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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 23 août 2021

Joséphine Baker, chanteuse, danseuse et figure de la Résistance, va entrer au Panthéon

Le Monde avec AFP  Publié le 22 août 2021

La cérémonie honorant l’artiste franco-américaine aura lieu le 30 novembre. Elle sera la première femme noire à reposer dans la nécropole laïque du centre de Paris.

Joséphine Baker en 1949.

La célèbre artiste de music-hall franco-américaine Joséphine Baker entrera au Panthéon le 30 novembre prochain, rapporte dimanche 22 août le site internet du Parisien. Une information confirmée par l’entourage d’Emmanuel Macron à l’Agence France-Presse (AFP). La cérémonie aura lieu le 30 novembre.

Selon le journal, le président français Emmanuel Macron a répondu favorablement fin juillet à un groupe de personnalités à l’origine d’une pétition en faveur de cette initiative.

Homicides sexuels : est-ce un phénomène fréquent ?

Nathalie Barrès  18 août 2021

Des spécialistes du sujet ont livré pour les Annales Médico-Psychologiques les profils psychopathologiques des criminels sexuels sériels et non-sériels et apporté quelques réponses à des questions que nous pouvons nous poser : Comment est-ce possible qu’un être humain puisse être si détaché émotionnellement pour mettre en œuvre de tels actes ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui motive ces besoins si destructeurs ? Quel impact sur la vie en communauté ? Existe-t-il des caractéristiques communes ? Comment juger des risques de récidive ? Comment sont-ils traités ?


Plongée dans le monde perverti des Incels, masculinistes frustrés et haineux

22 août 2021

En tentant de comprendre pourquoi un homme a tiré sur sept personnes à Plymouth, au Royaume-Uni – peut-être la tuerie de rue la plus importante dans le pays depuis une décennie – l’enquête fait émerger de probables liens entre l’auteur de ces actes et la communauté « Incel ». Il s’agit d’une contre-culture ayant émergé sur Internet, dont les membres (majoritairement des hommes) se disent condamnés à être célibataires, ou « célibataires involontaires », en anglais involuntary celibates (in-cel).

Selon l’enquête, le suspect Jake Davidson aurait tout d’abord abattu sa mère avant de tirer sur plusieurs personnes, en tuant quatre autres, puis aurait retourné l’arme contre lui. Sa plus jeune victime avait trois ans. Dans ses déclarations précédent les attaques, il se serait comparé aux « Incels » par le biais de vidéos sur YouTube et dans différents forums.

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UNE IA CAPABLE DE RECONNAÎTRE LES PSYCHOPATHES

  

L’IA est partout et elle revêt bien des formes. Il semblerait d’ailleurs qu’elle puisse aussi être utile en psychiatrie. Une équipe de chercheurs travaillant pour l’Université du Nouveau-Mexique a en effet développéune intelligence artificielle capable de reconnaître les psychopathes en analysant… les mouvements de leur tête.


dimanche 22 août 2021

Le "cimetière des fous" bientôt enseveli par le chantier de la déviation d'Évreux

Par Laurent Philippot, France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure), France Bleu  

 4 juillet 2021

Situé sur le tracé de la déviation sud-ouest d'Évreux, le "cimetière des fous" où ont été enterrés pendant plus d'un siècle des malades et des personnels de l'hôpital pyschiatrique ne sera bientôt plus qu'un souvenir. Des associations se mobilisent pour un devoir de mémoire et de dignité. 

La nature a repris ses droits au "cimetière des fous", à quelques centaines de mètres de l'hôpital psychiatrique d'Évreux
La nature a repris ses droits au "cimetière des fous", à quelques centaines de mètres de l'hôpital psychiatrique d'Évreux © Radio FranceLaurent Philippot

Des arbustes, des ronces, des tombes  enfouies sous les buissons et même quelques fraises de bois, la nature a repris ses droits au "cimetière des fous" de l'hôpital psychiatrique d'Évreux. Le lieu aujourd'hui abandonné, propriété de l’État, a accueilli depuis 1866 et jusqu'en 1974 la dernière demeure des malades et de personnels de l'établissement de santé. Leur repos éternel est perturbé et le temps presse : "Les engins de chantier sont à moins d'un kilomètre d'ici" s'inquiète Alain Raoul, le président de l’association des Gilets bleu horizon de Seine-Maritime, "et on se demande si on va avoir le temps de répertorier nos tombes et de référencer tout ça". Le cimetière se trouve en effet sur le tracé du chantier de la déviation sud-ouest d’Évreux

