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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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Publié le
La loi de modernisation de notre système de santé, promulguée le 26 janvier 2016, comporte un volet sur la santé mentale : les acteurs du territoire ont été invités à coconstruire un Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM).
Le Projet Territorial de Santé Mentale est dimensionné à l’échelle du département pour la région Occitanie. Chaque étape est validée par le Conseil Territorial de Santé (CTS), appuyé par l’IREPS (instance régionale d’éducation et de promotion de la santé). Laura Escalé, inspectrice de l’Action Sanitaire et Sociale, chargée de mission transversalité à la délégation départementale des Hautes-Pyrénées de l’Agence Régionale de la Santé (ARS), le dit : "Ce Projet Territorial de Santé Mentale est plus qu’un projet, c’est un programme. Il s’agit en effet d’élaborer un calendrier des changements que connaîtra dans les années à venir, la gestion de la santé mentale. La Santé Mentale est définie par l’OMS comme un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Il faudrait donc plutôt parler de troubles de la santé mentale, de difficultés rencontrées par les personnes qui n’impliquent pas forcément une maladie : il peut s’agir aussi bien de sans domicile fixe que de personnes qui souffrent du syndrome de Diogène, qui accumulent des objets chez eux les amenant à vivre dans des conditions insalubres ou encore de personnes qui souffrent ou décompensent suite à la situation épidémique que nous vivons".
Par Anaïs Moran — 24 janvier 2021
Dans toute la France, la courbe des admissions quotidiennes en réanimation semble dans une nouvelle phase ascendante. Photo Stéphane Lagoutte. MYOP
Publié le 19/01/2021
Comment se comporter avec une personne dépressive ou angoissée, et l'amener en douceur vers les soins appropriés ? Une formation répond à cette problématique, qui intéresse aussi les entreprises.
Selon l’OMS, une personne sur quatre est touchée au cours de sa vie par un trouble mental.
« On connaît donc forcément quelqu'un, autour de soi, qui a été, est ou sera concerné par ce type de troubles », explique Jacques Marescaux, président de l'association Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) France. De fait, personne n'est à l'abri d'une crise d'angoisse ou d'une dépression, en lien avec un événement, sa situation personnelle, son travail...
La crise sanitaire, les confinements successifs et l'injonction du travail à travail à distance tendent d'ailleurs à exacerber la souffrance au travail. Selon la 4e vague du baromètre* réalisé par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine, publié le 18 novembre dernier, la santé psychologique des salariés français s'est très nettement dégradée depuis le début de la pandémie : 49 % d'entre eux seraient en situation de détresse psychologique (dont 18 % en détresse élevée), 35 %, en état d’épuisement émotionnel sévère, 5 %, en burn-out sévère et 24 % aurait pris un arrêt maladie à cause du stress.
La conjoncture est - hélas - porteuse pour PSSM, dont la mission est de former des "secouristes en santé mentale".
« Nous ne visons pas les professionnels de santé mais le grand public,avance Jacques Marescaux. C'est une démarche citoyenne, similaire aux cours de secourisme, si ce n'est que la temporalité est différente : un massage cardiaque se fait dans l'urgence, un secouriste en santé mentale devra, lui, intervenir à plusieurs reprises pour écouter, accompagner et convaincre la personne concernée qu'elle a intérêt à se soigner. »
Par Clémentine Perrot Publié le
Le centre hospitalier de Quimper Cornouaille et l'EPSM du Finistère Sud proposent un nouveau traitement pour les patients atteints de dépression, de schizophrénie...
21/01/2021
SUISSE
Zurich (awp) - Le laboratoire Newron a finalisé le recrutement de patients atteints de schizophrénie pour l'étude clinique de l'Evenamide. Il évalue en outre les potentiels de partenariats pour le futur développement de ce nouveau traitement.
Les résultats de l'étude clinique sont attendus pour le mois de mars prochain, a déclaré Newton dans un communiqué publié jeudi.
Menée simultanément au sein de centres aux Etats-Unis et en Inde, cette étude vise à évaluer la sécurité, la tolérabilité et l'efficacité de l'Evenamide auprès de 138 patients souffrants de schizophrénie chronique et traités avec l'un des principaux antipsychotiques atypiques de deuxième génération.
Par Chloé Aeberhardt Publié le 23 janvier 2021
Les fabricants de vaccins sont contraints par des tensions d’approvisionnement en matières premières et par les limites de l’outil industriel.
