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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 27 février 2021

« En thérapie », une série qui « libère les mots et les maux »

Anne DemoulinPublié le 25/02/21

« En thérapie » a « chamboulé » ses téléspectateurs, parce qu’elle « est explicitement en lien avec la découverte de l’inconscient », explique le psychanalyste Michaël Stora

Frédéric Pierrot et Mélanie Thierry dans En Thérapie.
Frédéric Pierrot et Mélanie Thierry dans En Thérapie. — Arte
  • Arte diffuse ce jeudi les épisodes 16 à 20 de la série En Thérapie, qui cumule près de 26,5 millions de vues sur Arte.tv.
  • 20 Minutes a demandé à ses lecteurs quel impact psychologique la série, qui met en scène un psy et ses patients, avait eu sur eux.
  • Le psychanalyste Michaël Stora a accepté de les commenter.

« J’ai beaucoup aimé la série, mais j’en suis sortie, bouleversée et chamboulée », écrit Caroline, 52 ans. En thérapie ne laisse pas ses spectateurs indifférents ! Cette fiction met en scène les séances d’un psychanalyste qui reçoit quatre jours durant un patient différent avant, le vendredi, de se rendre lui-même chez sa contrôleuse, au lendemain des attentats du 13-NovembreEn thérapieexplore ainsi au cours de ses 35 épisodes tout à la fois les traumatismes intimes de ces personnages et celui, national des attentats. Alors que l’adaptation française du format israélien BeTipul sur Arte fait un carton aussi bien à l’antenne qu’en ligne (avec près de 26,5 millions de vues), 20 Minutes a demandé à ses lecteurs quel impact psychologique la série initiée par le duo Eric Toledano et Olivier Nakache, dont les épisodes 16 à 20 sont diffusés sur Arte ce jeudi, a eu sur eux.

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Une pédopsychiatre interdite d'exercer après avoir dénoncé des faits de maltraitances sur une enfant

créé le 25 février 2021








Eugénie Izard, pédopsychiatre depuis 16 ans, est aujourd’hui interdite d’exercer la médecine. Les raisons de sa condamnation ? Avoir signalé des maltraitances supposées sur une enfant.

par Suruthi SRIKUMAR 

"Aujourd’hui je paye le prix de mon engagement… mon engagement à protéger les enfants contre les sévices." 

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vendredi 26 février 2021

Pour sauver les humains et la planète, un groupe de travail suggère d’en finir avec les pratiques financières abusives

   

ONU Info



25 février 2021

2,7% du PIB global est blanchi annuellement selon le Groupe FACTI

Les gouvernements pourraient financer les mesures radicales qu’exigent la lutte contre l’extrême pauvreté, la Covid-19 et la crise climatique en recouvrant les milliards de dollars perdus du fait de l’évasion fiscale, de la corruption et du blanchiment d’argent, affirme un groupe de travail des Nations Unies.

Le Groupe de haut-niveau sur la responsabilité, la transparence et l’intégrité financières internationales pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Groupe FACTI) en appelle aux gouvernements pour qu’ils adoptent un Pacte global sur l’intégrité financière pour un développement durable.

Ce groupe a été créé par le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies et le Président du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en mars 2020. Il est composé d’anciens chefs d’Etats et de gouvernement, de gouverneurs de banques centrales, de chefs d’entreprise, de figures de la société civile et de chercheurs.

Il affirme que jusqu’à 2,7% du PIB global est blanchi annuellement, alors que les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales coûtent aux gouvernements jusqu’à 600 milliards de dollars par an.

Dans son rapport intitulé L’intégrité financière pour un développement durable, le Groupe FACTI souligne le besoin de lois plus sévères et d’institutions plus robustes pour prévenir la corruption et le blanchiment d’argent et en appelle à la fin de l’impunité pour les banquiers, avocats et experts comptables qui rendent possible ces crimes financiers.

Le rapport se prononce également en faveur d’une plus grande transparence eu égard à l’actionnariat des entreprises et aux procédures de financement public, pour une meilleure coopération internationale dans la lutte contre la corruption, pour un impôt international minimum sur les sociétés ainsi que pour la taxation des géants du numérique, et pour une gouvernance globale contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent.