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samedi 21 août 2021

Covid : les symptômes neurologiques et psychiatriques du covid-19 sont " la norme plutôt que l'exception "

20 août 2021

Dibujo

CRÉDIT PHOTO, GETTY IMAGES

L'anosmie ou perte d'odorat, les maux de tête, l'anxiété, la dépression et d'autres symptômes psychologiques et neurologiques sont fréquents chez les personnes souffrant de cas graves de Covid-19 comme de cas plus légers.

C'est ce que révèle une méta-analyse de 215 études sur le COVID-19 menées dans 30 pays et portant sur un total de 105 638 personnes présentant des symptômes aigus de la maladie.

"C'est en fait quelque chose qui nous a surpris. On s'attendrait à ce que ces symptômes apparaissent dans les cas les plus graves, mais ce n'est pas ce que nous avons trouvé, et nous avons même vu le contraire dans le cas de certains de ces symptômes", explique Jonathan Rogers à BBC Mundo , chercheur à l'University College London et auteur de la recherche.

"Il semble que le fait que le covid-19 affecte la santé mentale et le cerveau soit la norme, plutôt que l'exception".

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Déconstruire le sexisme au lycée

LE 20/08/2021

Au lycée Armand Guillaumin d'Orly (Val-de-Marne), une classe de bac pro a suivi toute l’année des ateliers sur les inégalités femmes-hommes et les violences sexistes et sexuelles. Une manière de bousculer les préjugés et de libérer la parole, chez des adolescents qui n’échappent pas à ces violences.

Un élève lit le slam que son camarade a écrit sur le thème des violences conjugales. (Illustration : lycéens, bac professionnel)
Un élève lit le slam que son camarade a écrit sur le thème des violences conjugales. (Illustration : lycéens, bac professionnel) Crédits :  Claire Leys - Radio France

Cet après-midi-là au lycée des métiers Armand Guillaumin d’Orly, qu’ils aient ou non une très bonne vue, les élèves de première SPVL (service de proximité et vie locale) sont invités à mettre des lunettes, avec des verres très spéciaux. “C’est un peu comme si elles vous permettaient de voir le sexisme”, image Catherine Le Magueresse. Juriste à l’Agence de développement des relations interculturelles pour la citoyenneté (Adric), elle intervient auprès de ces lycéens pour leur apprendre à débusquer “toutes ces inégalités de genre qu’on ne voit plus, parce qu’on baigne dedans” et les déconstruire avec eux.

“Prenons une journée”, commence-t-elle, les invitant à se pencher sur l’organisation quotidienne du foyer, où les femmes sont encore plus souvent que les hommes en charge des tâches domestiques et du soin aux enfants. Puis, Catherine Le Magueresse élargit l’horizon au sexisme dans la rue ou encore dans la publicité. Tout y passe, la situation des droits des femmes en France et à l’étranger, et même l’histoire et ses figures féminines oubliées.

Âgés de 16 à 17 ans, ces jeunes sont, pour la plupart, peu familiers de cette thématique, notamment dans ce lycée des métiers où, comme dans l’ensemble des établissements professionnels, filles et garçons se croisent peu. Leur orientation et la composition des classes y épousent les représentations genrées des rôles dans la société : plus de 90% de femmes dans les filières de soin à la personne ou esthétique, et inversement dans le BTP et la mécanique. Ils sont aussi souvent "peu habitués dans leur cellule familiale à la culture égalitaire”, remarque Djidjiga Allek, professeure de français-histoire et référente égalité de l’établissement, à l’origine de ces ateliers de sensibilisation.