Optimiser les doses, jusqu’à la dernière goutte. Voilà à quoi en sont réduits les pays européens, dont la lutte contre le Covid-19 dépend de l’accès aux deux seuls vaccins pour l’instant autorisés dans l’Union européenne (UE), ceux de Moderna et de Pfizer-BioNTech. Les fabricants ont beau avoir augmenté leurs objectifs pour 2021 (1 milliard de doses pour Moderna, environ 2 milliards pour Pfizer-BioNTech), le rythme de production n’est pas assez soutenu pour répondre à l’urgence. Dans un entretien au Spiegel publié début janvier, le cofondateur de BioNTech Ugur Sahin reconnaissait déjà que la situation n’était « pas rose ». « Faute de nouveaux vaccins autorisés, il y a un manque que nous devons combler. »
Le ciel ne s’est pas éclairci depuis. Au contraire, deux vives controverses ont été provoquées par Pfizer et BioNTech, à qui l’UE a commandé 600 millions de doses. Le 15 janvier, les laboratoires signalaient des retards de livraison en raison d’aléas dans la production ; cette semaine, ils indiquaient que l’Agence européenne des médicaments (EMA) ayant établi qu’un flacon de leur vaccin contenait six doses, et non cinq comme initialement annoncé, ils livreraient moins de flacons pour le même prix. Or, prélever cette sixième dose nécessite un geste spécifique et un matériel adapté qui n’est pas celui dont les soignants sont équipés de manière standard… En attendant l’arrivée du vaccin d’AstraZeneca, qui pourrait être autorisé par l’EMA le 29 janvier, les Européens n’ont pas d’autre choix que de vacciner au rythme de la production des deux vaccins à ARN messager, dont la montée en cadence représente un défi industriel sans précédent.
Par Aurore Coulaud — 24 janvier 2021
A Paris, l'association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l'abri, dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier. Photo Albert Facelly pour Libération
«Les mises à la rue, c’est fini !» 13 h 45 dimanche dans le XVIe arrondissement de Paris. Une petite foule est massée devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations qui mènent l’opération. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EE-LV Esther Benbassa, des citoyens lambda mais surtout des personnes exilées et à la rue. Le but de l’histoire est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance fougeusement Yann Manzi, cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.
Propos recueillis par Youness Bousenna Publié le 24 janvier 2021
Et si les origines du dieu unique étaient antérieures au peuple juif ? C’est ce qu’affirme le chercheur en études bibliques Nissim Amzallag, qui, en s’appuyant sur de récentes découvertes archéologiques, propose une lecture nouvelle de l’Ancien Testament.
Entretien. La carrière de Nissim Amzallag est étonnante. Avant de s’engager dans la recherche biblique, ce normalien était docteur en botanique et spécialisé en biologie végétale. Aujourd’hui docteur en études bibliques, il est chercheur au département Bible, archéologie, Proche-Orient ancien à l’université Ben-Gourion du Néguev, en Israël.
Dans La Forge de Dieu (éditions du Cerf, 2020), il expose le résultat de dix années de recherches qui l’ont conduit à formuler une hypothèse nouvelle sur les origines du dieu des monothéismes : les Israélites n’auraient pas « inventé » Yahvé, mais adopté une divinité secrète née dans un milieu de forgerons issus d’un peuple méconnu, les Qénites.
Vendredi 3 janvier 2020
par Claire Servajean
Une semaine en France avec Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre et addictologue. Elle nous parlera de son parcours personnel, des addictions (et en particulier de l'alcoolisme), de la charge mentale qui pèse sur les femmes et de ce que #MeToo a changé au sein de l'intimité des foyers.
Fatma Bouvet de la Maisonneuve a consacré sa carrière de psychiatre à la lutte contre un phénomène tabou : celui de l'alcoolisme chez les femmes. Elle est à l'origine de la création d'une permanence d'alcoologie dédiée aux femmes à l'Hôpital Saint-Anne, et préside l'association Addict'Elles qui vient en aide aux victimes d'addiction. Elle nous parlera du Mois Sans Alcool, inspiré du Dry January anglo-saxon, opération à laquelle elle prend part.
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Par Charles Delouche-Bertolasi — 26 janvier 2021
Un plant de cannabis vu aux rayons X. Photo Ted Kinsman. Science
Photo Library
Par Elsa Maudet — 23 janvier 2021
Julie à Lille, le 19 janvier. Photo Aimée Thirion pour Libération
Le Sénat a finalement décidé d’ouvrir la porte. La chambre haute a désigné, ce mercredi, le sénateur (LR) des Deux-Sèvres Philippe Mouiller comme rapporteur d’une proposition de loi visant à assurer une plus grande autonomie financière aux personnes handicapées. Interrogée par le site dédié au handicap faire-face.fr, Catherine Deroche, la présidente de la commission des affaires sociales, assure que le texte sera examiné «dans la première quinzaine de mars».
De quoi parle-t-on ? D’une proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale en février 2020 malgré l’opposition du gouvernement, qui vise à modifier la façon dont l’allocation aux adultes handicapés (AAH) est calculée. Cette aide, de 902 euros par mois au maximum, est versée aux citoyens dont le handicap rend difficile l’accès au marché du travail. Son montant dépend du taux d’invalidité du bénéficiaire et des ressources de son foyer.