Par Alexis Cimolino - 6 juillet 2021
Depuis fin 2020, un pôle Ehpad et un pôle médecine SSR sont venus s’ajouter aux pôles santé mentale. Ces activités sont séparées en plusieurs bâtiments mais réunies au sein d’un seul institut, inauguré le 2 juillet.
Un bâtiment Ehpad (à droite), un consacré au pôle médecine/SSR, ainsi qu’un plateau technique, sont venus, fin 2020, s’ajouter aux deux édifices de santé mentale, qui accueillaient déjà des patients depuis deux ans et demi.
Un site de 120 000 m², dont 35 000 de bâtiments, réunissant psychiatrie et gériatrie. C’est sur cette surface que se dresse l’institut MGEN de La Verrière, situé près du château, à la frontière entre La Verrière et Le Mesnil-Saint-Denis. Il réunit deux bâtiments de psychiatrie adulte et de psychiatrie adolescent/jeune adulte qui accueillaient déjà des patients depuis février 2019. Deux bâtiments auxquels sont venus s’ajouter deux autres abritant l’un un Ehpad, et l’autre un pôle médecine/Soins de suite réadaptation (SSR), et où les patients et résidents ont emménagé en fin d’année, alors qu’ils devaient initialement investir les lieux début 2020, le Covid ayant bien sûr repoussé cette échéance, mais aussi l’inauguration de l’institut, qui a finalement eu lieu le 2 juillet.
460 lits au total
Au total, ce sont 460 lits que compte l’institut, dont 160 pour le nouvel Ehpad – (parmi lesquels se trouvent 70 lits liés à l’aide sociale, permettant à des personnes aux ressources limitées de bénéficier d’une prise en charge de tout ou partie des frais d’hébergement, Ndlr). Un Ehpad, ainsi que le pôle médecine/SSR, auparavant situé au centre Denis Forestier, près de la gare de La Verrière et aujourd’hui en pleine déconstruction pour laisser place au futur quartier gare-Bécannes.
« En octobre et novembre 2020, on a quand même procédé au déménagement en pleine crise Covid, donc c’est une prouesse pour tout le monde », a indiqué, en marge de l’inauguration, Isabelle Étienne, la directrice de l’institut MGEN, qui a succédé en octobre dernier au Dr Fabien Juan. On retrouve, au sein de l’Ehpad, quatre unités : unité de vie protégée, notamment pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ; unité de polydépendance lourde, pour les patients souffrant d’obésité morbide ; unité accueil de jour, de nuit, répit temporel ; et enfin unité d’hébergement renforcé « pour des résidents sur des pathologies Alzheimer avec des caractéristiques associées du type auto-agressivité ou agressivité vers l’externe », fait savoir Gilles Quessard, directeur adjoint de l’institut, ajoutant que ces quatre unités disposent chacune de 14 lits. Dans les deux étages au-dessus, on trouve un « Ehpad standard avec 65 lits sur chaque étage », complète-t-il.
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