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vendredi 20 août 2021

« Nos jeunes, c’est une bénédiction ! » : loin du bruit, des polémiques, les réussites du modèle d’intégration français

Par    Publié le 17 août 2021 




C’est le ronronnement tranquille de la machine à intégrer. Cette France qui ne va pas si mal et qui réussit, bon gré, mal gré, à donner un toit, des apprentissages, un horizon, des rêves parfois aussi, à des jeunes issus de milieux populaires, enfants des classes moyennes ou gamins récemment arrivés d’Afrique, dans cet âge intermédiaire, beau et inquiétant, où il faut quitter le domicile familial et commencer une vie autonome, décrocher un contrat d’apprentissage, un CDD, un intérim, un logement, un permis de conduire, une voiture. « Bienvenue », nous dit Adelaïde Barbosa, 61 ans, employée au cœur débordant, dont on sent qu’elle voudrait pouvoir serrer dans ses bras l’humanité tout entière, histoire de donner un peu de sa tendresse.

Un résident devant le foyer de jeunes travailleurs, qui compte 240 logements, le 21 juillet 2021, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Baie-Mahault, Sarreguemines : quand des prisons tentent de récompenser les détenus qui se font vacciner

par Anaïs Condomines  publié le 19 août 2021

Plusieurs prisons ont tenté de mettre en place un dispositif de réduction de peine pour les détenus justifiant d’un parcours vaccinal complet. En vain : en Guadeloupe, comme à Sarreguemines dans le Grand-Est, l’initiative a été avortée. 

Au centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en Guadeloupe, la petite fiche n’est pas passée inaperçue. Début août, un formulaire est distribué aux 620 détenus que compte l’établissement. Dans un contexte de flambée des contaminations sur l’archipel, la vaccination contre le Covid-19 leur est proposée – il suffit pour cela de cocher une case – ou plutôt, très fortement conseillée. En bas du formulaire apparaît en effet cette précision, indiquant que «l’attestation de vaccination sera prise en compte dans les dossiers de demandes de permission, d’aménagement de peine et l’octroi des RPS [réduction de peine supplémentaire, ndlr]».

« Face à un variant Delta fortement contagieux et circulant intensément chez les enfants et les adolescents, une action ferme est attendue »





Publié le 19 août 2021

TRIBUNE

A deux semaines de la rentrée, une trentaine de médecins et enseignants, dont les épidémiologistes Dominique Costagliola et William Dab, alertent sur la nécessité de protéger la santé des élèves.

Dans une salle de classe d’un collège de Bron, près de Lyon, le 1er septembre 2020.

Tribune. A deux semaines de la rentrée, face à un variant Delta fortement contagieux et circulant intensément chez les enfants et les adolescents, une action ferme est attendue pour protéger leur santé dans les établissements scolaires.

Le variant Delta se propage actuellement à grande vitesse chez les plus jeunes. Au Royaume-Uni, il s’est principalement diffusé à partir des enfants : plus d’un million d’élèves ont été absents au cours du dernier mois d’école. Aux Etats-Unis, 121 000 cas d’enfants et d’adolescents ont été rapportés la seule semaine dernière.

jeudi 19 août 2021

Face aux patients hostiles au vaccin contre le Covid-19, le grand désarroi des médecins généralistes : "Nous prenons la défiance en pleine figure"

Guillemette Jeannot  Publié 

Depuis l'extension du pass sanitaire, certains médecins généralistes témoignent de relations de plus en plus tendues avec leurs patients réfractaires à la vaccination contre le Covid-19.  (PIERRE-ALBERT JOSSERAND / FRANCEINFO)


Avec l'arrivée du pass sanitaire dans la vie quotidienne, le dialogue est parfois devenu conflictuel entre les médecins et leurs patients réfractaires à la vaccination. 

Paula* M. n'aurait jamais pensé vivre une telle scène. Il y a quelques jours, cette jeune médecin généraliste installée dans les Deux-Sèvres a dû subir les foudres d'un de ses patients, pas vacciné contre le Covid-19. Hostile au pass sanitaire instauré par le gouvernement, l'homme l'a tenue pour responsable de sa "privation de liberté". Le ton est monté et la médecin n'a pas eu d'autre choix que de lui demander de sortir de son cabinet.

