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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 30 mars 2021

Tri des patients : le retour de la grande peur

publié le  

Transfert d’un patient vers le CHU-Hôpital Universitaire d'Angers, le 15 mars 2021. ©  Sebastien Salom-Gomis / SIPA

« Nous serons contraints de faire le tri des patients », s’alarment 41 directeurs médicaux de crise de l’AP-HP dans Le Journal du Dimanchele 28 mars. Alors que l’épidémie de Covid-19 atteint, dans certaines régions, les niveaux maximaux de l’année dernière et que la pression sur les services de réanimation est de plus en plus forte, le terme de « tri » revient sur toutes les lèvres. 

C’est un mot trompeur, pourtant, car il s’agit surtout, chez les soignants, d’exercer leur jugement et leur responsabilité. C’est ce que montre l’enquête menée par Cédric Enjalbert au plus fort de la crise du Covid, l’année dernière. 

À lire absolument pour ne pas tomber dans le fantasme. 

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« Le bonheur a résisté au Covid-19, même si le virus nourrit un pessimisme momentané »


CHRONIQUE

Une étude internationale commandée par l’ONU montre une remarquable résilience des sociétés face à la crise sanitaire, mais la France apparaît en retrait, raconte dans sa chronique notre journaliste Jean-Michel Bezat.

Chronique. Peut-on être heureux au temps du Covid-19 ? La question semble cynique à l’heure où le coronavirus poursuit ses ravages à travers le monde après avoir déjà tué officiellement 2,8 millions de personnes. Elle se pose pourtant depuis que le bonheur est un objet d’étude pour les économistes, et que le bien-être est devenu un élément pour évaluer le succès ou l’échec d’une politique. L’interrogation a aussi le mérite de sortir d’un débat polarisé depuis un an sur deux préoccupations : les dégâts de la pandémie sur la santé publique et l’activité économique.

Emil Cioran, désespérément

4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)

À PROPOS DE LA SÉRIE

Quatre émissions autour du philosophe Emil Cioran (1911-1995) :
tranchant, cynique, penseur du néant en proie aux insomnies, égaré politiquement un temps de sa vie : comment le désespoir la vie et l'oeuvre philosophique d'Emil Cioran ?
- De l'inconvénient d'être né
- "La vie se crée dans le délire et se défait dans l'ennui"
- Vivre dans un monde raté
- "Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter"

TOUS LES ÉPISODES 
LE 29/03/2021

En 1973, dans "De l’inconvénient d’être né", le philosophe Emil Cioran, obsédé par la question de la mort, de la souffrance, des drames historiques, se...

LE 30/03/2021

À 5 ans, Cioran connaît sa première crise d’ennui, fêlure, trauma et révélation : le tic tac de l’horloge, funèbre son du temps qui passe et qu'on ne peut...

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Covid-19 : on a passé au crible les critiques faites au vaccin d'AstraZeneca

Benoît Zagdoun   Publié 

Une femme membre du personnel soignant préapre une injection de vaccin contre le Covid-19 à partir d'un flacon d'AstraZeneca, le 16 mars 2021 à Kiev (Ukraine). (SERGEI SUPINSKY / AFP)

De récentes études indiquent que le vaccin d'AstraZeneca est finalement aussi efficace, voire davantage que ceux de Pfizer ou Moderna. Son injection a tendance à provoquer des réactions plus importantes, de type pseudo-grippales. Mais il est trop tôt pour conclure qu'il est responsable de thromboses.

Une réaction en chaîne. En quelques jours, une quinzaine de pays européens, dont la France, ont décidé, les uns après les autres, de suspendre l'utilisation du vaccin d'AstraZeneca dans le cadre de leur campagne de vaccination contre le Covid-19

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Qu’on est grave, quand on a 15 ans !

Cédric Enjalbert publié le 

Dans notre dossier consacré à la jeunesse, nous avons découvert, loin des clichés habituels, une génération aux prises avec de grandes questions éthiques et philosophiques. Car 15 ans, c’est aussi l’âge des choix, des orientations scolaires et plus personnelles... qui peuvent parfois paraître absolus et plus lourds qu’ils ne sont. C’est d’ailleurs le conseil que j’aurais aimé entendre à cet âge : « Sache que tes choix ne sont pas définitifs, qu’ils ne disent pas tout ce que tu es. »

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L’art, une bouffée d’oxygène bienvenue dans les Ehpad

Par   Publié le 26 mars 2021

Danse, musique, théâtre, arts plastiques… Les initiatives se multiplient pour offrir aux personnes âgées des moments d’évasion.

Rayonnante, Malou, 99 ans, crève l’écran. Mercredi 24 février, à l’Ehpad La Cerisaie, à Chambéry, en Savoie, elle raconte, via Zoom, son premier travail, celui de tisseuse de toile de parachute, à Lyon. Elle avait 16 ans. Précise, elle montre la façon dont elle activait quatre métiers à la fois. Bras qui actionnent la machine de haut en bas, mains qui glissent de droite à gauche en rythme avec la navette, ses mouvements sont nets. Ils sont observés et repris en direct, sous la houlette du chorégraphe Alexandre Roccoli, par des jeunes gens masqués installés sur le plateau de l’Espace Malraux, à Chambéry.

