre 2019, le gouvernement inaugurait un Grenelle contre les violences conjugales, après un été marqué par des manifestations contre les féminicides conjugaux. «Agissez vite, on meurt», exhortaient proches de victimes et associations féministes. Une quarantaine de mesures avaient été annoncées pour endiguer des violences qui touchent chaque année 213 000 adultes françaises, et ont conduit l’an passé à la mort de 102 femmes. Le Premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, avait promis de «regarder nos défaillances en face». Deux ans plus tard, elles sautent au visage du gouvernement, notamment à travers l’accablant rapport d’inspection rendu en juin à la suite du féminicide de Chahinez, à Mérignac (Gironde), suivi d’une salve d’annonces, comme la création prochaine d’un fichier des auteurs de violences conjugales, destiné à «favoriser la coordination entre les acteurs, point clé pour éviter les drames», indique-t-on à Matignon. Ce vendredi, le Premier ministre se rend dans la Manche, où il préside un comité interministériel de suivi. Accompagné des ministres de la Justice, de l’Egalité et de la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, Jean Castex doit se rendre au tribunal de Coutances, puis dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale à Saint-Lô.