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Antoine Pelissolo : "Il ne faut plus tarder à investir notamment sur la santé mentale"

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mercredi 18 août 2021

ADN : c'est quoi le code ?


 


LE 18/08/2021

Qu’est-ce que l’hérédité ? Comment nos caractères sont-ils transmis à une descendance ? Comment sont apparus les termes de gêne et de génétique ? Quand a-t-on commencé à rechercher un support moléculaire responsable de ces mécanismes ? Peut-on estimer avoir percé le secret de l'ADN ?

Illustration de recherche génétique
Illustration de recherche génétique Crédits :  KTS Design - Science Photo Library - Getty

Que vous soyez une otarie, un géranium, une bactérie ou un être humain, trois lettres vous unissent : ADN.

Cette molécule contient toute l’information génétique qui caractérise notre développement, notre fonctionnement et notre reproduction. 

Au début des années 50, les biologistes ont compris que c'est l'ADN qui joue le premier rôle... Beaucoup de modèles différents vont être proposés, des modèles à double hélice, à triple hélice, des modèles avec les bases à l'intérieur, puis à l'extérieur. Une véritable concurrence internationale se crée... C'est un domaine qu'on jugera extrêmement fécond. (Laurent Loison)

[...] INTERVENANTS

 

Avoir raison avec... Paul Virilio

SÉRIE

5 ÉPISODES (3 DISPONIBLES)

Paul Virilio en 2002

Son nom ne vous dit peut-être rien : Paul Virilio. Pourtant, chaque réflexion que vous avez, chaque discussion que vous partagez, chaque jour que vous vivez, a quelque chose à voir avec lui.

Le sentiment que tout va trop vite, qu’on court à la catastrophe, que le monde devient trop global, que l’histoire s’étiole ou que monter un escalier est parfois, souvent, la chose la plus absurde du monde.

Parfois, les mots manquent pour décrire ces impressions sur une époque qui nous échappe. 

Et le nom de Paul Virilio aussi. Disparu en 2018, le philosophe, architecte, photographe, sociologue, urbaniste, d’abord maître-verrier, a pourtant su les dire et les redire, les formuler et les reformuler.

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Comment la psychiatrie produit du sexisme et de l'exclusion

A propos des conditions matérielles d'exercice du soin en psychiatrie notamment en situation de crise et sur comment elles entretiennent des schémas sexistes archaïques.

Cette dernière nuit de travail fut plus productive que prévue, j'ai veillé sur les patient•es, notamment deux admissions du matin, j'ai préparé le service à la future journée de travail et de soins en œuvrant à l'hygiène de locaux, à la préparation de rendez-vous et en m'assurant de la présence de tout le matériel nécessaire à la journée qui s’annonçait.

Petit bonus non prévu et objet de cet écrit, j'ai été sollicité pour intervenir dans chambre d'isolement, l'infirmière du service voisin concerné ayant reçu la consigne (écrite ou orale?) de n'intervenir auprès de la personne isolée qu'en présence de "deux hommes", je me suis soumis à cette obligation non sans moquer intérieurement ce genre de consigne dont je saisis le sens et dont la portée dépasse malheureusement le cadre du soin...

Pas besoin d'avoir fait Saint-Cyr (non vraiment pas), le corps médical et/ou soignant peut avoir tendance à auto-discriminer des éléments qui le compose en s'appuyant sur des stéréotypes sexistes : le postulat étant que la personne isolée et donc en crise (délirante, suicidaire, maniaque...) aurait besoin de cadre et de contenance physique pour assurer sa sécurité, celle du personnel et apaiser son agitation psychique et/ou motrice.

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Dépendance aux benzodiazépines : comment mieux sevrer les patients

Par   Publié le 17 août 2021

La prise de ces somnifères et tranquillisants crée sur le long terme une forte addiction. Pour définir les meilleurs protocoles de sevrage, un essai clinique franco-suisse est lancé avec un appel à la participation des patients.

Les benzodiazépines sont des armes à double tranchant. Prescrites comme somnifères ou comme tranquillisants, elles sont recommandées et efficaces pour un usage ponctuel. Mais, au long cours, ces médicaments entraînent des effets indésirables notoires ainsi qu’une forte dépendance. Des risques méconnus du public, alors même que la France détient le record mondial de la consommation de ces molécules.

