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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 18 mars 2021

Des féminicides en Italie, par Arianna Sanesi, photographe


Les crimes passionnels-5

© Arianna Sanesi

« Tous les trois jours, s’indigne Arianna Sanesi, un fait divers apparaît, annonçant un énième meurtre de femme. Et ça se perd dans le reste des nouvelles. »

Troisième titre des éditions D’une rive à l’autre – après Littoral Marseille, d’Elise Linares et Michel Peraldi, et Arménie, année zéro, de Patrick Rollier -, Les crimes passionnels n’existent pas est un travail photographique réalisé par Arianna Sanesi en 2015 sur les féminicides en Italie, suite à l’obtention d’une bourse du festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc pour travailler sur ce thème.

Les crimes passionnels-6

© Arianna Sanesi

Dédié à Michelle Perrot, dans on sait l’importance dans le domaine de l’écriture de l’histoire des femmes, cet ouvrage construit avec beaucoup de soin – deux cahiers/livres cousus main associés -, met au cœur de son propos la pudeur, le respect, la juste distance.

Les histoires personnelles qui en forment le cœur sont effroyables, dramatiques, impossibles.

Les crimes passionnels-2

© Arianna Sanesi

En des images d’une grande sobriété – des objets, des lumières, des portraits, des peaux meurtries, des paysages de pénombre -, Arianna Sanesi suggère plus qu’elle ne montre, laissant au spectateur la responsabilité de deviner, de comprendre, d’accéder à l’autre.

« Les familles endeuillées m’accueillent chaleureusement, écrit la photographe. Tout, jusqu’au moindre détail, semble parler de l’être cher qui n’est plus. »

Des femmes tuées, par des hommes n’acceptant pas une rupture, ou parce qu’elles se refusaient sentimentalement, ou pour toutes sortes de non-raisons folles.

Les crimes passionnels-9

© Arianna Sanesi

La violence domestique, souvent quotidienne, peut être effroyable, cachée, ou parfois sue par des voisins ne sachant comment agir, se détournant par manque de courage.

Arianne Sanesi construit la suite de ses images, non en une succession de chocs visuels, surtout pas, mais comme un ensemble où les photographies ne signifient vraiment que parce qu’elles entrent en dialogue avec d’autres, formant in fine une composition bouleversante.

Accompagné de textes éclairants de Lydie Boudou et Frédéric Chauvaud sur la prise de conscience internationale, d’abord du côté de l’Amérique latine, de la réalité des féminicides, Les crimes passionnels n’existent pas est un ouvrage douloureux, important, invitant à garder « les yeux bien ouverts ».

Les crimes passionnels-14

© Arianna Sanesi

« Nombre d’auditeurs et de lecteurs, précisent les historiens, maîtres de conférence à l’université de Poitiers, ont découvert en décembre 2019 que le mot de l’année, selon la consultation organisée par Le Petit Robert, est féminicide. Le célèbre éditeur de dictionnaire a demandé aux internautes de se prononcer à partir d’une liste. Le choix du public atteste que le mot et la réalité qu’il recouvre sont devenus visibles. »

L’image d’un casque de musique est ainsi légendée : « Pendant qu’Annamaria se faisait assassiner, sa fille n’a rien entendu,, enfermée dans sa chambre, écouteurs sur les oreilles.

 »Les crimes passionnels-5

© Arianna Sanesi

« Tous les trois jours, s’indigne Arianna Sanesi, un fait divers apparaît, annonçant un énième meurtre de femme. Et ça se perd dans le reste des nouvelles. »

Troisième titre des éditions D’une rive à l’autre – après Littoral Marseille, d’Elise Linares et Michel Peraldi, et Arménie, année zéro, de Patrick Rollier -, Les crimes passionnels n’existent pas est un travail photographique réalisé par Arianna Sanesi en 2015 sur les féminicides en Italie, suite à l’obtention d’une bourse du festival Photoreporter en Baie de Saint-Brieuc pour travailler sur ce thème.

Dédié à Michelle Perrot, dans on sait l’importance dans le domaine de l’écriture de l’histoire des femmes, cet ouvrage construit avec beaucoup de soin – deux cahiers/livres cousus main associés -, met au cœur de son propos la pudeur, le respect, la juste distance.

Les histoires personnelles qui en forment le cœur sont effroyables, dramatiques, impossibles.

