Par Camille Langlade Publié le
Le Nouvel Hôpital de Navarre d'Évreux (Eure) propose pour la 7e année consécutive ProFamille, un programme qui vise à soutenir les proches de personnes souffrant de schizophrénie.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Par Camille Langlade Publié le
Le Nouvel Hôpital de Navarre d'Évreux (Eure) propose pour la 7e année consécutive ProFamille, un programme qui vise à soutenir les proches de personnes souffrant de schizophrénie.
Méfiance excessive, attitude suspicieuse, théories du complot … la paranoïa est d’abord un trait de caractère. Mais lorsque cette défiance prend l’allure d’un délire, il faut évoquer un trouble psychotique sur le thème de la persécution. Explications.
L’étymologie du terme paranoïa provient du grec ancien : para qui signifie à la fois « en parallèle » et « contre » et nous qui veut dire « intelligence », « esprit ». La paranoïa est donc un raisonnement parallèle, ou un positionnement contre l’intelligence… En d’autres termes : la paranoïa est une idée fausse, une analyse erronée.
« La paranoïa se définit par une méfiance excessive, irrationnelle ou infondée à l’égard de l’Autre. Elle est la croyance profonde que l’Autre souhaite nous nuire », selon le docteur Clara Brichant Petitjean, psychiatre libérale à Paris. « Avant d’être une pathologie, la paranoïa est un trait de personnalité. Mais il est vrai que le thème de la persécution est récurrent dans certains troubles psychiatriques », ajoute la psychiatre.
par Daniel Schneidermann. publié le 5 juillet 2021
Prenons Zemmour et Hanouna, les deux cariatides de l’empire audiovisuel de Bolloré, celui qu’il est en train d’exporter sur Europe 1, en éjectant par conteneurs entiers tout ce qui pouvait ressembler à de la finesse de pensée ou d’expression. Considérés hors contexte, dans leur seule gestuelle, dans leur seule élocution, les deux personnages ont une indéniable dimension comique. Le petit malingre de cinquante kilos tout habillé déplorant la disparition de la masculinité, le clown se rêvant en phare de la campagne, voire en candidat à la présidentielle, après avoir conquis sa popularité en fourrant des nouilles dans le slip d’un de ses chroniqueurs : oui, ce sont les continuateurs potentiels du Chaplin du Dictateur. Dans la perspective de la présidentielle, Hanouna prépare un livre, dans lequel l’ancien directeur de l’Express Christophe Barbier va l’accoucher sur sa perception de la société française – scoop révélé par Bruno Jeudy, rédacteur en chef (placardisé) de Paris-Match. On a envie, on se sent autorisé à rire.
Un nombre record d’Américains ont quitté volontairement leur emploi au mois de mai. Révolution dans le monde du travail ou simple ajustement post-pandémie ?
Démissionner est à la mode, ces temps-ci. En mai, un record a été battu aux États-Unis avec un nombre de départs volontaires jamais atteint depuis le début du siècle, selon le Bureau des statistiques du travail : sur cent personnes employées dans les hôtels, les restaurants, les bars et les magasins, cinq ont renoncé à leur emploi.
Par Alexis Cimolino - 6 juillet 2021
Depuis fin 2020, un pôle Ehpad et un pôle médecine SSR sont venus s’ajouter aux pôles santé mentale. Ces activités sont séparées en plusieurs bâtiments mais réunies au sein d’un seul institut, inauguré le 2 juillet.
Un bâtiment Ehpad (à droite), un consacré au pôle médecine/SSR, ainsi qu’un plateau technique, sont venus, fin 2020, s’ajouter aux deux édifices de santé mentale, qui accueillaient déjà des patients depuis deux ans et demi.
Un site de 120 000 m², dont 35 000 de bâtiments, réunissant psychiatrie et gériatrie. C’est sur cette surface que se dresse l’institut MGEN de La Verrière, situé près du château, à la frontière entre La Verrière et Le Mesnil-Saint-Denis. Il réunit deux bâtiments de psychiatrie adulte et de psychiatrie adolescent/jeune adulte qui accueillaient déjà des patients depuis février 2019. Deux bâtiments auxquels sont venus s’ajouter deux autres abritant l’un un Ehpad, et l’autre un pôle médecine/Soins de suite réadaptation (SSR), et où les patients et résidents ont emménagé en fin d’année, alors qu’ils devaient initialement investir les lieux début 2020, le Covid ayant bien sûr repoussé cette échéance, mais aussi l’inauguration de l’institut, qui a finalement eu lieu le 2 juillet.