Vaccins anti-Covid : mises au point d'un médecin, historien de la médecine

Publié le 16/08/2021

Philippe Mercet, ancien gastro-entérologue, aujourd’hui à la retraite, est chargé du cours d’histoire de la médecine à l’UFR Sciences Médicales de Besançon. Les vaccins, du premier aux derniers, ont toujours suscité peurs et polémiques mais ils ont sauvé bien des vies ! Petit retour en arrière.

Le docteur Philippe Mercet, historien de la médecine, replace les vaccins anti-Covid, qui sont rejetés par une partie de la population, dans un contexte plus large. C'est impressionnant les « concordances des temps » qui existent entre les vaccins d’hier, voire d’avant-hier, et celui d’aujourd’hui. Histoire de comprendre.

Le vaccin, c’est la plus belle invention pour la médecine en 30 siècles !

   Docteur Philippe Mercet, gastro-entérologue et historien de la médecine

Quand l’inoculation contre la variole commence… en Franche-Comté !

Premier objectif de la lutte contre les maladies graves : la variole qui est responsable d'une mort sur 5 en Europe. Ce fléau tue déjà les enfants en bas âge, c’est la première maladie infantile, la plus mortelle. Et ceux qui survivent restent souvent défigurés par « la petite vérole », l’autre nom de la variole, variole signifiant en latin, petites pustules variées.

Un premier moyen de lutte contre la variole voit le jour au XVIII ème siècle. C’est l’inoculation. Le docteur Mercet explique : « Le médecin instille du vrai virus présent sur une croûte d'un malade atteint par la variole mais prélevée en fin de maladie, donc pas trop puissante pour ne pas être top dangereuse. »

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Extrait de séance – le psy est endetté

Thomas Noyer   

Extrait de séance

Je demande que les séances soient réglées en main propre ; habituellement on me règle à la fin de la séance et je donne une quittance en retour. Ce jour-là Bill me tend la somme comme d’habitude à la fin mais il a un air différent :

Bill :

Il y a quelque chose qui me dérange dans le fait de vous payer après nos séances. Ça me fait penser à une transaction avec une prostituée, tandis qu’avec vous je me dévoile, je suis authentique et vulnérable, et quand vient le moment de partir en prenant avec moi l’énergie de la séance pour la méditer plus loin pouf je suis catapulté dans une action très terre à terre qui me retire de cette expérience

 

Bill me raconte ensuite une scène d’un film :

 

Un gars va chez une prostituée mais il n’y a pas de sexualité, il lui parle de ses problèmes et elle l’écoute. Il finit par dire merci et partir, et la prostituée lui dit hey mon coco, t’as passé une heure avec moi, tu connais les tarifs

 

La séance d’après j’accueille Bill, on se dit bonjour et il fait signe de me payer.

 

Bill :

Ça vous dérange si je vous règle avant la séance ?

 

J’avais déjà eu une cliente qui faisait ça mais c’était une forme de contrôle en lien avec une anxiété, et je n’avais jamais approfondi ce geste qui me semblait à la fois anecdotique et tout à fait cohérent avec son état général. Avec Bill c’était différent : c’était un acte pesé, réfléchi et auquel il donnait une valeur d’investissement relationnel.

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La phénoménologie par Paul Ricoeur

LE 24/11/2020

1957 |Le philosophe Paul Ricoeur exposait dans une émission radiodiffusée le 18/12/1957 comment la pensée d'Edmund Husserl, philosophe allemand, avait marqué une rupture dans l'histoire de la philosophie. L'émission s’appelait "Connaissance de l'homme : La phénoménologie" par Paul Ricoeur.

Paul Ricoeur en 1990.
Paul Ricoeur en 1990. Crédits :  ULF ANDERSEN / Aurimages - AFP

En 1957, sept ans après la parution de sa traduction française du livre fondateur de Husserl, les Idées directrices pour une phénoménologie, le philosophe Paul Ricoeur exposait dans une émission radiodiffusée comment la pensée de ce philosophe allemand avait marqué une rupture dans l'histoire de la philosophie. 

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