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En Chine, un homme a dû verser 6.300 euros à son ex-femme pour les tâches domestiques effectuées


 


Repéré par Juliette Thévenot — 25 février 2021

Depuis le 1er janvier 2021, une loi permet au conjoint qui s'occupe des tâches ménagères et des enfants de demander une compensation financière lors du divorce.

En Chine, un tribunal a ordonné à un homme de payer 50.000 yuans, soit environ 6.300 euros, à son ex-femme pour les tâches domestiques qu'elle a effectuées pendant leur mariage, rapporte un article du New York Post. Le tribunal populaire du district de Fangshan à Pékin a également accordé à la femme la garde complète de leur fils et a exigé le versement d'une pension de 2.000 yuans (environ 254 euros) par mois de la part de son ex-mari.

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Variants, vaccination, mesures de restriction : l’équation aux multiples inconnues. Avec Odile Launay et Samuel Alizon.

LE 25/02/2021

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Ce mercredi, un nouveau conseil de défense sanitaire s’est tenu. Alors qu’une dizaine de départements fait face à une recrudescence préoccupante de l’épidémie, le gouvernement assure tout mettre en oeuvre pour éviter un nouveau confinement.

Essai clinique dans le laboratoire Xenothera Biotech du CHU de Nantes
Essai clinique dans le laboratoire Xenothera Biotech du CHU de Nantes Crédits :  LOIC VENANCE AFP

Après les Alpes-Maritimes, c’est au Nord et à la Moselle de faire face à une recrudescence préoccupante de l'épidémie. Trois semaines après la décision du Président  de ne pas reconfiner le pays, le gouvernement réitère son souhait et assure tout mettre en œuvre pour éviter un confinement national.  

Alors que le Royaume-Uni se déconfine progressivement après des mois de restrictions, la France met en place des mesures localisées. Quel bilan dresser de ces différentes stratégies ? Où en est-on de la modélisation de l’épidémie ? Comment les variants impactent les différentes projections ? 

Le point sur la campagne de vaccination

Notre problématique en France est qu’on a très peu de doses de vaccin contrairement au Royaume-Uni ou Israël. Là-bas, on voit déjà que la vaccination a un impact sur la circulation du virus. Odile Launay

En France le nombre de doses disponibles est faible et on ne ressent encore les effets de la vaccination. On peut essayer de donner plus de doses aux régions les plus touchées, mais si le nombre de doses est toujours faible, ça n’aura pas d’impact sur la circulation. Odile Launay

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La vaccination anti-COVID par les médecins de ville étape par étape

  • Stéphanie Lavaud   
    •  
       

    France Pour pouvoir commencer à vacciner contre le Covid avec le vaccin AstraZeneca, les médecins de ville doivent se porter volontaires et se faire connaitre auprès d’une officine de pharmacie. La Direction générale de la santé et le Collège de Médecine Générale décrivent la marche à suivre [1,2].

    Des vaccins au compte-goutte

    Bonne nouvelle : dès le 25 février, les médecins de ville pourront participer eux-aussi à la campagne de vaccination contre le Covid-19 avec le vaccin Astra Zeneca dont les contraintes de conservation sont plus souples que celles des vaccins à ARNm préalablement autorisés (voir encadré). Conformément aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), le vaccin AstraZeneca serait utilisé, dans un premier temps, pour la vaccination des personnes de 50 à 64 inclus atteintes de comorbidités. « Les médecins de ville auront dès lors la possibilité de vacciner leur patientèle dans la cible précitée avec le vaccin AstraZeneca, qu’ils se procureront auprès d’une officine référente de leur choix » assure la DGS.

    A noter : le Collège de Médecine Générale a élaboré une fiche pratique complète et concise pour aider les médecins généralistes à s’organiser et à se préparer pour vacciner[2].

Encéphale 2021 - Dépression bipolaire sévère : le traitement par électroconvulsivothérapie fait ses preuves

  • Vincent Richeux   
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    Virtuel — Selon de nouvelles études, le traitement de la dépression sévère par électrochocs (électroconvulsivothérapie) est encore plus efficace chez les patients bipolaires, en particulier les plus âgés. Ces résultats, qui contribuent à valoriser une thérapie mal considérée, ont été présentés lors d’une session du congrès virtuel Encéphale 2021 , consacrée aux nouveautés dans la prise en charge du trouble bipolaire [1].