460 lits au total
Au total, ce sont 460 lits que compte l’institut, dont 160 pour le nouvel Ehpad – (parmi lesquels se trouvent 70 lits liés à l’aide sociale, permettant à des personnes aux ressources limitées de bénéficier d’une prise en charge de tout ou partie des frais d’hébergement, Ndlr). Un Ehpad, ainsi que le pôle médecine/SSR, auparavant situé au centre Denis Forestier, près de la gare de La Verrière et aujourd’hui en pleine déconstruction pour laisser place au futur quartier gare-Bécannes.
« En octobre et novembre 2020, on a quand même procédé au déménagement en pleine crise Covid, donc c’est une prouesse pour tout le monde », a indiqué, en marge de l’inauguration, Isabelle Étienne, la directrice de l’institut MGEN, qui a succédé en octobre dernier au Dr Fabien Juan. On retrouve, au sein de l’Ehpad, quatre unités : unité de vie protégée, notamment pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ; unité de polydépendance lourde, pour les patients souffrant d’obésité morbide ; unité accueil de jour, de nuit, répit temporel ; et enfin unité d’hébergement renforcé « pour des résidents sur des pathologies Alzheimer avec des caractéristiques associées du type auto-agressivité ou agressivité vers l’externe », fait savoir Gilles Quessard, directeur adjoint de l’institut, ajoutant que ces quatre unités disposent chacune de 14 lits. Dans les deux étages au-dessus, on trouve un « Ehpad standard avec 65 lits sur chaque étage », complète-t-il.
THE CHRISTIAN SCIENCE MONITOR (BOSTON)
Comment la France punit-elle le cyberharcèlement, ce fléau caché des réseaux sociaux ? Le procès contre treize personnes dans l’affaire Mila, dont le verdict sera prononcé le 7 juillet pourrait nous donner une idée, rapporte l’hebdomadaire américain The Christian Science Monitor.
Rédigé le Dimanche 27 Juin 2021
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Attention, ça fait peur ... (note du blogger)
Vous n'êtes jamais allé chez le psy pourtant vous avez cette image en tête du divan et d'un patient allongé ? C'est normal. Le canapé est le symbol du psychanalyste. Mais savez-vous pourquoi ? On y répond.
Le divan est identifié à la psychanalyse. Quand on parle d'une séance chez le psychanalyste, vous avez cette image en tête :le patient est allongé sur le divan, le psychanalyste lui, est assis derrière. Ainsi le psychanalyste n'est pas sur le champ de vision du patient. La position allongée permet une introspection, l'intellectualisation, le lâcher-prise. Ce qui rend le passage à l'inconscient possible. Chez certains psys, ils n'allongent pas leurs patients mais le divan sert de simple décor. Si certaines thérapies se font en face-à-face, savez-vous pourquoi s'allonge-t-on chez le psy ? Un indice, Sigmund Freud y est pour quelque chose.
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À compter du 6 juillet, des milliers de malades qui souffrent de cette pathologie bénéficieront de deux nouveaux traitements. L'un d'eux, le Kaftrio, pourrait considérablement allonger leur espérance de vie.
David ne pourra jamais oublier cet instant. Un retour à la vie. Une libération fulgurante. Ce week-end de février 2021, ce père de famille de 38 ans quitte le centre de réhabilitation de Giens (Var) où, armé de sa bouteille d'oxygène, il a passé la semaine afin de rejoindre sa femme et sa fille à l'occasion des deux jours de repos hebdomadaire. Au volant de sa voiture, il est subitement pris d'une grosse quinte de toux. Le mucus qui englue ses poumons commence comme par magie à se détacher des parois de ses bronches. Ses alvéoles grésillent et s'agitent de partout. Il expulse en quelques heures ce qu'il n'est jamais parvenu à sortir de ses poumons depuis des semaines. Il respire.