Les crimes passionnels-2

© Arianna Sanesi

En des images d’une grande sobriété – des objets, des lumières, des portraits, des peaux meurtries, des paysages de pénombre -, Arianna Sanesi suggère plus qu’elle ne montre, laissant au spectateur la responsabilité de deviner, de comprendre, d’accéder à l’autre.

« Les familles endeuillées m’accueillent chaleureusement, écrit la photographe. Tout, jusqu’au moindre détail, semble parler de l’être cher qui n’est plus. »

Des femmes tuées, par des hommes n’acceptant pas une rupture, ou parce qu’elles se refusaient sentimentalement, ou pour toutes sortes de non-raisons folles.

Les crimes passionnels-9

© Arianna Sanesi

La violence domestique, souvent quotidienne, peut être effroyable, cachée, ou parfois sue par des voisins ne sachant comment agir, se détournant par manque de courage.

Arianne Sanesi construit la suite de ses images, non en une succession de chocs visuels, surtout pas, mais comme un ensemble où les photographies ne signifient vraiment que parce qu’elles entrent en dialogue avec d’autres, formant in fine une composition bouleversante.

Accompagné de textes éclairants de Lydie Boudou et Frédéric Chauvaud sur la prise de conscience internationale, d’abord du côté de l’Amérique latine, de la réalité des féminicides, Les crimes passionnels n’existent pas est un ouvrage douloureux, important, invitant à garder « les yeux bien ouverts ».

Les crimes passionnels-14

© Arianna Sanesi

« Nombre d’auditeurs et de lecteurs, précisent les historiens, maîtres de conférence à l’université de Poitiers, ont découvert en décembre 2019 que le mot de l’année, selon la consultation organisée par Le Petit Robert, est féminicide. Le célèbre éditeur de dictionnaire a demandé aux internautes de se prononcer à partir d’une liste. Le choix du public atteste que le mot et la réalité qu’il recouvre sont devenus visibles. »

L’image d’un casque de musique est ainsi légendée : « Pendant qu’Annamaria se faisait assassiner, sa fille n’a rien entendu,, enfermée dans sa chambre, écouteurs sur les oreilles. »

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Walter Scheidel : «Seuls des chocs violents sont susceptibles de réduire durablement les inégalités»


 


par Thibaut Sardier  publié le 19 mars 2021

Dans une vaste enquête historique, le chercheur autrichien soutient que la réduction massive des privilèges ne peut se produire que dans des périodes extrêmes : guerre de masse, révolution, faillite de l’Etat ou pandémie. Faudra-t-il se résoudre à choisir entre la paix et l’égalité ?

C’est un constat qui fait mal : sans violence, pas de réduction franche et durable des inégalités. On a évidemment du mal à y croire, tant nous baignons dans les plans de relance, les mesures sociales et (parfois) les politiques fiscales qui nous promettent de limiter les écarts de revenus. Pourtant, Walter Scheidel persiste et signe. Dans son enquête Une histoire des inégalités. De l’âge de pierre au XXIe siècle (Actes Sud), le professeur à l’université de Stanford a observé les disparités économiques dans des sociétés du monde entier tout au long de l’histoire. Pour cela, il a concentré son attention sur deux indicateurs : le coefficient de Gini, un indice de référence qui mesure l’écart par rapport à une situation d’égalité parfaite ; et la part de capital détenue par les 10% (et parfois les 1%) les plus riches. Bien sûr, pas facile de savoir précisément quels écarts de patrimoines séparent l’élite de l’empire romain ou celle de l’Egypte mamelouke du reste de la population. Mais d’estimations en données fiables, il montre que seuls des bouleversements majeurs à haut niveau de violence sont susceptibles de mieux répartir les richesses. Autrement dit, pas de réduction des inégalités sans ceux qu’il appelle les «quatre cavaliers de l’apocalypse» : la guerre de masse, la révolution, la faillite de l’Etat et… la pandémie.

Analyse Un an de Covid-19 : les modélisations des scientifiques ne se sont quasiment jamais trompées

par Olivier Monod

publié le 17 mars 2021 

Alors que le Conseil scientifique préconise plus de mesures de restriction, «Libération» s’est plongé dans un an de projections, de modélisations et d’avis. Le bilan penche largement en faveur des épidémiologistes.

«Quand je relis le premier avis du Conseil scientifique, je ne vois pas grand-chose à modifier aujourd’hui», Simon Cauchemez, épidémiologiste de l’Institut Pasteur est en charge des modélisations qui nourrissent le Conseil scientifique. Un an après le début de la crise sanitaire, il se livre à l’exercice du retour d’expérience. Pour lui, le rôle premier des modèles n’est pas tant de se projeter que d’analyser les données présentes. «Depuis le début de la crise, nos estimations du taux de reproduction ou de la sévérité du Covid n’ont pas trop évolué. C’est le degré d’incertitude qui s’est réduit», détaille-t-il.