    « L’électroconvulsivothérapie a prouvé son efficacité dans la prise en charge de la dépression bipolaire » et se présente comme « un traitement de choix » dans cette indication, a affirmé le Dr Clelia Quiles (unité de psychiatrie adulte, CH Charles Perrens, Bordeaux), lors de sa présentation. Selon la psychiatre, cette approche pourrait même être proposée en première intention, surtout dans les situations d’urgence, lorsqu’il existe un risque suicidaire élevé.

Enfants tyrans : des parents expérimentent la non-violence façon Gandhi

Medscape Logo

Marine Cygler   18 février 2021

Virtuel – Les présentations de l'Encéphale abordent des thèmes très variés et ont permis cette année encore de porter à la connaissance de la communauté médicale des approches thérapeutiques novatrices. C'est le cas de celle déployée du CHU de Montpellier où les parents victimes de leur enfant au comportement tyrannique peuvent rejoindre des groupes de parole. Initié il y a cinq ans, ce programme a été présenté par le Dr Nathalie Franc (pédopsychiatre, CHU de Montpellier) lors d'une session intitulée « Enfants tyrans, parents non-violents » (Lire aussi Enfant « tyran » : une consultation pour aider les parents à Montpellier). Son but : lever le secret et la honte de ces parents tyrannisés par leur enfant – exemplaire en dehors du foyer familial – et leur apprendre à utiliser la résistance non-violente, cette doctrine politique popularisée par Gandhi.

Les pédopsychiatres ont du mal à prendre en charge ces enfants. Les premiers retours sur cette expérience de thérapeutique, expérimentée dans le Service duPr Diane Purper-Ouakil et fondée sur la résistance non-violente, sont d'autant plus intéressants. Si les résultats du programme de recherche, REACT, qui a inclus 82 familles, sont en cours d'analyse, la Dr Nathalie Franc a détaillé les différents aspects de la méthodologie.

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Philippe Jaccottet entre en Pléiade



LE 12/03/2014

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)

par Caroline Broué

Philippe Jaccottet à Grignan en 1990
Philippe Jaccottet à Grignan en 1990 Crédits :  DESPATIN & GOBELI / Opale / Leemage via AFP - AFP

L'un des poètes contemporains les plus lus et traduits au monde, Philippe Jaccottet, est mort ce 24 février 2021 à l'âge de 95 ans. Nous vous proposons de réentendre cette émission de 2014, sans lui mais consacrée à son œuvre, au moment où il entrait, de son vivant, dans la célèbre Bibliothèque de la Pléiade.

Alors que le printemps des poètes bat son plein, et à l'occasion de la publication des œuvres de Philippe Jaccottet dans la Bibliothèque de la Pléiade, Caroline Broué accueille aujourd'hui le poète et critique littéraire Jean-Michel Maulpoix , professeur à l'Université Paris III Sorbonne Nouvelle, et l'écrivain Pierre Pachet, grand lecteur de Philippe Jaccottet.

Philippe Jaccottet est le 15e écrivain à entrer de son vivant dans la Bibliothèque de la Pléiade, le troisième poète après Saint-John-Perse et René Char.

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David Mimoun : “La vie a-t-elle pu commencer ailleurs que sur Terre ?”

 



Sven Ortoli publié le  

Détail du panorama pris le 24 février 2021 par Mastcam-Z, la caméra montée sur l’astromobile Perseverance. L’image composite finale montre, à 360°, les bords du cratère Jezero, dans lequel la sonde a atterri. © NASA/JPL-Caltech

Sept minutes de suspense pour la Nasa, et sept minutes d’émerveillement pour l’humanité. Les images de l’agence spatiale américaine montrant Perseverance se poser sur Mars après un voyage de sept mois dans l’espace ont fait le tour du monde. Mais le son transmis par le robot mobile est tout aussi fascinant. David Mimoun, professeur à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace à Toulouse, est avec son équipe à l’origine du microphone intégré au rover (ou astromobile, pour être linguistiquement plus hexagonal). Fruit d’un travail de cinq ans, ce micro vient d’envoyer aux scientifiques les premiers signaux sonores enregistrés. L’un des premiers hommes à avoir entendu la planète rouge, à plus de 70 millions de kilomètres de la Terre, nous parle du caractère à la fois magique et scientifique de ces enregistrements, qui devraient être rendus publics prochainement. Ceux-ci devraient notamment contribuer à déterminer s’il y a eu, un jour, de la vie sur Mars. Entretien.