Repéré par Emma Barrier —
Repéré sur The Independent
Le plus grand test jamais réalisé au monde révèle les effets vertueux d'une semaine de travail réduite.
Le plus grand essai de réduction de temps de travail a été réalisé en Islande et se trouve être un grand succès, à tel point que l'idée devrait être reprise au Royaume-Uni, indique The Independent.
par Juliette Delage publié le 3 juillet 2021
Tous les jours le même manège. A 16h30, les cloches des écoles du quartier Pernety, dans le XIVe arrondissement de Paris, résonnent. Et instantanément, voilà que des grappes de mioches se ruent dans les petits bazars, ces épiceries où l’on trouve de tout. «Depuis un peu plus d’une semaine ça ne loupe jamais !» badine un vendeur de la rue Raymond-Losserand. Les minutes de frime dans la cour de récré sont comptées : tous les moins de 12 ans veulent un «pop it» (aussi appelé «Go Pop !» ou «Bubble pop») avant le début des vacances d’été. «Un quoi ?!» s’égosillent les parents, circonspects face à cette requête inopinée.
Publié le 02/07/2021
L'équipe mobile psychiatrie précarité au centre hospitalier Henri-Ey © agence de Chartres
Rattachée à l'équipe pluridisciplinaire du centre hospitalier hôpital Henri-Ey, « l’équipe passe le plus clair de son temps, en dehors des murs. Ce sont les yeux et les oreilles de l'hôpital dans le monde de la rue et de la précarité », décrit Julien Pannetier, responsable de l'équipe mobile précarité psychiatrie (EMPP). Créée en 2010, celle-ci, coordonnée par un médecin psychiatre, est composée de deux infirmières et d'une assistante sociale.
« L’objectif, c’est d’aller au-devant des personnes en grande précarité, qui ont des troubles psychiques, mais ne sont pas inscrites dans le dispositif de soins, en sont exclues ou n’y ont pas accès. L’idée, c’est d’aller à leur rencontre. Pour repérer et évaluer les besoins, et pour les accompagner vers le soin plus particulièrement psychiatrique, mais aussi le dentiste, le médecin traitant... », détaille Julien Pannetier.
Par Hugo Deshors Publié le
Un homme de 66 ans avait été retrouvé mort, le corps en décomposition, à Breteuil (Eure), en octobre 2019. Un suspect, jeune homme de 23 ans, avait été arrêté par les gendarmes...
En réaction à l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris dans l’affaire Halimi, rendu en décembre 2019, Nicole Belloubet, alors Garde des Sceaux avait demandé la création d’une commission chargée d’évaluer la façon dont la justice procède vis-à-vis des personnes irresponsables pénalement « sans remettre en cause le principe essentiel de notre Etat de droit selon lequel on ne juge pas les fous ». Cette commission, composée de magistrats, de psychiatres, d’avocats et de membres de l’opposition en était arrivée à la conclusion que le statu quo était préférable, estimant que « l’exclusion du bénéfice de l’article 122-1 pour les actes commis suite à consommation de toxiques serait une disposition dont la radicalité aggraverait le risque de pénaliser la maladie mentale et constituerait une atteinte substantielle aux principes fondamentaux de notre droit pénal relatifs à l’élément intentionnel ». Malgré ce rapport, le Ministre de la Justice Eric-Dupond Moretti a fait part de son intention de déposer un nouveau projet de loi, profitant notamment de la main tendue par la Cour de cassation qui avait souligné dans son communiqué de presse que la loi dans sa rédaction actuelle « ne prévoit pas de distinction selon l’origine du trouble psychique ». Sans attendre le projet de loi, la commission des lois de l’Assemblée nationale a souhaité construire sa propre expertise sur ce sujet extrêmement sensible. Naïma Moutchou, députée La République en marche, et Antoine Savignat (Les Républicains), ont notamment été chargés d’une « mission d’information flash ».