Au début de la pandémie, les simulations épidémiques ont été très écoutées par le pouvoir. Quand Emmanuel Macron annonce le premier confinement en France, le 16 mars 2020, le pays déplore seulement 149 morts. Mais les hôpitaux de trois régions saturent et un modèle de l’Imperial College de Londres prédit entre 300 000 et 500 000 morts en France si l’épidémie suit son cours naturel.

" Les paradoxes de la liberté dans un hôpital psychiatrique " d'André Lévy

Par CLAUDINE HERZLICH  Publié le 24 janvier 1970

UN hôpital psychiatrique peut-il être autre chose qu'une prison destinée à " interner " les " aliénés " ? Peut-il laisser ses portes ouvertes ? Cette expérience a été tentée à l'hôpital B... et a échoué. André Lévy, qui en a été le témoin, raconte comment.

"Les enfants ont besoin de rêver et de voir les adultes croire en l'avenir"

LE 18/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Récemment entrée au Conseil scientifique, elle fait de l´impact de la crise sanitaire sur la santé mentale de la jeunesse une question de premier plan. Angèle Consoli, pédopsychiatre à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, est notre invitée.

Des mains d'enfant touchent une fenêtre
Des mains d'enfant touchent une fenêtre Crédits :  Image Source - Getty

Récemment entrée au Conseil Scientifique, elle souhaite mettre au centre de la gestion de la crise sanitaire l'impact du Covid sur la santé mentale. Angèle Consoli est spécialiste de la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. 

Il y a des populations particulièrement vulnérables, on le sait maintenant : les personnes âgées, les personnes qui ont été malades du covid, les sujets jeunes et les personnes qui avaient des pathologies mentales avant la pandémie. (Angèle Consoli)

L'impact sur la santé mentale est une conséquence encore mal évaluée de l'épidémie de coronavirus, laquelle présente une situation inédite où se mêlent confinement, peur de la maladie, maison ou encore télétravail.  Les spécialistes notent de manière  générale une augmentation des pathologies psychiatriques dans la population, des symptômes de dépression aux troubles anxieux sévères. Les principaux concernés sont les soignants épuisés, les personnes isolées ou encore celles ayant affronté un deuil brutal... En outre, le Covid-19 peut être un facteur déclencheur de l'anxiété et de la dépression.

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Claire Hédon : « Les discriminations minent la confiance dans la nation »

Propos recueillis par   Publié le 18 mars 2021

Selon la Défenseure des droits, 11 000 personnes ont saisi la plate-forme antidiscriminations lancée il y a un mois.

Claire Hédon, Défenseure des droits, lors de l’inauguration du centre d’appel « anti-discrimination » à Paris, le 12 février.

Claire Hédon a succédé le 22 juillet 2020 à Jacques Toubon comme Défenseure des droits. A l’occasion de la publication, jeudi 18 mars, du rapport annuel de l’institution, l’ex-présidente d’ATD Quart Monde souligne que la crise sanitaire a aggravé les conditions d’accès aux droits des personnes les plus en difficulté. Elle dresse un premier bilan de la plate-forme antidiscriminations lancée le 18 février.

Pouvez-vous dresser un premier bilan de la plate-forme de signalement des discriminations ?

La lutte contre les discriminations est une de mes priorités. Or, notre institution n’était peut-être pas suffisamment visible sur ce sujet. Ce terme « antidiscriminations » parle davantage aux jeunes que « la défense des droits ».

Documentaire «Les Mâles du siècle» : comment le féminisme fait bouger les masculinités

par Marlène Thomaspublié le 8 mars 2021

Le documentaire du réalisateur Laurent Metterie et de la philosophe féministe Camille Froidevaux-Metterie confronte les hommes de tous âges et de toutes conditions aux conquêtes et combats féministes.

Comment le féminisme transforme-t-il les hommes ? Le documentaire les Mâles du siècle, sorti en VOD début mars, entreprend de répondre à cette interrogation sensible par le prisme de paroles masculines intimes assez rares. Ce film est le fruit de la collaboration entre le réalisateur Laurent Metterie et sa conseillère scientifique, Camille Froidevaux-Metterie, philosophe féministe et professeure de science politique. Procréation, travail, famille, violences, genre, sexualités… Il retrace en 2 h 20 l’influence des différentes vagues du féminisme sur les masculinités.