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Interview Pauvreté : «Les gouvernants n’imaginent pas la honte et l’humiliation

par Marie Piquemal et illustration Jérémy Perrodeau publié le 26 février 2021 

A la tête de l’association ATD Quart Monde, Isabelle Bouyer dénonce le «choix politique assumé» de gérer la pauvreté plutôt que de la combattre, et plaide pour l’instauration d’un revenu convenable d’existence pour tous.

Isabelle Bouyer, déléguée nationale d’ATD Quart Monde, le crie sur tous les toits : il existe des solutions pour sortir de la pauvreté. Et pas simplement pour la «panser».

Lors d’une récente audition au Sénat, vous avez parlé de crise humanitaire, ce sont des termes forts…

L’explosion de la pauvreté, ce n’est pas une inquiétude. C’est là, c’est une réalité, objectivement quantifiable. Aujourd’hui, en France, 300 000 personnes sont à la rue. S’ajoute la pauvreté invisible : deux millions de personnes vivent avec moins de 40 % du revenu médian (soit 660 euros par personne et par mois), dans la grande pauvreté. Alors, oui, le terme de crise humanitaire décrit une réalité.

“Avoir le temps. Essai de chronosophie”, de Pascal Chabot

Nicolas Gastineau publié le  

© Presses Universitaires de France

« Désolé, je n’ai pas eu le temps. » Cette phrase banale, répétée et entendue chaque jour, formule toujours la même frustration : celle de ne pas arriver à faire tenir nos désirs dans le temps disponible, l’impression de courir après les minutes et les heures. C’est le point de départ de l’investigation du philosophe belge Pascal Chabot dans Avoir le temps. Essai de chronosophie (PUF, 2021) : pourquoi le temps, qui est pourtant le même pour tous, ce cours universel et imperturbable des choses, viendrait à nous manquer aujourd’hui ? C’est que, nous dit Chabot, « le temps n’est jamais lui-même. [...] Il n’est pas le temps objectif des physiciens, dans lequel personne n’a jamais vécu. Il est le temps auquel l’homme impose son imaginaire, ses désirs, ses obsessions »Et notre obsession contemporaine, Chabot l’appelle « hypertemps ». C’est le temps omniprésent – affiché sur nos téléphones, nos agendas numériques et nos ordinateurs. C’est aussi un temps compté plutôt que vécu, un temps quantitatif, toutes nos journées se déroulant en quadrillage serré d’horaires et de deadlines. C’est enfin un temps d’immédiateté, un éternel présent, qui ne pense qu’en actuel et en instantané, dans lequel on « vit au rythme des actualités et des réseaux, des horaires, des écrans et du télétravail, oubliant vite. » Comment en sortir ? En commençant par le replacer, avec Pascal Chabot... dans la longue histoire du temps.


Libéral, décroissant, égalitariste, chrétien… Les multiples facettes du «revenu universel»

Publié le : 

Le terme «revenu universel» est manié par des courants économiques très variés, du plus libéral au plus protectionniste.
Le terme «revenu universel» est manié par des courants économiques très variés, du plus libéral au plus protectionniste. REUTERS - Stephen Hird

Qu’ont en commun le Kenya, l’Alaska, la Finlande, le Canada et l’Inde ? Tous ont accueilli des expérimentations du « revenu universel » sur leur territoire. Considéré par certains comme une solution face à la raréfaction de l’emploi dans un monde numérisé, comme levier de développement pour des régions paupérisées, ou encore comme un outil de redistribution économique, le concept attise intérêt et débats depuis plusieurs années. Mais derrière le mot se cachent différentes philosophies politiques, qui ne recouvrent ni le même sens, ni le même objectif.