par Virginie Ballet publié le 2 juillet 2021
Elle avait été poignardée en pleine rue. Cinq coups de couteau, reçus dans la nuit du 23 au 24 mai, à deux pas du commissariat de la ville d’Hayange (Moselle), fermé à ce moment-là. Stéphanie avait 22 ans, elle était mère d’une petite fille de 4 ans. Elle avait déposé plainte contre son compagnon quelques mois avant sa mort. Celui-ci avait bénéficié d’un aménagement de peine : il était sorti de prison un mois avant les faits et était retourné vivre au domicile conjugal, sous bracelet électronique. La mort de la jeune femme avait suscité une vague d’indignation telle que le gouvernement avait annoncé la mise en place d’une mission d’inspection pour faire la lumière sur d’éventuels dysfonctionnements ayant conduit à sa mort. Menée par l’inspection générale de la justice et par celle de l’administration, la mission vient de rendre publique ses conclusions ce vendredi.
Pour l’OMS, combattre les décès par suicide, c’est possible. Un décès sur 100 est un décès par suicide. Selon les dernières estimations de l’OMS, le suicide reste l’une des principales causes de décès dans le monde. En 2019, plus de 700 000 personnes se sont suicidées: soit un décès sur 100. Le suicide est une plus grande cause de mortalité que le VIH, le paludisme ou le cancer du sein , les guerres ou les homicides.
Chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, le suicide est la quatrième cause de décès après les accidents de la route, la tuberculose et la violence interpersonnelle.
Plus de deux fois plus d’hommes que de femmes mettent fin à leurs jours (taux de 12,6 pour 100 000 hommes contre 5,4 pour 100 000 femmes). Les taux de suicide chez les hommes sont généralement plus élevés dans les pays à revenu élevé (16,5 pour 100 000). Pour les femmes, on constate les taux de suicide les plus élevés dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (7,1 pour 100 000).
Les taux de suicide en Afrique (11,2 pour 100 000), en Europe (10,5 pour 100 000) et en Asie du Sud-Est (10,2 pour 100 000) sont supérieurs à la moyenne mondiale (9,0 pour 100 000) en 2019. La Méditerranée orientale qui enregistre le taux de suicide le plus faible (6,4 pour 100 000).
Les taux de suicide ont diminué au cours des 20 années, le taux mondial ayant diminué de 36 %, avec un recul de 17 % en Méditerranée orientale, 47 % en Europe et 49 % dans la région du Pacifique occidental.
Publié le jeudi 01 juillet 2021
BELGIQUE
La Cellule d'intervention psychologique de crise (CIPC) a observé, en 2020, une augmentation des consultations liées à une crise suicidaire de 50,9% par rapport à l'année précédente. C'est ce qui ressort du bilan de l'année 2020 du Centre de prévention du suicide (CPS). La tranche des 14-30 ans est beaucoup plus touchée qu'auparavant.
Delphine Jeanne Publié le 30/06/2021
Suicides en milieu agricole
Sujet d’attention de la part du gouvernement, le mal-être des agriculteurs est également pris à bras le corps par les représentants du monde agricole qui veulent définitivement briser un tabou et donner davantage de visibilité, de lisibilité et d’efficacité aux nombreuses initiatives existantes. Dans la lignée du rapport du député Olivier Damaisin, rendu en décembre, la FNSEA, JA, l’APCA et la MSA ont formulé le 30 juin des propositions communes pour un meilleur accompagnement des agriculteurs en difficulté.
Chargé par le ministre de l’agriculture d’une mission sur le mal-être des agriculteurs, le député Olivier Damaisin a rendu en fin d’année dernière un rapport riche de recommandations pour prévenir et éviter les suicides d’agriculteurs. Des propositions complétées par le travail de la Commission des affaires économiques du Sénat qui a présenté ses réflexions en mars.
Par Maryline Baumard Publié le 25 juin 2021
« Je transitionne »… C’est l’expression qu’a choisie la nouvelle présidente de Médecins du monde (MDM) pour raconter sa métamorphose de médecin généraliste en responsable de l’ONG. Elue samedi 19 juin, pour un mandat de trois ans, Carine Rolland ne sera que la troisième femme – après Françoise Sivignon – à occuper ce poste depuis la fondation de l’association, en 1980.