Covid : quand douter de tout conduit à croire n’importe quoi

LE 17/03/2021

À retrouver dans l'émission

LE TOUR DU MONDE DES IDÉES

par Brice Couturier

Si les mesures de confinement parviennent à ralentir la diffusion du coronavirus, elles accélèrent en revanche les progrès d’un autre phénomène : les théories complotistes. 

Les mesures sanitaires imposées pour lutter contre la pandémie semblent avoir eu comme effet collatéral de diffuser plus largement un certain nombre de théories complotistes
Les mesures sanitaires imposées pour lutter contre la pandémie semblent avoir eu comme effet collatéral de diffuser plus largement un certain nombre de théories complotistesCrédits :  Andriy Onufriyenko - Getty

Les mesures de confinement parviennent à ralentir la diffusion du coronavirus, en revanche elles accélèrent les progrès d’un autre phénomène : les théories complotistes. Les personnes psychologiquement fragiles, persuadées que leur entourage se laisse berner par "la vérité officielle", sont aussi celles qui se révèlent les plus susceptibles d'adhérer à des théories délirantes. "Douter de tout conduit souvent à croire en n’importe quoi." Hugo Drochon, professeur à l’université de Nottingham, avait trouvé cette formule, en mai dernier, dans un article qu’on peut retrouver sur le site Project Syndicate. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne s’est pas arrangé depuis. 

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ORDRE DES PSYCHOLOGUES DU QUEBEC

Ordre des psychologues du Québec

Brochures

La psychothérapie : se poser les bonnes questions 

Cette brochure en français vise à répondre aux questions les plus fréquemment adressées à l’Ordre par ceux et celles qui désirent entreprendre une psychothérapie.

Il est possible de commander des exemplaires papier (en français ou en anglais) de cette brochure moyennant certains frais de livraison. 

Affiches

Dans un bureau, une salle d’attente ou dans une classe, les affiches produites par l’Ordre illustrent très bien la profession de psychologue.  Vous pouvez commander quelques exemplaires de ceux-ci en communiquant avec nous par courriel: info@ordrepsy.qc.ca.

La psychothérapie offre un regard nouveau sur la
vie.

Parlez-en à un psychologue.

 

 

 

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Pays de la Loire. Psychiatrie : des patients de plus en plus jeunes

 Les Nouvelles

Par Marie Lamarque  Publié le 

La propagation du Covid-19 ne crée pas uniquement une vague épidémique mais aussi une vague psychiatrique. Dans les Pays de la Loire, les patients sont de plus en plus jeunes.

« Le Ministère de la Santé s’inquiète de la recrudescence des tentatives de suicide chez les moins de 15 ans », souligne l’ARS des Pays de la Loire ce mercredi 17 mars 2021.

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Elisabeth Roudinesco

Bulletin de la SIHPP du 15 mars 2021 

 

A propos de l’émission de Yann Barthès, Quotidien, 10 mars 2021

 

Dans cette émission, j’ai souligné quelque chose de très précise. Concernant les « transitions » d’enfants prépubères (de 8 ans et parfois moins), il existe une « épidémie » (une vogue) au sens où il y a eu une « épidémie » planétaire de personnalités multiples à la fin du XXème siècle chez les femmes. Ce n’est pas une « maladie » mais un phénomène bien connu d’identification collective. 

 

Il y a eu ensuite une « épidémie » de même nature avec des cas d’enfants dit « hyperactifs » auxquels on a donné de la ritaline (des amphétamines dangereuses) pendant des années, ce qui a été dévastateur : au point qu’aux Etats-Unis on a fini par renoncer à ce type de traitements à la demande des familles et des enfants qui ne les supportaient plus. 

 

On a eu ensuite une « épidémie » d’autistes : le nombre de cas a augmenté de façon considérable, entre 1999 et 2007, du fait d’un changement des critères diagnostics. En conséquence, de nombreuses personnes se sont déclarées autistes sur les réseaux sociaux, avec une grande conviction alors qu’elles ne l’étaient pas : il n’y a qu’à regarder toutes ces « confessions »  sur internet pour s’en rendre compte.

L'IVG étendue à neuf mois ? Désintox

L’intox sur les avortements annoncée par Michel Onfray sur un plateau de télévision passe au radar de Désintox !