« La définition la plus large que nous retenons du « revenu de base » est qu’il s’agit d’un revenu versé à vie à chaque membre de la communauté politique, sans condition, de façon régulière, et cumulable avec d'autres revenus », résume Raihere Maruhi, coordinateur international du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB). Son association transpartisane s’est donné pour but de promouvoir et développer la notion de revenu de base. « Mais derrière chaque proposition d’un revenu universel se cache une vision différente de la société, poursuit-il. Ce ne sont pas les mêmes objectifs politiques, et forcément, ce ne sont pas les mêmes mesures d’accompagnement. »


jeudi 25 février 2021

Covid-19 : le nombre de naissances sur un an a chuté en janvier, compromettant la thèse d'un baby-boom lié au confinement


 



franceinfo avec AFP

Il faudra attendre les prochaines vagues de statistiques de l'Insee, lors des mois à venir, pour vérifier si la natalité a évolué structurellement dans un sens ou dans l'autre.

La maternité de Seclin (Nord), le 9 novembre 2020. (MAXPPP)

Au moment de la mise en place du premier confinement, nombreux étaient ceux qui prédisaient une arrivée massive de "bébés Covid". Les premiers chiffres infirment cette idée : le nombre de naissances enregistrées en France en janvier a chuté de 13% par rapport à janvier 2020, une baisse inédite depuis 1975 qui "pourrait être liée" à la pandémie de Covid-19a annoncé l'Insee jeudi 25 février.

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Fougères. Les vendeurs de CBD, le cannabis légal, sur leur petit nuage

Publié le 25/02/2021

Le marché du cannabidiol (CBD) est en plein développement en France, depuis son autorisation en novembre 2020.

Le marché du cannabidiol (CBD) est en plein développement en France, depuis son autorisation en novembre 2020. • © Laura Roudaut

En six mois, la franchise « Green Care », créée par deux Fougerais, a ouvert une trentaine de boutiques spécialisées dans le cannabidiol (CBD), la molécule non psychotrope du cannabis. Un business en plein essor qui laisse des centaines d’entrepreneurs sur leur petit nuage.

"On revient à des choix plus naturels dans nos vies. Le cannabidiol (CBD) est la solution face aux médicaments que l’on prend tous les jours". Marie-Louise Remanda est vendeuse dans un "CBD shop", à Betton (Ille-et-Vilaine). Elle y vend des produits de bien-être, à base de CBD, la molécule qui provient de la fleur de chanvre : le cannabis légal. 

Depuis le 19 novembre dernier, la commercialisation du CBD est autorisée en France. Cette molécule du cannabis, contrairement au THC, n’est ni addictive, ni psychotrope. "Il ne faut pas le confondre avec le joint de beuh !", tient à préciser la vendeuse. Selon les autorités françaises, le CBD est légal dès lors que son niveau de THC ne dépasse pas 0,2 %.

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Aux États-Unis, l'ère Zoom booste la chirurgie esthétique en temps de pandémie

Par AFP le 25.02.2021

Le Dr. Michael Somenek examine son patient Hudson Young, 52 ans, qui a déjà eu des opérations de chirurgie esthétique, le 22 février 2021 à Washington 

AFP - AGNES BUN

Assis dans la salle de consultation d'une clinique de chirurgie esthétique chic du centre de Washington, Hudson Young retire son masque, sous l'oeil satisfait de son chirurgien.

Comme un nombre croissant d'Américains, il a décidé en pleine pandémie de Covid-19 de recourir à la chirurgie pour améliorer son apparence, mû par la multiplication des appels vidéo et la possibilité de se rétablir depuis la discrétion de son domicile.

"La première fois que je me suis vu sur Zoom, je me suis dit +Oh, beurk !+", avoue cet adepte des injections de Botox, passé sous le scalpel pour la première fois en octobre 2020, avec un lifting du bas du visage et du cou, une chirurgie des paupières et un resurfaçage au laser. 

"C'est quelque chose de nouveau de devoir regarder son visage plusieurs heures par jour, et il y a des limites à ce que l'on peut faire avec un bon éclairage et de bons angles", confie ce quinquagénaire en reconversion dans l'immobilier, pendant que le Dr Michael Somenek examine du bout des doigts ses cicatrices à peine visibles.

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