S.V.P. ▸ SERVEUR VOCAL POÉTIQUE

 

S.V.P. ▸ SERVEUR VOCAL POÉTIQUE

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SVP

30 poèmes de 30 auteurs et autrices (voir l’équipe dans l’onglet suivant), lus par une douzaine de « voix » différentes. Et toujours le même principe : donner à entendre une poésie actuelle (c’est à dire écrite actuellement), de la façon la plus simple possible : au moyen d’un téléphone.

Composez le 03 74 09 84 24 et laissez-vous guider ! Il faut s’y perdre et grappiller. Il y a une multiplicité de langues et de voix à rencontrer, à l’autre bout du fil. 

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lundi 29 mars 2021

Près de 5 000 personnes en réanimation

 



Près de 5 000 personnes en réanimation
 
Ce dimanche soir, 4 872 personnes sont en réanimation. Cela représente 400 admissions quotidiennes en moyenne sur les 7 derniers jours. Pour rappel au pic de la deuxième vague il y avait 4 903 malades dans les services de réanimation.
 
Selon la projection disponible sur CovidTracker, la barre des 5 000 personnes en réanimation devrait être franchie avant la fin du mois de mars.
 
Les chiffres clés au 28 mars
 
Taux
d'incidence
 
 
Taux de reproduction R
 
 
Tension hospitalière
 
 
 
L'évolution de l'épidémie
 
 
 
 
 
 
 
 

Depuis un an, le deuil empêché des familles de victimes du Covid-19





Par   Publié le 28 mars 2021

Ils ont perdu un proche lors de la première vague de l’épidémie, au plus fort des restrictions. Ils réclament aujourd’hui une journée de deuil national.

Le père Gabriel lors de la cérémonie d’enterrement d'une femme décédée du Covid-19, à l'église Saint-Gabriel, à Paris, en mars 2020.

C’était il y a un an. Et pourtant, la « colère »« l’angoisse » et le « sentiment d’injustice » résonnent toujours dans la voix de Claire. Sa mère, Marie-Gabrielle, est morte au printemps 2020 des suites du Covid-19 dans une unité de soins de longue durée (USLD), à Charleville-sous-Bois (Moselle). Aujourd’hui, les souvenirs douloureux refont surface :

« Le 22 mars, c’était son anniversaire, elle fêtait ses 80 ans. Le 31, on apprend qu’elle a le Covid et le 5 avril, elle décède. » 

Reportage «Ce n’est pas parce que c’est invisible que ça n’existe pas» : à Montpellier, des ateliers pour les femmes atteintes d’endométriose




par Marlène Thomas et photos Olivier Metzger. Modds publié le 27 mars 2021 

A l’occasion de Journée mondiale contre l’endométriose ce dimanche, «Libé» a suivi une journée du programme d’éducation thérapeutique du CHU de Montpellier. Une façon de donner aux patientes les connaissances nécessaires pour améliorer leur quotidien avec la maladie.

«Ralentissement», «barrière», «stress permanent», «invalidant», «épuisement»… Postées derrière leur écran, les dix participantes au programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) spécifique à l’endométriose, égrènent en un mot leur perception de cette maladie et des douleurs associées, témoignages de vécus variés mais d’une souffrance partagée. En parallèle d’un suivi médical, ce programme, baptisé «Mieux vivre avec l’endométriose», a été coconstruit par l’association EndoFrance et le CHU de Montpellier (Hérault). Il vise à permettre aux femmes d’améliorer leur connaissance de la maladie, et donc, leur qualité de vie. L’endométriose, qui se caractérise par la présence de cellules d’origine utérine en dehors de l’utérus, touche au moins une femme sur dix en âge de procréer. Parfois asymptomatique, elle peut aussi prendre une forme très invalidante s’accompagnant de fatigue chronique, très fortes douleurs, risques d’infertilité…

Témoignages Sur les réseaux sociaux, les femmes veulent «briser le tabou de l’alopécie»

par Garance Fragne  publié le 28 mars 2021

Dans le sillage du «body positive», de plus en plus de femmes affichent leur crâne glabre sur les réseaux sociaux. Une manière d’aider celles qui en souffrent à dédramatiser, d’encourager la sororité et l’acceptation de soi.

«Instagram a été ma bouée de sauvetage, si je ne m’étais pas exprimée, j’aurais sombré», assure Pauline Chiron. A 19 ans, l’étudiante en design et architecture à Rennes souffre d’une pelade. Elle a perdu tous ses cheveux à l’âge de 13 ans. En mai 2019, la jeune femme crée son compte Instagram @paulinealopecia pour «briser le tabou» autour de l’alopécie. «Tu sais. Je n’ai pas toujours été cette Pauline souriante», écrit-elle. Et pour cause : au lycée, sans représentation féminine qui lui ressemble ni soutien, elle est aussi victime d’un lourd harcèlement scolaire. «On me traitait de crâne d’œuf, de cancéreuse et de contagieuse», souffle-t-elle.