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Isabelle Dumais : l'insolence de nos grandes fatigues

Par Emmanuel LaurentinHugo Boursier et Bruno Baradat  

19/03/2021

Une conversation mondiale | En cette journée internationale du sommeil, la poète et peintre canadienne nous parle de notre état d'épuisement renforcé par la crise sanitaire, mais aussi de la puissance créatrice qu'il peut générer. 

Une sortie en fin de journée, avant l'heure fatidique du couvre-feu pour lutter contre la torpeur...
Une sortie en fin de journée, avant l'heure fatidique du couvre-feu pour lutter contre la torpeur...  Crédits :  Valérie Hache AFP

Dès le début du confinement l’équipe du Temps du débat a commandé pour le site de France Culture des textes inédits sur la crise du coronavirus. Intellectuels, écrivains, artistes du monde entier ont  ainsi contribué à nous faire mieux comprendre les effets d’une crise mondiale. La liste de ces contributions à cette Conversation mondiale entamée le 30 mars, continue de s'étoffer. En outre, chaque semaine, le vendredi, Le Temps du débat  proposera une rencontre inédite entre deux intellectuels sur les  bouleversements actuels.

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La mosquée du Chah à Ispahan : un monument de raffinement

 Beaux Arts

Par  • le 19 mars 2021 

Du lundi au vendredi, durant six semaines, Beaux Arts fait le tour du monde des architectures les plus folles ! Des pierres ancestrales aux plus récentes folies de verre et de béton, échappée belle (et insolite !) hors des sentiers battus de la création. La dernière étape de notre voyage nous mène en Iran, au pied de la mosquée du Chah d’Ispahan. Un joyau de l’architecture persane au raffinement spectaculaire !


Décor de mosaïque de céramique sur la façade de l’arcade d’entrée de la mosquée du Chah à Ispahan

Décor de mosaïque de céramique sur la façade de l’arcade d’entrée de la mosquée du Chah à Ispahan



Autotests du Covid-19 : cinq questions pour comprendre ce nouveau moyen de dépistage

Par   Publié le 18 mars 2021

Ce nouvel outil de dépistage du SARS-CoV-2 a été autorisé cette semaine en France, mais il pose déjà quelques questions, notamment sa fiabilité.

Les autotests par prélèvement nasal vont-ils changer la donne dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 ? Ce nouvel outil, autorisé mardi 16 mars par la Haute Autorité de santé (HAS), viendra bientôt compléter l’arsenal du dépistage du SARS-CoV-2. Grâce à ce test réalisable à la maison, dont le résultat apparaît en quelques minutes seulement – contre vingt-quatre heures d’attente au moins pour une RT-PCR en laboratoire d’analyses – les personnes infectées pourront s’isoler plus rapidement et ainsi réduire le nombre de contaminations.

« La fête est une nécessité pour le lien social, d’autant plus quand celui-ci est en train de se faire, pendant la jeunesse »

Publié le 17 mars 2021

L’anthropologue Emmanuelle Lallement réfléchit aux transformations du festif en temps de pandémie. Elle a répondu à vos questions.

Des jeunes gens attablés dans un restaurant de Jérusalem, le 11 mars 2021.

Depuis un an et le début de l’épidémie de Covid-19, il a bien fallu apprendre à faire avec, à s’accommoder de ce que l’on subit pour tenter, malgré tout, de continuer à vivre notre vie. Pour le meilleur et pour le pire, comme il est coutume de dire. Comment faire en sorte de continuer à profiter de certains aspects de la « vie d’avant », malgré l’introduction des restrictions et autres gestes barrières ? Qu’est-ce qui a changé ? Quelle était votre vie sociale ? Comment est-elle entravée désormais ? Comment l’autre vous manque-t-il ?

Suicide assisté : « Il suffirait que le seul produit qui permette une mort douce soit susceptible d’être prescrit par les médecins pour que tout obstacle disparaisse »

Publié le 17 mars 2021

François Galichet Universitaire

Le philosophe François Galichet rappelle, dans une tribune au « Monde », que si l’assistance au suicide est légale en France, il n’est pas possible aujourd’hui de fournir aux patients le pentobarbital.

Tribune. Dix membres de l’association Ultime liberté, dont moi-même, viennent d’être mis en examen pour avoir aidé des personnes, après avoir vérifié leur volonté et leur lucidité, à se procurer à l’étranger du pentobarbital, le produit permettant de quitter la vie dignement.

Le LAM réécrit sa stratégie numérique

Présentée par 

 

JEUDI 18 MARS 2021


Le LaM - Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut - profite de sa fermeture forcée pour revoir sa copie numérique. Mia Zanchetta est allée à la rencontre de Sébastien Delot, le directeur et conservateur du LaM.



Ce que le Covid-19 fait à nos ados


 


LE 17/03/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

par Sonia Kronlund

Profondément marquée par la crise du coronavirus mais longtemps négligée, la jeunesse confinée a souffert. Le confinement a pu s'annoncer comme une bonne nouvelle, mais beaucoup ont déchanté. Des ados lèvent le voile sur leurs traumatismes.

L'isolement des ados durant la pandémie
L'isolement des ados durant la pandémie Crédits :  Justin Paget - Getty

Ça commence par une visioconférence. Des parents inquiets posent des questions sur le mal-être des adolescents. Tout y passe : l’usage des écrans, l’enfermement, l’isolement. Selon Françoise, les enfants auraient des difficultés. Le rythme de vie aurait beaucoup changé.

J’arrive plus à faire avancer mes ados. […] J’ai le sentiment qu’on vit tous au jour le jour. Les miens, ils n’ont pas rendu leurs dossiers sur ParcoursSup.

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Un moment plein d’avenirs ?

LE 17/03/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert et Jean-Christophe Brianchon

Le confinement, un événement historique à part entière qui nous a permis d'entrevoir une vérité... C'est l'idée de l'historien François Cusset, professeur à l’université de Nanterre, qui publie "Génie du confinement" (Les Liens qui Libèrent, 14/03/2021). Il est notre invité aujourd'hui.

Sydney en confinement (Harbour Bridge), Australie
Sydney en confinement (Harbour Bridge), Australie Crédits :  Andrew Merry - Getty

François Cusset est historien, professeur à l’université de Nanterre, connu notamment  pour ses travaux sur la French Theory et sur la vie des idées depuis les années 1980. Il est l´auteur d´ouvrages comme Les Jours et les jours (P.O.L., 2015) et Le Déchaînement du monde : Logique nouvelle de la violence, (La Découverte, 2018). 

J'essaie de tirer les vertus du mot confinement en disant vient que le mot reconfinement n'a que des vices. (François Cusset)

Il publie Génie du confinement (Les Liens qui Libèrent, 14/03), un livre de neuf chapitres prenant neuf formes littéraires différentes, du drame au poème épique, en passant par la nouvelle "rétrofuturiste" et l'autofiction. Il se concentre sur le premier confinement, événement à part entière selon lui, et moment de dévoilement d'une vérité que certains ont voulu et tentent encore d'occulter. Dans notre rapport au corps, au social, ce confinement nous a en effet fait entrevoir d´autres possibles, une fois mis en sourdine le vacarme et le spectacle du monde capitaliste. 

L'objet est à la fois singulier, nouveau, - qu'est-ce que c'est que ce confinement?- et insaisissable; il me semblait qu'il fallait relever le défi d'inventer des formes pour le saisir et saisir ce qui nous est passé par la tête a ce moment là. (François Cusset)

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Un an après : la société au stéthoscope. Avec Emmanuel Hirsch et Céline Lefève


 


LE 17/03/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Bonheur, éthique, responsabilité, soin ou discipline... Tout a changé dans le monde de demain.

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. Crédits :  Solskin - Getty

Le premier confinement c’était il y a un an. Et depuis comment allons-nous ? La crise sanitaire a posé de nouvelles questions éthiques sur notre rapport à la maladie, à la mort et à la vie entre générations. La société est-elle plus unie qu’avant ? Comment tirer les leçons de cette année inattendue ? 

Ce matin nous passons la société au stéthoscope avec le professeur d’éthique médical  Emmanuel Hirsch, qui sera rejoint par la maîtresse de conférences en philosophie à l'Université de Paris, Céline Lefève.

Les ratés du gouvernement en un an de crise

Le premier constat un an après, c’est une perte dans la faculté de se concerter. Le deuxième constat c’est ce gouvernement solitaire où le chef de l’État décide tout et de tout. Pourtant, la société ne se réduit pas au conseil de sécurité sanitaire. Emmanuel Hirsch

Aujourd’hui il y a des figures un peu incantatoires, charismatique, il y a une mise en scène qui s’est organisée alors qu’on aurait pu cadrer les choses dès le début, si on avait été soucieux d’une information sérieuse. Emmanuel Hirsch

On ne peut que constater cette centralisation des décisions. Cela pose le problème de la décision démocratique et collective autour des enjeux sanitaire et de soin. Céline Lefève

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